Un inédit de Robert Louis Stevenson.
Au large de l'Écosse, en mer du Nord, à la croisée de plusieurs routes maritimes, se trouve un récif meurtrier, où les navires s'abîment par dizaines. En 1807, un homme décide de mettre fin à cette malédiction. Ingénieur pour la Compagnie des Phares du Nord, Robert Stevenson se lance dans une entreprise périlleuse : ériger un phare sur un récif immergé vingt heures par jour. Trois années durant, dans des conditions chaotiques, il coordonne le chantier de Bell Rock. Animés par la volonté de rendre la mer plus sûre, ses hommes et lui luttent contre vents et marées pour mener à bien ce projet ambitieux.
En racontant l'histoire de sa famille et en publiant les carnets de son grand-père, Robert Louis Stevenson rend non seulement hommage à la dynastie de pionniers et de bâtisseurs dont il est issu, mais il révèle aussi au public une formidable aventure collective.
Inventeur génial dès son plus jeune âge, amoureux de la nature, grand marcheur, il sillonna le monde à pied et fut le premier à percevoir les dangers de l'exploitation de la nature. John Muir aurait pu être millionnaire, il a choisi d'être vagabond. Il a inspiré Alexis Jenni (prix Goncourt 2011).
" C'est l'homme le plus libre que j'ai jamais rencontré " disait de lui Theodore Roosevelt.
Né en Écosse, débarqué à 10 ans aux États-Unis avec son frère et son père, installé dans la région des grands lacs, il travaille sans cesse dans les champs et lève parfois la tête pour regarder la nature environnante qui l'émerveille. Le soir il invente des objets mécaniques qu'il présente ensuite en ville comme, par exemple, cet appareil qui le sort automatiquement du lit à l'heure du lever.
Très vite John Muir s'interroge sur le sens de cette vie de forçat, alors qu'il pourrait vivre en autonomie dans la nature. Il quitte le Wisconsin et sillonne les États-Unis à pied jusqu'en Californie. Dès lors, il parcourra le monde.
Figure mythique aux États-Unis, créateur des parcs nationaux, John Muir posa clairement la question du sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et il y a répondu, par son mode de vie.
Prix Goncourt 2011 pour
L'Art français de la guerre (Gallimard).
Ce livre a reçu le prix du Livre Lumexplore 2020
Féru d'histoire et de navigation, le journaliste et écrivain Laurent Joffrin est parti en mer dans le sillage de la flotte du fervent catholique Philippe II, déterminé à conquérir l'Angleterre protestante.
C'était un soir de novembre à Ramsgate. Pleg Mor roulait doucement au mouillage. Je racontais à l'équipage l'odyssée de l'Invincible Armada lancée à l'assaut de l'Angleterre protestante, quand l'idée apparut : pourquoi ne pas refaire sur mon voilier le périple de la flotte espagnole, dont le sort funeste a changé le cours de l'Histoire ? Pourquoi ne pas en tirer un roman vrai qui raconterait la mer et les batailles, mêlant le récit d'hier et celui d'aujourd'hui, la grandiose défaite des galions et les humbles aventures d'un sloop fragile naviguant dans leur sillage, au milieu des courants de la Manche, des brouillards de la mer du Nord, des bancs de sable de la Flandre, des lochs écossais et des tempêtes irlandaises ? Un voyage dans l'espace et dans le temps, qui ferait revivre les affres de Medina Sidonia, l'amiral espagnol, les ruses de Francis Drake, le corsaire de la reine, et la vie terrible des marins du XVIe siècle. Un livre de mer qui serait aussi un livre d'histoire, un carnet de route au fil des côtes embrumées et des siècles évanouis, un tour de Grande-Bretagne sur un esquif de onze mètres qui revisite les stations du calvaire de l'Armada. Ce livre de bord et d'épopée, trois ans plus tard, le voici.
Prix Éric Tabarly 2019
Prix Albatros Sail the World 2019
Mention Spéciale du Prix Mémoires de la Mer 2019
Le premier récit d'Alexandre Dumas nous replonge dans la découverte du mont Blanc et de ses héros, dans les pas des premiers touristes.
À l'été 1832, Alexandre Dumas, 30 ans, part en voyage à travers les Alpes. C'est déjà un jeune auteur de théâtre à succès, mais les
Impressions de voyage qu'il publie à son retour seront son premier véritable récit. Dumas vit ce périple comme une aventure intense, rendant l'instant présent avec une plume alerte. Il n'hésite pas à se mettre en scène, marchant sur la mer de Glace ou chevauchant un mulet, ici brave devant les précipices, là sujet au vertige. Il observe et dépeint avec ironie ses compagnons de voyage, ses guides. Arrivé à Chamonix, il se précipite à la rencontre de Jacques Balmat, auteur un demi-siècle plus tôt de la première ascension du mont Blanc et consigne son récit de ce moment historique. Puis il repart... vers de nouvelles aventures, historien bientôt sur la piste de trois mousquetaires.
L'histoire d'une légende de l'aventure polaire à l'occasion des cent ans de sa mort.
À 16 ans, il s'ennuie sur les bancs de l'école et s'engage dans la marine marchande. Enjoué et cultivé, il prend très vite du grade. Mais déjà cette vie de marin ne lui convient plus. Il faut toujours plus d'aventures à Ernest Shackleton.
C'est avec Robert Falcon Scott qu'il rencontre pour la première fois l'Antarctique. Dès lors, une passion est née. C'est décidé, il organisera ses propres expéditions vers le Continent Blanc. Hélas, il ne sera pas le premier au pôle. Il s'en est pourtant approché en 1909, mais a renoncé à moins de 200 kilomètres du but. Ravalant sa déception, il imagine une traversée de l'Antarctique et, en 1914, alors que l'Europe entre en guerre, il quitte Plymouth à bord de l'Endurance. Tout ne se passera pas comme prévu et l'exploration tournera au cauchemar. Mais jamais celui que ses hommes appelaient affectueusement " Le Boss " ne lâchera son équipage.
Au-delà de l'aventurier polaire, c'est le portrait d'un entrepreneur extraordinaire que dresse Mirella Tenderini, un meneur d'hommes à nul autre pareil.
Une biographie imaginaire du premier explorateur polaire : un tour de force magnifiquement écrit par un ancien Prix Goncourt du premier roman.
Parti de Marseille pour une expédition vers l'Atlantique Nord, Pythéas découvrit, bien au-delà de la Grande-Bretagne, une île qu'il baptisa Thulé et fut le premier à rapporter que la mer pouvait geler. À son retour, il consigna ses travaux scientifiques en astronomie, géographie et océanographie dans un traité,
De l'Océan, qui fut abondamment commenté et copié pendant toute l'Antiquité. Aucune page de son oeuvre n'a survécu. La plupart des commentateurs de l'Antiquité le traitèrent d'affabulateur, voire de menteur. Une mer gelée ? Quelle galéjade ! Son nom tomba dans l'oubli.
Dans cette biographie imaginaire, François Garde réhabilite le marin, l'astronome et le scientifique. Il retrace le destin d'un explorateur au temps d'Alexandre le Grand et interroge le parcours d'un homme dont la vie fut guidé par la curiosité, la persévérance, et la volonté de transmettre le savoir.
Le voyage initiatique d'un jeune couple d'alpinistes explorateurs vers le point culminant des Montagnes de la Lune.
Au coeur de la jungle d'Afrique s'élèvent les légendaires Montagnes de la Lune, qui donnent naissance aux sources du Nil. Pierrine et Simon, un jeune couple d'alpinistes explorateurs, entreprennent l'ascension de son point culminant, le pic Stanley, à plus de 5 000 mètres. Entre le cratère d'un volcan et les glaces tourmentées, l'expédition se fait voyage initiatique.
Au-delà des motifs qui poussent les hommes à se risquer sur les montagnes, ce récit romanesque questionne notre relation à la nature et confronte nos certitudes occidentales aux savoirs des peuples premiers.
Cédric Gras aime la Russie et les climats difficiles. Après Vladivostok et Donetsk, le voici embarquant au Cap, direction l'Antarctique. L'
Akademik Fedorov, bateau hérité de l'ère soviétique, doit assurer le ravitaillement des bases de Progress et Mirny, déposer les candidats à l'hivernage et récupérer l'équipe qui vient de passer un an à Vostok. Durant trois mois, Cédric Gras a partagé le quotidien des passagers du brise-glace, scientifiques, marins et techniciens en partance ou de retour. Il a vécu aux côtés des Poliarniks, ces hommes sélectionnés pour leurs capacités physiques, leur sang-froid face aux dangers. Ces hommes qui, enfants, rêvaient soit d'aller dans l'espace, soit de partir en Antarctique. Car la Russie a ceci de particulier que ses aventuriers en herbe rêvent d'étoiles ou de grand froid. Ces hommes qui, durant de longues années délaissent leur famille pour le pôle et mènent parfois une double vie (une femme à terre et une à bord). Embarquer pour l'Antarctique, c'est pour eux l'occasion de découvrir le monde, loin des contrées de Russie : Singapour, l'île Maurice, Le Cap, Hobbart.
Et la mer des Cosmonautes ? C'est celle des Poliarniks, située près du continent antarctique, et qui leur offre ses paysages lunaires depuis le pont de l'
Akademik Fedorov.
Les antihéros du Port de la Mer de Glace de Dominique Potard sont finalement redescendus sur Terre pour mieux faire le grand plongeon dans les eaux mouvementées de la mer des Sargasses en plein triangle des Bermudes. Grand frisson assuré !
Toujours plus loin, plus haut, plus profond... Après avoir envoyé ses héros déjantés au Groenland, puis dans les entrailles du glacier et enfin en orbite, Dominique Potard les plonge sans consommations dans la mer des Sargasses ! Bienvenue dans le tome 5 de la série du
Port de la Mer de Glace. Où l'on explore joyeusement un monde où l'eau de mer cède vite la place à des liquides plus ingérables... Trois Ubu en maillot de bain dans un monde à la Jules Verne.
À vos masques !
" Voilà, j'arrive dans un pays où les vaches se déguisent en chèvres, où l'on vend des flingues à la supérette, où l'on prend l'avion avec des guêtres. Un panneau indique Paris à 4 h 25 et le pôle Nord à 3 h 15. " Le ton est donné. Nouvel invité de la collection Démarches, l'auteur de Touriste s'attaque au Grand Nord, et nous embarque dans un Arctique tragi-comique.
Une immersion polaire tout en finesse par un écrivain-voyageur au ton unique.
Ni aventurier, ni ethnologue, ni sportif, ce " Touriste " faussement candide relate un périple au Groenland où l'on croise des chasseurs de baleine et des aurores boréales, des pêcheurs énervés et des dealers fanfarons, des doux rêveurs et surtout des icebergs. Beaucoup d'icebergs.
En ville, devant les glaciers ou sur les flots, les rencontres incongrues et les panoramas grandioses invitent à la réflexion. Le Groenland est une des destinations les plus prisées des français, et en même temps une des plus mystérieuses. Julien Blanc-Gras est sans conteste un guide remarquable : il nous livre ici une vision de ce pays à la fois pleine d'humour, de sensibilité, et de connaissance.
" Nous avons tous un destin à découvrir, à inventer, à construire... " Jean-Louis Étienne fait l'éloge de la ténacité et nous livre une leçon de vie. En 1986, Jean-Louis Étienne entreprend d'atteindre le pôle Nord et marche soixante-trois jours seul sur la banquise. En 1990, il parcourt l'Antarctique en traîneaux à chiens sur une longueur record. En 2010, il réussit la première traversée de l'océan Arctique en ballon.
Durant trois décennies, l'infatigable explorateur et ardent défenseur de la planète n'a jamais cessé d'imaginer de nouvelles aventures. Une chose est sûre : Jean-Louis Étienne est revenu transformé de ces épreuves.
Pourquoi est-il resté fidèle à l'appel des déserts glacés entendu dans son enfance ? Pourquoi a-t-il entrepris des études de médecine alors qu'on le destinait à une vie d'artisan ? Pourquoi est-il prêt à repartir, dès demain, pour l'océan austral ? Car on ne bâtit pas une existence sur des projets inachevés. Et même si le chemin paraît difficile, même si l'on est tenté d'abandonner parfois, il faut persister sur la voie de ses rêves.
Au-delà de l'aventure polaire, cet ouvrage célèbre des valeurs telles que l'optimisme et la volonté, la poursuite d'un but et son accomplissement.
Un auteur d'altitude descend vers l'île-montagne, la Corse, sa passion secrète, et suit la ligne rouge et blanche tracée sur son épine dorsale qui dessine le plus beau sentier d'Europe : le GR20 de la mer à la mer.
Une île, une montagne : double promesse. Trente ans après avoir traversé la Corse hors saison par son sentier vedette, Gilles Modica en reprend les étapes sous un soleil de sirocco. Une aventure sportive de 180 kilomètres entre deux mers. Une itinérance pour retrouver l'énergie du granit et des vents, le bonheur des sources, les bergeries oubliées ou les sangliers dans les jungles d'aulnes.
Passionné d'histoire et des cimes insulaires, l'auteur remonte le temps et les paradoxes du plus beau sentier d'Europe. Au rythme des crêtes et des rencontres du GR20, son récit convoque l'hiver, les premiers explorateurs de sommets et les motifs de sa fascination.
Cinq mille kilomètres en train, du coeur du continent sibérien jusqu'aux rives du Pacifique. Cinq mille kilomètres le long de la Grande ligne Baïkal-Amour, l'autre chemin de fer transsibérien, et au-delà du détroit de Tartarie jusqu'à l'île de Sakhaline et au souvenir de Tchékhov, qui
y alla visiter le bagne en 1890.
Des villes de pionniers à demi abandonnées dans l'immensité, des vies si humaines qui ne savent plus où elles vont, la mémoire enfouie mais ineffaçable des centaines de milliers de déportés qui construisirent cette ligne et ces villes au prix de leur vie, la grandeur et le malheur, la mélancolie russes...
Il y a tout cela dans ce livre que traverse pourtant, né de l'espace sans bornes, un sentiment de liberté :
" Tout fuit, tout glisse, on se dit qu'on est bien ici, loin de chez soi, libre provisoirement de toute attache, et que c'est pour ça qu'on voyage. "
Vingt ans après Le Port de la Mer de Glace, roman déjanté qui a révolutionné la littérature alpine, les mêmes personnages se retrouvent au Groenland pour de nouvelles aventures désopilantes.
Où l'on retrouve les héros imbibés du
Port de la Mer de Glace au retour de leur ascension picaresque du pic des Drus. L'Amiral, Fernando, Tobby, votre serviteur et un petit nouveau, " La Bévote " accompagné de ses trois coqs. Les voici embarqués - au sens propre - dans une histoire de mer et de glace tout aussi barrée. Mal barrée - toujours au sens propre - serait d'ailleurs plus juste...
Extrait :
" La corne de brume de la Marie-Rose avait émis un cri étranglé, un peu comme un klaxon de vieux tacot, puis s'était prostrée dans le plus grand silence.
- Avec ce brouillard, faudrait pas qu'on aille se faire couper en deux par un chalutier, avait dit l'Amiral. Faites du bruit !
La Bévote alla se poster à l'avant du bateau avec ses tam-tams, Fernando à l'arrière avec deux couvercles de faitout en guise de cymbales. Tobby s'empressa de se joindre au concert, coursant les coqs sur le pont en aboyant, lesquels protestèrent par des claquements d'ailes et des cris ulcérés. De son côté, Gérard, dès qu'il sentait un peu de mou dans l'orchestre, entamait La Paimpolaise à pleins poumons...
La nuit était tombée depuis longtemps quand le brouillard commença à se dissiper. Gérard prit le premier quart :
- Tu me remplaces à quatre heures, dit-il au Portos.
Au petit matin, La Bévote et moi buvions tranquillement le café, quand Fernando passa sa tête dans le carré en nous demandant :
- C'est normal que le soleil se lève à l'ouest ? "
À l'occasion des deux cents ans de la naissance de l'auteur de Madame Bovary, Thierry Dussard nous livre un récit original sur un voyage en Bretagne méconnu du jeune " Gust ".
Avec ses 25 ans pour tout bagage, et son ami Maxime Du Camp comme compagnon de voyage, le jeune Normand Gustave Flaubert fait, en 1847, le tour de la Bretagne à pied. Les deux compères parcourent une région fière et sauvage, encore ignorée par le chemin de fer et l'école. Ils s'aventurent à travers champs, s'embarquent pour Belle-Île, découvrent le bagne à Brest, la manufacture de tabacs à Morlaix, et la tombe de Chateaubriand à Saint-Malo. De ce périple, ils tireront un livre méconnu,
Par les champs et par les grèves, où l'on sent déjà toute l'ironie et les fulgurances du futur écrivain. Du brut de Flaubert, qui pétille tel un cidre breton - ou normand, on ne sait de quel tonneau.
Parti sur les pas de Flaubert, Thierry Dussard confronte la Bretagne d'hier à celle d'aujourd'hui, évoque ses lectures et ses voyages, en prenant " Gust " par le col au passage, pour faire sortir de sa tanière l'ours qui avait voué sa vie entière à l'écriture. Son récit est un élixir de littérature buissonnière.
Gogol prétendait que " pour savoir ce qu'est la Russie d'aujourd'hui, il faut absolument y voya ger soi-même ". Bien que le grand auteur russe fit exactement le contraire, Bernard Chambaz a suivi sa recommandation à la lettre.
L'hiver en train, l'été en car, Bernard Chambaz a parcouru l'Oural, territoire méconnu, frontière entre l'Europe et l'Asie. Un voyage qui doit à son amour de la Russie et de son peuple, mais aussi à la puissance des livres. Parmi eux, il y a le recueil oublié et décapant d'Aragon,
Hourra l'Oural, l'ombre de Pasternak et du docteur Jivago, et enfin l'ombre plus noire de Chalamov et du goulag. On vérifiera avec l'auteur que les statues de Lénine n'ont pas toutes été déboulonnées, loin de là, et que si on a pu évoquer la fin de l'homme rouge, l'
homo sovieticus tend à devenir pour les jeunes générations un objet, sinon un sujet de folklore...
Dans ce récit de voyage peu ordinaire, on croisera des météorites, on suivra une enquête sur la disparition étrange de géologues il y a cinquante ans, on échappera à un accident d'avion, on découvrira un jeune Eltsine explorateur sans peur, on verra des camions rouler sur la Kama gelée, on visitera le camp de Perm-36 et les monastères de Verkhotourié, on sillonnera Ekaterinbourg sur les traces des Romanov, on découvrira Tcheliabinsk et son formidable musée des tracteurs à défaut de la centrale nucléaire de Majak, avant d'admirer sous un ciel gris et déjà froid la modernité de la capitale bachkire.
L'un des plus grands mystères maritimes, qui excita l'imagination de grands écrivains, tels Joseph Conrad et Jules Verne, enfin dévoilé ! Un texte magistral de Michael Palin.
En septembre 2014, au fond des eaux glacées du Grand Nord canadien, la poupe brisée d'un vaisseau fut découverte. Il s'agissait d'un bateau mythique qui avait disparu plus de 160 ans auparavant : l'Erebus.
Fasciné, Michael Palin décide de redonner vie au navire, depuis sa mise à l'eau en 1826 jusqu'à ses missions d'exploration en Antarctique qui ont conduit à sa gloire, puis à son ultime catastrophe en Arctique.
Il revisite les parcours entremêlés des hommes qui ont partagé son chemin : le fougueux James Clark Ross, qui cartographia une partie des régions australes et supervisa les premières expérimentations scientifiques menées sur place, le discret Francis Crozier, éternel second, et John Franklin, homme tourmenté qui, à l'âge de 60 ans et après une carrière en dents de scie, prit le commandement du bateau. Pour le pire...
Une grande aventure humaine racontée par un homme féru d'histoire et à l'humour inimitable.
Deux journalistes se lancent sur les traces de deux exploratrices atypiques et avant-gardistes, parties seules dans le désert du Sahara près d'un siècle plus tôt à la rencontre du peuple mauritanien.
L'une, styliste pour Jeanne Lanvin puis reporter, est candidate à une expédition Charcot au Groenland. L'autre est tour à tour modéliste, journaliste et dessinatrice. Elles sont audacieuses et avant-gardistes. En décembre 1933, pour fuir une société patriarcale, Odette du Puigaudeau et Marion Sénones embarquent sur un langoustier breton en partance pour la Mauritanie. Leur but ? Traverser le désert à dos de chameau, sans mission officielle ni subvention. L'image est tellement insolite que les Maures appelleront l'année de leurs premiers pas sur ces terres, " l'Année des deux dames ".
Près d'un siècle plus tard, Catherine Faye et Marine Sanclemente marchent dans le sillage des deux aventurières pour raconter leur vie en marge, leur culot, leurs contradictions, explorer elles aussi ce pays, trait d'union entre le Maghreb et l'Afrique subsaharienne, où perdure une culture nomade millénaire. Dans des conditions souvent ardues, au fil de rencontres étonnantes, leur voyage est empreint de l'esprit téméraire d'Odette et de Marion.
Autour d'une figure devenue légendaire Kit Carson, qui combattit puis défendit les Indiens Hampton Sides construit une fresque magistrale de la conquête de l'Ouest au XIX e siècle.
À 16 ans, il fuit l'atelier de sellerie dans lequel sa famille l'a placé et s'engage dans une caravane de marchands se rendant à Santa Fe. Pendant vingt ans, du Montana à l'Arizona en passant par la Californie et l'Utah, il parcourt les montagnes et le désert. Sur la piste, on ne lui connaît pas de semblable. Cet aventurier illettré, doué comme personne pour vivre dans la nature, c'est Kit Carson. Au gré de ses rencontres, il devient trappeur, guide d'expéditions pour Fremont ou le général Kearny, agriculteur, il épouse une Indienne puis une Mexicaine. Il jouera un rôle militaire et diplomatique de plus en plus important, notamment auprès des différentes tribus indiennes, servant l'armée américaine contre les Navajos.
Autour de cette figure devenue légendaire, Hampton Sides construit une fresque magistrale de la conquête de l'Ouest et de la construction progressive des États-Unis au xixe siècle. De la guerre avec le Mexique aux campagnes contre les Navajos et la guerre de Sécession, la vie de Kit Carson illustre remarquablement la complexité de cette période.
Mention 2019 de l'Académie de marine pour
Au royaume des glaces.
La fascinante aventure d'une femme au courage et à la ténacité hors du commun, reconnue tardivement comme " héroïne de l'Arctique ". Avec une préface d'Isabelle Autissier.
En 1923, l'explorateur canadien Vilhjalmur Stefansson envoie quatre jeunes hommes en Arctique. L'objectif : coloniser Wrangel, une île désolée, aux confins de l'Amérique et de la Russie.
Pour compléter l'équipe, il embauche une Inuite de vingt-trois ans, mère célibataire d'un enfant malade, qui voit là l'unique moyen de soigner correctement son fils. Ada Blackjack aura pour rôle de cuisiner et de rav-auder les vêtements ainsi que le matériel des explorateurs - rôle essentiel dans ces contrées glaciales.
Mais une fois sur l'île, la situation vire au cauchemar : la nourriture manque et le froid se fait plus assassin que jamais. Les plus confiants se mettent à douter, les plus vigoureux s'affaiblissent. Bientôt, ils se retrouvent à deux. Puis la jeune femme Ada sera seule. Abandonnée. Comment va-t-elle pou-voir survivre dans un environnement aussi hostile ?
La vérité, enfin, sur le destin d'une extraordinaire Robinson Crusoé au féminin, qui inspira nombre d'aventuriers, dont Isabelle Autissier, dont le bateau porte le nom.
900 kilomètres à vélo dans un décor de western pour retracer la vie extraordinaire d'un chevalier mythique mais véritable : le Cid, figure espagnole légendaire aux résonances actuelles, digne d'un personnage de polar.
Rodrigo Díaz de Vivar, plus connu sous le nom du Cid, n'est pas que le héros d'une pièce de théâtre. Ce fut un chevalier. Un vrai. Banni par le roi Alphonse VI, il a traversé l'Espagne au XIe siècle. Il a gagné des batailles. Contre les Musulmans, et avec eux. Un mercenaire avant l'heure. Un combattant légendaire.
Si le Cid voyageait à cheval, c'est sur son VTT - baptisé Tornado - que Marc Fernandez suit sa route de Burgos, ville natale du chevalier, jusqu'à Valence, où il mourut en 1099. Une épreuve et un défi pour l'auteur, à la découverte d'une partie méconnue de l'Espagne, médiévale, immensément vide. 900 kilomètres à vélo, 11 302 mètres de dénivelé positif dans un décor de western, pour retracer la vie extraordinaire d'une figure mythique digne d'un personnage de polar.
Une jeune alpiniste raconte quatre jours et quatre nuits d'une aventure solitaire devenue une lutte pour la survie.
Le 16 mai 2013, le peloton de Gendarmerie de haute montagne lançait un appel à témoins suite à la disparition inquiétante d'une jeune alpiniste dans le massif du Mont-Blanc.
Gaëlle Cavalié était partie seule pour la face nord de l'aiguille Verte. On avait perdu sa trace. La jeune femme a été sauvée in extremis le surlendemain. Repérée par l'hélicoptère des secours, elle a été hélitreuillée, à bout de forces et en hypothermie. Elle venait de passer quatre jours et quatre nuits à 4 000 mètres d'altitude, blottie dans un trou à neige tout près du sommet.
Gaëlle Cavalié a mis plusieurs années à oser revivre par l'écriture ces heures où se sont jouées sa disparition puis sa survie. Elle le fait avec une totale sincérité, démontant heure après heure la mécanique du piège qui s'est refermé sur elle, explorant sans tricher ses ressorts intimes : l'ambition qui l'a guidée et l'angoisse qu'elle a vécue.
La première traversée de l'Himalaya en parapente. Quatre mois d'un voyage solitaire pour éprouver ses rêves et déployer ses forces quand la grandeur de l'exploit tutoie le vertige les fragilités de la vie.
Un jour de l'été 2016, Jean-Yves Fredriksen est monté à pied vers un petit sommet proche de Duchanbé, au Tadjikistan : la première " butte ", à l'extrémité ouest de l'Himalaya. Il portait sur son dos un sac de près de 50 kg : vivres, tente, duvet, réchaud, tout le matériel pour traverser en autonomie la plus longue chaîne de montagnes du monde, 4 000 kilomètres. En parapente.
Il a déployé son aile et s'est envolé. Sous la sellette, il y avait le violon qui ne le quitte jamais, qui peut amortir les chocs en cas d'atterrissages ratés, adoucir les soirées solitaires et faciliter les rencontres. Il s'est élevé dans les ascendances, a passé un premier col, et le grand voyage a commencé.
Quatre mois plus tard, il est arrivé à l'extrémité orientale de la chaîne après de multiples péripéties, dont un séjour en prison, un crash en altitude, de multiples bivouacs à plus de 5000, voir 6 000 mètres, des journées de vol grandioses et engagées, à frôler les géants de la terre.
Jean-Yves Fredriksen a réussi un exploit inédit : la première traversée de l'Himalaya en vol bivouac et en autonomie. Mais ce qu'il raconte, c'est beaucoup plus qu'un record : le récit intimiste d'une traversée solitaire et solidaire avec ses joies, ses rencontres, ses découvertes... Il revisite sa vie d'aventurier en retrouvant les montagnes qu'il a grimpées et les régions du Népal où il est venu en aide aux villageois quand leurs maisons ont été détruites par le tremblement de terre de 2015. Il se raconte avec sincérité, sans reculer devant les difficultés : les doutes, la peur, les relations difficiles avec les proches restés au pays...
L'histoire vraie du new-yorkais Billy Gawronski, qui, en 1928, âgé d'à peine 17 ans, embarqua clandestinement à bord d'une expédition scientifique en Antarctique dirigée par l'explorateur Richard Evelyn Byrd. Le 24 août 1928, à la nuit tombée, un garçon de dix-sept ans traverse l'Hudson à la nage et monte à bord du
City of New York.
Depuis l'enfance, Billy Gawronski rêve d'aventure. Lorsqu'il a vent du projet de l'explorateur Richard Byrd - être le premier à prendre des photos aériennes du pôle Sud -, il est déterminé à faire partie du voyage. Mais son père, immigré polonais très actif dans la communauté, a d'autres projets pour lui. Dans ces années 1920, marquées par des ascensions sociales fulgurantes, Rudy Gawronski ne songe qu'à ajouter " & Fils " à l'enseigne de son entreprise de décoration d'intérieur. Dépité, Billy s'introduit alors clandestinement sur l'un des bateaux de la première grande expédition américaine du XXe siècle.