Les Pérégrines
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Le château de mes soeurs : des Brontë aux Kardashian, enquête sur les fratries féminines
Blanche Leridon
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 23 August 2024
- 9791025206324
Il n'existe aucun mot dans la langue française pour désigner la fratrie au féminin. Un oubli dont on peut aisément déterminer les causes : une fratrie uniquement composée de filles a longtemps été considérée comme un échec dans nos sociétés où la descendance passe par les fils. Pourtant, des Petites filles modèles à Kate et Pippa Middleton, de Simone et Hélène de Beauvoir à Venus et Serena Williams, des sept Pléiades antiques aux soeurs Halliwell de Charmed, les exemples héroïques et ordinaires sont nombreux. Soeurs rivales, complices ou sorcières : ce livre nous plonge dans un univers familier et mystérieux, plus politique qu'on ne le pense, où l'on entrevoit les prémices de la solidarité féminine. Par cette traversée à la fois intime et universelle, Blanche Leridon, elle-même cadette d'une fratrie de filles, explore un impensé du féminisme et se livre à une passionnante archéologie de la sororité. Essayiste, directrice éditoriale d'un think tank et enseignante à Sciences Po, Blanche Leridon s'intéresse aux liens entre quotidien, intimité et politique. Elle a déjà publié Odyssées ordinaires. Le matin, mode d'emploi (Bouquins, 2022).
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Vieille. Le mot lui-même est tabou. Alors que la société elle-même vieillit, elle a un problème avec les vieux en général et les vieilles en particulier, soumises à une double injonction contradictoire : être authentiques, mais rester minces et jolies.
Si elles sont moins regardées, invisibilisées, mises de côté passé un certain âge, de nombreuses « vieilles » se découvrent en contrepartie une liberté nouvelle. Alors pourquoi a-t-on, malgré tout, peur de vieillir ?
Mêlant témoignages, analyses historiques et sociologiques, références culturelles et réflexions de l'autrice sur son propre rapport à la vieillesse, Qui a peur des vieilles ? apporte un regard rafraîchissant sur une question politique toujours tabou et démonte les stéréotypes sur les femmes ménopausées.
Marie Charrel est journaliste au Monde, où elle suit la macroéconomie internationale.
Elle est notamment l'autrice de Une fois ne compte pas (Plon, 2010), L'enfant tombée des rêves (Plon, 2014), Les enfants indociles (Rue Fromentin, 2016), Une nuit avec Jean Seberg (Fleuve Éditions, 2018) et Les Danseurs de l'aube (L'Observatoire, 2021). Elle a également participé à plusieurs projets collectifs et recueils de nouvelles (L'Institut, PUG, 2018 ; On tue la Une, Druide, 2019). -
Mangeuses : histoire de celles qui dévorent, savourent ou se privent à l'excès
Lauren Malka
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 6 October 2023
- 9791025205969
Qui a tué la gourmandise féminine ? On lie souvent les troubles alimentaires féminins à l'intensification du diktat de la minceur dans les années 1970, mais ce phénomène, encouragé par l'industrie capitaliste, est bien plus ancien. Du mythe d'Ève, soumise à perpétuité au désir masculin pour avoir goûté au fruit défendu, à l'émergence des premiers restaurants - réservés aux hommes -, en passant par leur exclusion de la gastronomie, les femmes semblent condamnées à cuisiner et servir tout en s'affamant, à être ménagères ou gloutonnes quand les hommes sont grands chefs ou fins gourmets. Comment a-t-on déréglé l'appétit des femmes ? Comment les mouvements féministes contemporains abordent-ils le rapport à la nourriture et au corps ? En fouillant dans l'histoire et la littérature, et en donnant la parole à des mangeuses de tous horizons, ce récit-enquête incarné tente de répondre à ces questions et apporte quelques miettes d'espoir dans un monde d'affamées. Journaliste et podcasteuse, Lauren Malka chronique pour Causette et pour l'émission de Jamy Gourmaud Les Épicurieux. Elle a écrit et coréalisé le documentaire La France aux fourneaux, et participé à quatre recueils féministes, dont Ceci est mon corps et Survivre au sexisme ordinaire. « Ce livre est salutaire. » Ryoko Sekiguchi
Journaliste pour Causette, autrice et coréalisatrice du film La France aux fourneaux (présenté par François Morel), Lauren Malka est aussi chroniqueuse culturelle sur France 5 et Canal+. Depuis trois ans, elle réalise le podcast littéraire Assez parlé, où elle interroge les écrivain·es sur leur rapport à l'écriture.
Elle a participé aux recueils féministes Survivre au sexisme ordinaire et Ceci est mon corps, et signé Le goût de la philosophie et Les journalistes se slashent pour mourir. -
L'odyssee d'Abdoul : enquête sur le crime organisé
Audrey Millet
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 30 August 2024
- 9791025206355
Deux ans d'investigation, 150 témoins, la culpabilité des États. « Juin 2022, Italie : Abdoul et moi nous rencontrons devant un magasin de mode made in China. "Vous parlez français ?" me demande-t-il. À Prato, jamais vous n'entendrez la voix d'immigrés africains. Partout, leur exil se prolonge. » En cherchant à monter son atelier de confection, Abdoul, tailleur ivoirien, a pris sans le savoir la route de l'esclavage en 2015. Exploité au Burkina Faso puis au Niger, il se retrouve dans un camp de travail libyen où l'on affame, torture, prostitue. Jeté à moitié mort dans une embarcation en route vers l'Italie, il finit par arriver à Prato, cité textile en proie aux mafias italiennes, nigérianes et chinoises. À travers l'histoire d'Abdoul, Audrey Millet décortique les réseaux mondiaux de trafics - d'armes, de drogue, d'organes, d'êtres humains - dans lesquels tant de migrants se retrouvent piégés. Elle nous livre un essai-enquête salutaire qui analyse un système inextricable dont les enjeux politiques et sociétaux ne peuvent plus être ignorés. La lueur d'espoir viendra d'Abdoul, figure d'humanité invaincue. Audrey Millet, historienne, est l'autrice aux Pérégrines du remarqué Livre noir de la mode. Chercheuse à l'OsloMET et au laboratoire d'anthropologie du travail à l'université de Bologne, elle étudie les liens entre made in Italy et crime organisé. L'odyssée d'Abdoul se lit les larmes aux yeux et la rage au ventre. Caroline Abu'Sada, directrice de SOS Méditerranée Suisse
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Qui s'occupe des enfants ?- repenser la parentalité traditionnelle
Sophie Adriansen
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 15 September 2023
- 9791025206003
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu'elle était radicale. De l'envie d'enfant à l'organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l'accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents. Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l'argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l'autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille. Sophie Adriansen a publié plus de 70 ouvrages de littérature jeunesse et générale, traduits en différentes langues et lauréats de nombreux prix littéraires. La maternité est le sujet de plusieurs de ses ouvrages, dont La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum qui a participé à briser le tabou sur ce sujet. « Et si le destin des mères était de s'épanouir professionnellement, et celui des pères de revisiter leur rapport à leur carrière et à leur famille ? Et si, surtout, chacun·e faisait des choix à l'aune de ce qu'elle ou il désire ? » Anna Roy, sage-femme
Après une première vie dans les chiffres, Sophie Adriansen se consacre entièrement à l'écriture depuis 2011. Elle a publié une soixantaine d'ouvrages en littérature jeunesse et générale, traduits en plusieurs langues.
Elle a tenu pendant huit ans le blog de lecture Sophielit, finaliste du Prix ELLE 2011.
Dernièrement, elle a publié La Remplaçante (First, 2021), roman graphique sur la dépression du post-partum vendu à 15 000 exemplaires.
Elle habite dans le Morbihan, à Marzan. -
Combattantes : Quand les femmes font la guerre
Camille Boutron
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 22 March 2024
- 9791025206072
Quelle est la place des femmes dans la guerre ? Comment envisagent-elles leur engagement selon qu'elles appartiennent à une armée officielle ou à un mouvement révolutionnaire ? Dans quelle mesure les revendications féministes impactent-elles les politiques internationales de défense et de sécurité ?
Camille Boutron interroge le fait guerrier et le recours à la violence en évitant une forme d'essentialisme qui voudrait que, par nature, les femmes combattent différemment des hommes. Elle s'appuie notamment sur ses terrains de recherche auprès des ex-révolutionnaires au Pérou, des FARC et des militaires françaises, afin de proposer une analyse inédite du rôle des femmes dans ce qu'elle nomme la « sphère combattante ».
Pour ce faire, elle scrute la façon dont le complexe militaro-industriel et le patriarcat s'alimentent mutuellement, perpétuant un système mondial à bout de souffle. Elle remet ainsi radicalement en question notre rapport aux conflits armés et nous invite, en repolitisant l'engagement des femmes pour la paix, à penser une société démilitarisée.
Camille Boutron est sociologue. Chercheuse indépendante, elle est régulièrement consultée sur les questions de genre par des organismes comme l'Institut pour la paix, le Haut Conseil à l'Égalité et l'OTAN.
Passionnée d'équitation, Camille Boutron est sociologue. Son intérêt pour les femmes combattantes naît d'une rencontre avec une ancienne militante du Sentier lumineux (le Parti communiste péruvien). Ses recherches la mènent ensuite en Colombie, où elle occupe un poste d'enseignante-chercheuse à l'université des Andes à Bogota, puis elle délaisse l'Amérique latine et les guérillas pour la France et ses armées.
Elle a grandi à Paris et habite aujourd'hui à Saint-Sauvant, dans la Vienne. -
Tenir sa langue : le langage, lieu de lutte féministe
Julie Abbou
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 22 September 2022
- 9791025205686
Agir sur le langage pour agir sur le monde : tel est le programme des mouvements sociaux qui s'engagent dans la lutte pour la signification.
Le féminisme a de longue date pris à bras le corps cette question de la langue, et pour cause : le langage est un des lieux majeurs de notre catégorisation du monde. Il s'agit de contester la mainmise du masculin sur l'humanité, de pouvoir s'énoncer, de participer au sens du monde à part pleine et entière. C'est dans cette urgence politique et sémantique à exister en tant que sujet que des féministes se sont mises à « bousculer la grammaire ».
Loin des arguments hygiénistes ou corsetés sur la langue se déploie une politique du sens, qui invite à la prolifération des discours. Une politique du sens qui incite à s'installer en langue et à tenir.
Julie Abbou s'intéresse à la part politique du langage. Titulaire d'un doctorat de Sciences du langage, elle a co-fondé la revue GLAD!, consacrée aux questions de genre et de langage. Ses recherches sont à l'interface de la sociolinguistique, de l'analyse de discours et de l'anthropologie du langage. Elle a travaillé dans différentes parties du monde, à Aix-Marseille, en Lorraine, à Hong Kong, à Ottawa et aujourd'hui à l'Université de Paris-Cité.
Elle habite à Marseille. -
Au cours des siècles, on a attribué au maquillage des pouvoirs parfois contradictoires : indispensable pour « être une femme », il permettrait d'avoir confiance en soi et d'affirmer son identité, mais il serait aussi superficiel, amoral, dangereux pour la santé et la planète... Que l'on en mette ou pas, il est un symbole de nos obsessions et de notre rapport à notre corps.
L'expression « maquillée comme une voiture volée » est révélatrice des normes de beauté : trop maquillée, tu es vulgaire (mais pas assez, tu n'es pas féminine). Le maquillage recouvre une histoire d'émancipation, mais aussi de dominations, d'exclusions, de dangers.
Valentine Pétry a étudié l'histoire du genre à l'Université Paris-Est en appliquant un trait d'eyeliner quotidien sur ses paupières, puis elle a enseigné le français à Cornell, aux États-Unis, en peaufinant l'esthétique de la French girl. Elle a commencé à maquiller ses sourcils et à écrire des articles beauté pour L'Express Styles à Paris. Free-lance pour la presse féminine (Elle, Stylist), elle est allée vivre à Londres et y a observé avec envie les festivalières pailletées. -
Vagabondes, voleuses, vicieuses : adolescentes sous contrôle de la Libération à la libération sexuelle
Véronique Blanchard
- Les Pérégrines
- GENRE !
- 16 January 2020
- 9791025204313
Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots, qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui rien perdu de leur force subversive.
Véronique Blanchard est historienne. Responsable du Centre « Enfants en Justice » de l'École nationale de Protection judiciaire de la jeunesse, un lieu consacré à l'histoire de la justice des enfants, elle est co-rédactrice en chef de la Revue d'histoire de l'enfance « irrégulière », et co-auteure, avec David Niget, de Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles (Textuel, 2015).
Véronique Blanchard est historienne. Responsable du Centre «?Enfants en Justice?» de lÉcole nationale de Protection judicaire de la Jeunesse, un musée consacré à lhistoire de la justice des enfants, elle est également la co-rédactrice en chef de la Revue dhistoire de lenfance «?irrégulière?» (RHEI), et co-auteure, avec David Niget, de Mauvaises filles. Incorrigibles et rebelles (Textuel, 2015). -
Cannibales en costume ; enquête sur les travailleurs du XXIe siècle
David Courpasson
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 19 September 2019
- 9791025204610
« Je suis un cannibale, habillé en costume ou avec une blouse blanche, je fabrique des traitements pour des gens plutôt riches avec la matière corporelle de gens pauvres, vous appelez ça comment ? »Un cannibale en costume : ainsi Georges, ingénieur dans lindustrie pharmaceutique, se décrit et décrit son travail un travail qui le dégoûte, mais quil ne sait pas quitter.Le monde de lentreprise est un monde cannibale où tout le monde mange tout le monde : engloutissement des ressources naturelles ; les salariés se dévorent entre eux et se dévorent eux-mêmes. Beaucoup seffondrent ; dautres bricolent, pour retisser des liens de solidarité nécessaires à la vie en communautéUne enquête qui met au jour les tragédies vécues chaque jour dans le secret des ateliers et des bureaux.
David Courpasson est sociologue, professeur à lEM Lyon Business School et à lUniversité de Cardiff (UK). Il est lauteur de plusieurs ouvrages (notamment, avec Jean-Claude Thoenig, Quand les cadres se rebellent, Paris, Vuibert, 2008, et LAction contrainte. Organisations libérales et domination, Paris, Presses universitaires de France, 2000). -
J'ai mal au travail : parcours en quête de sens
Catherine Mieg
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 6 May 2019
- 9791025204498
On peut être malade dinquiétude, de jalousie, damour, on peut aussi tomber malade du travail. Quand les conditions de réalisation dun travail de qualité ne sont plus là, le corps lâche. Pour sen sortir, il faut comprendre ce qui sest joué dans la rencontre entre le travailleur et sa vie professionnelle.
Souvent, les soignants sont démunis face aux burn out, car les prises en charge naccordent pas au travail une place centrale. Or cest en portant attention à la matérialité quotidienne de lactivité, et au rapport singulier entretenue avec elle, que se dégagent les ressources pour sortir de limpasse.
À partir de six parcours cliniques, Catherine Mieg ancre la réflexion sur le travail dans lhumanité la plus essentielle. Pour mieux guérir la souffrance des travailleurs au quotidien.
Catherine Mieg est clinicienne du travail, psychanalyste et consultante en management. Elle est membre de léquipe de recherche de lInstitut de psychodynamique du travail. Actuellement, elle reçoit en consultation des salariés en souffrance et accompagne des cadres dans leur management. Elle a notamment publié, aux Éditions François Bourin, Les Habits neufs du management en 2015. -
Casse-tête à la chinoise : mari ou carriere ? le dilemme des femmes de l'Empire du Milieu
Roseann Lake
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 22 August 2019
- 9791025204412
Zhang Mei, Ivy, Christy et June, comme beaucoup de Chinoises issues de la génération de lenfant unique, ont été poussées à mener de brillantes études un privilège auparavant réservé aux garçons. Aujourdhui trentenaires et diplômées des plus grandes universités chinoises ou américaines, elles sont journalistes, chefs dentreprises ou professeurs. Elles vivent seules, sans être mariées, et nont pas denfants. Un comble pour leurs parents, et surtout pour leurs mères, qui craignent de les voir basculer dans la sombre catégorie des sheng nü, des femmes « périmées »
Rencontres forcées, entremetteuses envahissantes, calculs karmiques : ces femmes subissent une pression familiale et sociale très forte. Ces dynamiques citadines offrent pourtant à la Chine la promesse dun nouvel essor
Roseann Lake est journaliste. Elle parle couramment le chinois, le français, lespagnol et langlais. Elle est actuellement correspondante pour The Economist à Cuba et partage sa vie entre New York et La Havane. Elle a auparavant travaillé pendant cinq années en Chine, à Pékin, comme reporter pour la télévision et journaliste pour différents organes de presse papier, notamment : Foreign Policy, Time, Atlantic, Salon et Vice. -
Guerre des langues ; le francais n'a pas dit son dernier mot
Frederic Pennel
- Les Pérégrines
- ESSAI
- 3 October 2019
- 9791025204672
Le monde politique ne se résume pas à une juxtaposition dÉtats. Divisé en frontières linguistiques, notre univers découle aussi de Babel : 6000 langues relient lhumanité, autant de cultures. Et celles-ci ont leurs mots à dire dans le jeu géopolitique mondial : plus une langue déborde les frontières de son pays dorigine, plus celui-ci est influent.
La France a connu, elle, un passé glorieux. Sans la francophonie, elle pèserait peu au niveau international. Certes dans la guerre des langues les États-Unis ont depuis gagné du terrain, comme la Chine
Le français aurait-il rendu les armes ? Ce livre, qui nous entraîne hors de France, à la découverte de la francophonie, nous convaincra du contraire : dans plusieurs régions du globe, le français est une arme de résistance. Une langue davenir.
Frédéric Pennel, trente-six ans, est un journaliste français qui a notamment écrit dans Lexpress.fr, Slate, ErnestMag, Le Huffington Post, La Revue Parlementaire, Délits d'opinion. Il sest notamment intéressé à lunivers du livre, à lopinion publique et aux questions internationales. Il a exploré la francophonie dont il a relaté les différentes contrées dans de nombreux articles. Résultat dune enquête menée sur plusieurs années, XXX est son premier livre.