Edition enrichie. Et préface inédite attendue de Richard Powers.
Le mystère d'être un corps, un corps qui interprète et vit sa vie, est partagé par tout le vivant : c'est la condition vitale universelle, et c'est probablement elle qui mérite d'appeler le sentiment d'appartenance le plus puissant. Ainsi, les animaux sont pour nous à la fois des parents et des étrangers d'une immense altérité. Baptiste Morizot approfondit ici une série d'enquêtes philosophiques fondées sur la pratique du pistage. Il s'agit de pister à la fois les vivants sur le terrain et les idées que nous nous faisons d'eux dans la forêt des livres et des savoirs... Ce livre approche les animaux, humains compris, comme autant de «manières d'être vivant».
Foutez-vous la paix !
Cessez d'obéir ¤ Vous êtes intelligent.
Cessez d'être calme ¤ Soyez en paix.
Cessez de vouloir être parfait ¤ Acceptez les intempéries.
Cessez de rationaliser ¤ Laissez faire.
Cessez de vous comparer ¤ Soyez vous-même.
Cessez d'avoir honte de vous ¤ Soyez vulnérable.
Cessez de vous torturer ¤ Devenez votre meilleur ami.
Cessez de vouloir aimer ¤ Soyez bienveillant.
Depuis les forêts du Yellowstone aux crêtes du Kirghizstan, des steppes du Haut-Var à la terrasse de son appartement, Baptiste Morizot nous invite à partir sur les traces d'êtres hors du commun, souvent mythifiés : les grands prédateurs - ours, loups, panthères des neiges... À travers différents récits de pistage, l'auteur nous propose ainsi de porter notre attention sur le vivant simultanément autour de nous et en nous, et apprendre à cohabiter avec lui.
Qu'est-ce que l'instinct territorial chez les oiseaux ? Vinciane Despret mène l'enquête et, sous sa plume, oiseaux et ornithologues deviennent intensément vivants et extrêmement attachants.
Depuis un siècle, Le Livre du thé qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Et de sagesse.
Car la voie du thé est bien plus qu'une cérémonie : une façon de revenir à l'essentiel et de découvrir la beauté au coeur de la vie.
Méditer, ce n'est pas se couper du monde, mais au contraire se rapprocher de lui pour le comprendre, l'aimer et le changer.
C'est aussi un moyen, accessible à tous, de cultiver la sérénité et le goût du bonheur. Cet ouvrage est conçu comme un manuel d'initiation à la pleine conscience, la plus fascinante des méthodes de méditation, étudiée et validée par la recherche scientifique. Au travers de 25 leçons, vous aborderez l'essentiel. Depuis les bases : comment utiliser la respiration, le corps, la conscience de l'instant présent ; jusqu'aux méditations approfondies : faire face à la souffrance, stabiliser ses émotions, construire la paix de l'esprit et du coeur...
Ce manuel pratique et poétique comporte : des textes pour comprendre, des peintures pour ressentir, un CD pour pratiquer.
Vous lisez peut-être ce texte parce que le Bleu de la couverture a " accroché " votre regard. En effet, cette couleur profonde excite particulièrement la rétine. Le Bleu a une autre vertu, il vous relaxe et vous invite donc à prendre un peu de temps pour poursuivre cette lecture.
Le Vert du titre vous conditionne à agir et à aller de l'avant. Pensez aux feux de signalisation ! Il suggère à votre inconscient que ce livre est aussi instructif qu'accessible.
Vous découvrirez, à travers les résultats d'études scientifiques et d'expériences surprenantes, à quel point les couleurs vous influencent, quel que soit le domaine : psychologie, apprentissage, décoration d'intérieur, mode, productivité, créativité, marketing, désir sexuel...
Après avoir lu ce livre au style direct, léger et souvent drôle, vous ne choisirez plus vos couleurs par hasard.
Tout à la fois récit, essai, mais aussi témoignage d'une époque et d'un engagement, Des paillettes sur le compost est une exploration sensible et politique du quotidien. Dans un style enlevé - parfois cru, souvent cri -, Myriam Bahaffou montre que c'est dans les replis de situations ordinaires (un rendez-vous chez l'esthéticienne, un déjeuner en terrasse) que se déploie la puissance des écoféminismes.
Elle dynamite les codes et jongle avec les concepts, comme elle navigue dans la vie entre recherche et militantisme. Elle explore, dissèque, raconte des histoires. Loin d'être une philosophie désincarnée, un label marketing ou un argument électoral, l'écoféminisme se révèle en prise directe avec la réalité et la chair. Les mots de Donna Haraway, Audre Lorde, Jacques Derrida et bell hooks se mêlent aux cris des guerrières du Rojava et aux incantations des fées et sorcières... dans ce livre qui, dans la pure tradition écoféministe, laisse joyeusement s'entrelacer les voix et les formes narratives
En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu.
Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine.
Ce livre est l'aboutissement de 10 années de photographie consacrées à rechercher les plus belles écorces d'arbres à travers le Monde...
L'auteur présente les écorces les plus spectaculaires, les plus graphiques, les plus étonnantes qu'il ait vues sur les cinq continents : Europe, Afrique, Asie, Océanie, Amériques. Chaque photo d'écorce est une oeuvre d'art en soi.
En vis-à-vis, une photo de l'arbre dans son environnement, ainsi qu'un texte court et captivant, font de ce livre un ouvrage non seulement superbe, mais également passionnant pour tous les amoureux de nature.
Le numérique a un double : l'infrastructure électrique. Le rapport immédiat aux objets connectés (smartphone, ordinateur) invisibilise le continuum infernal d'infrastructures qui se cachent derrière : data centers, câbles sous-marins, réseaux de transmission et de distribution d'électricité.
Alors que le numérique accompagne une électrification massive des usages, le système électrique dépend lui-même de plus en plus du numérique pour fonctionner. Pour comprendre ce grand système et imaginer comment le transformer, il nous faut aller au bout des flux, là où se révèle la matérialité des machines et des câbles.
Connaissez-vous Simone Louise de Pinet de Borde des Forest ? Cette pionnière a passé son permis de conduire en 1929, à l'âge de 19 ans, avant de devenir une des premières pilotes automobiles.
C'est son prénom qui a inspiré l'expression « En voiture, Simone ! », que des générations de conducteurs et conductrices ont lancé au moment de démarrer leur moteur.
Pour rendre hommage à cette étonnante Simone et à toutes ces femmes et ces hommes qui se sont lancés sur des chemins nouveaux et des routes inédites, ce jeu vous présente 7 familles de voyageuses et voyageurs.
En voiture, mais aussi à bicyclette, à motocyclette, en aéroplane, en téléski, à cheval et à ski : les membres des 7 familles de ce jeu ont décidé de voir du pays !
Qui réussira à reconstituer le plus de familles ?
Réalisé à partir de photographies anonymes, ce jeu vous fera voyager dans d'émouvants souvenirs de vacances et de découvertes en famille.
William Heath Robinson (1872?-?1944) est célébré en Angleterre comme le «?Roi du gadget?», et c'est pour ses dessins de machines improbables qu'il est encore le plus connu aujourd'hui. Mais son oeuvre est loin de se limiter à cela?: observateur incisif et amusé de la société de consommation naissante, il tourne en dérision notre quête perpétuelle d'efficacité, de confort et de divertissement et propose des idées toujours pleines de poésie et d'humour pour profiter de la vie en toute circonstance. Ainsi, dans ce premier volume consacré aux loisirs, vous découvrirez comment bronzer uniformément, retirer facilement une souche d'arbre, jardiner sans vous baisser, rester au frais tout l'été, pêcher le crabe, skier sur l'herbe ou faire du sport en appartement... Si son oeuvre fait partie intégrante du patrimoine britannique, elle reste très peu connue en France. Il suffit pourtant de jeter un oeil à quelques-uns de ses dessins pour tomber sous le charme. C'est que Heath Robinson possède deux talents rarement réunis?: c'est à la fois un humoriste au stock inépuisable de bonnes idées et un grand artiste.
A l'égal d'un Baptiste Morizot alliant, sur le terrain, la philosophie et les sciences naturelles pour en dégager de nouvelles manières d'être vivant, Estelle Zhong-Mengual oeuvre à hybrider l'histoire de l'art et les savoirs naturalistes les plus contemporains. Apprendre à voir est un livre érudit mais toujours accessible, passionnant, intimiste lorsque l'autrice partage ses émotions devant une fleur ou une mésange, un guide qui brouille les frontières entre musées et forêts, un vadémécum à avoir toujours avec soi pour renouveler notre lien à l'art et à la nature, raviver notre émerveillement et intensifier notre présence au monde.
Oppression des femmes et destruction de la nature seraient deux facettes indissociables d'un modèle de civilisation qu'il faudrait dépasser : telle est la perspective centrale de l'écoféminisme. Mais derrière ce terme se déploie une grande variété de pensées et de pratiques militantes.
Rompant avec une approche chic et apolitique aujourd'hui en vogue, ce livre restitue la richesse et la diversité des théories développées par cette mouvance née il y a plus de 40 ans : critique radicale du capitalisme et de la technoscience, redécouverte des sagesses et savoir-faire traditionnels, réappropriation par les femmes de leur corps, apprentissage d'un rapport intime au cosmos...
Dans ce road trip philosophique alternant reportage et analyse, l'auteure nous emmène sur les pas des écoféministes, depuis les Cévennes où certaines tentent l'aventure de la vie en autonomie, jusqu'au nord de l'Inde, chez la star du mouvement Vandana Shiva. Elle révèle aussi les ambiguïtés de ce courant, où se croisent Occidentaux en quête d'alternatives sociales et de transformations personnelles, ONG poursuivant leurs propres stratégies commerciales et politiques, et luttes concrètes de femmes et de communautés indigènes dans les pays du Sud.
En 1974, apparait pour la première fois le mot « écoféminisme » sous la plume de Françoise d'Eaubonne dans son ouvrage Le féminisme ou la mort. Avec ce mot, elle exprime un appel à un « nouvel humanisme » pour sortir du « système mâle », responsable de la domination des femmes et de la destruction de la nature. Françoise d'Eaubonne propose une lecture écologique du féminisme tout autant destinée aux mouvements féministes en France qu'à ceux de l'écologie politique des années 70. Ce texte offre les clés de lecture pour comprendre et identifier les racines communes de la surexploitation des femmes et de la destruction de la nature. Il est aussi une invitation à détruire la structure du pouvoir patriarcal pour voir s'élever « la gestion égalitaire d'un monde à renaître ». Il permet de situer la pensée de Françoise d'Eaubonne dans le contexte féministe et écologiste de l'époque et son actualité. « Le temps de l'écoféminisme », dernier chapitre du Féminisme ou la mort, est également commenté en présentant les fondements de l'écoféminisme de cet autrice.
« Peut-il y avoir protection de la nature par la société qui la détruit ?
Poser la question, c'est y répondre », déclare Bernard Charbonneau.
D'une rare lucidité sur le devenir du mouvement écologiste, ce livre en dresse un vaste tableau et revient sur sa genèse et ses fondements.
Il analyse sans complaisance les contradictions qui le travaillent et risquent de le neutraliser, car « autant l'écologie peut être un gain pour la pensée quand elle rappelle à l'Homme qu'il n'est pas tout, et à une société obsédée par la production son impact sur l'environnement, autant, lorsqu'elle devient un écologisme, elle en fait une idéologie tout aussi abstraite que celle de la croissance.
Parce qu'elle aussi oublie, non pas une valeur, mais un fait essentiel :
L'Homme ».
Après avoir théorisé la Troisième Révolution industrielle, Jeremy Rifkin développe son grand projet de New Deal vert mondial. Il s'agit d'un véritable plan de transformation de la société pour faire face au changement climatique en construisant un monde post-énergies fossiles.
Jeremy Rifkin, qui travaille main dans la main avec les gouvernements pour promouvoir cette nouvelle donne verte - aux États-Unis, en Europe ou en Chine - propose un véritable mode d'emploi. Un manuel de transition globale qui permettrait de produire 100 % de l'électricité à partir de sources propres et renouvelables ; d'améliorer et d'augmenter l'efficacité du réseau énergétique, du réseau des transports ou du secteur du bâtiment ; d'investir dans la recherche et le développement de technologies vertes ou de proposer de nouveaux emplois nés de cette nouvelle économie.
Le temps nous est compté et le consensus scientifique ne peut plus être remis en question : le dérèglement climatique dû à l'homme et issu de la combustion de matières fossiles va mener l'humanité à la sixième grande extinction de la vie sur Terre.
Mais partout les solutions existent et sont à notre portée. Aujourd'hui, les intérêts des dirigeants politiques, économiques et financiers convergent avec ceux des citoyens : c'est ce que démontre le célèbre prospectiviste.
Voici un ouvrage particulièrement documenté qui redonne de l'espoir et plus que jamais l'envie d'agir pour la planète.
Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s'agitent, l'eau monte, les forêts tombent et les corps s'enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête.
Derrière sa prétention d'universalité, la pensée environnementale s'est construite sur l'occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l'environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Penser l'écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d'une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l'impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d'un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l'ambition d'une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d'un monde au sortir de l'esclavage et de la colonisation.
Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-mondeoù les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l'horizon d'un monde commun.
Est-ce bien dans les usages d'uriner devant les animaux ? Les singes savent-ils vraiment singer ? Les animaux se voient-ils comme nous les voyons ? À quoi s'intéressent les rats dans les expériences ? Pourquoi dit-on que les vaches ne font rien ?, etc. Ce livre pose vingt-six questions qui mettent en cause nos idées reçues sur ce que font, veulent et même " pensent " les animaux. Elles permettent de raconter les aventures amusantes ou stupéfiantes qui sont arrivées aux animaux et aux chercheurs qui travaillent avec eux, mais aussi aux éleveurs, aux soigneurs de zoo et aux dresseurs.
À la lecture de ces récits désopilants, on pourrait se demander si les animaux n'ont pas un sens de l'humour bien à eux : ils semblent parfois trouver un malin plaisir à créer des situations qui aboutissent à ce que les plus savants des spécialistes soient désarçonnés, obligés de faire de nouvelles hypothèses risquées et, toujours, de constater que les animaux ne sont pas si bêtes que ça... On se délectera de ces incroyables histoires qui nous obligent à faire, chemin faisant, de l'éthologie et de la philosophie. Après avoir lu ce livre qui se présente sous la forme d'un abécédaire, on ne regarde plus son chien de la même manière !
Découvrir le yoga pour agir en profondeur sur la santé et le mental
" Si l'on cesse de regarder le paysage comme l'objet d'une industrie on découvre subitement - est-ce un oubli du cartographe, une négligence du politique ? - une quantité d'espaces indécis, dépourvus de fonction, sur lesquels il est difficile de porter un nom. Cet ensemble n'appartient ni au territoire de l'ombre ni à celui de la lumière. Il se situe aux marges. En lisière des bois, le long des routes et des rivières, dans les recoins oubliés de la culture, là où les machines ne passent pas. Il couvre des surfaces de dimensions modestes, dispersées comme les angles perdus d'un champ ; unitaires et vastes comme les tourbières, les landes et certaines friches issues d'une déprise récente.
Entre ces fragments de paysage aucune similitude de forme. Un seul point commun : tous constituent un territoire de refuge à la diversité. Partout ailleurs celle-ci est chassée.
Cela justifie de les rassembler sous un terme unique. Je propose Tiers paysage, troisième terme d'une analyse ayant rangé les données principales apparentes sous l'ombre d'un côté, la lumière de l'autre.
Le concept de Tiers paysage renvoie à Tiers état (et non à Tiers-monde). Espace n'exprimant ni le pouvoir ni la soumission au pouvoir.
Il se réfère au pamphlet de Sieyès en 1789 :
" Qu'est-ce que le Tiers état ?
- Tout.
- Qu'a-t-il fait jusqu'à présent ?
- Rien.
- Qu'aspire-t-il à devenir ? " - Quelque chose. " Cet ouvrage a paru initialement aux éditions Sujet/Objet en 2004.
Le livre de référence sur la cuisine juive mondiale contemporaine, avec des centaines d'histoires et de recettes.
Le Livre de cuisine juive rend hommage à la diversité de cette tradition culinaire. Cosmopolite par définition, la cuisine juive évolue en permanence pour s'adapter aux ingrédients dont disposent ses cuisiniers selon leur situation géographique. Cet ouvrage rassemble plus de 400 recettes du quotidien et de fête, du Moyen-Orient aux Amériques, à l'Europe, à l'Asie et à l'Afrique, ainsi que des réinterprétations contemporaines de chefs réputés tels que Yotam Ottolenghi, Florence Kahn et Alex Raij. Avec des recettes et des traditions culinaires des communautés juives du monde entier, ce livre ravira tous ceux qui cherchent à convier la cuisine du monde à leur table.
Tout un versant des travaux de Murray Bookchin s'est attaché à théoriser les différents aspects d'une organisation politique communaliste - une démocratie directe locale et confédérée -, qu'il appelle dès 1972 le « municipalisme libertaire ».
Aux origines de ce projet politique, pour lequel il est reconnu, on trouve de nombreux textes relatifs à l'écologie et à la philosophie environnementale, qui font l'objet de ce recueil.
Ces testes, principalement issus d'Ecology of freedom (1982) et de The Philosophy of social ecology (1990), ont cherché à établir une critique des relations des sociétés humaines avec leur environnement. Ce projet implique une archéologie de la domination, l'élaboration d'une philosophie de la nature, l'exploration des conditions et des formes de la liberté, des réflexions sur une technologie au service de la vie, une décolonisation des imaginaires, etc.