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Éditions des Équateurs
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« Peut-être que je veux la paix avec beaucoup de naïveté, peut-être que je veux la paix comme les jeunes qui ne connaissent rien à la vie, comme les artistes perchés, comme les déconnectés de la réalité, comme ceux qui ont été épargnés par la souffrance, qui l'ont vécue d'assez loin pour ne pas disjoncter, ceux qui ne connaissent pas assez le monde pour savoir que ça ne marche pas comme ça, que c'est trop simple de vouloir la paix, qu'il faut choisir un camp, que sinon on lutte dans le vent. Mais je m'en fous, tu vois. L'avantage d'avoir vingt et un ans, c'est qu'on peut penser ce qu'on veut, et même le bien, qu'on peut se battre pour toutes les vies, même les petites, qu'on peut lutter pour l'idéal qu'on a dans la tête, même si ça paraît impossible ; on nous le pardonnera. » Le 7 octobre 2023, une étudiante juive se réveille à Paris au bruit de la guerre. Shabbat noir est le roman de sa journée qui en contient mille autres. Le roman d'une jeunesse dont la furieuse envie de vivre se heurte au fracas du monde.
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L'atelier du tripalium : Non, travail ne vient pas de souffrance
Mariette Darrigand
- Éditions des Équateurs
- Essais
- 1 May 2024
- 9782382845851
Le « Travail » est une question centrale dans notre société et l'un de ses principaux thèmes médiatiques. En pleine mutation, il nous ramène également à nos besoins anthropologiques premiers. Savoir aimer et travailler résumait selon Freud, la réussite de toute vie. Hannah Arendt ajoutant que tout homme désire construire une oeuvre (opera en latin), autrement dit être « ouvrier » de sa vie. Avec cette vaste question, les choses ne sont jamais sereines. Comme les influenceurs les plus en vue, le Travail est adulé ou détesté. Coupable de tous les maux et de toutes les « pénibilités », il est également celui que l'on pleure lorsqu'on est au chômage. Les travailleurs actuels désirent partir dès que possible à la retraite, mais dès qu'ils y sont, ils entament mille activités. L'oisiveté à l'antique, le droit bohème à la paresse sont remplacés par le workaholisme. Avec le télétravail, le bureau n'est plus nécessaire, pourtant la robe de bure d'où il vient étymologiquement semble toujours à la mode. Fort heureusement, contre tous ces maux, les mots sont là. Ils nous ouvrent des horizons. Ils nous aident à repérer les paradoxes, à comprendre les récits, à formuler les hypothèses. L'une d'entre elles, à titre d'exemple : quand nous disons Je vais taffer et non pas Je vais worker, est-ce parce que nous refusons l'anglicisme ou parce que nous gardons inconsciemment la mémoire du Taf, le butin du corsaire ? En explorant l'éco-système du Travail - ses synonymes, ses antonymes, ses versions étrangères, ses ancêtres ou ses jeunes pousses -, ce livre donnera quelques conseils de tri sémantique. A commencer par celui-ci : gardons la racine indo-européenne qui donne aussi bien en ancien français, Trabs, la poutre du bois qui « travaille », que Trieb en allemand, la pulsion désirante ou en anglais Travel, le voyage... Mais refusons l'étymologie inventée par les moines du Moyen-Age avec leur fameux Tripalium... Le livre s'attachera ainsi à montrer que le Travail, le plus souvent négatif dans nos représentations, peut être joyeux. Baudelaire avait choisi, lui qui disait : « Le travail est encore la façon la plus amusante de passer sa vie. »
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Les temps ont changé. Jamais, depuis le début de l'histoire de l'humanité, les femmes de 50 ans et plus n'ont été autant en pleine puissance de leurs moyens physiques et intellectuelles. Et pourtant, elles sont invisibles. Cette stigmatisation, Charlotte Montpezat l'a vécue dans sa chair. En colère contre une société qui ne sait plus que faire des femmes de cet âge, elle pousse un coup de gueule. Elle a écouté des quinquagénaires lui raconter leurs expériences professionnelles et intimes, consulté nombre d'études sur le sujet en France et dans le monde, et surtout, s'est penchée sur sa propre expérience. Comment accepter ces stéréotypes dans lesquels elle ne se retrouve pas, son âge perçu, dans l'entreprise et dans la vie, comme un handicap ? Comment contrer ces idées toutes faites, d'une violence inouïe ? Dans Les Flamboyantes, Charlotte Montpezat décortique ce qu'elle appelle le « Genre-âge » (car oui, elle enrage) cette double peine destinée à celles qu'on appelle le sexe faible, elles qui n'ont jamais été aussi fortes et sont pourtant condamnées d'avance. Des solutions, il y en a, des raisons de ne pas lâcher aussi. Avec ce livre, Charlotte Montpezat trouve des réponses pour qu'enfin chacune regarde la vérité en face et battent en brèche les idées reçues.
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Peu de mots attirent autant la foudre et l'envie. Peu de mots ont évolué à ce point à partir de leur étymologie. Peu de mots ont été aussi injustement accaparés par la moitié de l'humanité pour en priver l'autre. Ce mot passionnant : virilité ! À l'heure de #MeToo, la virilité clive et enflamme la société. Mais remontons un peu à la source. À son origine, ce terme n'était pas genré. La virilité était une énergie vitale partagée par les hommes et les femmes. Voici un manifeste pour rafraîchir le langage et déplacer le combat : au lieu de mettre en accusation une masculinité viriliste et violente, allons chercher l'Éros, le désir de vivre, qui sous-tend la virilité, la vraie ! Sur le chemin, nous découvrirons qu'être virile, c'est être libre et mature, relié(e) harmonieusement à la Nature, que Vénus était virile et non binaire... Il devient urgent que les femmes du XXIème siècle se réapproprient leur virilité autant que leur vénusté !
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Un si beau siècle : la poésie contre les écrans
Olivier Frébourg
- Éditions des Équateurs
- Littérature
- 2 June 2021
- 9782849904251
« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.
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Le code Jupiter ; philosophie de la ruse et de la demesure
Démosthène
- Éditions des Équateurs
- Essai
- 1 January 2019
- 9782849905951
J'ai écrit ce petit pamphlet parce que je désire expliciter ce nouveau monde, son mystérieux projet dont les réformes en cours, nombreuses, ne laissent entrevoir que la pointe de l'iceberg. Je conçois mon rôle comme celui d'un ethnologue qui a réussi à pénétrer un tribu très exotique, aux moeurs inconnues, et à s'y fondre. À cela près que ce n'est pas des Nambikwara ou des Bororos dont je vais parler. Mais du groupe qu a pris la direction de l'État français et que j'appellerais les Jupitériens.
De moi, je ne dirai rien, sinon que je suis bien introduit dans les différents cercles de la macronie. Et, comme je tiens à le rester, il ne me reste qu'à avancer masqué. -
Les humiliés : 10 ans après la manif pour tous, l'heure du bilan
Rozenn Le Carboulec
- Éditions des Équateurs
- Documents
- 3 May 2023
- 9782382845240
« Une des erreurs fondamentales de ce quinquennat a été d'ignorer une partie du pays qui a de bonnes raisons de vivre dans le ressentiment et les passions tristes. C'est ce qui s'est passé avec le mariage pour tous, où on a humilié cette France-là. Il ne faut jamais humilier, il faut parler, il faut "partager des désaccords ", déclarait Emmanuel Macron à L'Obs à propos du mandat de François Hollande. "Cette France-là", prétendument humiliée, c'était les membres de "La Manif pour tous ". Puisque l'actuel président de la République nous y invitait lui-même, j'ai saisi l'occasion de ce livre pour pointer d'autres "désaccords ", "partager " d'autres points de vue que ceux alors en boucle à la télé. Raconter une autre version de cet "anniversaire", du point de vue des "humilié·es ", les vrai·es. » Il y a dix ans maintenant était promulgué le «mariage pour tous ». Une reconnaissance à l'arrière-goût amer et non sans douleurs pour beaucoup de personnes LGBT, confrontées des mois durant aux cortèges rose et bleu défilant contre leurs droits ; aux tribunes criant à « la fin de notre civilisation» publiées au nom de la liberté d'expression ; aux débats menés en leur absence sur leurs unions, la PMA, l'éducation de leurs enfants. Alors qu'étaient coulées les fondations d'un conservatisme désormais solidement établi, ce moment de bascule aurait dû nous alerter. Aujourd'hui plus que jamais, après l'humiliation, s'impose un nécessaire exercice d'humilité. Journaliste et lesbienne, Rozenn Le Carboulec nous invite à l'introspection sur des débats dont nous pourrions tous et toutes faire, un jour, l'objet - à mesure que sont menacés les droits des minorités - pour mieux s'interroger ensemble sur le modèle de société que nous désirons dessiner
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Des inconnus devenus subitement célèbres. Ce sont des «anonymes» soudain devenus célèbres. Des gens ordinaires que l'actualité a propulsés, parfois malgré eux, sur le devant de la scène. Des héros et héroïnes des temps modernes, des phénomènes, des victimes, des rebelles, des audacieux, des courageux et des courageuses. Une miraculée de l'Himalaya, un chômeur sommé de « traverser la rue », une étudiante qui a tenu tête à son harceleur, un tranquille retraité pris pour un assassin, un sans-papier qui s'est mué en Spiderman, une Bretonne jaune de colère, un écolo qui se perche dans les arbres pour leur sauver la vie... Avec humour et son sens tout particulier de l'humain, Frédéric Pommier raconte leurs histoires. Il raconte aussi notre époque.
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La peur a-t-elle tué nos libertés ?
Annabelle Pena
- Éditions des Équateurs
- Documents
- 16 March 2022
- 9782382840764
Avec l'enracinement de l'état d'urgence, la République a endossé les caractéristiques d'un régime sécuritaire entravant les droits légitimes de chacun dans une proportion que la France n'avait jamais connue, ni en temps de paix ni même en temps de crise. Loin du gouvernement modéré de Montesquieu, l'État a jeté un pont entre la culture de la peur et l'exercice du pouvoir. Notre démocratie est incontestablement en danger si elle laisse la peur dominer l'espace public : un tel sentiment pervertit les perceptions humaines, annihile tout discernement éclairé et asservit les esprits. Parallèlement, la mondialisation a rebattu les cartes du Vieux Monde ; elle oblige à penser à travers des phénomènes de masse. La société se délite sous le joug des revendications de l'individu qui aspire à être le seul maître de son destin. La fragilité du pacte social témoigne de son inadaptation à la réalité. Il faut donc le renégocier. Et réfléchir de toute urgence à ce qui pousse le citoyen à maintenir son destin uni à celui du corps social. Plutôt que de coller des rustines sur un système qui se meurt, n'est-il pas temps de remettre la Constitution - seule garante d'un idéal politique - au coeur de notre démocratie ?
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« Manque de considération des hommes envers les femmes, des boomers envers les millenials, des plus favorisés envers les plus précaires, des urbains envers les ruraux, des centres-villes envers les quartiers. Abandon des plus âgés. « Nous avons perdu le sens de l'humanité, du rapport à l'autre, de la discussion. « Sommes-nous résignés ou simplement habitués à entendre et voir s'exprimer en permanence un mépris pour tous ceux qui sont un tant soit peu différents ou extérieurs aux tout petits milieux dans lesquels nous vivons confinés ? « Respecter les autres dans leur diversité et dans leur singularité est un combat social, environnemental, politique. Pour nos grands-mères et nos grands-pères, pour nos soeurs et nos frères, pour nos filles et nos fils, pour nos concitoyens, d'où qu'ils viennent, quelle que soit leur histoire, quels que soient leurs espoirs. « Que chacun puisse se dire "je suis important" et se sentir reconnu dans le regard des autres. C'est le fondement d'une société. » R.E.S.P.E.C.T scandait Aretha Franklin. Agathe Cagé reprend ces sept lettres, ce cri, pour réconcilier notre société morcelée par nos intérêts privés, la colère et le mépris.
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Patrick Deschamps est un des plus vieux marchands de journaux de Paris. Son kiosque se situe entre le Flore et les Deux Magots, dans le quartier intello de Saint-Germain-des-Prés.
Le 7 janvier 2015 au matin, comme chaque jour, il a vendu les journaux a deux de ses clients les plus fidèles, Georges Wolinski et Cabu. Deux heures après, alors qu'il rentrait chez lui, les frères Kouachi qui venaient de décimer la rédaction de Charlie Hebdo ont braqué sa voiture. Ils l'ont épargné.
À travers le regard du kiosquier de Charlie défile la folle semaine du 7 au 14 janvier 2015. Entre le Charlie de Cabu, Charb, Wolinski et celui relancé par les survivants et une cohorte de fantômes, la France a vécu les pires attentats de son histoire contemporaine mais aussi un sursaut démocratique inédit.
Ce récit décalé et personnel raconte sous un angle original les événements de janvier 2015. Il est aussi fondé sur des témoignages inédits.
Un texte puissant, haletant et bouleversant qui nous fait réfléchir sur la liberté d'expression assassinée, mais aussi sur la crise de la presse et ces kiosques qui, chaque mois, ferment à Paris.
La chevauchée macabre des terroristes a commencé dans une rédaction de journal et leur cavale se termine dans une imprimerie. C'est un hasard. La vie et la littérature ne sont faites que de hasards et de coïncidences.
Charlie ne se vendait plus en kiosque. Le 14 janvier, le numéro des survivants a été tiré à 4 millions d'exemplaires. Ce fut la revanche, ou le baroud d'honneur, de la "culture papier" face à celle du numérique.
Entre document d'actualité et roman policier, Le Kiosquier de Charlie est le récit vrai et vu de l'intérieur des 7 journées effroyables que la France a connu en janvier 2015. -
La vague ; la France face à la « crise » migratoire (2014-2017)
Elise Vincent
- Éditions des Équateurs
- Document
- 1 January 2019
- 9782849904848
Pour la première fois, les témoins qui ont vécu cette crise de l'intérieur racontent. Cette plongée dans l'appareil d'Etat durant cette période est inédite. Elle rapporte une tragédie où l'éthique, la conscience et le devoir se heurtent à la loi. Comment des hommes et femmes politiques, des fonctionnaires, des policiers, mais aussi de simples citoyens ont-ils en effet composé avec les logiques de l'Etat et de ses frontières ? Au-delà des discours moralisateurs, La Vague est l'une des pages les plus fortes de notre histoire immédiate.
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Du côté des enfants en danger
Laura Izzo, Christophe Anche
- Éditions des Équateurs
- 10 April 2019
- 9782849906217
Si l'actualité de la protection de l'enfance ne s'impose au grand public qu'à l'occasion de scandales, de faits divers et d'affaires sordides, les professionnels de la protection de l'enfance, s'efforcent au quotidien de protéger les mineurs du mieux qu'ils le peuvent.