De l'élaboration de la pensée par le discours

Traduit de l'ALLEMAND par JACQUES DECOUR

À propos

Semblable à une lettre adressée à un ami, cet essai fulgurant hisse l'oralité comme condition de la raison. Pour que je puisse formuler clairement ma pensée, il me faut une oreille. Mieux encore : un visage. Quand la relation à autrui nous anime, nous sollicite, nous excite, nous pousse aux improvisations les plus éhontées, sources des idées les meilleures.
Que vous bafouilliez, émettiez des sons inarticulés ou oubliiez quelque liaison, peu importe :
La clarté peu à peu se fait dans votre esprit et vous encourage à poursuivre. L'interaction oblige à puiser en soi, à faire preuve d'audace, à développer une stratégie prompte à se tirer d'affaire. À la lumière de sa propre expérience, Kleist écrit là une véritable plaidoirie en faveur de l'expression orale et de ses ressorts cachés.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Pamphlet, Maximes, Pensées, Portraits


  • Auteur(s)

    Heinrich Von Kleist

  • Traducteur

    JACQUES DECOUR

  • Éditeur

    Allia

  • Distributeur

    Harmonia Mundi

  • Date de parution

    03/03/2016

  • Collection

    La Tres Petite Collection

  • EAN

    9791030401059

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    48 Pages

  • Longueur

    14 cm

  • Largeur

    9 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    42 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Heinrich von Kleist

D'abord voué à la carrière militaire, Heinrich von Kleist (1777-1811) s'en détourne pour plonger dans l'étude de la philosophie et des mathématiques. À Paris, il compose un drame, La Famille Schroffenstein. Lui succède Robert Guiscard, duc des Normands, qui
emporte l'admiration de Wieland et celle de Goethe. De 1805 à 1806, il écrit entre autres La Marquise d'O et Penthésilée. Il rédige également des essais, dont Sur le théâtre de marionnettes, écrit peu avant son suicide.

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