Manhattan est l'arène où se joue le dernier acte du monde occidental. Avec l'explosion démographique et l'invasion des nouvelles technologies, Manhattan, depuis la fin du XIXe siècle, est devenu le laboratoire d'une nouvelle culture, celle de la « congestion » ; une île mythique où se réalise l'inconscient collectif d'un nouveau mode de vie métropolitain. New York délire est un « manifeste rétroactif » ; c'est le récit des intrigues d'un urbanisme qui, des origines à Coney Island jusqu'aux théoriciens du gratte-ciel, a fait exploser la grille d'origine. Ce livre, polémique et prémonitoire (publié en 1978), illustre les relations entre un univers métropolitain mutant et la seule architecture qu'il puisse produire. Il dit aussi que, souvent, l'architecture génère la culture.
Au-delà des théories classiques dont il retrace l'histoire en remontant à Platon ou à Vitruve, cet essai novateur propose une philosophie politique - et non pas simplement esthétique ou symbolique - de l'architecture.
Partant du constat que la Révolution française s'est déroulée dans des rues et sur des places qui avaient été construites moins d'un siècle auparavant, et que les masses révolutionnaires n'auraient pas pu se rassembler si ces nouveaux espaces publics n'avaient pas existé, il s'interroge sur les conditions architecturales de la démocratie : quels types d'espaces rendent possibles ou impossibles certains types d'actes ou d'événements ? Où l'on apprend que le cours de l'histoire dépend de la construction de l'espace...
Là où Michel Foucault avait étudié l'architecture en tant que technologie de pouvoir, Ludger Schwarte tente de cerner son rôle dans les mouvements d'émancipation. Si l'on conçoit les espaces publics comme des théâtres de l'action collective, alors la question est de savoir si leur configuration permet des interactions événementielles, des expérimentations créatrices. En ce sens, tout espace public authentique est fondamentalement anarchique.
Publié en 1923, vers une architecture est le livre le plus important de le corbusier.
Véritable " théorie de l'architecture " du xxe siècle, il est indispensable à la compréhension de la pensée architecturale moderne, à l'heure oú les écoles d'architecture et d'urbanisme, et le grand public lui-même, posent objectivement le problème de l'aménagement du cadre de vie.
Voici le portrait de celui qui deviendra le plus grand architecte du XXe siècle : Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier. La première partie du livre, Corbeau, relate ses débuts : de sa naissance en 1887 à La Chaux-de-Fonds à ses tentatives de devenir l'architecte du régime de Vichy. Cet artiste radical et magnifique fut-il fasciste ? Le livre entreprend avec nuances de répondre à cette question. Il deviendra en tout cas la figure emblématique de la Reconstruction et des années de l'après-guerre : une immense figure d'architecte. La seconde partie du livre, Fada, retrace cet autre versant de sa carrière, avec l'examen du destin tumultueux de la Cité radieuse de Marseille et de ses trois répliques. On est plongé dans les polémiques que suscita cette « machine à habiter » que son créateur présentait comme l'une des grandes oeuvres de l'histoire. Ce livre est la chronique de la construction d'un personnage et celle de la fabrication d'un mythe.
La désobéissance de l'architecte est, par le biais d'une conversation avec Renzo Cassigoli, une biographie de Renzo Piano qui, de Gênes, nous mène au centre Georges-Pompidou, à Paris, de la Potsdamer Platz de Berlin à l'auditorium de Rome, du centre culturel Djibaou, en Nouvelle-Calédonie, au musée de Sarajevo, mais c'est aussi le manifeste d'un créateur enthousiaste, frondeur et réaliste, qui poursuit une véritable réflexion sociale sur les villes et les banlieues, enrichie d'une pensée éthique et esthétique sur le sens que nous entendons donner à nos vies.
En dépit de la prolifération des publications dont le paysage fait l'objet depuis une quarantaine d'années, nous manquons d'un véritable traité théorique et systématique. Le livre d'Alain Roger comble ce vide.
L'auteur s'attache à exposer, dans une langue accessible au plus large public, les principales questions que soulève, aujourd'hui, la notion, si maltraitée, de «paysage». On trouvera donc ici une histoire du paysage occidental - Campagne, Montagne, Mer -, ainsi qu'une réflexion sur les débats qui divisent actuellement les spécialistes : quels sont les rapports du paysage et de l'environnement? Qu'en est-il de cette mort annoncée du paysage? Quelle politique convient-il de mener dans ce domaine?
L'ouvrage est engagé. Il dit son refus de tous les conservatismes. Il se veut aussi ludique - le paysage peut-il être érotique? - et, surtout, optimiste. L'hommage aux artistes qui, siècle après siècle, ont inventé nos paysages se double d'une confiance fervente en tous ceux qui poursuivront cette aventure esthétique, à condition que nous ne restions pas prisonniers d'une conception frileuse et patrimoniale du paysage.
On se souviendra du poème de Baudelaire : « La forme d'une ville / Change plus vite, hélas ! que le coeur d'un mortel ». En trois essais décisifs, Rem Koolhaas, l'enfant terrible de l'architecture contemporaine qui vient d'être distingué par le Lion d'or de la biennale de Venise, nous oblige à tourner la tête vers ce que nos villes sont devenues. Qu'est-ce qu'un paysage urbain ? Comment le décrire ? Comment s'y repérer ? Et que peut être aujourd'hui le travail de l'urbaniste ? Ces questions, Koolhaas ne les adresse pas aux spécialistes mais aux femmes et aux hommes qui vivent dans les villes, qui marchent dans les villes, qui veulent respirer dans les villes.Dans « Bigness », Koolhaas analyse les présupposés théoriques de l'architecture : sa place dans la pensée de la ville ; dans « La Ville générique », il observe la métropole contemporaine ; dans « Junkspace », il secoue bien des préjugés de la modernité.Koolhaas, qui fut aussi journaliste et scénariste pour le cinéma, est un écrivain. Il conçoit d'ailleurs la ville comme un grand récit où s'écrivent les récits de nos vies. Le lecteur se sentira pris par la main par cette écriture tendue souvent provocatrice, parfois lyrique et toujours précise. C'est tout autrement qu'il regardera son cadre de vie après avoir lu Junkspace. Il pourra, lui aussi, repenser l'espace urbain.Rem Koolhaas (né à Rotterdam en 1944) est architecte et urbaniste. Son agence l'OMA (Office for Metropolitan Architecture - Agence pour l'architecture métropolitaine) est mondialement connue pour ses contributions pratiques et théoriques à la réflexion sur l'urbanisme.
L'air libre ! L'expérience du paysage se donne souvent d'abord comme une expérience de l'air libre. Tout autant qu'une condition naturelle essentielle du maintien de la vie sur Terre, l'air est pour les êtres humains un milieu existentiel qui est rencontré et vécu aussi comme une matière chargée de qualités variables : l'air a une odeur, une température, une sonorité, voire une couleur, une opacité visuelle (brouillards), un mouvement, une force (le vent).
Autrement dit, l'air se présente aux êtres humains chargé de propriétés paysagères. Sans y penser, notre souffle communique avec celui du paysage ; nous vivons de ces deux souffles, le nôtre et celui du paysage, l'air comme source d'énergie, vitale ou spirituelle.
Technique et Civilisation - paru initialement aux États-Unis en 1934 sous le titre Technics and Civilization -, est publié pour la première fois en français en 1950 (Seuil).
Lewis Mumford y analyse le mode de pensée industriel et retrace l'histoire de l'évolution technologique, du règne de la machine et de la paupérisation de l'homme au travail.
L'ouvrage est alors considéré à bien des égards comme révolutionnaire et visionnaire. Lewis Mumford y présente le développement technique dans le cadre d'une écologie sociale plus générale, comme un élément de la culture humaine. Véritable pionnier, il développe une vision du monde où la surenchère technologique est observée à l'aune des effets dévastateurs qu'elle a sur l'environnement et sur le rapport de l'homme au travail.
Le déclin des énergies fossiles, le «bilan carbone» de nos loisirs, les pandémies et la réinvention des migrations saisonnières de masse dans les bookings en dernière minute de l'économie numérique ont mis à mal les prévisions des professionnels du tourisme. Dans le même temps, l'abolition des distances par visio nous éloigne de l'expérience incarnée du voyage aussi sûrement que s'interpénètrent des socialités publiques, professionnelles et domestiques dans la nouvelle géographie de nos vies. Entre lieux de résidence routiniers et confins aussi dangereux qu'inatteignables se réorganisent la vacance d'un «tourisme intermédiaire» sécurisé et de proximité, mais aussi la réinvention de fictions lointaines, d'utopies terrestres où nous n'iront plus jamais...
Présentée en 1933 par Le Corbusier lors du IVe Congrès international d'architecture moderne, La Charte d'Athènes reste en tous points à l'ordre du jour : qu'il s'agisse de l'habitation, des loisirs, du travail, de la circulation ou encore de la sauvegarde du patrimoine historique des villes, les observations sur lesquelles est fondé ce manifeste montrent que « le chaos est entré dans les villes » et y demeure. Rendre la cité habitable et harmonieuse, telle est l'exigence qui sous-tend les vingt-cinq propositions de ce livre qu'accompagne l'Entretien avec les étudiants des écoles d'architecture, véritable définition d'un état d'esprit, d'un état de créativité du bâtisseur.
« Académisme : manière de ne pas penser qui convient à ceux qui craignent les heures d'angoisse de l'invention, pourtant compensées par les heures de joie de la découverte ».
« La tradition est la chaîne ininterrompue de toutes les novations et, par-là, le témoin le plus sûr de la projection vers l'avenir ».
Le Corbusier
À la manière des «Images de pensée» de Walter Benjamin, Rem Koolhaas s'interroge sur les profonds bouleversements qui touchent la nature même des villes contemporaines. Que ce soit Atlanta, Singapour, Paris, Lille, Berlin, Tokyo, Moscou, New York, Londres, une question revient : qu'est-ce que la ville aujourd'hui ? Pourquoi des architectes, des systèmes politiques, des cultures (américaine, européenne, asiatique) complètement différents en arrivent à des configurations relativement similaires ?
Paris : une colline de glaise, un boulevard périphérique, une église, du bruit, une vue de ville, voici le site.
L'hôpital Robert-Debré : un hôpital pour enfants, des circulations, des réseaux, des espaces, des matières, le jour et la nuit, la vie et la mort, voici le programme.
Ce livre, cette écriture nous font témoins du temps de la rencontre de Pierre Riboulet avec le projet de l'hôpital sur ce site. Ce voyage est intérieur, là où l'on parle en silence. Avec des phrases souvent brèves, le regard que pose l'auteur sur lui-même, architecte, engendre un ouvrage rare, qui explique aussi sans doute la réussite de l'hôpital.
La singularité de l'oeuvre de Pierre Riboulet tient assurément à l'attention qu'il portait au site, au souci des usagers, et à la réflexion qu'il menait parallèlement sur son art.
L'expérience du paysage relève d'un jeu constant d'éloignements et de rapprochements. Dans nos perceptions se nouent des relations spatiales, temporelles et mobiles entre le proche et le lointain. Telle est l'oscillation permanente que ce numéro explore de la ville dense à la moyenne montagne, et du pas de la porte jusqu'à l'Extrême-Orient et le Japon.
Des contributions savantes comme celle de Bruno Taut ou de Fumihiko Maki (grand architecte japonais), mais aussi celles des étudiants, ces "nouveaux penseurs" du paysage engagés sur les problématiques du besoin de soigner des espaces attentants à nos lieux de vie, mais aussi anticipant les bouleversements par le réchauffement climatique, nous font voyager, imaginer, penser le tout près et le très loin: du quartier des Pentes du Vieux-Lyon, la périphérie nord de Blois, le littoral de Montpellier, la vallée de la Beaume en Ardèche en passant par Athènes jusqu'au Japon.
Comment voyait-on la Terre quand on allait par les chemins, mais aussi, comment la pensait-on et comment la représentait-on ? C'est de paysage qu'il s'agit dans cet ouvrage, c'est-à-dire de l'ensemble des relations sensibles que les sociétés modernes ont tissées avec leur environnement naturel et urbain. Quelles conséquences cette pensée du paysage a-t-elle eues sur la littérature, la philosophie, mais aussi l'action politique, dans la modernité ? Telles sont les questions que l'auteur se propose d'aborder, dans un vaste panorama historique, qui conduit de l'ascension du mont Ventoux par Pétrarque en 1336 jusqu'aux interrogations les plus récentes soulevées par la crise écologique, en passant par Bruegel, Goethe, la géographie classique et la phénoménologie.
Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969) fait partie des pères fondateurs de l'architecture moderne. Créateur du Pavillon allemand de l'exposition de Barcelone (1929), de la Farnsworth House à Plano, dans l'Illinois (1945-1951) et du Seagram Building de New York (1954-1958), Mies est l'un des inventeurs d'un nouveau style architectural. Connu pour sa devise "Less is more", il recherchait une certaine pureté raffinée du langage architectural qui dépasse le vocabulaire réduit des autres membres du Bauhaus. Il ne désirait pas uniquement bâtir pour les personnes aux revenus modestes, mais voulait aussi construire dans une économie de moyens en termes de durabilité, du point de vue technique aussi bien qu'esthétique, et son utilisation de matériaux comme l'acier ou le verre constitue la base de cette approche. Bien que sa façon d'épurer à l'extrême formes et matériaux ait suscité quelques critiques, beaucoup ont depuis essayé - le plus souvent sans succès - de copier son style à la fois original et élégant.
Cet ouvrage présente une vingtaine de ses réalisations, comprises entre 1906 et 1967, de ses premières constructions autour de Berlin à ses immeubles américains les plus célèbres.
Hanns Zischler, après Berlin est trop grand pour Berlin, paru en 2016 aux Éditions Macula, se consacre dans cet ouvrage aux bouts de papier, croquis sur lesquels on dessine un itinéraire, quelques informations pour indiquer un chemin, une adresse, une destination. Chacun de ces dessins est accompagné par un récit, une histoire, un souvenir de l'auteur. L'étonnante iconographie qui compose cet ouvrage mêle archives personnelles et documents anonymes, en provenance de France, d'Allemagne ou d'ailleurs. À contre-courant de l'ère des itinéraires numériques, Hanns Zischler invite ainsi son lecteur à pérégriner et à se perdre avec lui au grès de ces croquis manuscrits.
Ce livre défend une thèse provocante : notre avenir, écrit vilém flusser, sera avant tout affaire de " design ".
En effet, le design représente la confluence d'idées nouvelles empruntées à la science, à l'art, à l'économie et à la politique. c'est de façon apparemment toute naturelle que des éléments hétérogènes s'y combinent en un réseau complexe de relations. dans des essais, des conférences, de courts textes en prose, flusser étudie la situation actuelle et le style de l'époque à venir, son design. l'éventail est largement ouvert : ce volume comporte des réflexions sur les plans de câblage des ordinateurs et la fin des villes, des remarques sur la forme à donner aux fusées et aux parapluies.
Il rassemble les textes de vilém flusser sur le design : considérations d'ordre phénoménologique sur notre environnement quotidien qu'il domine, gloses ironiques sur des objets et scénarios d'avenir, empreints d'une noire cruauté.
Hanns Zischler arpente Berlin depuis plus de quarante ans, à pied, à vélo, en bus, avec une curiosité jamais assouvie et une faculté d'étonnement sans limite. Plus qu'un objet d'étude, le territoire de la ville devient dès lors le sujet de ce qu'il faut bien nommer une passion amoureuse, dont le présent livre nous confie quelques séquences choisies, une série d'impressions ou de tableaux à la fois sensibles et savants. S'y fait jour cet art si particulier du « toucher », que W. G. Sebald avait su reconnaître dans la manière de Zischler, chez qui légèreté et puissance d'émotion du récit semblent opérer en raison exactement inverse.
Berlin s'est construit dans le grand bac à sable de la vallée glaciaire primitive, l'Urstromtal, sur les sols instables et les marais de la Marche de Brandebourg. Il y avait donc, inscrite d'emblée dans le fatum de cette ville fascinante, l'impossibilité d'une sédimentation ou d'une stratification pérenne. Autant dire que c'est la géologie qui fut ici maître d'oeuvre : elle a façonné une sorte d'« inconscient urbain », où un insatiable appétit d'expansion s'est doublé d'une furie de destruction compulsive et sans cesse reconduite. Il n'est que de constater l'application avec laquelle architectes et urbanistes se sont employés, dès le début du xixe siècle, à débarrasser la physionomie de la ville de toute trace baroque pour comprendre l'anti-historisme auquel Berlin s'est voué sans réserve.
Aussi est-ce un paradoxe et une ironie que les convulsions et les embrasements de l'Histoire soient venus à maintes reprises soutenir cette volonté constante de table rase, depuis la politique inflationniste d'églises et de casernes menée avec entêtement par l'empereur Guillaume II jusqu'à la mortifiante division d'un Berlin pratiquement détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en passant par la « Germania délire » de l'infâme agence Hitler & Speer, pour aboutir aujourd'hui, dans la ville réunifiée, à la grande parade architecturale plastronnant le long de l'ancien Mur et de son no man's land cicatriciel.
Learning by Walking et grammaire générative des jambes, Hanns Zischler déroule ici la « phrase urbaine » berlinoise en peuplant sa promenade de figures toujours singulières : l'élégant Oskar Huth et les mille ressources de sa vie clandestine, la poétesse Gertrud Kolmar prise dans la nasse nazie sans que ce funeste destin ne réussisse pourtant à infléchir sa remarquable « tenue », le paysagiste Erwin Barth dont la vision configure encore le visage de Berlin. L'esprit curieux de l'auteur emboite le pas d'un inspecteur des chaussées, s'enchante d'une enquête de socio-ethnologie des jeux d'enfants, se souvient d'Agathe Lasch, linguiste juive qui dut émigrer en Pennsylvanie pour achever son dictionnaire du dialecte berlinois. Zischler s'assied à la table des architectes Hans Scharoun ou Erich Mendelssohn et n'hésite pas, autre utopie, à dresser comme un emblème au coeur de cette ville qui n'a pas de centre la monumentale tour rêvée par Tatline.
Une des questions majeures que rencontre aujourd'hui l'humanité, en tant qu'espèce et en tant que société, est celle qui concerne la condition écologique de son existence. Elle est en crise et connaît de profonds et vastes bouleversements qui se traduisent dans les paysages et leurs dégradations, qui en sont comme le reflet et le dépôt.
Ce livre et la collection qu'il introduit voudraient orienter l'attention vers le paysage considéré non comme une conséquence mais plutôt comme une condition de départ de l'existence humaine. S'il y a une nécessité du paysage, c'est avant tout parce qu'il est une donnée constitutive et incontournable de l'existence humaine, individuelle et sociale.
Histoire d'une maison est un roman: un jeune homme décide de construire une maison. Une maison bourgeoise, à la mode de 1870, une maison pour une famille de notable, une maison heureuse. Il ne sait pas comment s'y prendre : ses proches et ses amis lui montrent ce qu'il faut faire.
Histoire d'une maison est un manuel: vous y apprendrez comment construire votre maison. L'ouvrage est concret, simple, systématique, pédagogique, agrémenté de dessins explicatifs parfaitement déchiffrables: un modèle, à l'heure d'Ikea.
Histoire d'une maison est un essai: au fil des pages, Viollet-le-Duc présente et développe son point de vue sur l'architecture,ce qu'elle est, ce qu'elle pourrait être.