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Métailié
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Au bord de l'Amazone, un vieil homme ami des Shuars, qui lui ont appris à connaître la forêt, découvre la lecture et chasse un jaguar.
"Il ne lui faut pas vingt lignes pour qu'on tombe sous le charme de cette feinte candeur, de cette fausse légèreté, de cette innocence rusée. Ensuite, on file sans pouvoir s'arrêter jusqu'à une fin que notre plaisir juge trop rapide." - Pierre Lepape, Le Monde
"Un livre sauvage et beau, bâti comme un thriller américain." - Frédéric Taddei, Actuel
Prix du roman d'évasion des Relais H 1992
Prix du meilleur roman étranger France Culture 1992 -
Vous n'avez jamais lu un texte comme celui-là ! Une vieille dame enregistre ses derniers jours en maison de retraite et le résultat est un condensé incroyable de force vitale, de dérision, de révolte, d'attention aux autres et de foi dans la vie. Misericordia est l'un des livres les plus audacieux de la littérature portugaise actuelle. Comment l'auteure arrive-t-elle à faire qu'il soit à la fois brutal et plein d'espoir, ironique et aimable, un mélange de larmes et de rire, est une véritable prouesse : le journal de la dernière année de vie d'une femme qui intègre dans son récit la fulgurance des existences croisées et le transforme en un témoignage admirable sur la condition humaine. Ce qui ne peut se faire que grâce au miracle de la présence de la littérature. Dans ces temps difficiles que nous vivons, on attendait un livre comme celui-ci. Lídia Jorge l'a écrit.
Un livre sur l'immortalité de l'espoir, sur une femme exceptionnelle jusqu'au bout. Lídia Jorge est née à dans l'Algarve et vit à Lisbonne. Elle est l'auteur de nombreux romans traduits dans une douzaine de pays, en particulier Le Rivage des murmures, Le Vent qui siffle dans les grues et Les Mémorables, tous publiés aux Éditions Métailié. Elle a reçu tous les grands prix littéraires des pays lusophones ainsi que le prix FIL de littérature en langues romanes 2020 pour l'ensemble de son oeuvre. -
Prix Transfuge 2021 du meilleur roman hispanophone, sélection de la rentrée littéraire France Inter/Le point et France Culture/L'Obs.
Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s'aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1989 dans le jardin de sa mère et elle y reconnaît la sienne, cette femme mystérieuse qui ne parle jamais de son passé.
Ils vont chercher à comprendre le mystère de cette présence et les secrets enfouis de leurs parents...
Leonardo Padura nous parle de Cuba et de sa génération, celle qui a été malmenée par l'histoire jusqu'à sa dispersion dans l'exil : « Poussière dans le vent. » Nous suivons le Clan, un groupe d'amis soudés depuis la fin du lycée et sur lequel vont passer les transformations du monde et leurs conséquences sur la vie à Cuba. Des grandes espérances des nouveaux diplômés devenus médecins, ingénieurs, jusqu'aux pénuries de la « période spéciale » des années 90, après la chute du bloc soviétique (où le salaire d'une chercheuse représente le prix en dollars d'une course en taxi) et la fuite dans l'exil à travers le monde.
Des personnages magnifiques, subtils, nuancés et attachants, soumis au suspense permanent qu'est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des mensonges. Ils vont survivre à l'exil, à Miami, Barcelone, New York, Madrid, Porto Rico, Buenos Aires. Ils vont prendre de nouveaux départs, témoigner de la force de la vie.
Leonardo Padura écrit un roman universel. Il utilise la forme classique du roman choral mais la sublime par son inventivité et son sens aigu du suspense, qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre. Ce très grand roman, qui place son auteur au rang des plus grands romanciers actuels, est une affirmation de la force de l'amitié et des liens solides et invisibles de l'amour.
"Une vaste fresque ambitieuse, foisonnante de personnages." - Le Figaro Littéraire
"Un roman éblouissant, plein de sensualité et d'humour." - Télérama
"Avec son sens du détail, Padura nous livre le roman des spoliés et des illusionnés, des amoureux et des amis, des mères et d'une fille. Magistral !" - Librairie Le Square (Grenoble)
"Un roman magistral, addictif. [...] Le rythme et la construction de l'histoire sont d'une efficacité redoutable et le style unique de Padura fait des merveilles. C'est dense, intense, porté par des personnages incarnés et attachants. C'est un immense coup de coeur." - Librairie Mot à mot (Fontenay-sous-Bois) -
Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler
Luis Sepúlveda
- Métailié
- 5 May 2011
- 9782864247999
Zorbas le chat grand noir et gros a promis à la mouette qui est venue mourir sur son balcon de couver son dernier oeuf, de protéger le poussin et de lui apprendre à voler.
Tous les chats du port de Hambourg vont se mobiliser pour l'aider à tenir ces promesses insolites.
À travers les aventures rocambolesques et drôles de Zorbas et Afortunada, on découvre la solidarité, la tendresse, la nature et la poésie.
Prix Sorcière 1997 de l'Association des libraires spécialisés jeunesse.
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« Ceci est une histoire qui parle d'histoires. Les histoires que les autres nous racontent sur qui nous sommes. »
Les services sociaux ont voulu écrire celle de Jenni Fagan avant même qu'elle soit née. Séparée de sa mère, psychotique, dès sa naissance, elle avait déjà connu 14 maisons d'accueil et changé de nom à de nombreuses reprises à l'âge de 7 ans.
Vingt ans après avoir essayé de raconter son histoire pour la première fois, l'auteure nous livre dans Ootlin un récit d'une force inouïe : sans misérabilisme, elle se réapproprie sa vie d'enfant du système, d'abandons en adoptions aberrantes, la fuite dans la délinquance et la drogue, puis la découverte salvatrice de l'art, de la musique, des livres et du pouvoir des histoires.
Un chef-d'oeuvre littéraire qui vous prend par le coeur et qui rappelle les mots de James Baldwin : « Vous pensez que votre douleur et votre coeur brisé sont sans précédent dans l'histoire du monde, mais ensuite vous lisez. » -
« Une comédienne, on ne cherche pas à savoir qui elle est. Une comédienne, on l'invente. Une comédienne est un rêve. »
La comédienne de ce roman, l'actrice trans la plus connue du monde, peut vivre toutes les vies sur scène mais se sent acculée par un nouvel événement dans son quotidien : elle a décidé, contre tout bon sens, de fonder une famille.
Contre l'avis de tout le monde aussi, elle décide de monter une pièce de Jean Cocteau, « pourquoi pas quelque chose de moins français, de moins tordu ? », et de tenter, en plus, un retour périlleux au village natal pour voir ses parents... Toutes les conditions sont réunies pour raconter une histoire d'amours, des amours violentes, déchirantes, mais aussi mémorables et tendres.
Ce roman élégant, sensuel et profondément universel est un coup de pioche dans les fondations de la famille et des traditions, une exploration brutale d'un couple atypique (mais quel couple ne l'est pas ?), un livre sur les mille et une manières de désirer, de provoquer, de ressentir.
Camila SOSA VILLADA est née à La Falda, en Argentine, en 1982. Comédienne et chanteuse, elle est aussi une écrivaine reconnue et primée. Son premier roman, Les Vilaines (Grand Prix de l'Héroïne Madame Figaro 2021), est un phénomène littéraire mondial, en cours de traduction dans plus de 20 langues. -
« On dit qu'on ne sait rien à dix-huit ans. Mais il y a des choses qu'on sait à dix-huit ans et qu'on ne saura plus jamais. »
Tout le monde rêve d'avoir dans sa vie un Tully Dawson, le type d'ami qui vous marque à jamais, qui vous rappelle que la vie peut être différente.
Écosse, été 1986. Sur fond de thatchérisme sauvage, un groupe de jeunes gars de la classe ouvrière décide de suivre Tully pour fêter la fin du lycée dans un festival de musique mythique à Manchester, la Mecque du punk rock, de la new wave, de la musique qu'on met à fond ! Ce voyage vibrant sera aussi le début de la vie adulte et la promesse que les passions qu'ils partagent - la musique, le cinéma, l'humour, la provoc - résisteront toujours.
Trente ans plus tard, le téléphone sonne. Tully annonce une nouvelle importante, une nouvelle qui va tout renverser...
Un roman brillant, drôle et émouvant, un hommage à la puissance et à la beauté intemporelle de l'amitié.
« J'aimais profondément le personnage principal dès la quatrième page, à la page dix je savais déjà que c'était un des meilleurs livres de l'année. » - The Spectator
« Inoubliable. » - Colm Tóibín -
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En 2004, Iván, écrivain frustré, responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. L'homme qui aimait les chiens lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement.
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La Tante Encarna porte tout son poids sur ses talons aiguilles au cours des nuits de la zone rouge du parc Sarmiento, à Córdoba, en Argentine. La Tante - gourou, mère protectrice avec des seins gonflés d'huile de moteur d'avion - partage sa vie avec d'autres membres de la communauté trans, sa sororité d'orphelines, résistant aux bottes des flics et des clients, entre échanges sur les derniers feuilletons télé brésiliens, les rêves inavouables, amour, humour et aussi des souvenirs qui rentrent tous dans un petit sac à main en plastique bon marché.
Une nuit, entre branches sèches et roseaux épineux, elles trouvent un bébé abandonné qu'elles adoptent clandestinement. Elles l'appelleront Éclat des Yeux.
Premier roman fulgurant, sans misérabilisme, sans auto-compassion, Les Vilaines raconte la fureur et la fête d'être trans. Avec un langage qui est mémoire, invention, tendresse et sang, ce livre est un conte de fées et de terreur, un portrait de groupe, une relecture de la littérature fantastique, un manifeste explosif qui nous fait ressentir la douleur et la force de survie d'un groupe de femmes qui auraient voulu devenir reines mais ont souvent fini dans un fossé. Un texte qu'on souhaite faire lire au monde entier qui nous rappelle que « ce que la nature ne te donne pas, l'enfer te le prête ». -
« Quand je me suis réveillé à l'hôpital, ils m'ont dit que ma petite amie était morte. Ce n'était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits. »
Après un accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s'être enfui de sa maison, l'adolescent en colère qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant.
Son père, si maladroit et incapable de l'aider auparavant, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l'hôpital.
Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d'humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d'un corps, d'une relation, d'une vie, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.
Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d'autrui sur la différence, signe la naissance d'un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec la seule promesse que les États-Unis aient tenue, celle de la grande route.
« Ce lumineux roman donne de la légéreté à la profondeur, et de la profondeur à la légéreté. Une histoire qui vous fait passer des rires aux larmes. Une magnifique réussite ! » - Gérard Collard
« Le lâche est drôle jusqu'à faire mal, il est beau et vrai, vrai, vrai, jusqu'au centre de son coeur tellement humain. » - A. L. Kennedy
« Tendre, brillant et sauvagement drôle » - The Guardian
« Un premier roman remarquable et touchant » - Literary Review -
En 2019, un cyclone a entièrement détruit la ville de Beira sur la côte du Mozambique.
Un poète est invité par l'université de la ville quelques jours avant la catastrophe.
Il retrouve son enfance et son adolescence dans ces rues où il a vécu dans les années 70. Il va faire un voyage "vers le centre de son âme" et y trouver son père, un grand poète engagé dans la lutte contre la colonisation portugaise.
Il se souvient des voyages sur le lieu de terribles massacres perpétrés par les troupes coloniales. Il se souvient aussi de Benedito, le petit serviteur, aujourd'hui dirigeant du FRELIMO au pouvoir, de l'inspecteur de la police politique, des amoureux qui se sont suicidés parce que leur différence de couleur de peau était inacceptable, de la puissante Maniara, sorcière et photographe, et surtout de Sandro, son frère caché.
Les faits que l'enfant qu'il fut nous raconte sont terribles, le racisme, la bêtise coloniale, la police politique, la PIDE, les traîtrises.
Ce roman au souffle puissant peuplé de personnages extraordinaires à l'intrigue aussi rigoureuse que surprenante est écrit comme la poésie, que Mia Couto définit comme "une façon de regarder le monde et de comprendre ce qui habite une dimension invisible de ce qu'on nomme la réalité. Sans cette dimension poétique il est impossible de comprendre la vie".
Un roman magnifique, dans l'ombre d'un cataclysme, le plus personnel écrit par l'auteur, l'un de ses meilleurs.
« Pour Mia Couto, grand écrivain mozambicain nobélisable, écrire, semble constituer, comme pour ses personnages, une façon de prier, de faire renaître les morts, de résister. » - Manon Houtard, Le Nouveau Magazine littéraire
« L'un des auteurs les plus intéressants et les plus importants d'Afrique. » - Henning Mankell -
Publié par Albin Michel en 1994 et épuisé aujourd'hui depuis de nombreuses années, ce premier roman de Mia Couto a surpris par sa créativité littéraire due au mélange de la langue portugaise avec les nombreuses langues mozambicaines.
Il a été traduit à l'époque par Maryvonne Lapouge dans un français classique. Aujourd'hui il est traduit par Elisabeth Monteiro Rodrigues dont l'inventivité linguistique, qui a fait le succès des romans récents de Mia Couto, lui rend fidèlement la beauté surprenante de son style et son foisonnement linguistique africain pour nous faire redécouvrir un roman brillant.
Sur une route déserte, un vieil homme et un enfant marchent, épuisés. Alentour, un Mozambique déchiré entre troupes régulières et bandes armées. Devant eux, un autobus, ou ce qu'il en reste : tôles incendiées, corps pêle-mêle ; un asile, pourtant, où le vieillard et l'enfant vont faire halte et découvrir, miraculeusement intacts, les cahiers d'un certain Kindzu.
Le récit de cet homme parti vers l'inconnu et l'aventure pour renouer avec l'esprit des sorciers et des guerriers sacrés leur livrera peu à peu la clé de leur destin.
Épopée fascinante et douloureuse d'un peuple en proie à la guerre civile, qui survit enraciné dans ses traditions et ses mythes plus forts que toute réalité barbare, cette oeuvre magique puise dans l'imaginaire africain et rejoint, par la beauté surprenante de son style, la grande tradition des romanciers de langue portugaise, de João Guimarães Rosa à José Saramago. -
PRIX CASA DE LAS AMERICAS 2019.
Un formidable road-trip à travers les routes les plus inhospitalières et sidérantes du sud du monde où rien ni personne n'est ce qu'il semble être. Un merveilleux premier roman.
Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie et subit les caprices des vents omniprésents. Perdu dans l'immensité du paysage, il se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l'entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte, Indien Méchant et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants : un journaliste qui conduit une voiture sans freins et cherche des sous-marins nazis, des trinitaires anthropophages qui renoncent à la viande, des jumeaux évangéliques boliviens gardiens d'un Train fantôme, un garagiste irascible et un mari jaloux...
Au milieu de ces routes où tout le monde semble agir avec une logique digne d'Alice au pays des merveilles, Parker tombe amoureux de la caissière d'une fête foraine.
Mais comment peut-on suivre à la trace quelqu'un dans un monde où quand on demande son chemin on vous répond : « Vous continuez tout droit, le jeudi vous tournez à gauche et à la tombée de la nuit tournez encore à gauche, tôt ou tard vous allez arriver à la mer » ?
Ce fabuleux premier roman est un vrai voyage à travers un mouvement perpétuel de populations dans un paysage dévorant, auquel le lecteur ne peut résister. -
Un garçon de seize ans lit Moby Dick et part chasser la baleine.
Un baleinier industriel japonais fait un étrange naufrage à l'extrême sud de la Patagonie.
Un journaliste chilien exilé à Hambourg mène l'enquête et ce retour sur les lieux de son adolescence lui fait rencontrer des personnages simples et hors du commun, tous amoureux de l'Antarctique et de ses paysages sauvages.
Il nous entraîne derrière l'inoubliable capitaine Nilssen, fils d'un marin danois et d'une Indienne Ona, parmi les récifs du Cap Horn, sur une mer hantée par les légendes des pirates et des Indiens disparus, vers des baleines redevenues mythiques.
"Le Monde du bout du monde a les vertus des coquillages de nacre que l'on colle à son oreille : la musique de ses phrases nous révèle le bruit sans âge de la mer." - Michèle Gazier, Télérama -
1910. Une jeune femme arrive au port d'Édimbourg.
Elle est à bord d'une petite embarcation, elle rame sur un cercueil. Elle porte un bonnet qui cache deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n°10 de l'allée Luckenbooth où se dresse l'un des plus hauts immeubles de la ville. Son père l'a vendue au propriétaire, l'un des hommes plus riches de la ville, pour porter son enfant car sa femme est stérile. Mais rien ne se passera comme prévu et l'immeuble et ses habitants subiront les conséquences d'une malédiction pendant cent ans. Avec puissance et profondeur, Jenni Fagan nous raconte la vie d'un immeuble, d'une ville et du XXe siècle du point de vue des outsiders qui y ont vécu, étage par étage, décennie après décennie. Un roman unique, noir et exubérant où les oubliés sont au coeur de l'Histoire, à la croisée des excès du capitalisme et des revirements de l'amour et du désir. Alternant grands évènements et détails infimes, étonnants et merveilleux, nous suivons un taxidermiste obsédé par la création d'un squelette de sirène, une médium sexagénaire au sommet de son art, la chef d'un gang en guerre contre les triades hong-kongaises, un mineur au chômage allergique à la lumière, une espionne fascinée par les aviatrices, des femmes brisées ou battantes, une ourse polaire et la fille du Diable en personne. Ce roman est un hommage au pouvoir de l'imagination, au courage des survivants et à la force vitale de l'art narratif. Une espèce de La Vie mode d'emploi en version punk et féministe, Un Immeuble Yacoubian fantastique, repère de fantômes, poètes et sorcières. Un livre unique et étincelant. -
Lanark est amnésique, il erre dans un monde en pleine décomposition et ne s'intéresse qu'à la lumière ; désespéré, il glisse dans un univers de science-fiction où il retrouve une femme qu'il aime et découvre sa véritable identité.
Passant de la science-fiction au récit réaliste avec un humour voisin de celui de Beckett, Alasdair Gray montre qu'on peut en littérature avoir des buts on ne peut plus sérieux et être drôle, écrire une oeuvre déroutante tout en tenant le lecteur en haleine de bout en bout. Il joue un rôle essentiel dans la rénovation de la littérature britannique, il use de l'hybridité culturelle, du mélange des genres et fait de Glasgow une recréation littéraire qui lui donne sa place auprès de Dublin ou de Londres.« Le lecteur ne peut que se laisser emporter, séduire, bousculer par cette veine d'invention prodigieuse. » - Le Monde -
« La joie est une habitude.»
Qu'est-ce qui pousse un homme à descendre d'un train à l'improviste et à se cacher dans un village perdu ? Il veut recommencer sa vie ou en finir ? Il fuit quelqu'un, ou quelque chose, peut-être lui-même ?
Le destin l'a conduit jusqu'à Pozonegro, un ancien centre minier désormais à l'agonie. Devant chez lui passent des trains qui peuvent être son salut ou sa perte, tandis que ceux qui le cherchent sont à l'affût. La chute semble se rapprocher...
Mais dans ce lieu maudit cet homme fait, aussi, la connaissance de gens comme la lumineuse, généreuse Raluca, un peu cinglée peut-être, qui peint des chevaux et a un secret. Ici, tout le monde a un secret, certains plus obscurs et dangereux que d'autres, quelques-uns ridicules. Parce que la vie est aussi une comédie. Et certains font semblant d'être ce qu'ils ne sont pas, ou cachent leurs véritables intentions. C'est le grand jeu des mensonges.
Une intrigue ensorcelante, d'une précision d'horloge, dévoile peu à peu le mystère de cet homme et, ce faisant, nous montre une radiographie des désirs humains : la peur et le calme, la culpabilité et la rédemption, la haine et la passion.
Ce roman parle du Bien et du Mal et de la façon dont, malgré tout, le Bien l'emporte. C'est une histoire d'amour, tendre et fébrile, mais aussi d'amour de la vie. Parce que, après chaque défaite, il peut y avoir toujours un nouveau début, et parce que la chance n'est bonne que si nous le décidons ainsi.
« Récit d'un profond chagrin, La Bonne Chance se mue peu à peu en un magnifique roman d'amour [...] un thriller existentiel, à la fois douloureux, délicieux et lumineux. » - Macha Séry, Le Monde des livres
« Roman captivant aux allures de polar, La Bonne Chance parle de solitude, d'amour et de rédemption sans fausse note. Une vraie martingale. » - Delphine Peras, L'Express
« Rosa Montero est une conteuse hors pair. » - Jean-François Delapré, Page des libraires
« Vrai thriller, bâti autour d'une intrigue aux multiples rebondissements, La Bonne Chance est aussi une formidable histoire d'amour, évitant tous les obstacles de la mièvrerie, et un poignant récit de rédemption, presque un roman d'initiation, voire une allégorie de l'éternel combat du Bien contre le Mal, un de ces livres en tout cas dont on ressort illuminé, et pour longtemps ! » - Librairie Lafontaine (Privas) -
Teresa, furieuse contre le dieu de la Thora qui lui a enlevé son fils, décide de se faire goy. Ici commence la saga des Lévi, qui deviendront les Jodorowsky, débarqués des ghettos ukrainiens dans le Chili de la Grande Dépression.
En explorant avec humour, malice et une imagination débridée les branches de son arbre généalogique - un aïeul qui prend conseil d'un rabbin invisible, un arrière-grand-père apiculteur qui dort couvert d'abeilles, une dresseuse de puces, une grand-tante qui incendie Moscou, un boxeur anarchiste, un dompteur qui apprend à lire le tarot dans les yeux de ses lions -, Alejandro Jodorowsky transforme sa mémoire familiale en légende héroïque et fait de l'histoire des émigrés une merveilleuse et délirante épopée. -
« La première fois que j'ai vu une femme j'avais onze ans et je me suis trouvé soudainement si désarmé que j'ai fondu en larmes. Je vivais dans un désert habité uniquement par cinq hommes. Mon père avait donné un nom à ce coin perdu : Jésusalem. C'était cette terre-là où Jésus devrait se décrucifier. Et point, final.
Mon vieux, Silvestre Vitalício, nous avait expliqué que c'en était fini du monde et que nous étions les derniers survivants.
Après l'horizon ne figuraient plus que des territoires sans vie qu'il appelait vaguement l'Autre-Côté. » Mia Couto, admirateur du Brésilien Guimarães Rosa, tire de la langue du Mozambique, belle, tragique, drôle, énigmatique, un univers littéraire plein d'invention, de poésie et d'ironie. -
Dans un paysage dominé par une usine chimique abandonnée, au milieu de bois empoisonnés, l'Intraville, aux immeubles hantés de bandes d'enfants sauvages, aux adultes malades ou lâches, est devenue un modèle d'enfer contemporain.
Année après année, dans l'indifférence générale, des écoliers disparaissent près de la vieille usine. Ils sont considérés par la police comme des fugueurs.
Leonard et ses amis vivent là dans un état de terreur latente et de fascination pour la violence. Pourtant Leonard déclare que, si on veut rester en vie, ce qui est difficile dans l'Intraville, il faut aimer quelque chose. Il est plein d'espoir et de passion, il aime les livres et les filles.
Il y a dans ce roman tous les ingrédients d'un thriller mais le lecteur est toujours pris à contrepied par la beauté de l'écriture, par les changements de points de vue et leur ambiguïté, par le raffinement de la réflexion sur la façon de raconter les histoires et les abîmes les plus noirs de la psychologie.
On a le souffle coupé, mais on ne sait pas si c'est par le respect et l'admiration ou par la peur. On est terrifié mais aussi touché par la grâce d'un texte littéraire rare.
"Un joyau exceptionnel qui va au-delà d'une histoire déconcertante et troublante pour éclairer les possibilités infinies du roman." - Irvine Welsh
John Burnside est né le 19 mars 1955 dans le Fife, en Écosse, où il vit actuellement. Il a étudié au collège des Arts et Technologies de Cambridge. Ancien écrivain en résidence à l'université de Dundee, il enseigne aujourd'hui à l'université de Saint Andrews.
Poète reconnu, il a reçu en 2000 le prix Whitbread de poésie.
Il est l'auteur des romans La Maison muette (Métailié, 2003), Une vie nulle part (Métailié, 2005), Les Empreintes du diable (Métailié, 2008) et Un mensonge sur mon père (Métailié, 2009). -
À la fin du XIXe siècle, dans une Angleterre digne de Dickens, Annie Perry, une petite gitane abandonnée par sa famille, est élevée par un boxeur à mains nues, un géant aussi alcoolisé que tendre.
Dans une région qui sent la bière et la boue sèche, qui subit les grèves de l'usine de clous et les caprices des lords douteux, Annie apprendra que dans la vie il ne faut pas seulement se battre, mais il faut savoir très bien le faire. Entre coups de poing et coups de coeur, fêtes foraines et matchs de boxe illégaux, une aventure lumineuse où l'art de l'esquive, la souplesse et la rapidité de poids plume d'une héroïne sauvage et attachante l'aideront à contourner la noirceur de la révolution industrielle et la découverte des États-Unis
Inspiré par l'histoire de son arrière-grand-mère, Mick Kitson signe un roman réjouissant où les femmes ne font pas que se défendre, elles se battent.
« Jubilatoire, un véritable page-turner. » - The Observer
« Tous les lecteurs voudront encourager cette magnifique petite boxeuse [...]. Captivant. » - Booklist
« Ce livre vous mène par le bout du coeur » - Gérard Collard -
Mozambique, années 1970. L'armée portugaise maintient l'ordre.
Sur la terrasse d'un grand hôtel au bord de l'océan Indien, les sauterelles pleuvent sur les invités d'une noce et les brasiers éclairent les cadavres, au moment où le marié disparaît.
Un roman admirable sur cette période terrible où la guerre coloniale s'est transformée et les âmes des hommes se sont déviées de leur destinée apparente.
Un roman saisissant sur la décolonisation en Afrique, sur le racisme, un portrait impitoyable de la guerre et de la peur par une femme qui aurait voulu crier ce qui n'était que murmures. -
Situé au coeur de l'Amazonie, un fabuleux roman entre Orwell et Jurassic Park, un blockbuster d'aventures et une réflexion sur la nostalgie, la mémoire et le nationalisme.
Tupinilândia se trouve en Amazonie, loin de tout. C'est un parc d'attractions construit dans le plus grand secret par un industriel admirateur de Walt Disney pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 1980.
Le jour de l'inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Silence radio et télévision.
Trente ans plus tard, un archéologue qui ne cesse de répéter à ses étudiants qu'ils ne vont jamais devenir Indiana Jones revient sur ces lieux, avant qu'ils ne soient recouverts par le bassin d'un barrage. Il découvre à son arrivée une situation impensable : la création d'une colonie fasciste orwellienne au milieu des attractions du parc dévorées par la nature.
À la tête d'une troupe de jeunes gens ignorant tout du monde extérieur qu'ils croient dominé par le communisme, il va s'attaquer aux représentants d'une idéologie qu'il pensait disparue avec une habileté tirée de son addiction aux blockbusters des années 1980. Avec humour, intelligence et une imagination foisonnante, l'auteur renverse les clichés des romans d'aventures et des films d'action tout en réfléchissant sur l'ambiguïté de la nostalgie, l'importance de la mémoire et les dangers du nationalisme.
Une magnifique preuve que le plaisir de raconter une histoire extraordinaire, servi par un talent littéraire remarquable, peut se mettre au service d'une réflexion politique actuelle.
« Pour l'auteur il n'y a pas de barrières entre la « grande » littérature et le divertissement. Jules Verne et Picsou sont traités avec le même amour que Shakespeare et Flaubert. » - O Globo -
Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï.
Vivant sous la yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, l'enfant découvre le monde à travers sa relation avec Arsilang son chien, dont les aventures ouvrent et ferment le livre. L'exotisme est ici total et actuel. Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste.
Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps.
Un texte court et simple au charme subtil qui nous introduit dans des relations avec la nature, les dieux, la famille ; un auteur contemporain dont le livre s'inscrit dans la lignée de Dersou Ouzala.
"Galsan Tschinag ne déverse pas ses souvenirs dans les désordres de l'émotion. Il les met en scène, les organise. Il nous dit le destin d'un peuple pris entre ciel et terre, entre nature et dieux : deux univers mystérieux, muets, injustes, puissants. " - Michèle Gazier, Télérama