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Tourisme & Voyages Monde
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Le monde regorge de curiosités géographiques qui sont souvent à l'origine de tensions diplomatiques ou militaires. Bien souvent méconnues, elles n'en représentent pas moins autant d'étincelles susceptibles de mettre le feu aux poudres sur la scène internationale.
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Potchi, le petit chien de théo, n'a qu'un seul défaut : il n'arrête pas de se perdre dans paris.
Qui voudra bien aider son maître à le retrouver ?
Attention ! il ne faut pas avoir peur d'arpenter la ville en long et en large ; du musée du louvre à la gare saint-lazare en passant par le jardin des plantes et les champs-elysées, on est prié d'ouvrir l'oeil. pour tout compliquer, il semblerait bien que certains détails ne soient pas tout fait à leur place dans cette ville. aux petits malins de trouver lesquels.
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LES CAHIERS DE L'ECOLE DE BLOIS : Lignes de front
Olivier Gaudin
- La Villette
- Les Cahiers De L'ecole De Blois
- 30 May 2024
- 9782375560556
L'onde de choc des conflits en cours continue de se propager : villes bombardées, destructions en chaîne, déni d'humanité aux frontières.
Ces
Cahiers partent de
situations marquées par la violence. La guerre, la colonisation et leurs traces y figurent, les gestes de résistance ou les lignes de fuite qui s'en écartent aussi. Mais si les institutions couvrent des atteintes répétées aux équilibres sociaux et écologiques comme aux droits humains, si
des lignes de front toujours moins métaphoriques polarisent les lieux habités et les métiers chargés de leur donner forme, de l'agriculture à l'architecture, par où passe l'action inventive des paysagistes ? La pensée critique et l'ouverture coutournent les discours bellicistes. Elles font valoir une diplomatie tacite et tenace, entre les lignes. De Roissy à Beyrouth, du Cantal au centre de Lyon, quatre travaux de fin d'études suggèrent que, sous certaines conditions,
des projets de paysage peuvent contribuer à atténuer ou éviter des conflits - y compris par le désamorçage, le détour ou l'esquive.
Ce travail se mène depuis l'intérieur du trouble de l'époque, et non en son dehors. -
Prises de vue ; un paradigme pour l'observation du paysage
Michael Jakob
- Metispresses
- Vuesdensemble
- 17 May 2019
- 9782940563494
Ce bel ouvrage propose une lecture critique du corpus d'images élaboré depuis 40 ans par l'Observatoire des paysages de Haute-Savoie.
Ces documents photographiques font l'objet d'une série d'études par un groupe interdisciplinaire qui rassemble des spécialistes renommés de la géographie, de l'histoire ou de la littérature du paysage.
Créé par le CAUE de la Haute-Savoie, l'observatoire a lancé une opération photographique d'envergure qui privilégie des prises de vue depuis les axes de circulation les plus empruntés.
Organisé en fonction d'une logique d'itinéraire, ce travail de documentation se construit selon un principe d'unités paysagères.
Au total, neuf unités - qui possèdent chacune une cohérence géographique et culturelle précise - font l'objet d'une série de dix points de vue fixes visant à rendre compte de la diversité des paysages de chacune d'entre elles, capturés plusieurs fois au fil des années pour étudier l'impacte urbanistique sur les paysages quotidiens.
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C'est un livre d'images réalisées tout au long d'une vie de photographe sur ses lieux de séjour. Tout d'abord en Lorraine où il est né, mais surtout en Franche- Comté où il demeure depuis 40 ans. Mais aussi dans tous les coins du monde. Cet ouvrage est en quelque sorte un panorama assez complet, un résumé d'une collecte permanente d'images, une sorte de soif de montrer un monde aimé, un monde devant lequel on ouvre des yeux, le plus souvent, émerveillés : par la beauté des gens, des gestes, des paysages, d'un environnement en perpétuel changement.
Un témoignage de notre temps.
Il rassemble l'oeuvre du photographe Marc Paygnard. Des images qui ont défié le temps, vont pour la première fois se côtoyer dans leur diversité pour donner à voir, non pas des sujets d'illustration mais une véritable succession d'images autonomes et universelles.
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"...accagnardé contre la dune qui n'était pas là hier, qui ne sera pas là demain, je vois la mer sans savoir si je la regarde et, à travers la plage imprécise, je doute d'avoir bien perçu la lente traversée de mon champ de vision par le tellinier. Pourtant il est passé et reste aussi improbable que le désordre des dunes ou de la digue pourtant très nette et par laquelle je suis arrivé. Et puis je me lève sans intention précise, j'installe quelques roseaux dans l'eau en signes cabalistiques qui ont pour intérêt de ne s'adresser à personne..."
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Arirang, Corée du nord ; le plus grand spectacle du monde
Philippe Chancel
- Favre
- 2 October 2008
- 9782828910150
Arirang est le titre d'une chanson populaire coréenne qui a donné son nom au plus gigantesque spectacle vivant que le monde ait sans doute connu. Pour la première fois, Philippe Chancel révèle l'intégralité de ce spectacle organisé depuis 2002 dans le stade du ler Mai qui compte 150 000 places à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. A l'issue de plusieurs mois de répétitions, jusqu'à 100 000 participants - enfants transformés en pixels vivants dans les gradins, et gymnastes sur la pelouse - exécutent des scènes chorégraphiques impressionnantes au son des chants révolutionnaires, qui reconstituent par des tableaux successifs l'histoire de la Corée, de ses origines à l'occupation japonais, jusqu'à la réunification souhaitée. Le photographe se concentre sur ce seul sujet, comme symbole et métaphore de l'ensemble du système nord-coréen et adopte le point de vue exceptionnel de l'autorité en se plaçant en lieu et place du " cher leader " Kim Jong Il. Philippe Chancel rend compte, dans la stricte lignée de l'esthétique documentaire et une logique d'inventaire, de l'emphase de ces célébrations.
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Je suis une sorciere, kaleidoscope d'une vie dansee
- Centre National De La Danse
- 16 April 2004
- 9782804800048
Quatrième de couverture Dans ce livre, Valeska Gert conduit son lecteur de Berlin, où elle naquit en 1892, à Kampen sur l'île de Sylt, où elle mourut en 1978, en passant par l'effervescence créatrice des années 1920 (où s'invente la nouvelle danse expressive, la danse dite moderne), l'exil aux États-Unis pour fuir le cauchemar brun et le retour en Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Retour décevant, où l'artiste prend la mesure de l'oubli dont elle est la victime et forge le concept de « rémigrant » pour rendre compte de sa solitude grandissante.
Son autobiographie - précise, lucide, alerte - dont la vivacité, paradoxalement, découle d'une sorte d'humour noir, est sous-tendue par une révolte contre l'oubli. Après une période de notoriété aux alentours de 1930 (la danseuse travaille avec Bertolt Brecht, rencontre Sergueï Eisenstein à Moscou, est célébrée par Vsevolod Meyerhold comme danseuse « bio-énergétique »), Valeska Gert se voit éclipsée par Mary Wigman qui passe pour l'unique inspiratrice allemande de la danse moderne. Pourtant, si Valeska Gert travaille sur des procédés de réduction expressive tendant vers l'abstraction, proches de ceux de Mary Wigman, elle n'en ouvre pas moins une autre voie. À l'opposé du pathos ritualisé, elle choisit la danse grotesque ou satirique qui lui ouvre l'accès au monde du cabaret et du théâtre. Durant l'exil américain, le cabaret l'emporte et, de local en local, Valeska Gert nous emmène dans une sorte d'odyssée où les problèmes d'argent, de personnel, d'intendance semblent occulter tout le reste. Dans les caves et les grottes où elle s'enfonce, Valeska Gert dévoile les racines de la société américaine.
Son autobiographie offre de nombreux angles de lecture : esthétique, érotique, social et politique. C'est toute une part frémissante de la culture américano-européenne que nous restitue ce récit sans fard. À la danse grotesque et satirique se mêle une intensification de la vie face à l'angoisse de mort qui confère à cette bacchante des temps modernes une énergie subversive sans cesse renaissante.
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