Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents. Pas seulement parce qu'il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète - ce qu'ils ne trouvent pas encore à l'école ni dans les médias -, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef. La raréfaction du pétrole et le réchauffement climatique vont tout changer : habitat, transports, alimentation, métiers, façons de vivre et de consommer. Catastrophe écologique puis sociale ? Si rien n'est fait, assurément. Mais aussi merveilleuse occasion de libérer sa créativité et son imagination et de réfléchir en toute connaissance de cause à son métier de demain. Les « drogués du pétrole » que sont les parents d'aujourd'hui auront-ils des enfants plus clairvoyants et plus sages ? Ce livre, mis à jour en fonction des dernières recherches sur le changement climatique et les moyens de le maîtriser, peut y contribuer.
Notre corps ne ment jamais. Quand nous
tombons malades, quand nous faisons l'expérience de la
dépression, de la toxicomanie, de l'anorexie..., c'est que nous
sommes traversés par un conflit intérieur entre ce que nous ressentons et
ce que nous voudrions ressentir. D'un côté, il y a notre corps, qui garde
intacte la mémoire de notre histoire, et tout particulièrement des mauvais
traitements que nos parents ont pu nous infliger ; de l'autre, il y a
notre esprit et notre volonté conditionnés par la morale et l'éducation
traditionnelles à aimer et honorer, quoi qu'il arrive, ces mêmes parents.Ce livre nous montre, à travers de nombreux exemples - notamment les
vies d'écrivains célèbres - les conséquences parfois dramatiques de ce
conflit, mais aussi qu'il existe, aujourd'hui, des raisons d'espérer.Non, nous ne sommes pas obligés d'être les «bons» enfants de nos parents
s'ils nous ont fait du mal et s'ils continuent de pratiquer le chantage affectif.Oui, c'est notre responsabilité que d'être attentifs aux signaux d'alerte
que nous envoie notre corps.Oui, au terme de ce chemin exigeant par lequel nous acceptons de
relire l'histoire de nos rapports avec nos parents, il y a l'espoir de naître
à une authentique liberté intérieure.
Les trous noirs sont des objets fascinants. Nous sommes aujourd'hui pratiquement certains qu'ils existent et qu'il y en a des centaines de millions dans notre Galaxie. L'espace et le temps y sont très différents de ce que nous connaissons, ils peuvent même se changer l'un en l'autre ! Comment les trous noirs se forment-ils et quels sont les phénomènes étranges qui se passent autour d'eux et en eux ? De nombreuses questions se posent encore et de nouvelles idées un peu folles émergent. Nous verrons comment les théories récentes conduisent à un incroyable scénario d'étoiles en rebond, d'accélérateur vers le futur.
Présente de manière vivante un panorama des os, des articulations, des muscles, en liaison directe avec le mouvement. Un livre de base qui permet d'acquérir facilement les connaissances en anatomie indispensables à toutes techniques corporelles.
Erwin schrödinger, le grand pionnier de la théorie quantique, est-il vraiment mort en 1961 ? on peut légitimement en douter à la lecture des textes ici rassemblés, qui montrent que sa pensée n'a rien perdu de son actualité.
Il y évoque la "barbarie de la spécialisation" et la nécessaire intégration de la science à la culture, convaincu que la recherche scientifique doit aller de pair avec l'"enquête" philosophique et la réflexion épistémologique. il y parle de la science d'une voix étonnamment proche, avec cet inimitable mélange de profondeur et de légèreté, et ce lumineux sens de l'analogie qui a fait le succès du célèbre article (inédit en français) du "chat de schrödinger .
Un chat qu'il faut bien - comme schrödinger lui-même imaginer à la fois mort et vivant.
Soigner les institutions psychiatriques héritées du XIXe siècle, soigner les malades en soignant l'institution, faire des patients psychotiques les coauteurs de leur prise en charge ainsi que des participants actifs à la vie collective de l'institution?: telle fut la visée de la révolution culturelle menée par François Tosquelles (avec d'autres soignants, des poètes, des résistants et les patients eux-mêmes) à l'hôpital de Saint-Alban en Lozère pendant la Seconde Guerre mondiale. Le nom de «?psychothérapie institutionnelle?» fut donné à ce courant de la psychiatrie qui partagea avec (et contre) l'antipsychiatrie la revendication de la dimension humaine de la folie.
La légende de Saint-Alban est connue. Ce livre en dévoile des aspects sous-estimés, comme celui du rôle des femmes dans la vie quotidienne et thérapeutique de l'hôpital, ou troubles, comme celui des débuts de l'art brut. Il restitue surtout à François Tosquelles (né à Reus en 1912) son histoire et son oeuvre catalanes, ou plutôt ce qui, de l'histoire de la Catalogne qui fut aussi la sienne dans les années 1920 et 1930, fut directement versé à la révolution psychiatrique française?: l'avènement de la seconde République espagnole, l'intense vie militante et culturelle des milieux anarchistescatalans, la présence à Barcelone de nombreux psychanalystes juifs d'Europe centrale, la guerre d'Espagne, à laquelle Tosquelles participa comme psychiatre aux côtés des républicains antifranquistes et antistaliniens.
Joana Masó a réuni dans cet ouvrage un corpus de textes de Tosquelles dont certains étaient introuvables et d'autres jamais traduits. Des analyses militantes aux réflexions cliniques en passant par les essais sur la poésie ou la théologie, ces textes parcourent toutes les époques et restituent l'envergure de la pensée de ce «?glaneur?», tel qu'il se définissait lui-même. L'iconographie livre une partie des images dont cette histoire est faite?: territoires, situations, personnages, objets. L'ensemble fait entendre une action et une voix fortes, qui résonnent dans la lutte actuelle contre le déni de la folie.
L'ouvrage (deux tomes) le plus complet sur l'anatomie fonctionnelle adaptée aux mouvements du yoga.
Le premier tome (les muscles) propose plus de 500 dessins anatomiques en 3D pour étudier un à un nos principaux muscles et leurs interactions avec les autres muscles, les os, tendons et ligaments.
Voir le second tome : les postures 978-2-84221-442-5
Ce petit livre, tiré à 500 exemplaires - aussitôt vendus! - il y a exactement quatre siècles, signale l'un des gestes les plus lourds de sens de l'histoire des sciences: Galilée tourne sa lunette vers le ciel et se fait le messager de nouvelles stupéfiantes. Les étoiles sont plus nombreuses qu'on le croyait. La Lune, loin d'être une sphère parfaite, est hérissée de montagnes et criblée de cratères. Jupiter, enfin, possède quatre lunes, ce qui démontre que la Terre n'est qu'une planète parmi d'autres. Cinquante pages pour remettre en question tout un savoir sclérosé et faire passer l'homme, comme l'avait formulé l'historien Alexandre Koyré, "du monde clos à l'univers infini"...
Refonte de la version parue en 1975 sur la sexualité féminine, avec de nouvelles interviews et un point sur la situation actuelle.
Ce précieux guide illustré est l'oeuvre du fondateur de la Cloud Appreciation Society, société savante qui veut inciter les gens à regarder en l'air et à observer les « merveilleux nuages » qui faisaient rêver Baudelaire. Le lecteur de ce guide pratique sera bien sûr capable de distinguer un stratus d'un cumulonimbus mais il ne se contentera pas d'un savoir d'ordre météorologique. Les multiples anecdotes, les schémas explicatifs, les proverbes et autres références culturelles inattendues en feront un véritable « amateur » - individu capable de partager de vrais moments de bonheur avec l'objet de sa passion.
Ce texte est celui d'un rapport secret commandé par le département de la Défense du Pentagone pour prévoir les éventuelles conséquences d'un changement climatique brutal sur la sécurité des États-Unis. Or ses conclusions se sont révélées si alarmantes que les plus hautes autorités ont tout fait pour l'étouffer. Ses auteurs, Peter Schwartz et Doug Randall, s'appuyant sur les plus récentes études et sur l'évolution générale des conditions climatiques à l'échelle terrestre, envisagent pour 2010 un brusque refroidissement du climat, qui ferait suite à des années de réchauffement croissant. Ils analysent ensuite méthodiquement, avec une froide logique, les effets sur les conditions de vies sur les différents continents, les prolongements inévitables d'une telle situation, qui conduira la planète au bord de l'anarchie. Ils ébauchent ainsi un scénario détaillé et réaliste sur trente ans des conséquences géopolitiques de ce changement brutal : engloutissement de certaines villes européennes par la montée des eaux, développement des conflits sur toute la planète, dus au déplacement des populations et à la raréfaction de l'eau potable, famines, émeutes généralisée, etc. "Imaginer l'inimaginable" afin de s'y préparer, tel est le but de ce rapport, qui n'a rien d'une dénonciation vertueuse des effets nocifs de l'activité industrielle, mais qui anticipe le scénario le plus probable compte tenu des tendances climatiques et politiques actuelles. Ses auteurs, qui ne sont ni gauchistes ni écologistes, ont simplement voulu alerter la Maison Blanche et la rationalité de leur description n'en fait que plus froid dans le dos.
Donner une idée des écrits de Fredrik Sjöberg est à la fois facile et très difficile. Facile parce qu'il suffit d'évoquer la prose envoûtante et mélancolique de W. G. Sebald et de dire : voici la même famille d'esprits, en plus humoristique, plus ludique, mais tout aussi fascinant et profond. Difficile, parce que, comme chez Sebald, c'est une prose inénarrable : la décrire c'est comme décrire un morceau de musique, c'est-à-dire passer à côté de l'essentiel.
L'histoire ? Bien sûr, il y a une histoire : le narrateur, un entomologiste (comme l'auteur lui-même) commence à s'intéresser au destin d'un homme à facettes multiples : un scientifique, spécialiste des vers de terre, qui fut également historien d'art, viticulteur de renom, photographe, aquarelliste, mais aussi théosophe, ami de Strindberg et un des pionniers du mouvement écologique aux Etats-Unis. Gustaf Eisen (1847-1940) est le nom de cet étonnant personnage dont Fredrik Sjöberg raconte la vie - et en faisant cela, il raconte également la sienne propre : sa passion de collectionneur (d'insectes et de destins énigmatiques), son rapport à son travail, scientifique et littéraire, ses méditations sur la nature, sur la collecte et les collectionneurs, l'art et la science.
Point de spéculations abstraites, il ne s'agit pas de bâtir un système ; des histoires drôles, des anecdotes, des saynètes constituent la matière première de cette prose à la fois légère et profonde. Une pensée qui vagabonde sans jamais s'égarer ; des rêveries d'un « promeneur solitaire », mettant en scène une foule de personnages, aux destins souvent rocambolesques.
Combien mesure la côte de la Bretagne Réfléchissez, et vous vous méfierez des dictionnaires. Quelle est la forme de la montagne ou du nuage que voici ? La simplicité de ces questions est trompeuse. Que peut-on dire pour caractériser les formes créées par le chaos ? C'est l'auteur de ce livre qui, le premier, a trouvé le moyen de soumettre ces questions à la démarche scientifique, et il a montré qu'il y a entre elles une affinité profonde et surprenante. Prenant comme base certains objets dont la forme est très rugueuse, très poreuse ou très fragmentée, objets qu'il a appelés fractales, Benoît Mandelbrot a conçu, développé et utilisé une nouvelle géométrie de la nature et du chaos. Elle a désormais pris une très grande extension, apprenant au savant et à l'ingénieur, et à d'autres !, à voir le monde de façon nouvelle. Le langage fractal a également un impact, aussi puissant qu'imprévu, sur l'art populaire et les mathématiques pures. Ce livre fut le premier exposé de la géométrie fractale ; il reste un document historique autant qu'une introduction de choix.
Le baron Alexander von Humboldt fut tour à tour naturaliste, explorateur, géologue, géographe, climatologue, vulcanologue, botaniste, océanographe... Merveilleux touche-à-tout héritier de l'esprit des Lumières, il est bien le fils de son siècle lorsqu'il parcourt le monde à la recherche de données scientifiques précises ou lorsque, en anthropologue, il part à la rencontre de cultures inconnues.
De ses explorations, il a tiré les Tableaux de la nature, dont Steppes et déserts est le premier livre. Dans un style littéraire justement rendu par la traduction qu'il estimait la plus fidèle (Humboldt était francophile et parfaitement francophone), il dépeint les grandes scènes de la nature que lui ont inspirées ses pérégrinations en Amérique latine.
Mais à partir du Venezuela, du Pérou et du Mexique, il nous convie aussi à un fabuleux voyage à travers les steppes d'Asie et jusque sous la chaleur écrasante du Sahara. Lorsqu'il entreprend de « contempler l'ensemble de la nature, surprendre l'action commune de toutes les forces qui l'animent », il est fidèle à son idée selon laquelle l'univers est un grand cosmos, où les éléments interagissent en permanence. Bref, un vrai écologue avant l'heure !
Ce livre s'est distingué, dès sa parution, par une rare authenticité. Il est devenu une fenêtre indispensable sur le travail et l'oeuvre de Pina Bausch.
Pendant dix ans, Raimund Hoghe fut son dramaturge, son conseiller artistique, son " hommeà idées ". Il a pris des notes lorsque la compagnie évoluait. Naissent des pensées esthétiques, des portraits, des journaux de répétition. Aujourd'hui, Raimund Hoghe, portant ses propres spectacles sur scène, dit : " Enfant, j'étais muet. L'écriture m'a permis de trouver des mots pour dire mes sentiments. Avec Pina Bausch, j'ai appris à parler à ma place. Comme elle, je suis obsédé par l'amour. " Amour, tendresse, violence, enfance, angoisse, tristesse, désir et besoin d'être aimé sont les thèmes récurrents des pièces que les textes de Raimund Hoghe et les photos de Ulli Weiss racontent ici. Certes, la compagnie a beaucoup changé depuis les années 80 mais les principes du travail artistique de Pina Bausch sont restés les mêmes. En balayant les frontières entre les genres - ballet, théâtre, opéra et même cinéma - elle en a créé un nouveau : le Tanztheater. C'est cette forme spécifique de théâtre qui a inspiré et continue à inspirer le théâtre dans son ensemble.
Il y a ce que l'on constate, ces pôles qui fondent et ces vents d'une violence inconnue, cette vie dont le nombre des espèces si rapidement s'amenuise, ces foules sans horizon et sans boussole, ces eaux qui montent, ces contaminations, ces embrasements inquiétants un peu partout. Il y a également ce qu'on peut lire, lorsque 15 000 scientifiques de toutes disciplines s'alarment et lancent ensemble un rappel de ce qu'il n'y en a plus pour longtemps à continuer à ce train, et que passé un certain seuil il sera trop tard. (Comme si le seuil n'était pas déjà loin derrière nous.) Et puis tout continue comme si de rien n'était : l'existence confortable administrée et sous vidéosurveillance, l'abreuvement continu au flux des divertissements dispensés par les fermes de serveurs et à celui des idioties récréatives du réseau, l'épanouissement béat de la mondialisation heureuse, son indifférence à tout ce qui n'est pas son propre miroir, la conviction qu'elle entraîne de sa perfection, de son progrès inévitable, de ses roues bien huilées.
C'est cette inertie, ce déni de réalité, ce défaut majeur d'attention, cette indignité morale aussi, qu'examine ce livre, comme si l'humanité suivait un cours écrit ailleurs, ayant manqué le signal des quelques bifurcations qu'il lui aurait été loisible d'emprunter.
Non sans préserver les traces, photographiques ou pensives, de ce qui nous fut laissé en legs, parmi les ruelles à peu près désertes d'un vieux bourg de province où subsistent, entre les pavés disjoints, quelques unes de ces herbes que l'on dit folles - sans doute parce qu'elles n'avaient pas été prévues dans les calculs.
Que font alors les nombreux films qui s'y déroulent, pour respecter ou contourner cette loi scientifique, et ne pas être silencieux ?
De La Femme sur la Lune de Fritz Lang à First Man en passant par Alien, Gravity, Interstellar ou encore 2001, l'Odyssée de l'espace, ce livre revisite sous l'angle inédit du son le genre du space opera. Il veut aussi donner l'idée d'une histoire du cinéma qui ne serait pas refermée sur elle-même, mais baignerait dans une histoire plus grande - celle des connaissances, de la science et des techniques, des conceptions de l'Univers et de l'aventure humain.
138 entrées pour explorer les non-dits des nouvelles technologies, intelligences artificielles et autres aspects du numérique, d'algolittérature et asservissement machinique à viralité en passant par capitalisme de plateforme, évangélisme technologique, glitch-féminisme, médiactivisme et technopolice.
Si le numérique est désormais ubiquitaire, s'il s'infiltre partout - pour nous connecter, nous assister, nous augmenter, nous surveiller - quels sont les angles morts de ce regard dont le centre est partout et la circonférence nulle part ? C'est à cette question qu'essaient de répondre les 145 entrées et la vingtaine de contributeur·es de ce glossaire. On y trouvera des expressions-clés, familières ou inattendues, des réflexions originales et des synthèses pédagogiques sur les profondes ambivalences dont ces angles morts sont le lieu. Ces zones d'ombre marquent en effet à la fois des limites et des lacunes des meilleurs efforts de programmation, condamnant certaines réalités à rester exclues de ce qui (se) compte dans notre monde numérisé. Ces angles morts constituent du même coup de précieuses zones d'opacité, qui sont parfois à défendre comme autant de marges de liberté.
C'est pour nous permettre de mieux naviguer parmi ces ambivalences que cet ouvrage propose quelques éléments d'un vocabulaire commun du numérique ubiquitaire. Il se veut critique, parce que les formes prises par les exploitations actuelles du numérique sont souvent inquiétantes et demandent à être restructurées. Il se dit amoureux pour renouer avec une veine d'espoirs et d'émerveillements devant les potentiels d'émancipation et d'intelligence collectives dont reste porteuse la computation.
Publié suite au colloque éponyme de Cerisy en 2020.
il y a au moins une centaine de façons de respirer.
et même bien plus. pourquoi certaines respirations sont-elles passives ou actives ? pourquoi une apnée peut-elle être un temps de repos ou d'intense activité ? le geste respiratoire est d'une extrême diversité. nous ne nous en rendons pas compte, le plus souvent, parce qu'il nous accompagne de façon très intime et qu'il se mêle à l'autre mouvement celui du corps qui bouge pour autre chose que pour respirer.
toutes les formes de respiration reposent, au départ, sur deux mécanismes fondamentaux et leurs variantes, qui peuvent se décliner, se combiner de toutes sortes de façons. ce livre propose d'explorer le(s) geste(s) respiratoire(s) : d'en lire le déroulement, d'en connaître les structures anatomiques, de comprendre les forces en jeu et de pratiquer par de nombreux exercices. on découvre qu'aucune respiration n'est bonne ou mauvaise en soi mais que toutes sont intéressantes, chacune à sa manière : elles vont accompagner telle ou telle circonstance, convenir à tel ou tel but.
au passage, le lecteur est invité à croiser beaucoup de contresens et d'idées reçues qui circulent sur la respiration dans les milieux du travail corporel. cet ouvrage s'adresse à tous les professionnels concernés par la respiration : kinésithérapeutes, sages-femmes, psychomotriciens. professeurs d'éducation physique, aquagym, techniques sportives, yoga, conscience corporelle. professionnels des arts vivants : musique, chant, théâtre, danse, mime, cirque.
enseignants, journalistes, avocats. phoniatres, orthophonistes. relaxologues, sophrologues, psychiatres, psychothérapeutes, psychologues, psychanalystes.
Pour Canguilhem, « l'entrelacement de l'idéologie et de la science doit empêcher de réduire l'histoire d'une science à la platitude d'un historique, c'est-à-dire d'un tableau sans ombres de relief ». Le vivant, en tant qu'objet de la biologie, est lui-même le produit d'une histoire. Or, qui s'intéresse à l'histoire de la biologie par intérêt philosophique ne peut manquer d'être frappé par la permanence d'une tendance à l'anticipation du savoir à venir - une anticipation qu'il faut bien qualifier de présomptueuse, et qui peut se révéler précipitation vers l'impasse. Peut-on tenir pour « idéologie » ce dépassement-déplacement de l'objet scientifique? Dans l'histoire des sciences de la vie, la tentation permanente de l'idéologie est-elle ou non le symptôme d'une aliénation, comparable à celle que les marxistes s'efforcent de dénoncer dans l'ordre de l'économie politique et de la sociologie?
Pour la première fois dans l'histoire de la conquête spatiale, une sonde a survolé de très près et pendant 18 mois une comète afin de chercher les réponses à la question de l'origine du système solaire et de l'apparition de la vie sur Terre.
Cette mission a permis de répondre à de nombreuses questions scientifiques, mais aussi de nous rapporter des photographies incroyables et inédites. Le livre se construit suivant les différentes étapes du voyage de la sonde : départ de la Terre, traversée des nuages puis contournement de la Lune jusqu'à se rapporcher de Mars, pour enfin se perdre dans le vide étoilé du cosmos et approcher la comète.
À travers toutes ces rencontres, et grâce à une technologie optique très developpée, des images saisissantes des différentes planètes mais aussi de leurs textures, de leurs matières photographiques et de leurs surfaces apparaissent sur le papier.
L'ouvrage est accompagné d'un texte qui revient sur les objectifs de cette mission et sur l'accomplissement d'un tel exploit technologique et humain. Des légendes précises permettent de rentrer au coeur du sujet et d'y trouver des informations détaillées. Résultat d'un voyage insterstellaire, ce livre est un rêve photographique qui transporte le lecteur dans l'espace, à bord de la sonde Rosetta.
Après le succès de la mission Giotto en 1986, l'Europe a décidé d'envoyer la sonde Rosetta enquêter sur les traces de la nébuleuse primitive qui a donné naissance au Soleil et à son cortège de planètes. Cette mission de l'agence spatiale européenne, impliquant de nombreux pays, a pour objectif l'étude de la comète 67P Churyumov Gerasimenko, surnommée Tchoury, avec laquelle elle a rendez-vous. Après un voyage de dix ans et des centaines de millions de kilomètres parcourus dans l'espace, la sonde Rosetta a été capable de se mettre en orbite autour de la comète afin de l'étudier. Son atterrisseur Philae, sorte de laboratoire scientifique miniature, s'est quant à lui posé directement sur le sol de Tchoury afin d'y prélever de la matière pour l'analyser.
Tchoury : c'est le surnom de la comète choisie pour la mission d'observation Rosetta.
Rosetta : sonde spatiale équipée de caméras, elle réjoint la comète Tchoury après un voyage de dix ans pour se mettre en orbite autour d'elle. À son bord, de nombreux équipements scientifiques, mais aussi un petit atterrisseur : Philae.
Philae : laboratoire scientifique miniature, il est attaché à Rosetta lors du voyage spatial. Une fois à bonne distance de la comète, il atterrit sur celle-ci pour fournir de nombreuses données mais aussi des images.
Depuis 1990, dans le champ des arts filmiques, un soulèvement artistique s'est produit pour battre l'audiovisuel numérique sur son propre terrain : le signal. Ce livre étudie les lignes de force d'un courant spontané et collectif d'artistes du monde entier qui découvre les opérations internes des machines, apprend leur langage et enrichit un arsenal technique capable de s'emparer du signal filmique. Il démontre qu'il est possible de penser ensemble les supports audiovisuels (optique, argentique, vidéographique, numérique) dans leur continuité et simultanéité. Ainsi, rétrospectivement et depuis le numérique, les technologies filmiques peuvent-elles être réinscrites dans l'histoire des télécommunications. L'intelligence du signal développée par les artistes, traversant toute l'histoire des arts filmiques, alimente des enjeux à la fois techniques, éthiques, politiques et esthétiques, et mène à l'appropriation créative des technologies, condition d'une émancipation artistique possible.