Editions de l'Université de Bruxelles
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Les Jeux olympiques en valent-ils la chandelle ?
Jean Michel Decroly
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 26 August 2024
- 9782800418919
Par le nombre de leurs participants et leur audience, les Jeux olympiques constituent aujourd'hui le principal spectacle sportif organisé dans le monde. Ils sont aussi au centre de vives controverses, entre récits enthousiastes et féroces dénonciations. Dans un tel contexte, il est légitime de poser une question toute simple à première vue?: les Jeux en valent-ils la chandelle?? L'interrogation, malgré son caractère suranné, semble appropriée pour documenter ce que les Jeux olympiques, devenus de plus en plus grands, diversifiés et marchandisés, font au monde contemporain. Par ce biais, il s'agit de mettre en évidence certains de leurs effets, en particulier sociaux et environnementaux, tout en identifiant les agents économiques qui en tirent parti ainsi que les actants humains et non humains qui en pâtissent et/ou les remettent en question. Enfin, l'ouvrage montre en quoi les Jeux olympiques témoignent de tendances plus larges, à l'oeuvre dans la plupart des manifestations sportives drainant un large public et de nombreux participants.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Géographe de formation, Jean-Michel Decroly est professeur de géographie humaine, de démographie et de tourisme à l'Université libre de Bruxelles (DGE, IGEAT). Féru de course à pied, il a parcouru son premier marathon en mai 2024. -
Du côté des jeunes filles ; discours, (contre-)modèles et histoire de l'adolescence féminine
Laura Di Spurio
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 7 February 2020
- 9782800417127
Ce livre analyse les discours, les modèles et les contre-modèles d'une adolescence féminine qui charrie encore aujourd'hui son lot d'inquiétudes. À travers une analyse socioculturelle de la notion d'adolescence, Laura Di Spurio retrace les mutations et les permanences de la figure de la jeune fille. Au cours du XXe siècle, l'adolescence se mue en classe d'âge pour bientôt devenir un espace culturel, social et biopsychologique. L'adolescence devient un principe explicatif « pour toutes ». Ce nouveau modèle adolescent est dessiné par des adultes emplis de peurs face à cette jeunesse féminine qu'ils jugent plus précoce, plus libre et plus affirmée. Comment accorder cette notion pensée au masculin sans troubler un féminin que l'on voudrait éternel ? Comment appliquer cette notion à toutes les jeunes filles, même à celles dont le quotidien s'éloigne du modèle tracé par les scientifiques ? Que fait l'adolescence aux jeunes filles ? Et enfin, comment celles-ci troublent-elles la notion ?
Ce sont les questions posées par cet ouvrage qui, à partir d'un corpus de sources variées, raconte un demi-siècle d'histoire du côté des jeunes filles. -
Les poètes de métier : Une brève histoire des métromanies professionnelles
Paul Aron
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 23 April 2024
- 9782800418711
Du menuisier Adam Billaut au boucher Joseph Ponthus, du dentiste Marmont au docteur Camuset, du cordonnier Magu au géologue Cochon de Lapparent, nombreux sont les poètes qui ont évoqué leur profession dans leurs vers. Certains en ont fait des ouvrages didactiques, comme les enseignants de géographie, d'histoire ou de grammaire, d'autres de simples moments de plaisir partagé, comme le pharmacien Pascalon. Leurs oeuvres sont tantôt ambitieuses, comme celle de l'avocat qui réécrit le Code civil en vers, tantôt émouvantes, comme les poèmes pacifistes d'un ancien officier. Tous ces écrivains, amateurs ou confirmés, ont cependant en commun d'être ceux que ce livre désigne, avec une ironie bienveillante, comme des « poètes de métier ». En quatre chapitres, Paul Aron esquisse de façon inédite une histoire de ces échanges entre profession réelle et art poétique. Mêlant érudition et humour, il dévoile ainsi un continent méconnu de l'histoire littéraire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Paul Aron est docteur en philosophie et lettres de l'Université libre de Bruxelles. Il est directeur de recherche honoraire au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) et professeur de littérature à l'Université libre de Bruxelles. Il s'intéresse à l'histoire de la vie littéraire, principalement des XIXe et XXe siècles, aux relations entre les arts et entre les médias de presse, la vie politique et l'histoire culturelle et journalistique. -
Les inégalités sociales et de santé : Gestion de la crise de la Covid-19 à Bruxelles, Genève et Montreal
Andréa Réa, Claudine Burton-Jeangros, Yves Jackson, Judith Racapé, Marie France Raynault
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 11 December 2024
- 9782800418872
Cet ouvrage propose une analyse croisée de la crise sanitaire en Belgique, au Canada et en Suisse, avec une attention singulière portée à Bruxelles, Montréal et Genève. Les observations menées dans ces différents contextes permettent d'identifier certaines récurrences en matière d'inégalités sociales de santé.
Si celles-ci sont bien connues des professionnels de la santé et documentées dans la littérature scientifique depuis de nombreuses années, les interrogations relatives à leur rôle dans la propagation de la Covid-19 et de ses effets différenciés au sein de la population n'ont été formulées qu'assez tardivement. Produit d'un travail pluridisciplinaire, cet ouvrage met particulièrement l'accent sur les conséquences sociales et de santé des mesures gouvernementales prises durant cette crise sanitaire sur les populations les plus précarisées. En dépit des variations politiques liées aux contextes nationaux, un même cadrage des politiques publiques a prévalu. Il ressort que ce dernier a été dominé par des préoccupations et des données médicales et épidémiologiques, mais il s'est montré très peu sensible aux enjeux des inégalités sociales qui n'ont été abordés qu'à l'occasion des difficultés rencontrées lors des campagnes de vaccination.
À PROPOS DES AUTEURS
Claudine Burton-Jeangros, professeure de sociologie, Institut de recherches sociologiques, Université de Genève.
Yves Jackson est professeur assistant aux Hôpitaux universitaires et à l'Université de Genève.
Judith Racapé, chercheure en épidémiologie et en santé publique, École de santé publique et Faculté de médecine, Université libre de Bruxelles.
Marie-France Raynault, professeure émérite, Département de médecine sociale et préventive médecin en santé publique, Université de Montréal et Centre hospitalier de l'Université de Montréal.
Professeur de sociologie à l'ULB, Andrea Rea a créé et dirigé le GERME, Groupe de recherche sur les relations ethniques, les migrations et l'égalité. Il étudie les questions migratoires tant à Bruxelles qu'en Belgique ou dans des études comparées avec l'Université de Genève et l'Université de Montréal notamment. -
Revue Sextant n.36 : no children, no cry
Revue Sextant
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 7 February 2020
- 9782800417110
Le slogan féministe des années 1970 « Un enfant quand je veux, si je veux » résonne encore aujourd'hui. Il pose la question de la liberté de choix dans l'espacement des naissances, dans la décision des femmes d'être mère. Il interroge peu le choix de ne pas être mère. Pourtant, elles sont nombreuses à avoir fait le choix d'une vie sans enfant. Face à « l'évidence du naturel », devant l'injonction moderne au désir d'enfant, ces femmes sont souvent qualifiées de déviantes, d'anormales, d'égoïstes. Ne pas avoir d'enfant par choix demeura longtemps un impensé, y compris dans la recherche scientifique. Depuis plusieurs années, des mouvements et des groupes antinatalistes radicaux se font remarquer sur la scène médiatique par des déclarations fracassantes, des happenings ou des événements. Ceux et celles qu'on appelle désormais les « croisés de la dénatalité » se font plus visibles et revendiquent publiquement leur non-désir d'enfant. Ils et elles avancent des arguments démographiques, politiques ou écologiques. En même temps, des essayistes comme Élisabeth Badinter dénoncent une pression croissante pesant sur les femmes pour les inciter à devenir mères et à une renaturalisation de la maternité. Par ailleurs, l'expérience de la maternité elle-même se transforme et se diversifie. Ainsi, des mouvements qui ont longtemps rejeté l'institution de la famille ont récemment demandé d'y avoir accès. On le voit, la maternité et le refus de celle-ci sont au coeur de nombreux débats contemporains.
Ce numéro de Sextant interroge ces mouvements et ces débats autour de la non-maternité, en définit les contours et interroge le passé afin de mieux cerner les questionnements actuels. Que signifie ne pas être mère aujourd'hui ? Quels jalons et événements ont rendu ce choix possible dans la société d'aujourd'hui ? -
Migration control in practice : before and within the borders of the state
Federica Infantino, Djordje Sredanovic, Collectif
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 17 November 2022
- 9782800418292
The book presents the results of several qualitative research project with different actors that put migration policies into practice. It shows the different ways in which day-to-day activities of organisations shape migration policies on the ground. This book offers a comprehensive exploration on how different migration policies are implemented day by day. Such an approach allows to show the different ways in which migration policies on the ground take a life of their own when compared to the letter of the law. The book shows the need to understand the specific logics and workings of the implementation of policies, while taking into account the continued role played by politicians and the judiciary, non-state actors and migrants. Qualitative research with different public institutions implementing migration policies are combined with an exploration of the role of NGOs, supranational institutions and the migrants themselves. Bringing together the results of several research projects with fieldwork in Belgium, the UK, France, Morocco and Malta, the book covers the different stages of the migratory career. It follows the potential trajectory of a migrant from visa obtention (both in general and for students specifically) to border controls, asylum (including resettlement and gender and sexuality-based asylum), access to residence (with a specific focus on marriage-based residence), healthcare and nationality, or to detention and managed return migration. Through its chapters it shows the day-to-day logics, routines and tactics that bureaucrats and other actors adopt, within the constrains of laws, social interactions, and ideas about policies.
À PROPOS DES AUTEURS
Djordje Sredanovic est chargé de recherche F.R.S.-FNRS au laboratoire GERME de l'Université Libre de Bruxelles. Sociologue spécialisé dans les études de la nationalité, citoyenneté et migrations, il a conduit recherches sur les expériences et l'implémentation des politiques migratoires.
Federica Infantino est Marie Sklodowska-Curie Fellow au Migration Policy Centre à l'Institut Universitaire Européen à Florence est Maitre de Conférence à l'Université Libre de Bruxelles. -
L'hypothèse néocatholique : mouvements, mobilisations et politiques anti-genre en Italie
Prearo Massimo
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 7 September 2023
- 9782800418278
Le livre retrace la trajectoire des nouveaux mouvements catholiques entre la fin du XXe et le de´but du XXIe sie`cle en Italie.
Comment la lutte contre la « the´orie du genre », le mariage pour tous, l'homoparentalite´, l'avortement a-t-elle permis de recomposer le champ de la mobilisation pro-vie et de l'action politique catholique ? Quel ro^le la Manif pour tous a-t-elle joué dans le contexte italien ? Quelles leçons peut-on tirer de ce cas d'étude ?
Partant d'une analyse de la cause anti-genre dans l'espace du catholicisme contestataire et de son appropriation par la droite radicale italienne, l'auteur propose une étude des conflits, des événements et des échanges militants qui ont marqué l'émergence et la construction d'une hypothèse néocatholique.
À PROPOS DE L'AUTEUR Massimo Prearo est chercheur en science politique à l'Université de Vérone, où il est aussi responsable scientifique du Centre de recherche PoliTeSse - Politiques et théories de la sexualité. Il étudie les mouvements LGBT en France et en Italie. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels Le Moment politique de l'homosexualité. Mouvements, communautés et identités en France (PUL, 2014) et, avec Sara Garbagnoli, La Croisade « anti-genre ». Du Vatican aux manifs pour tous (Textuel, 2017). -
Revue Sextant n.34 : les femmes aiment-elles la guerre ?
Revue Sextant
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 29 April 2019
- 9782800416618
Un livre qui repense intelligemment et minutieusement le lien entre les femmes, la guerre et la paix.
En mettant en lumière les multiples manières de penser le lien entre femmes, guerre et paix, ce livre permet d'interroger davantage le rôle des femmes et les rapports de genre à l'oeuvre dans nos sociétés.
Découvrez cette étude de genres qui interroge le rôle des femmes, leur importance dans l'histoire des guerres et les rapports de genre à l'oeuvre dans nos sociétés.
EXTRAIT
Ces femmes soldates, parfois aviatrices d'élite, ont-elles vécu leur situation comme caractéristique d'une avant-garde émancipée ou comme une violence imposée ? Dans les années 1970, Svetlana Alexievitch, qui recevra le prix Nobel de littérature en 2015, commença à enregistrer des récits de femmes qui avaient combattu pendant la seconde guerre mondiale : ils sont à l'origine de la publication en russe de son premier livre, La guerre n'a pas un visage de femme, en 1985. La gestion patriarcale de la mémoire avait mis de côté le million deux cent mille femmes soviétiques enrôlées dans l'Armée rouge, et les femmes innombrables qui avaient combattu dans les formations de partisans. La guerre avait bien eu « un visage de femme » car les jeunes femmes soviétiques s'étaient précipitées spontanément pour s'engager afin de remplacer les hommes fauchés par les Allemands. Mais, en général, elles avaient été marquées plus douloureusement que les hommes par « cette difficulté de tuer avec des mains de jeune fille ». Contrairement aux hommes, elles n'avaient pas intériorisé des modèles héroïques susceptibles de les guider dans ce rôle nouveau et portaient le poids d'une impréparation culturelle à la guerre et au métier des armes, jugé incompatible avec leur nature de « mère qui donne la vie ». L'une d'elles a écrit sur les murs du Reichstag « Moi, Sofia Kunchevich, je suis venue ici pour tuer la guerre » ...
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Revue Sextant n.68 : le rideau déchiré ; la sexologie à l'heure de la guerre froide
Revue Sextant
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 18 December 2020
- 9782800417455
Découvrez la sexologie à l'heure de la guerre froide : les questions de sexualités sont abordées sous le prisme de cette époque particulière...
La guerre froide n'est pas qu'un bras de fer entre deux puissances politiques qui mesurent leurs capacités militaire, nucléaire, technologique et scientifique. S'y joue également une lutte pour gagner un pouvoir d'influence culturel beaucoup plus large et profond. Les deux blocs prétendent, notamment, défendre et incarner les normes de genre et de sexualité les plus justes et les plus en phase avec le « vrai » bonheur et l'harmonie amoureuse, ferments indispensables d'une société en bonne santé. Pour ce faire, ils puisent tous les deux dans les savoirs de la sexologie, alors en plein bouleversement. L'époque est en effet marquée par le développement de machines dont on attend qu'elles mesurent les performances sexuelles. Les progrès de l'imagerie médicale laissent croire en un avenir où tous les aspects du corps humain seront visibles et, donc, soignables (voir la photo de couverture : le psychiatre W. Reich à la recherche d'une force vitale universelle).
Les études ici rassemblées montrent que, dans le domaine de la sexologie, le rideau qui sépare l'est et l'ouest était pour le moins déchiré, pour reprendre le titre d'un film d'Alfred Hitchcock qui traite d'espionnage scientifique. Les scientifiques, justement, et leurs théories sur la sexualité circulent d'autant mieux que l'un comme l'autre bloc partagent des valeurs communes de valorisation de la famille traditionnelle et de hantise de l'homosexualité. Des deux côtés, les sexologues, alors en voie de professionnalisation, tentent d'élaborer une expertise congruente avec le supposé savoir scientifique, le vécu raconté par leurs patient·es, les directives du régime dont ils dépendent et une société progressivement conquise par le discours de la « révolution sexuelle ». Entre conservation et subversion, ils soufflent ainsi le chaud et le froid sur les représentations de la sexualité.
À travers cette étude de genre, les auteures retracent une partie de l'Histoire !
À PROPOS DES AUTEURES
Sylvie Chaperon est professeure des universités en histoire contemporaine du genre à Toulouse 2 Jean-Jaurès. Elle est spécialiste de l'histoire des femmes, du féminisme et de la sexologie.
Carla Nagels est chargée de cours à l'Université libre de Bruxelles. Elle a travaillé sur les mécanismes qualifiés de déviants, qu'ils soient commis dans un cadre professionnel (les élites) ou dans une catégorie sociale (la jeunesse).
Cécile Vanderpelen-Diagre est professeure d'histoire à l'Université libre de Bruxelles. Elle est spécialiste de l'histoire du catholicisme contemporain, et tout particulièrement de ses dimensions sociales et culturelles. -
Un antisémitisme ordinaire : représentations judéophobes et pratiques policières (1830-1930)
Yasmina Zian
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 17 July 2023
- 9782800417479
À travers une enquête originale, cet ouvrage dévoile les mécaniques de criminalisation des juifs par la Police des étrangers entre 1880 et 1930. Il envisage cette criminalisation comme un racisme institutionnel engendré par la banalisation de stéréotypes judéophobes et interroge les pratiques et représentations de la Police des étrangers. Avant les années 1930, l'élite politique et intellectuelle belge ne revendique pas d'idées antisémites. Bien que connus pour leurs textes antisémites, Edmond Picard et Jules Destrée n'ont ni l'influence ni le succès d'un Charles Maurras, d'un Édouard Drumont ou encore d'un Adolf Stoecker. Cela signifie-t-il pour autant que l'antisémitisme est inoffensif en Belgique ?Pour répondre à cette question, ce livre présente une enquête sur la surveillance exercée par les agents de la Police des étrangers sur les étrangers juifs de Cureghem entre 1880 et 1930. Fortement stigmatisé, le quartier de Cureghem est identifié comme juif, pauvre et étranger par les forces de l'ordre. Par conséquent, les juifs de Cureghem sont plus susceptibles d'être la cible de surveillances en fonction de la criminalisation dont ils font l'objet et qui varie selon les stéréotypes de l'époque et leur appartenance de classe, leur nationalité, leur genre, leur « race » et leur lieu d'habitation.Illustré par différents récits de vie d'étrangers, cet ouvrage met en lumière les trois figures criminelles du juif étranger qui préoccupent la Police des étrangers : le « juif colporteur », le « judéo-boche » et le « judéo-bolchevique ». En conclusion, ce livre dévoile la présence de stéréotypes judéophobes au sein de la Police des étrangers et leur utilisation pour justifier des discriminations.
À PROPOS DE L'AUTRICEYasmina Zian est docteure en histoire et spécialisée dans les relations entre institutions étatiques et groupes minorisés. Elle travaille sur l'antisémitisme, l'histoire coloniale et les politiques migratoires. -
Femmmes catholiques en mouvements : action catholique et émancipation féminime en Belgique francophone (1955-1990)
Juliette Masquelier
- Editions de l'Université de Bruxelles
- 29 October 2021
- 9782800417639
Dans le contexte de la seconde moitié du XXe siècle, moment de transformations profondes du monde catholique et de bouleversement des conditions féminines, les organisations d'Action catholique se sont révélées être des lieux privilégiés d'adaptation au changement social.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Juliette Masquelier est historienne du catholicisme contemporain, qu'elle étudie au prisme des questions de genre. Elle a défendu sa thèse de doctorat à l'Université libre de Bruxelles en 2019 et poursuit des recherches sur les métamorphoses de la grossesse, de l'accouchement et des normes de la maternité dans le monde catholique belge dans le cadre d'un mandat de chargée de recherche du FRS-FNRS.