filter
Categories
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
Support
Publisher
- Amsterdam (3)
- Blusson (2)
- La découverte (2)
- Le Seuil (2)
- Payot (2)
- Zones Sensibles (2)
- 369 EDITIONS (1)
- Actes Sud (1)
- Albin Michel (1)
- Alisio (1)
- Archive Books (1)
- Bayard (1)
- Belin (1)
- Divergences (1)
- Documentation Française (1)
- Dunod (1)
- EDITIONS PRESENTES (1)
- Editions Uv (1)
- Exils (1)
- Galaade (1)
- Galilee (1)
- L'Echoppe (1)
- LA LENTEUR (1)
- Les Belles Lettres (1)
- Les Empêcheurs de penser en rond (1)
- Les presses du réel (1)
- Points (1)
- Riot Editions (1)
- Rue de l''échiquier (1)
- Utopia (1)
- Éditions B2 (1)
- Éditions de Minuit (1)
Price
Sciences économiques
-
Faut-il se passer du numérique pour sauver la planète ?
Cédric Durand
- Amsterdam
- Livres De L'Institut De La Boétie
- 14 March 2025
- 9782354803148
Dans les années 1970, une poignée d'illuminés de la Silicon Valley caressaient le rêve d'en finir avec le socialisme, la régulation étatique, et d'installer, au moyen de la technologie, le règne sans partage de l'entreprise privée. Ce rêve, les seigneurs du numérique sont aujourd'hui en passe de le réaliser. Les « Big Tech » contrôlent en effet une marchandise devenue au cours de la dernière décennie la plus précieuse de toutes : les données des milliards d'utilisateurs de leurs services. Par le monopole qu'elles exercent sur la connaissance, elles nous ont propulsé dans l'âge « techno-féodal » du capitalisme. Le pouvoir qu'elles détiennent n'est donc plus seulement économique, il est aussi politique. Que faire face à ces mastodontes soutenus par de puissants États ? Dans ce livre, Cédric Durand nous invite à dépasser l'anxiété provoquée par ces nouveaux maîtres du numérique pour leur opposer une alternative. C'est une lutte rude mais nécessaire, car il est possible de mobiliser ces technologies pour construire une société émancipée et résoudre la crise écologique.
-
Les limites à la croissance (dans un monde fini)
Denis Meadows, Donella Meadows, Jorgen Randers
- Rue de l''échiquier
- L'Écopoche
- 3 March 2022
- 9782374253329
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu'ils intitulent The Limits to Growth et qui établit, pour la première fois, les conséquences dramatiques d'une croissance exponentielle dans un monde fini.
En 2004, quand les auteurs enrichissent leur analyse de données accumulées durant trois décennies d'expansion sans limites, l'impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement.
En 1972, la problématique centrale était : « comment éviter le dépassement » ; en 2004, l'enjeu est alors : « comment procéder pour que nos activités ralentissent et puissent tenir dans les limites de la planète ? » ; désormais, les limites sont dépassées : que nous reste-t-il à envisager ?
-
La stratégie du choc ; la montée d'un capitalisme du désastre
Naomi Klein
- Actes Sud
- Babel
- 30 October 2013
- 9782330026608
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
-
Le code du capital : comment la loi fabrique la richesse capitaliste et les inégalités
Katharina Pistor
- Le Seuil
- Économie Humaine
- 3 March 2023
- 9782021468410
La capacité qu'ont les capitalistes de s'enrichir ou de nuire au bien commun ne tient qu'à un ... code ! Car, en soi, la possession d'une terre, d'un atelier, d'une idée, etc., ne procure qu'un outil. Celui-ci ne devient une source durable de richesse et de pouvoir opposable à autrui qu'en raison des droits et protections que lui confère son codage juridique. Dans une langue accessible à tous, Katharina Pistor, nous explique la fabrique du capital. Elle raconte l'histoire de l'adaptation du droit pour instituer successivement le codage capitaliste de la terre, de l'entreprise, de la connaissance, de la dette, de la nature. Elle met au jour le rôle des « maîtres privés du code » - ces avocats et banquiers qui élaborent de fait le code public en inventant des contrats et des instruments qu'ils font ensuite valider par la loi. Ce droit conçu par et dans l'intérêt de riches acteurs privés induit à la fois l'accumulation de richesse, l'envol des inégalités et les crises à répétition. Mais, puisque que c'est la loi qui fait le pouvoir du capital, l'auteure peut esquisser la manière de concevoir un autre code qui remettrait le droit des entreprises, des marchés et de la finance au service de l'intérêt commun.
-
Le champignon de la fin du monde ; sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme
Anna Lowenhaupt Tsing
- Les Empêcheurs de penser en rond
- 31 August 2017
- 9782359251364
Dans les vestiges des grands pins ponderosas d'Oregon pousse le matsutake, un champignon qui compte parmi les aliments les plus chers au monde. C'est le point de départ de cette enquête qui transforme un paradoxe en outil d'exploration : en suivant la piste de ce champignon rare, Anna Tsing décrypte la dynamique de notre monde au bord de la destruction au moyen d'outils conceptuels neufs. Bien plus qu'une métaphore, le matsutake est une leçon d'optimisme dans un monde désespérant.
Ce n'est pas seulement dans les pays ravagés par la guerre qu'il faut apprendre à vivre dans les ruines. Car les ruines se rapprochent et nous enserrent de toute part, des sites industriels aux paysages naturels dévastés. Mais l'erreur serait de croire que l'on se contente d'y survivre.
Dans les ruines prolifèrent en effet de nouveaux mondes qu'Anna Tsing a choisi d'explorer en suivant l'odyssée étonnante d'un mystérieux champignon qui ne pousse que dans les forêts détruites.
Suivre les matsutakes, c'est s'intéresser aux cueilleurs de l'Oregon, ces travailleurs précaires, vétérans des guerres américaines, immigrés sans papiers, qui vendent chaque soir les champignons ramassés le jour et qui termineront comme des produits de luxe sur les étals des épiceries fines japonaises. Chemin faisant, on comprend pourquoi la précarité n'est pas seulement un terme décrivant la condition des cueilleurs sans emploi stable mais un concept pour penser le monde qui nous est imposé.
Suivre les matsutakes, c'est apporter un éclairage nouveau sur la manière dont le capitalisme s'est inventé comme mode d'exploitation et dont il ravage aujourd'hui la planète.
Suivre les matsutakes, c'est aussi une nouvelle manière de faire de la biologie : les champignons sont une espèce très particulière qui bouscule les fondements des sciences du vivant.
Les matsutakes ne sont donc pas un prétexte ou une métaphore, ils sont le support surprenant d'une leçon d'optimisme dans un monde désespérant. -
Les milliardaires ne sont pas les seuls à avoir conduit une opération de prédation sur la presse et l'édition. Amazon est devenu le premier distributeur de livres. Google et Facebook sont devenus des acteurs majeurs de la presse via leurs régies publicitaires. S'il y a urgence à faire barrage à Bolloré et consorts pour défendre le droit de savoir des citoyens, il faut aussi combattre ces géants du numérique qui veulent remettre en cause le prix unique du livre et asservir la presse. À travers une enquête sur le monde de l'édition et les médias, Laurent Mauduit nous montre les dangers que les géants du numérique font peser sur la liberté de l'information et la liberté d'opinion.
-
Le désastre écologique vient de loin. En adoptant une perspective de longue durée, on peut y reconnaître l'aboutissement d'une dynamique complexe qui a modelé l'Occident au cours du second millénaire de l'ère chrétienne, au terme de laquelle l'économie est devenue le discours dominant qui oriente les pratiques et obscurcit les esprits. C'est ce qui est qualifié ici d'« occupation du monde », expression qui désigne tout à la fois la conquête illimitée des espaces naturels et l'agitation des êtres qui en prennent possession. Revisitant, entre autres, les travaux de Gregory Bateson et d'Ivan Illich, cet essai propose une interprétation globale du destin de l'Occident, en vue de défendre la nécessité d'un autre rapport au monde.
-
Le capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu'elle en verra la fin)
Jean Ziegler
- Le Seuil
- Expliqué À ...
- 3 May 2018
- 9782021397222
Le capitalisme domine désormais la planète. Les sociétés transcontinentales défient les États et les institutions internationales, piétinent le bien commun, délocalisent leur production où bon leur semble pour maximiser leurs profits, n'hésitant pas à tirer avantage du travail des enfants esclaves dans les pays du tiers-monde.
Résultat : sous l'empire de ce capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché.
Et c'est avec ce système et l'ordre cannibale qu'il impose au monde que Jean Ziegler propose de rompre, au terme d'un dialogue subtil et engagé avec sa petite-fille.
-
Peut-on s'opposer à l'informatisation de nos vies ? Interventions et entretiens (2014-2023)
Matthieu Amiech
- LA LENTEUR
- 13 September 2024
- 9791095432432
Mesure-t-on à quel point la société des humains a été bouleversée par Internet en vingt-cinq ans ? Pourquoi la portée politique et l'impact écologique de cette numérisation galopante ont-ils été largement sous-estimés ? Quelle organisation sociale est en train d'advenir sous nos yeux et nos pouces ? Voilà les questions abordées dans ce livre qui regroupe des interviews de Matthieu Amiech, portant sur La Liberté dans le coma (du groupe MARCUSE), et d'autres interventions publiques de l'auteur au fil des dix dernières années. On y trouvera exprimée de manière synthétique et accessible la conviction qu'il ne peut y avoir aujourd'hui de défense du vivant, de la liberté et de la justice sociale sans une opposition politique à l'informatisation du monde et aux addictions qu'elle provoque.
-
Dans cette série de cours donnés avant sa disparition, Mark Fisher, théoricien critique britannique, auteur du Réalisme capitaliste et de Spectres de ma vie, commence par une question pour nous fondamentale : Voulons-nous vraiment ce que nous prétendons vouloir ?. Discutant avec ses élèves certaines des idées-phares de la pensée critique, il explore la relation entre le désir et le capitalisme, et se demande quelles puissances d'imagination et de relation restent à libérer à une époque où elles sont sans cesse re-programmées et canalisées par le développement personnel, la publicité et les industries technologiques. De l'émergence et de l'échec de la contre-culture dans les années 1970 à l'accélérationisme contemporain, en passant par les groupes d'auto-conscience féministe, ce livre met en perspective l'évolution d'un flux de positions, de programmes et d'actions pour mieux défendre la nécessité d'une transformation radicale de la société et de la culture.
-
Notre condition : essai pour le salaire au travail artistique
Aurélien Catin
- Riot Editions
- Travailler Le Travail
- 30 September 2021
- 9782957157402
Avec cet essai sur la condition des artistes-auteur·es, nous allons jeter en pleine lumière toute une production de valeur maquillée en passion et en amour de l'art. En nous posant comme des travailleur·ses, nous allons déborder du champ de la culture pour entrer dans celui de la lutte. Au-delà de la question de notre rémunération, l'enjeu du salaire se situe au niveau du rapport politique que nous entretenons avec les structures économiques et sociales qui déterminent notre activité. À l'heure d'un durcissement du capitalisme qui se traduit par l'uberisation de la société, et dans nos milieux par la prise de pouvoir des fondations d'entreprise et des groupes d'édition, il est temps que le travail artistique soit rendu visible afin que nous puissions l'émanciper des puissances d'argent. Derrière le cas des artistes-auteur·es, c'est bien la question d'un devenir commun qui transparaît, car à force de régressions et de renoncements, le travail a été ravalé au rang de mal nécessaire nous entraînant vers une catastrophe anthropologique et environnementale. En nous organisant pour transformer notre condition, nous allons apprendre à déjouer cette prétendue fatalité.
-
Capitalisme et liberté
Milton Friedman, Charles Gave
- Alisio
- A Contre-Courant
- 1 March 2010
- 9782848993690
Une analyse unique du libéralisme qui constitue l'un des plus importants ouvrages du XXe siècle.
« La liberté est une plante rare et délicate. » Milton Friedman.
Et si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour penser et trouver des réponses à la situation économique actuelle ?
Paru pour la première fois en 1962, Capitalisme et Liberté est l'un des ouvrages clés de la pensée économique. Écrit sans jargon, il est surtout le premier livre d'économie accessible à tous. Dans ce livre, Milton Friedman défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique. Il y présente sa propre vision du libéralisme et son analyse pointue est encore et toujours d'actualité. Cela fait de cet ouvrage l'un des livres incontournables du XXe siècle.
-
Aujourd'hui, on dit travailleur·ses de l'art
Julia Burtin Zortea, Louise Drul
- 369 EDITIONS
- Manuels
- 4 November 2022
- 9782490148110
Sur quels rapports de production repose la création ? Les représentations dominantes de l'artiste comme un individu isolé ne créant que par lui-même et pour lui-même invisibilisent depuis longtemps la précarité et les souffrances qui structurent le milieu de l'art. Contre l'idée que la passion et la vocation viendraient, à elles seules, nourrir l'artiste, des mobilisations émergent aujourd'hui, à l'image du collectif La Buse qui situe réflexion et actions dans le champ des arts visuels. Tout en témoignant des rapports de pouvoir et d'exploitation qui procèdent de la faible régulation du milieu de l'art, ses membres militent pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·es et de leurs complices précarisé·es. Sous l'identité commune de travailleur·ses de l'art, ils et elles invitent à repenser les rapports de travail sur une tonalité collective.
-
Généalogie de la morale économique Tome 2 ; l'occupation du monde
Sylvain Piron
- Zones Sensibles
- 20 November 2020
- 9782930601441
Dans le prolongement de l'Occupation du monde paru en 2018, Généalogie de la morale économique expose quelques-unes des voies par lesquelles s'est constitué l'imaginaire économique qui gouverne les sociétés occidentales et entrave l'appréciation de la catastrophe environnementale produite par l'expansion du capitalisme industriel et financier. Nous avons à déchiffrer, pour parler comme Walter Benjamin, l'affinité qui a permis au capitalisme de proliférer comme un parasite sur le christianisme.
-
La crise économique de 1929 ; anatomie d'une catastrophe financière
John kenneth Galbraith, Henri Le Gallo
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 19 September 2018
- 9782228921763
Euphorie, spéculation, réductions d'impôts, innovations hasardeuses dans la finance d'entreprise sont les causes de la crise économique de 1929. La lecture de cet essai classique de John Kenneth Galbraith (1908-2006) sur la Grande Dépression s'impose plus que jamais si l'on veut comprendre les grands krachs boursiers du XXe siècle et les scandales financiers de ce début de XXIe siècle.
-
Marx est de retour. En ces temps de crise fracassante du capitalisme, on le redécouvre. Ce petit ouvrage, accessible et ludique, apporte les réponses : cosigné par un dessinateur et un spécialiste de la question, il associe bande dessinée et philosophie, humour et esprit de synthèse pour présenter la pensée du père fondateur de l'anticapitalisme, dans toute son actualité.
En dix chapitres, les auteurs proposent un panorama clair, concis et souvent drôle de la vie, de l'oeuvre et de la pensée de Marx.
-
Représenter le capital propose une relecture élégante et sophistiquée du Capital pour notre temps où les crises du capitalisme financiarisé se succèdent à des intervalles toujours plus courts. La dernière en date, dont les effets se font encore sentir, n'a pas seulement suscité un regain d'intérêt pour le chef-d'oeuvre de Marx ; comme chaque mutation majeure du système capitaliste, elle l'a aussi transformé, en mettant l'accent sur le crédit et sur l'impérialisme ou l'accumulation initiale. Cette conjoncture appelait une interprétation nouvelle.
Comment penser le capitalisme en tant que totalité et substrat de notre existence ? Telle est la question que Marx se pose, inventant une interprétation mobile, dialectique, capable de reconstruire le développement du capital comme une série d'« énigmes » qui naissent les unes des autres. À commencer par celle-ci : comment se fait-il l'argent puisse engendrer de l'argent ? Cela nous amène à la naissance du capital proprement dit, mouvement par lequel l'argent se valorise lui-même. Le capitalisme n'est rien sans ce mouvement permanent, qui explique à la fois ses crises périodiques et sa résilience, puisqu'il résout ses contradictions en les projetant à un niveau spatio-temporel supérieur.
Au terme de sa reconstruction des dilemmes et des paradoxes du capitalisme, Jameson avance une thèse apparemment scandaleuse : si l'intelligence politique de Marx est incontestable, Le Capital n'est pas un livre politique.
C'est un ouvrage purement économique, qui démontre pourquoi le capitalisme produit nécessairement du chômage. Paradoxalement, c'est aussi cela qui fait sa force : il nous invite à nous situer du point de vue de la nature et de la structure du capital pour imaginer ce que pourrait être la vie dans un autre mode de production.
-
Pourquoi « économie libidinale » ? Pour montrer ce qu'il y a de passionnel dans l'économie politique et accessoirement de politique dans les passions. On se place par-delà une philosophie du sujet et par-delà un matérialisme, on se place dans un « lieu » qu'il faut imaginer sans pouvoir le concevoir, nommé ici « la grande pellicule éphémère ».
On rompt donc avec toute sémiotique, toute dialectique, toute critique même, qui sont des pensées du négatif. On affirme les intensités d'affects qui se dissimulent dans « la pensée » et la recherche des significations. Et l'on veut effectuer cette rupture par simple déplacement du ton plutôt que par critique : ton déplacé par la véhémence, qui n'exclut pas à l'occasion une certaine sophistication.
Cette problématique s'engendre d'expériences affectives et politiques et d'une longue fréquentation des textes marxistes et freudiens. Avec l'idée d'économie libidinale, volée à Freud, et détournée sur des parcours où l'on rencontrerait Deleuze, Klossowski, Guyotat, Lyotard propose une approche du capital telle que l'impact des affects dans le jeu de ce dernier n'en soit pas rejeté a priori, comme c'est le cas avec les notions d'aliénation ou d'oppression.
-
L'obsolescence planifiée ; pour en finir avec la grande dépression
Bernard London
- Éditions B2
- 10 May 2013
- 9782365090063
Consommer plus pour travailler plus : c'est ce que, en 1932, préconise Bernard London face à l'inaction du Président Hoover (1929-1933) et à la veille des grands chantiers du Président Roosevelt (1932-1945). Pour le courtier new-yorkais en immobilier, il suffit de proposer une sorte de " prime à la casse ", pénalisant la détention de tout objet ayant dépassé sa date fiscale de péremption. Ainsi, tant par le management que par la planification, l'économie américaine retrouvera l'" équilibre entre production et consommation ". Précisons que vingt ans plus tard, le baby boom, la publicité, le marketing et le crédit élèveraient l'achat au rang d'un art purement consumériste et la production à celui d'une obsolescence véritablement programmée...
Postface inédite de Serge Latouche, économiste et objecteur de croissance.
-
La fabrique de l'homme endetté ; essai sur la condition néolibérale
Maurizio Lazzarato
- Amsterdam
- 22 August 2011
- 9782354800963
La dette, tant privée que publique, semble aujourd'hui une préoccupation majeure des "responsables" économiques et politiques.
Dans La Fabrique de l'homme endetté, Maurizio Lazzarato montre cependant que, loin d'être une menace pour l'économie capitaliste, elle se situe au coeur même du projet néolibéral. A travers la lecture d'un texte méconnu de Marx, mais aussi à travers la relecture d'écrits de Nietzsche, Deleuze, Guattari ou encore Foucault, l'auteur démontre que la dette est avant tout une construction politique, et que la relation créancier/débiteur est le rapport social fondamental de nos sociétés.
La dette ne saurait se réduire à un dispositif économique ; c'est également une technique sécuritaire de gouvernement et de contrôle des subjectivités individuelles et collectives, visant à réduire l'incertitude du temps et des comportements des gouvernés. Nous devenons toujours davantage les débiteurs de l'Etat, des assurances privées et, plus généralement, des entreprises, et nous sommes incités et contraints, pour honorer nos engagements, à devenir les "entrepreneurs" de nos vies, de notre "capital humain" ; c'est ainsi tout notre horizon matériel, mental et affectif qui se trouve reconfiguré et bouleversé.
Comment sortir de cette situation impossible ? Comment échapper à la condition néolibérale de l'homme endetté ? Si l'on suit Maurizio Lazzarato dans ses analyses, force est de reconnaître qu'il n'y pas d'issue simplement technique, économique ou financière. Il nous faut remettre radicalement en question le rapport social fondamental qui structure le capitalisme : le système de la dette.
-
La quatrième révolution industrielle ne ressemble à rien de ce que l'humanité a connu par le passé. Avec les nouvelles technologies, la fusion des mondes physique, numérique et biologique porte autant de promesses que de dangers potentiels. Par sa rapidité et sa globalité, cette révolution nous oblige à repenser notre politique, notre économie, et le sens même de notre humanité.
Depuis plus de 40 ans, Klaus Schwab, Fondateur et président exécutif du World Economic Forum, joue un rôle central pour penser la globalisation. Cette position privilégiée lui a permis d'observer de près la réaction des leaders mondiaux face à la révolution numérique. Dans ce livre, il souligne les espoirs et les options qu'elle induit, sur des champs immenses - l'intelligence artificielle, la robotique, l'internet des objets, les véhicules autonomes, l'impression en 3D, les nanotechnologies, les biotechnologies, le stockage d'énergie, l'informatique quantique... Pour Schwab, la quatrième révolution industrielle relève de notre responsabilité : nous en sommes, collectivement, les acteurs.
L'auteur suggère enfin comment de nouvelles formes de collaboration et de gouvernance nous permettront d'orienter la quatrième révolution industrielle au profit de tous. En bâtissant un avenir dans lequel l'innovation et la technologie sont orientées vers le bien commun, nous aiderons l'humanité à se hisser à un degré de moralité supérieure.
-
The great offshore ; art, argent, souveraineté, gouvernance, colonialisme
Rybn
- Editions Uv
- 4 June 2022
- 9782956275350
Ces cahiers photographiques ponctuent cinq grandes parties thématiques, portant sur cinq itérations parmi les plus remarquables du phénomène offshore: le marché spéculatif des crypto-monnaies à Malte ; la financiarisation du marché de l'art et l'émergence des freeports en Suisse, au Luxembourg et à Singapour ; le business florissant des sociétés «boîtes-aux-lettres» aux Pays-Bas ; l'influence que la Corporation de la City maintient dans l'ancien Empire britannique ; la législation du Luxembourg qui drague les fonds spéculatifs les plus futuristes. Chacun de ces chapitres, rassemblant des textes d'auteurs, de philosophes et d'artistes, est mis en regard avec le travail photographique de terrain du collectif RYBN.ORG.
-
-
La crise de 1929 ; anatomie d'une catastrophe financière
John kenneth Galbraith
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 14 September 2011
- 9782228906777
Euphorie, spéculation, réductions d'impôts, innovations hasardeuses dans la finance d'entreprise sont les causes de la crise économique de 1929. La lecture de cet essai classique de John Kenneth Galbraith (1908-2006) sur la " grande dépression " s'impose plus que jamais si l'on veut comprendre les grands krachs boursiers du XXe siècle et les scandales financiers de ce début de XXIe siècle.