Le jury du 59e World Press Photo récompense 46 photographes dans 16 catégories. Le prix de la photo de l'année 2017 revient au photojournaliste turc Burhan Ozbilic, avec une image réalisée quelques secondes après l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, Alexei Karlov, par un policier turc, le 19 décembre.
Ce livre de petit format réalisé avec la fondation Saul Leiter rassemble une grande sélection d'images issues de ses archives, dont beaucoup d'inédites, ainsi que des planches contact.
Anticiper les basculements du médium photographique et l'évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l'expérience de l'image : telles sont les ambitions des Rencontres d'Arles, qui cette année auront lieu du 4 juillet au 25 septembre, déployant divers champs :
Reconnaissance des femmes photographes ; nombreux seront les lieux d'exposition habités par leur rayonnement et leur créativité : de figures historiques de la photographie à la découverte d'artistes oubliées ou méconnues, jusqu'à l'émergence de jeunes talents / Présence de la danse / La mémoire du colonialisme et de ses traumatismes / La nature et la lutte des peuples pour protéger les terres ancestrales sont aussi à l'honneur.
Bringing together the world of Parisian fashion house AMI with the singular gaze of photographers from the internationally acclaimed Magnum Photos agency and two guest artists, FAMILY presents a contemporary, intimate, and poignant vision of what family, in the broadest sense, means today.Foreword by Leïla Slimani, author of The Perfect Nanny, for which she was awarded the Prix Goncourt.Né de la rencontre entre la maison de mode AMI et le regard singulier des photographes de l'agence Magnum Photos et de deux artistes invités, FAMILY propose une vision contemporaine, intime et poignante de la famille dans son sens le plus large.Préface de Leïla Slimani, prix Goncourt pour Une chanson douce.Magnum Photos:Alec Soth, Alessandra Sanguinetti et Jim Goldberg, Alex Majoli, Antoine d'Agata, Bieke Depoorter, Bruce Gilden, Christina de Middel, Hiroji Kubota, Lindokhule Sobekwa, Nanna Heitmann, Sabiha Çimen, Yael Martinez.Guests:Cao Fei, Young Joo Lee.
Michael Kenna au Domaine de Chaumont-sur-Loire Publié à l'occasion de l'exposition "Arbres" organisée au Domaine de Chaumont-sur-Loire, ce catalogue rassemble les plus belles photographies d'arbres de Michael Kenna.
Le célèbre photographe parcourt le monde, depuis la France jusqu'en Nouvelle Zélande en passant par les États-Unis et la Corée du sud, pour immortaliser arbres et forêts. Dans cet ouvrage, les forêts denses et leurs trouées de lumière tout comme les arbres minuscules isolés au sein de paysages idylliques mettent en valeur la diversité des spécimens photographiés tout autant que la pluralité des compositions.
Exclusivement en noir et blanc, ces photographies permettent de traverser les saisons tout en réinventant les couleurs qui leur sont traditionnellement associées pour se concentrer sur l'interaction entre le noir opaque et délicat de l'arbre et une lumière souvent ouateuse générant de formidables effets atmosphériques.
En de rares occurrences se manifeste l'existence des civilisations humaines : quelques morceaux de route, des constructions, des barrières et des pieux ou, de manière plus anecdotique, des pantoufles, constituent les seules traces de notre présence.
Ailleurs, l'alignement parfaitement régulier d'arbres le long d'une route manifeste l'intervention humaine.
Cet ouvrage permet l'appréhension du travail de l'un des grands maîtres de la photographie de paysage en noir et blanc pour une vision magnifiée de la Nature.
Dans cette conférence donnée à New York en 1948, John Cage jette un regard lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France, pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare, il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l'Amérique aimait l'Orient... John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de Duchamp, un immense pédagogue.
Ses oeuvres étranges invitent le spectateur à pénétrer dans son esprit pour un voyage extrême : l'exploration des recoins de l'inconscient et de ses pulsions secrètes. Pour la collection Des oiseaux, Ballen a réalisé une série de photographies spécialement pour l'ouvrage. Dans des univers clos, où s'accumulent graffiti, signes, ombres et fragments, se jouent des histoires qui viennent bousculer notre regard. La frontière entre fantaisie et drame se floute. Le monde non logique d'une Alice au pays des merveilles, malicieuse et parfois pas si gentille, semble s'animer sous nos yeux. Oiseaux sagement posés parmi un décor de poupée, surgissant derrière un mur de carton pâte, évoluant au milieu de jouets abandonnés et brisés par un enfant mécontent, ou encore jouant à l'équilibriste sur des ballons, s'acoquinant avec des ours en peluche, réels ou dessinés : tous participent au délire amusé de l'artiste. Un géant patibulaire tient délicatement dans sa main une colombe, deux pigeons semblent élire pour leur future nichée une perruque d'inspiration surréaliste, ailleurs, deux tourterelles sont perchées sur une cage à oiseau dans laquelle se tient... un chien. Mains, pieds et bouches percent les murs, surgissent de manière incongrue. Entre effroi et rire, fantastique et poésie de l'absurde, l'univers de Roger Ballen rappelle celui des films de Cocteau où se mêlent lyrisme et sentiment de l'étrange.
Les oiseaux de Roger Ballen pulvérisent les codes de la représentation, mais l'absurde n'est-il pas le miroir de nos songes ?
Entre sa philosophie, son lyrisme et sa maîtrise des couleurs et des compositions, Saul Leiter fascine. Enfin republié en anglais, All About Saul Leiter contient plus de 200 oeuvres inédites ou célèbres du photographe américain , ses photographies, ses peintures, sa correspondance et quelques objets personnels. Ce livre couvre ainsi la carrière commencée dans les années 1940 de l'un des plus grands noms de l'histoire de ce médium.
Le XX? siècle a été celui de l'image.Henri Cartier-Bresson, photographe, né en 1908, est l'oeil du siècle.Raconter sa vie, décrypter son oeuvre, c'est d'abord écrire l'histoire d'un regard.En déambulant dans son siècle, le regard de ce promeneur lucide a saisi la fascination de l'Afrique des années 20, croisé les destins tragiques des républicains espagnols, accompagné la Libération de Paris, capté la lassitude de Gandhi quelques heures avant son assassinat et témoigné de la victoire des communistes chinois.Cartier-Bresson, c'est aussi l'assistant de Jean Renoir pour trois films majeurs. Un artiste qui se veut artisan et fonde néanmoins Magnum, la plus prestigieuse des agences de photo. C'est encore celui qui a fixé les traits de ses contemporains capitaux, Mauriac en lévitation mystique, Giacometti ou Sartre personnages de leur oeuvre, Faulkner ou Camus, et tant d'autres saisis à l'instant décisif, autant de portraits pour l'éternité.
The photographer behind Life magazine's first ever all-color photographic essay, Ernst Haas made-and captured-history as an early adopter of Kodachrome film.
The Austrian-born artist had already established himself as a black and white photographer when he moved to America in 1951. But as a member of the renowned Magnum agency, he transformed the genre with his color-saturated images, the perfect medium for capturing America's geographic and cultural landscapes. From desert storms, Route 66 gas stations, and Las Vegas neon to rolling prairie, dilapidated farms, small-town parades, and city sidewalks, Haas' perfectly composed images, contain a distinct pictorial language, suffused with poetry, pattern, and light. At the same time his pictures communicate a journalist's point of view, whether the subject is rural poverty, suburban comfort, or the myth of the American West.
This remarkable book offers a vision of America that feels both poignantly distant and reassuringly familiar.
Ce livre est publié à l'occasion de l'exposition inaugurale 2021 à l'Academy Museum of Motion Pictures de Los Angeles, en collaboration avec le Studio Ghibli de Tokyo. Il présente des centaines de matériaux de production originaux, principalement un très grand nombre de dessins, et des oeuvres d'art jamais vues auparavant en dehors des archives du Studio Ghibli. Croquis de travail, dessins de personnages, storyboards, mises en page, arrière-plans et films de production de ses débuts de carrière à travers ses 11 longs métrages, y compris Mon Voisin Totoro (1988), Kiki la Petite Sorcière (1989), Princesse Mononoké (1997), Le Voyage de Chihiro ( 2001) et Le Château Ambulant (2004), offrent un aperçu du processus créatif de Miyazaki et de ses techniques d'animation.
The city Fred Herzog documented over more than half a century has vanished-an early kind of urban flaneur, Herzog wandered the streets of Vancouver, creating an archive that encapsulates the essence of a bygone era. Considered today as one of the most important street photographers of the 20th century, he changed the international conversation about early color photography. However, it was only in the late 1950s that he decided to primarily shoot with Kodachrome color slides. Fred Herzog: Black and White is the first acknowledgement of a lesser-known facet of the photographers' work. Complementing the seminal Modern Color, it encompasses almost graphical urban scenes of shadow and light, alongside travel photographs and depictions of rural life. Evoking notions of melancholy, this book reveals that Herzog's appeal lies in his ability to seize a condensation of a psychological state.
«Qu'est-ce qui, dans ce métal jaune et sans éclat, pousse des hommes à abandonner leur foyer, vendre leurs biens et traverser un continent pour risquer leur vie, leurs membres et leur santé mentale au nom d'un rêve?» - Sebastião Salgado Quand Sebastião Salgado est finalement autorisé à visiter Serra Pelada, en septembre 1986, après six années de refus des autorités militaires brésiliennes, il n'est pas préparé au spectacle ahurissant qui l'attend en bordure de forêt amazonienne, aux confins meurtris de cette montagne pelée: un trou béant, profond et large de 200 mètres, où grouillent des dizaines de milliers d'hommes presque nus. La moitié remonte des sacs qui pèsent jusqu'à 40 kilos par des échelles en bois, les autres glissent sur les pentes boueuses pour replonger dans la gueule sale de la mine. Leurs corps et leurs visages sont ocres, oxydés par le minerai de fer comme cette terre qu'ils excavent. Lorsqu'on trouva de l'or dans un des ruisseaux de Serra Pelada, en 1979, le petit village devint un temps l'Eldorado tant promis, la plus grande mine d'or à ciel ouvert du monde, où quelque 50.000 hommes s'épuisaient dans des conditions épouvantables. Aujourd'hui, la ruée vers l'or la plus sauvage qu'ait connue le Brésil appartient à la légende, qu'on entretient avec quelques souvenirs heureux, des regrets amers, et les photos de Sebastião Salgado. Au moment où Salgado prit ces photos, la couleur régnait en maître dans les pages glacées des magazines. Si le noir et blanc était un parti pris risqué, la série consacrée à Serra Pelada inaugura un retour en grâce de la photo monochrome, s'inscrivant dans une tradition dont les maîtres, d'Edward Weston à Brassaï en passant par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, définirent la grande première moitié du XXe siècle. Quand le New York Times Magazine reçut les photos de Salgado, il se produisit quelque chose d'extraordinaire: un silence complet. «De toute ma carrière au New York Times, se souvient le rédacteur photo Peter Howe, je n'ai jamais vu de rédacteurs en chef réagir ainsi à un ensemble de photographies.» À l'heure où la photo est absorbée par le monde de l'art et la manipulation numérique, le travail de Salgado est investi d'une qualité quasi-biblique et génère une sensation d'immédiateté qui le rend éminemment contemporain. La mine de la montagne pelée est certes fermée depuis longtemps, pourtant l'intensité dramatique de la ruée vers l'or jaillit toujours de ces images. Cet ouvrage rassemble le portfolio de Salgado sur Serra Pelada dans son intégralité, reproduit selon les techniques les plus perfectionnées, accompagné d'un avant-propos du photographe et d'un essai d'Alan Riding. Également disponible en Édition collector limitée et signée et en Édition d'art
Angel Albarran et Anna Cabrera (tous deux nés en 1969) imprimeurs renommés pour de nombreux musées et photographes, dont Masao Yamamoto, livrent ici leur premier travail en tant qu'artistes. Leur pratique expérimentale mêle techniques d'impressions modernes et anciennes : ils interrogent ainsi les traces que la photo peut saisir du passé, notre relation au temps et à la mémoire, et la perception de l'image photographique entre réalité et illusion.
Inkyeong et Sunkyung Kim sont designers et illustratrices sud-coréennes. Passionnées par la création autour du papier, le design est pour elles comme un langage universel. Leurs oeuvres, touchantes, transmettent leurs propres sensibilités.
Les archives du photographe américain Saul Leiter ne finissent pas de nous faire découvrir des trésors, comme ces séries de nus jusque-là inédits. In My Room présente une étude approfondie du nu, à travers des photos intimes de femmes qu'il rencontrait et capturait de son objectif. Dans ces images en noir et blanc les corps se dévoilent pudiquement à la lumière naturelle de son atelier de l'East Village à New York, révélant une collaboration unique entre Leiter et ses sujets.
Le projet commence dès l'arrivée du jeune Leiter à New York et se terminera à la fin des années 60. Dans les années 1970, l'artiste avait envisagé de faire un livre de ses nus qui ne fut jamais réalisé.
Saul Leiter a toujours préféré la solitude et résisté à tout type d'explication ou d'analyse de son travail. Avec ln My Room, le photographe emmène le lecteur dans son monde privé, tout en conservant son sens aigu de mystère.
Profondément imprégné de la tradition picturale japonaise, le photographe explore la vie quotidienne tokyoïte et capture des scènes aux confins du fantastique. Ses cadrages et ses couleurs acidulées confèrent à ses images une certaine étrangeté. Formes, textures, nuances colorées, profondeur de champ élaborent un vocabulaire visuel à la fois poétique et pop. « Ce sont les interprétations variées qu'a un spectateur d'une image qui rendent la photographie intéressante », précise le photographe. Yoshinori Mizutani observe avec minutie l'espace urbain et ses excentricités. Sa série Parrots présentait les perroquets sauvages aux couleurs acidulées qui peuplent désormais la ville de Tokyo. Ici, corbeaux, hirondelles, moineaux et autres passereaux des villes saturent l'environnement urbain, ciel, arbres, poteaux électriques, lignes téléphoniques sont envahis, réinvestis. Ils deviennent alors autres, et le passant les perçoit différemment. Parfaitement posés et alignés en rangs serrés sur les fils électriques qui sillonnent le ciel de toute capitale, les oiseaux se font armées, colonies ordonnées. Les lignes graphiques qu'ils forment redessinent l'espace urbain. Visions de rêve ou de cauchemars, les oiseaux de Yoshinori Mizutani saturent par leur présence le monde de la ville et lui restitue son mystère.
It was in 1978, during my first summer of making portraits while using an 8x10 inch large format camera, that I found myself drawn to photographing redheads.
I have often been asked; 'why redheads,' and I've often felt it was because in summer redheads seem to bloom in the sun more gloriously than the rest of us. But it also might have been my living far out on the tip of Cape Cod, surrounded by all the blue light of sea and sky, which made me pay more attention to the flamboyant qualities of redheads. Their hair and the exotic markings of their skin in sunlight became even rosier and more astonishing in that blue atmosphere.
Redheads, like film itself, are transformed by sunlight. It seems natural to me now that I would have paid attention to this new phenomenon as it appeared within the larger subject of the Cape itself. After making more than 50 portraits that first month, in which at least 30 were of redheads, I understood that this was an impulse to be taken seriously.
I ran an ad in the local paper, the Provincetown Advocate: "REMARKABLE PEOPLE! If you are a redhead or know someone who is, I'd like to make your portrait, call...." They began coming to my deck, bringing with them their courage and their shyness, their curiosity and their dreams, and they shared their stories of what it was like to be a redhead. They spoke of the painful remembrances of childhood, the violations of privacy and name calling-"Hey, red," "freckle face," "carrot head." They also shared with me their sense of personal victory at having overcome this early, unwanted celebrity, and how like giants or dwarfs or athletes they had finally grown into their specialness and by surviving had been ennobled by it. You could say that they had been baptized by their own fire, and that their shared experience had formed a "blood knot" among them. I had begun making portraits with the intention of photographing ordinary people. But redheads are both ordinary and special.
Their slender slice of the genetic pie accounts for only 2 or 3 percent of the world's population. As different as redheads are in terms of nationality and religion, they often give the appearance of a strong familial connection.
My way of making portraits is not by getting down on my hands and knees, nor climbing high on a ladder, nor getting into bed with a celebrity, but simply standing eye to eye with anyone has found their way to me, young or old. I need only one or two sheets of film and the patience to see it through.
This new edition of 'Redheads' will have a number of new and previously unseen portraits.
The first definitive monograph of color photographs by American street photographer Vivian Maier.
Photographer Vivian Maier's allure endures even though many details of her life continue to remain a mystery. Her story-the secretive nanny-photographer who became a pioneer photographer-has only been pieced together from the thousands of images she made and the handful of facts that have surfaced about her life. Vivian Maier: The Color Work is the largest and most highly curated published collection of Maier's full-color photographs to date.
With a foreword by world-renowned photographer Joel Meyerowitz and text by curator Colin Westerbeck, this definitive volume sheds light on the nature of Maier's color images, examining them within the context of her black-and-white work as well as the images of street photographers with whom she clearly had kinship, like Eugene Atget and Lee Friedlander. With more than 150 color photographs, most of which have never been published in book form, this collection of images deepens our understanding of Maier, as its immediacy demonstrates how keen she was to record and present her interpretation of the world around her.