Mes trois patries :
Onze ans en France
Vingt-quatre au Cameroun
Quarante-trois en Suisse
Ces trois pays ont laissé de fortes empreintes sur Françoise : faites le calcul ! C'est une femme d'un certain âge - ou d'un âge certain - qui évoque des souvenirs dont les plus lointains ne sont pas les plus estompés. Loin de là !
Sur les pas de Françoise, on est transporté par les faits historiques, les anecdotes et la vie même de l'auteure qui nous emmène à la découverte des lieux où elle a vécu. Un récit de vie étonnant qui intéressera tant les amateurs de voyages que les amateurs d'Histoire.
À l'été 2016, naît un projet un peu fou. Traverser à vélo l'Europe du nord au sud, des Orcades à Lecce dans les Pouilles (sud de l'Italie). Écosse, Angleterre, France, Belgique, Suisse, Italie ; 4 545km parcourus en 76 jours Il est un temps pour tout, celui qui s'inscrit dans la mémoire du corps mais aussi dans celle du regard, du geste et du mouvement.
La diagonale de l'Europe, que raconte Agnès Pezeu, est cette ligne à la fois instable et «presque droite», qui se découvre au gré des paysages et au rythme des kilomètres durant lesquels, comme les muscles, le verbe se délie, le souffle s'apprivoise, le regard s'aiguise et le corps se délecte ou s'insurge.
La géographie intérieure née de cette diagonale, se dessine et s'inscrit avec l'oeil de l'artiste-auteur et de l'historien qui l'accompagne, dans laquelle s'invitent Léonard de Vinci, Richard Serra, Napoléon mais aussi Roosevelt, Kengiro Azuma ou Montaigne, où le laid côtoie le sublime dans une palette infinie qui mobilise tous les sens. Pourquoi partir, s'interroge l'auteur ? Peut-être pour «mériter la beauté du monde», dont on ne sort jamais indemne
Pendant les longues heures où je m'étais endormie, il avait plu sous la lune. Au matin, les petites gouttelettes posées sur l'herbe et les feuilles me firent cligner des yeux. Je revenais habiter le monde.
Mars 2011, un mot m'avait terrassée : leucémie.
J'avais attrapé une maladie potentiellement mortelle.
Mon corps devenait soudain une boîte à secrets. Mais il était avant tout :
- un corps en vie par son terreau fertile pour les nombreuses cellules malignes qui s'y multipliaient,
- un corps en pause qui laissait une totale liberté à l'esprit qui ne cessait d'agrandir ses territoires, repoussant chaque jour un peu plus les murs de la chambre stérile qui me gardaient enfermée,
- un corps émotion avec ses rivières de larmes et ses éclats de rire,
- un corps objet d'attention entouré d'anges bienveillants, faiseurs d'amour.
Le cancer me mettait au défi d'être encore plus vivante que lui.
Avec La vie qui circule, Dominique Damiens Marquenie sort aujourd'hui de sa coquille de noix. Elle peint la vie pour lui donner les couleurs des émotions. Elle la coud pour la contenir et la vivre charnellement. Elle l'écrit pour lui donner l'éternité et partager la force vive qui sème du jour sous chacun de nos pas.
«Au loin on aperçoit Anguille, l'air marin picote la peau. Un balcon semble flotter sur l'eau. La pièce est magnifique et le bruit des vagues résonne si fort qu'on pourrait croire qu'il tourne en boucle sur une enceinte invisible. Le révérend Hodge dépose trois chaises et s'assied sur celle qu'il juge la plus confortable. Il est prêt, nous commençons à l'écouter.»
La «Friendly island», c'est le surnom donné à Saint-Martin, cette île française située de l'autre côté de l'océan Atlantique, au nord de la Guadeloupe.
Originaire des Antilles, l'autrice a rythmé son enfance d'allers-retours entre cette île et la métropole. Peu à peu, elle s'est rendu compte que les articles ou autres productions médiatiques métropolitaines n'illustraient pas le bout de terre qu'elle connaissait. C'est ainsi qu'elle se rend à Saint-Martin en septembre2020, avec une seule volonté : écrire à hauteur d'homme et de femme en vivant avec eux et en les écoutant.
Impliqués dans la réalisation de ce reportage, les habitants se confient. Leurs mots dessinent la liberté reconquise de manifestants, le quotidien des insulaires, le bonheur de pouvoir enfin se raconter et se réapproprier leur histoire, chacun et chacune à sa manière. Des premiers habitants de l'île jusqu'à aujourd'hui, leurs récits retracent la façon dont les frontières lointaines, internationales et européennes, façonnent la vie des ultramarins. Saint-Martin, île déchirée dresse avec sensibilité et justesse une série de portraits d'hommes et de femmes, accompagnés de photographies.
« Broux m'avait entendue faire glisser la porte du garage, parcourir à petits pas énergiques le sous-sol et ouvrir la porte qui menait aux escaliers. Il était là - je le savais -, guettant le moment où j'allais ouvrir au rez-de-chaussée la dernière porte qui nous séparait.
Je l'ouvris. Il me fixa et tourna la tête en direction de la salle de bain, me regarda à nouveau puis se leva et s'y précipita. Il s'assit dans la douche et émit de graves miaulements en regardant le pommeau posé sur le receveur.
- Fais vite couler l'eau, j'ai si soif. »
Broux a le sida et des comportements étranges. Juliette est souvent déroutée. Mais ce matou aux couleurs de lion va trouver auprès d'elle et des autres chats l'aide nécessaire pour se construire une nouvelle vie.
Anecdotes animalières, histoires de sauvetages, expériences familiales, ce récit conte la passion de la narratrice pour les chats, ses doutes et ses remises en question.
Oui, le bonheur est bien là dans les yeux de ces 27 chats errants qui ont trouvé un petit coin de paradis.
Née à Lille en 1960, Juliette Hurez a fait des études de lettres classiques. Elle a enseigné pendant dix ans en collège et en lycée dans la région du Nord puis au lycée Chaptal de Quimper. Aidante auprès de son père, cette jeune retraitée a ouvert ses portes et son coeur aux chats errants qui croisent son chemin.
Michel Lerond est fasciné par la relation entre l'homme et la nature.
Pourquoi cette relation est-elle si souvent antagoniste, conflictuelle, pour en arriver à la ligne de rupture devant laquelle nous nous trouvons aujourd'hui ? Ce questionnement a accompagné sa vie professionnelle d'écologue et consultant en environnement.
Le monde, après avoir été défait, doit être refait !
L'auteur, véritable « lanceur d'alertes », ouvre ici des pistes pour un message d'espoir auprès du grand public.
Ce message n'est pas un programme de gouvernement, encore moins un dogme. Il s'agit, à l'issue d'une vie professionnelle, de faire le bilan, de tirer les conclusions de cette expérience et de les partager.
L'objectif de l'auteur est simplement de formuler des orientations possibles pour le climat, la biodiversité, l'énergie ou l'économie, en gardant l'humain comme priorité absolue, et cela bien au-delà des frontières nationales.
C'est ce que les psychologues appellent résilience, la capacité de réagir aux traumatismes violents, les surmonter et en tirer parti pour se dépasser.
« J'observe, amusée, les trottoirs étroits où il semble difficile de se croiser, les boutiques en enfilade dont certaines affichent déjà avec seaux, pelles et bouées, la proximité de la côte.»
Il est des moments savoureux de l'existence que l'on garde en soi toute une vie. Celui-ci en est un.
En passant des vacances dans une station balnéaire chic du nord de la France dans les années 60, une jeune fille plonge dans un milieu bien différent du sien. Spectatrice involontaire d'un univers jusqu'alors inconnu, elle restitue l'un de ces séjours, vécu en décalage, avec le regard amusé et lucide de la préadolescente qu'elle était alors.
C'est aussi l'histoire d'une amitié, partagée par la force des choses, dans les plaisirs simples de la vie.
Découvrez cette époque prospère qui faisait la part belle à l'optimisme, l'enthousiasme, la joie de vivre, et qui avait un talent certain pour le bonheur !
Tout n'est que disruption...
Disruption digitale qui pulvérise le champ économique, social et politique dans une vision apocryphe de la réalité ; disruption écologique qui met le feu à la planète et finira par l'engloutir sous des tsunamis de déchets océaniques ; disruption religieuse qui dévoie un serment d'amour originel et engendre plus que jamais ostracisme, terrorisme et déviances sexuelles.
L'innovation de rupture inhérente au génie humain est en pleine mutation, évidant la pensée de sa conscience éthique et esthétique. Ainsi, la disruption génétique menace l'évolution de notre espèce par des manipulations hasardeuses et par la reconstitution de micro-organismes qui risquent d'être autant d'anges exterminateurs. Ainsi, les disruptions mercatiques et médiatiques dévitalisent l'Art en valorisant des oeuvres éphémères aux dépens de chefs-d'oeuvre contemporains qu'elles jettent dans l'inconnu parce que jugés moins commerciaux.
Dans un monde aussi fracturé, nos petites vies devenues disruptives jusque dans la mort, peuvent-elles espérer échapper à l'aliénation collective ?
Ce récit est l'histoire d'une tentative...
«Pourquoi justement en remontant cinquante ans en arrière c'est cette image d'une si jolie jeune femme qui apparaît»
Allemagne, France. Années 70.
Il suffit quelquefois d'un regard, d'un sourire, pour tomber amoureux et vous faire rencontrer votre destin.
À 20 ans, nous nous construisons, nous nous affirmons et tentons de trouver notre place dans le monde. Alors, quand ambition professionnelle et histoire amoureuse se croisent entre Paris et la région Sarroise pour s'achever à Berlin, c'est toute l'existence de notre narrateur qui est bouleversée
Parfois, il suffit de peu, seulement un instant pour prendre la décision qui engagera toute votre vie Une vie consacrée au Théâtre.
En tant qu'acteur, metteur en scène et directeur de la compagnie théâtrale L'Éolienne, Roland Lagache a toujours entretenu un lien étroit avec l'écriture. Sa passion pour le théâtre et l'écriture le conduit également à diriger des ateliers-d'écriture et faire des adaptations pour le théâtre. Parallèlement, il intègre la formation professionnelle en y donnant des cours d'expression orale.
Le «Tao de papa» est un véritable carnet de voyage initiatique. Il relate les aventures rocambolesques de Laurent, musicien et professeur de Taiji Chuan suisse, en recherche spirituelle sur le chemin du Tao en Chine.
Grâce à l'aide de sa chère épouse chinoise, des portes habituellement fermées aux occidentaux en dehors des circuits du tourisme «martial-spirituel» s'ouvrent progressivement, et des relations s'installent avec les Maîtres de différents courants de cette sagesse millénaire.
L'entreprise est jalonnée de nombreuses surprises et déconvenues mais, dans les murs des vieux monastères, finiront par lui être révélés assez des mystères de l'antique sagesse pour affirmer son engagement dans cette voie.
Après plusieurs initiations dans de multiples courants tant séculiers que monastiques, il finira par prendre la coiffe et l'habit dans l'école de «la clarté et quiétude» du courant monastique Quanzhen dans le monastère «de l'observatoire des mystères» au centre de la Chine.
Il dédie ce livre à ses 5 enfants.
Le recueil documentaire De Cicéron à Simenon présente les témoignages poignants d'une quarantaine d'hommes illustres, e. a. René Descartes, Louis XIV, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Hector Berlioz, Stéphane Mallarmé, André Malraux, qui ont tous dû faire face à une des plus douloureuses épreuves de la condition humaine, la disparition d'un ou de plusieurs enfants, le «malheur par excellence» (Karl Marx), «le désastre» (Léopold II), «une monstruosité» (Sigmund Freud).
À travers leur correspondance, leurs carnets intimes, leurs oeuvres littéraires ou musicales, le lecteur découvrira un chapitre significatif, parfois insoupçonné de leur biographie. Qu'ils soient princes, philosophes, hommes d'État, écrivains ou compositeurs, cette expérience les fait apparaître sous un éclairage nouveau, mais authentique, comme des êtres profondément humains, vulnérables, fragilisés, traumatisés, cherchant une consolation dans la religion, ou un dérivatif dans la création artistique, dans l'activité politique ou caritative, dans la recherche scientifique.
Claïe, jeune femme divorcée, se retrouve seule avec elle-même. Un soir, tenaillée de douleurs, elle les perçoit comme des « bulles d'âmes », ce qui l'amène à rejoindre un groupe, via les réseaux sociaux, discutant du magnétisme et de la géobiologie. Elle retrouve alors ses pairs et s'y épanouit, puis commence à tisser des liens avec un certain D'Mon, médium. Ils se trouvent des points communs inouïs jusqu'au jour où les messages de D'Mon deviennent comme une torture télépathique pour l'héroïne : elle se retrouve dépossédée de ses « petits moi » et défragmentée de sa matière...
Un récit fantastique, ésotérique, sans cadres ni chapitres, car le temps n'est pas le maître. Quoique... Le surnaturel se mêle au réel, plongeant Claïe dans la peur, l'incertitude et la sorcellerie du quotidien. C'est une rencontre, une mise à nu comme une petite mort, des dons et des pouvoirs surprenants qui ressurgissent de l'inconscient. Détruite par ce pervers narcissique, Claïe cherche à regagner sa lumière, son identité et sa confiance. C'est un jeu de duo, tranchant et dur, à travers le récit de la jeune femme qui poétise, malgré tout, devant des instants de rêveries réelles.
Née en 1971 à Dijon, Claire Bernard a suivi des cours aux Beaux-Arts de Mâcon pour continuer en histoire de l'art. Pendant 10 ans, dans l'Ain, elle gère son « Atelier Chloé » en tant que professeure de dessin-peinture et y expose ses créations. L'imaginaire étant pour elle un moyen d'ouvrir des portes de mémoires, sa curiosité l'amène à étudier les sciences cognitives, l'ésotérisme, la métaphysique, la philosophie et les pratiques bouddhistes et taoïstes... Par le biais de son métier d'accompagnante éducative et sociale, elle aime apprendre de l'autre.
L'auteur, né en 1949 de parents instituteurs de campagne au Pays basque, est lycéen à Bayonne, étudiant à Bordeaux. Il y rencontre une fée au doux nom de Mai 68 qui l'introduit après de groupuscules divers et avariés, puis des communautés des années 70 jusqu'à Argelès sur Mer. Ici, la fée devient une corne d'abondance venue de ses parents libertaires et il crée une alimentation bio en 1985.
Malgré la surcharge de travail, il commence à écrire l'histoire de sa famille, suivie de l'exploration du microcosme catalan où il baigne au fil d'eaux plus ou moins troubles...
« SEUL, mais PEINARD »...
est-ce l'expression
d'un constat sincère ?
... ou d'un « sourire jaune » ?
... « Peinard », façon de parler, est le constat d'un vieux garçon de 82 ans dans sa situation de célibat...
... « Peinard » est, en même temps, l'expression apaisée du bilan d'une vie dont la carrière n'a pas débuté avec les meilleurs soutiens dans les conditions qui étaient celles de l'après-guerre de 1939-45.
... « Peinard » est donc aussi, bien entendu, le certain « sourire jaune » du sentiment d'avoir « loupé le départ » de sa vie active et ne n'avoir, par la suite, pas su faire mieux que d'accompagner le « hasard » d'une filière professionnelle et des circonstances.