« Ce n'est pas un conte choisi parmi les merveilleuses aventures imaginaires de l'Afrique. Ce n'est pas non plus un roman, bien que ma vie s'en approche terriblement. Les pages qui vont suivre racontent simplement mon histoire. Une histoire vraie qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, de la salive et des larmes. »
Sur les hauts plateaux de l'ouest du Cameroun, dans le pays Bamiléké, Papou Andréas a uni son propre destin au berceau de sa belle-famille.
Avec son épouse Philomène, native de Tonga, il partage chaque année la vie de son peuple d'adoption. Au coeur d'une nature sauvage, il témoigne de leurs coutumes et de leurs traditions préservées.
Après son premier ouvrage Pour l'amour d'une femme noire, Papou Andréas raconte ses aventures, comme un voyage entre les îles de l'océan Indien, de La Réunion à Mayotte, de Maurice à Nosy Be, du Kenya à son village africain.
« Il était là le déclic. La mort ? Non, je ne veux pas y penser. Je veux vivre, je veux guérir. Sortir de cette maladie oui, mais à quel prix ? Pour faire connaissance avec une nouvelle ? Au revoir anorexie, bonjour boulimie - naturellement -, et pire encore, bonjour hypocondrie [...] On ne s'en sortira pas, n'est-ce pas ? Quand on met un pied dans la maladie, c'est comme si on sautait à cloche-pied dans un bon gros tas de vase. »
Orlane est prisonnière de la maladie, prisonnière de ses peurs et de ses angoisses qui ont pris possession de son bonheur et de sa personnalité tout entière. Elle n'est plus Orlane, elle est... hypocondriaque. Comment vit une hypocondriaque ? Ses amis ? Sa famille ? Ses amours ? Son travail ? Tant de tourments qui ne font qu'aggraver sa psychose...
Découvrez le quotidien d'une jeune femme hypo-condriaque, une histoire vraie bouleversante qui oscille entre drame et humour.
« Elle n'avait pas souhaité connaître le sexe de l'enfant. À quoi bon ? Peut-on changer les rayures du zèbre ? L'annonce d'un quatrième garçon l'aurait peut-être déçue. Elle voulait se réjouir de la naissance d'un beau bébé en bonne santé, fût-ce un petit mâle. En revanche, éprouver une déception, si ténue fût-elle à l'annonce du sexe de son enfant l'aurait terriblement culpabilisée. »
Toutes sortes de gens se côtoient dans une maternité, le monde de la naissance est une planète surprenante.
Photographe de bébés pendant quinze ans, j'ai partagé les joies et les doutes des jeunes accouchées. D'une chambre à l'autre, j'ai vu naître des parents. J'ai regardé partir des petits d'hommes vers des destinées ô combien différentes.
Derrière chaque porte, l'histoire est unique,
il n'y a pas de naissances ordinaires.
Elles sont toutes extraordinaires.
« Avez-vous déjà vu une fille comme elle ?
Une fille pareille ne se voit pas, ne s'entend pas, ne s'écoute pas.
Une fille pareille fait partie de nous, de notre côté le plus sombre.
La jeune fille brune aux yeux marron, la pauvre, la faible - appelez-la comme vous le souhaitez, mais souvenez-vous qu'au moins une fois dans votre vie vous avez été comme elle.»
Dans un récit bouleversant de sincérité, une jeune fille lutte de tout son être pour traverser les difficultés de l'adolescence. De la rupture au harcèlement, du courage à l'amour, découvrez l'intimité d'une auteure de quinze ans à coeur ouvert. Quelques mots suffisent parfois pour tout comprendre.
« Je vois en toi 50 % du blouson noir, 50 % du moine, et je ne sais pas lequel prendra le dessus » lui disait son ami Alexis Macié du Biest, jésuite de son état et aumônier.
À 60 ans passés, François Bedin laisse tomber le blouson noir pour nous livrer le récit unique de sa vie de loubard devenu prêtre.
À 28 ans, il rencontre une communauté religieuse et commence un chemin spirituel jusqu'au sacerdoce à 35 ans. Inclassable, il voyage de Figeac à Château-du-Loir, de Brûlon à la « Bonne Mère » de Marseille, pour finalement s'installer dans les Hautes-Alpes où il est aujourd'hui curé de 14 clochers.
Au fil des années, il croise des sortants de prison, des toxicomanes dans les « centres du Patriarche », découvre le monde de la prostitution et partage des moments merveilleux avec les gitans. Avec l'authenticité et l'humour qui le caractérisent, ces rencontres seront synonymes d'amour et de partage.
Dans ce ministère tapissé d'interrogations, de doutes, de questions et de joies, jamais il n'a eu l'ombre d'un regret... sauf peut-être de ne pas entendre un enfant lui dire « papa », ce mot si doux et si fort qui est aussi celui du Dieu auquel il a consacré sa vie.
Entre foi et désir de liberté, la vie d'un curé pas comme les autres !
Chronique de l'après-guerre
dans un petit village du Sud-Bretagne.
Au delà de la simple vie paroissiale, les articles du bulletin mensuel de son recteur résonnent aujourd'hui comme un reportage vivant de cette période, dite des Trente Glorieuses, miroir éclairant de la transformation d'une société maritime et rurale. Avec le regard direct et percutant d'un de ses acteurs, ce témoignage très vivant fait écho à l'analyse scientifique que porta à la même époque le sociologue Edgard Morin sur la vie du village de Plozévet (29).
Le recteur n'hésite pas à interpeller ses ouailles dans leur vie quotidienne, un peu comme un certain « Don Camillo » ! Son personnage de Leich, acteur de cette vaste fresque du quotidien, est le véritable héros d'une saga qui se dessine entre les lignes. Voisindu père C. Larboulette, Jacques Paumier, a repris avec son fils Gonzague, les bulletins paroissiaux pour en présenter quelques morceaux choisis. Classés par thématiques, ils rendent compte de la polyvalence d'un observateur hors-pair, tout à la fois critique et bienveillant. Des textes savoureux et percutants dont la portée sociétale va bien au-delà du bourg de Damgan (56) et de la Bretagne.
En novembre 1974, Jacques Paumier arrive à Damgan (56) pour y créer une officine de pharmacie. Il côtoie durant cinq années le père C. Larboulette.
Après des études de journalisme, Gonzague Paumier devient responsable du service Communication d'une ville de Seine-et-Marne. Amoureux d'histoire et de littérature, il reste attaché à sa Bretagne natale.
Femme approchant doucement la cinquantaine, je me considère plutôt chanceuse au regard de ma situation. Atteinte d'une maladie rare et dégénérative, j'ai jusqu'ici eu le privilège de conserver l'essentiel : ma liberté de penser, d'écrire, de voyager et de savourer toute la richesse humaine qui accompagne ces actes fondateurs. Mais ça, c'était avant
Pour m'assurer de pouvoir un jour retrouver ce cadre de vie, je suis depuis le 28février 2020 privée de tout contact avec mes proches, mes amis et l'homme que j'aime.
Certains parlent de confinement et d'isolement. Confinée longtemps, isolée depuis, j'ai ouvert il y a plus d'un an la fenêtre de mon appartement. Je me suis enfin mise à regarder le monde dans lequel je vis.
Qui a dit que la vie s'était arrêtée ? Le voyage continue finalement.
Avec le confinement comme prétexte et l'abécédaire comme terrain de possibles, Carine Janot-Forestier pose un regard sage et acide sur le monde.
Native du Loir-et-Cher, issue d'un milieu ouvrier modeste, Carine Janot-Forestier a abandonné quelques rêves, s'est trompée, souvent, a encaissé plusieurs chocs violents, quitté certaines personnes, amis ou amants, revu ses ambitions à la baisse, mais est toujours restée debout et en vie. À 47 ans, elle connaît davantage la bande d'arrêt d'urgence et les chemins de traverse, avance en dehors des standards attribués aux femmes de son âge, tout en étant convaincue d'avoir appris à faire de ses différences, ses forces.
«Elle ne savait pas qu'elle était enceinte. Sa famille non plus. Elle portait des vêtements un peu flottants depuis quelque temps en disant simplement qu'elle avait grossi, mais ça n'avait alerté personne, même pas elle»
Née en 1948, Pauline Lempert suit dix ans d'études, pour maîtriser une multitude de connaissances très théoriques, très scientifiques, très techniques. Mais en ouvrant son cabinet de gynécologie dans une grande banlieue, elle est brutalement confrontée à de vraies personnes, avec des problèmes humains.
Aujourd'hui retraitée, elle souhaite témoigner pour lutter contre l'oubli, en revenant sur quelques histoires de ses patientes.
Une galerie de portraits, des histoires émouvantes, drôles, parfois tragiques, sur des sujets essentiels dans la vie de toutes les femmes, de nos mères, de nos soeurs, de nos amies, de nos grands-mères. Des histoires de grossesses, de contraceptions, de problèmes de couple ; mais aussi de maladies, de viols, de dénis de grossesse, enfin de vie, de mort Des années de consultations racontées avec tendresse par une gynécologue bienveillante.
« "C'est un fils", dit une des femmes en désignant un petit tas de chiffons posé sur le sable à côté du buisson. Élise, stupéfaite, voit le tissu palpiter doucement... Une femme le soulève en souriant : le bébé est nu, il essaie d'ouvrir les yeux ; son teint est encore rose pâle, sans les pigments d'un futur homme du désert... »
Lors d'un voyage au Mali, l'auteur découvre, au-delà de la diversité des paysages, des peuples et des cultures, la richesse des rencontres avec les gens de tous les jours, ceux des villes, des villages, de la brousse, du fleuve ou du désert. Un Targui lui offrira pudiquement son histoire et restera gravé dans son coeur.
Sable des dunes, des berges du fleuve, des pistes et des rues, sang de la naissance, de l'excision, des guerres, des révoltes et des attentats, au fil du récit, des scènes de la vie et des anecdotes, les temps se mêlent. Temps du voyage, de l'écriture et de l'histoire.
Lorsqu'il reçoit, en septembre 1939, son ordre de mobilisation, Jean Spolidor ne sait pas qu'il va vivre l'aventure la plus périlleuse de son existence. Son père, Joseph, était déjà revenu blessé de la Grande Guerre, et voilà que lui, le fils, était envoyé à son tour sur les champs de bataille ! Aventure périlleuse, non pas du fait de la guerre elle-même dont il ignorait qu'elle se terminerait provisoirement par l'armistice, signé en 1940, mais par ce qui allait suivre...
Fait prisonnier par l'armée allemande le 22 juin 1940 près de Mirecourt, dans les Vosges, avec tout son régiment de tirailleurs sénégalais, il va, de semaine en semaine, de mois en mois, être transféré de camp en camp, de stalag en stalag, toujours plus à l'est, jusqu'à atteindre les environs de Cracovie, ancienne capitale de la Pologne.
Et durant toutes ces heures, tous ces jours, tous ces mois de détention, une pensée obsessionnelle ne le quitte pas : s'évader ! Minutieusement réfléchie, préparée, mise au point malgré tous les aléas que l'on peut imaginer, cette évasion prend forme. Jean Spolidor et son compagnon de route Robert Castéran se lancent sur les routes enneigées de l'Europe en guerre...
L'auteur évoque sa jeunesse, dans les années 1950 et 1960. Il raconte son école, témoin du modèle d'éducation de l'époque, et sa vie, souvent très modeste dans la période d'immédiat après-guerre. Un confort spartiate, un équipement ménager rudimentaire, ni voiture, ni télévision, ni téléphone, peu de jouets et de bandes dessinées. Un univers que les enfants d'aujourd'hui auraient du mal à imaginer et que l'auteur décrit avec des souvenirs et des anecdotes authentiques, souvent drôles, parfois émouvants.
François Frugier met l'accent sur l'importance du lien familial sur plusieurs générations, patrimoine affectif à transmettre aux plus jeunes. Peut-être un jour auront-ils la curiosité de se pencher sur la vie de leurs aïeux ? L'ouvrage donne quelques repères dont ils pourront chercher la concordance avec les photos de famille, avant que la mémoire ne s'éloigne définitivement.
Bien ciselée, une biographie « pure et dure » peut cependant s'avérer rebutante pour certains. Et il serait dommage d'abandonner en chemin un personnage aussi fascinant que l'abbé Suger. C'est pourquoi cet ouvrage se présente comme une biographie romancée et nullement ésotérique.
L'abbé Suger de Saint-Denis fut LE personnage associé au développement du style gothique. Il sut exploiter son amitié avec le roi Louis VI, la position dominante de la basilique de Saint-Denis dans le royaume, et sa passion pour le travail des artisans. Mais pour y parvenir, il dut se heurter à d'autres personnages tels Bernard de Clairvaux et le jeune roi Louis VII, très influencé par son épouse, la sulfureuse Aliénor d'Aquitaine.
Grand voyageur, de la Normandie à Rome, il repéra et comprit la relation entre la création architecturale et l'apport de lumière dans les églises, devenant ainsi l'apôtre de la lumière.
« Mais lorsque l'on n'a que neuf ans, on ne sait pas toutes ces choses-là. Personne ne devrait voir son père pleurer. Je hais cette guerre civile, les franquistes, et même les républicains, et même l'Espagne. J'aimerais que tout cela s'arrête, je voudrais que tout ça n'existe plus... »
Du haut de ses neuf ans, Alfonso voit sa vie chamboulée par la guerre civile espagnole puis la Seconde Guerre mondiale. Propulsé prématurément et violemment dans le monde des adultes, il découvre alors l'exode, le déracinement, les trains, l'amitié, le courage et les montagnes.
À travers ses yeux d'enfant, sa candeur et sa sensibilité, il pointe du doigt les absurdités des « jeux d'adultes ».
« J'appréciais la présence de cet arbre et les senteurs qui s'en dégageaient. Je crois aux mystérieuses forces intimement associées aux arbres, que nous pouvons capter grâce à ce sens qui nous est révélé quand nous laissons tomber le voile, se dissoudre le brouillard des pensées. Toute pratique méditative permettant de transcender la pensée ordinaire nous ouvre à cette dimension immanente et nous permet de nous relier au grand "tout". »
La cigogne est généralement considérée comme un oiseau de bon augure, symbole de longévité et de conception. Passé deux mille ans, elle deviendrait toute noire selon certaines traditions.
Dans ce récit autobiographique, elle ne fait que passer, traversant la scène...
Elle survole un petit groupe d'hommes et de femmes en pleine ascension, sous la conduite d'une sophrologue et d'un guide de montagne, au coeur de la Drôme provençale.
Une parenthèse s'ouvre permettant de s'initier à la lenteur volontaire, se recentrer à travers des exercices, chanter, rire, entrer en communication avec son enfant intérieur, s'interroger sur son passé et préparer l'avenir...
« - Voyons, Henri, les voies de la justice sont impénétrables ! Pourquoi voulez-vous que je vous explique l'inexplicable ? On n'explique pas un jugement, Henri, on le subit, comme on reçoit ou la foudre ou l'héritage d'un lointain cousin d'Amérique. »
La justice est chose précieuse ; c'est pourquoi elle coûte cher... »
Henri Mercier, courtier d'assurances de son état, était un ami de l'auteur. Aussi lui confia-t-il les aventures et mésaventures rencontrées tout au long de sa carrière.
Admirateur d'un des grands philosophes du XXe siècle, Pierre Dac, il s'en inspire, juge les juges et ne rassure pas les assurés.
Tantôt drôles, parfois tragiques, souvent incroyables, ahurissants ou sinistres, ces récits satiriques sont de véritables fragments de la comédie humaine.
Michel Laury est diplômé de l'Institut polytechnique de Grenoble, de l'Institut du pétrole, de l'École des sciences politiques et de l'Institut d'administration des entreprises. Il a occupé des postes de direction dans plusieurs entreprises industrielles et commerciales, puis dans le domaine de l'assurance. Il signe ici son neuvième ouvrage aux Éditions Amalthée.
En ce début d'année 1917, le plus grand désastre de l'Histoire de la Grande Guerre se prépare en silence : l'armée française allait perdre les meilleures de ses unités.
Où ? Sur un promontoire de trente-deux kilomètres de long et d'un dénivelé de deux cents mètres : le Chemin des Dames ! Le Chemin des Dames, un si joli nom qui n'évoque que peine, mort et souffrance.
Le 16 avril 1917, le général Nivelle y lance une offensive de front et de grande envergure. Cette attaque vouée à l'échec, se terminera dans un véritable bain de sang !
« Je percerai où et quand je voudrai ! » avait-il annoncé. Il s'était accordé 48 heures, le carnage allait durer plus de trois semaines...
Après trois ans d'instruction à l'École Royale de Gendarmerie de Bruxelles, Samuel L. Gabriel entame une carrière policière jusqu'à obtenir le grade d'Inspecteur Principal. Passionné par l'Histoire et plus particulièrement par la Grande Guerre, il se pose inlassablement la question : pourquoi être passé par le Chemin des Dames ? Après dix ans de recherches, il nous livre « Les condamnés de la route des dames », un roman en deux parties au coeur de 1917.
Après l'échec de l'offensive du Chemin des Dames, une vague de ras-le-bol et de colère s'intensifie dans les rangs de l'armée française jusqu'à entraîner des mutineries.
Pour y remédier, la justice militaire entend, en 1917, condamner à coup sûr et mener une répression exemplaire. Bons et mauvais soldats passent alors en conseil de guerre, comme des condamnés sur le bûcher, contraints de payer de leur vie des décisions parfois bien discutables.
Mais suite à cette période de révolte et de répression, les biffins français repartent à l'assaut du fameux promontoire afin de parachever le labeur de leurs prédécesseurs.
Après trois ans d'instruction à l'École Royale de Gendarmerie de Bruxelles, Samuel L. Gabriel entame une carrière policière jusqu'à obtenir le grade d'Inspecteur Principal. Passionné par l'Histoire et plus particulièrement par la Grande Guerre, il se pose inlassablement la question : pourquoi être passé par le Chemin des Dames ? Après dix ans de recherches, il nous livre « Les condamnés de la route des dames », un roman en deux parties au coeur de 1917.
« Pendant les cinq premiers jours qui suivirent l'indépendance de l'Algérie, je suis resté, comme beaucoup d'Européens, volontairement enfermé dans mon appartement. Les rues étaient en effervescence. Un bruit confus, fait de musique, de chants, de pétarades, envahissait les demeures à travers les fenêtres closes. Il était prudent de rester chez soi, d'attendre que s'apaisât l'excitation populaire. »
En juillet 1962, L'Algérie se sépare de la France et devient indépendante.
Né à Alger, James Simhoun, avocat de métier, décide de différer son rapatriement afin d'assister à la naissance d'un nouvel État. À travers l'atmosphère chaude du Moyen- Orient, découvrez un témoignage authentique qui suit ceux qui ont tout perdu.
« L'enfant que j'étais alors ne connaissait d'odeur plus envoûtante que celle de ma côte et de coquillages plus savoureux et plus beaux dans leur simplicité que les délicieux bivalves qu'elle nous servait pour rien. Certes, comme tous ceux qui fréquentaient assidûment le rivage que baignait cette petite mer providentielle, j'étais qualifié de "cul-salé" par mes camarades des communes retirées des terres. Mais je n'en voulais pas à ces gentils culs-terreux qui n'avaient pas la chance de respirer l'air tonique et frais de l'océan tout proche, dont le ressac, en été, me berçait une partie de la nuit de sa musique lancinante. »
Guy est un cul-salé, un habitant de la côte, dans le Morbihan. Loin d'être enthousiasmé par la vie maritime, seule perspective d'avenir dans une Bretagne d'après-guerre, il décide de tout quitter pour rejoindre l'armée.
Entre le Maroc, l'Algérie et Djibouti, le garçon deviendra un homme en découvrant la réalité d'une vie collective avec ses moeurs d'un autre temps.
Un témoignage à caractère historique, riche de péripéties et d'histoires drôles.
« Puis, un jour, apparurent sur des motos des soldats gris qui firent pleurer ma mère. L'un d'eux s'arrêta près de nous, ôta son gant et nous indiqua, avec les doigts de la main, le nombre de "Kinder" qu'il avait laissés dans son pays. Il fit alors vrombir son moteur et s'éloigna en lançant : "Malheur, la guerre !" Des larmes qui coulaient, des expressions comme "Boches", "Prussiens", "conflagration", lâchées dans la consternation générale, surtout par mon grand-père, atteignaient peu, je dois dire, le petit bonhomme de huit ans à peine que j'étais. »
Dans les années trente et quarante, Michel n'est qu'un gamin de la Somme essayant de comprendre le monde des grandes personnes.
Avec un regard naïf, ou faussement naïf, il raconte ses bonheurs de « gosse des rues » que ses parents, commerçants, préfèrent ne pas avoir dans leurs jambes, sa terreur d'assister aux combats pour la libération du village, la joie indicible de voir surgir dans la rue des tanks anglais, ou encore ses émois d'adolescent lorsque les filles - ce mystère - viendront poser leurs jupes sur les bancs du même collège.
Au cinéma « Éden » on découvre la vie, mais dans la rue de la gare, avec les copains, on « fait son cinéma » à partir des petites scènes de la vraie vie.
« En cette fin de xxe siècle nous découvrions un dicton vieux comme le monde mais en versa : après la tempête, le calme. Étrangeté que celui-ci, faisant fi des querelles passées pour laisser place aux survivants de la race humaine, oubliant ses vieux démons pour s'entraider. »
Cher(e)s ami(e)s, on me dit que je vous ai laissés sur votre faim... Trouvez donc de quoi vous rassasier dans cette ultime Décennie.
L'écriture est mon exutoire, ma porte de sortie. Elle m'a donné de venir au monde en me libérant de mon enfance douloureuse et de mon passé écrasant pour enfin vivre « Ma » vie.
Je t'ai fait découvrir mes tourments, poignants, bouleversants. Chaque Décennie était comme un rendez-vous, un tête-à-tête sincère et nécessaire avec toi, lecteur merveilleux de bienveillance et de générosité, adoucissant mon coeur et mon âme.
Aujourd'hui, l'amour est un chemin sur lequel je veux évoluer, conjuguant les verbes « être » et « aimer » au présent.
Si les gens vous pèsent, ne les portez pas sur vos épaules, mais prenez-les dans vos coeurs.
« Les semaines passent, le stress devient palpable, je suis dans un état psychique un peu bizarre, le doute s'installe et avec cela la hantise de devoir abandonner après quelques centaines de kilomètres seulement, et cet état d'esprit m'empêche de dormir. Mon camarade de route me dit : "On y arrivera !", et lors d'une visite professionnelle chez un copain, cet ami me rassure en disant : "Tu rallieras Santiago j'en suis persuadé !" »
25 juillet 2017, jour de la Saint-Jacques, débute un périple de 2 200 kilomètres de la Suisse à l'Espagne par le chemin de Compostelle.
85 jours de bonheur et de découverte sur cette fameuse voie de pèlerinage. À travers les doutes, épreuves, joies et trouvailles du randonneur, découvrez son voyage et son cheminement intérieur.
Marcheur ou curieux, ce récit vous invite à progresser avec lui en toute sincérité, afin d'apprendre à revenir à l'essentiel.
« 1. Légionnaire, tu es un volontaire servant
la France avec honneur et fidélité.
2. Chaque légionnaire est ton frère d'armes,
quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. »
Ainsi commence le bushido du légionnaire, son code d'honneur en sept articles.
La Légion étrangère porte une renommée mondiale sans équivalent. Pourtant seul un légionnaire, unique connaisseur de son fonctionnement réel, peut expliquer au grand public ce qu'est ce corps d'armée si spécifique.
Découvrez son histoire, ses aventures, ses missions, ses traditions et ses acteurs. Découvrez la Légion étrangère à portée de tous.
« Je le vois arriver au pas de course, transpirant, essoufflé, le cheveu en bataille et s'excusant. Miracle, il me donne une bouteille de limoncello, je suis complètement subjuguée, à quinze minutes de là, dans le quartier, un magasin italien ouvert le dimanche, je lui dis qu'il est fou, il me répond : Pour vous je suis prêt à tout ! »
Cette histoire extraordinaire est tout simplement vraie.
À 70 ans, après une vie remplie d'expériences et d'épreuves, je n'attendais plus que l'amour frappe à ma porte... Pourtant, j'ai découvert avec surprise que mon coeur n'était pas fatigué des émotions et pouvait encore battre pour quelqu'un.
Lorsque j'ai rencontré Alex, 59 ans et veuf depuis quelques années, ce fut un électrochoc ! Les sentiments étaient si forts entre nous qu'ils ont été comme une renaissance...
Un témoignage intense qui nous rappelle
qu'il n'y a pas d'âge pour aimer !