Que peut la plume de l'écrivain face aux pires atrocités de notre époque ? C'est habité par cette question que Mario Vargas Llosa s'est rendu en Irak en juin 2003, au tout début d'une guerre qui durera huit ans. Pendant douze jours, il confrontera ses convictions à la réalité du conflit.
Interroger les civils à cette époque-là et dans ce lieu-là, c'est interroger tous les civils de toutes les guerres - c'est rendre leur parole aux femmes et aux hommes que les intérêts géopolitiques étouffent.
À partir des témoignages recueillis, Mario Vargas Llosa a rédigé une magnifique série de reportages, réunis aujourd'hui intégralement dans ce livre. Il interroge la difficulté à penser la guerre au moment où elle se produit et confronte la réalité vécue par les populations à l'idéal démocratique occidental qui commande certains conflits.
Mario Vargas Llosa, né en 1936 au Pérou, a vécu notamment à Madrid, Paris, Londres ou Barcelone. Prix Nobel de Littérature en 2010, il est l'une des figures les plus reconnues de la littérature mondiale. Romancier, dramaturge et essayiste, ses oeuvres ont été couronnées par les plus prestigieux des prix littéraires. Il a été élu membre de l'Académie française en 2021.
Traduit de l'espagnol par Annie Vignal
Le catalogue de l'exposition qui se tient au Jeu de Paume à Tours en 2022, avec plus de 250 photographies réalisées après-guerre par Frank Horvat, entre 1950 et 1965.
Né en Italie en 1928, de parents juifs originaires d'Europe centrale, réfugié en Suisse en 1939, Frank Horvat commence la photographie au début des années 1950. De 1952 à 1955, ses premiers voyages au Pakistan, en Inde, en Israël et en Angleterre lui valent de nombreuses parutions dans la presse internationale. Parvenant à capter en gros plans des scènes d'une grande intensité et parfois des lieux interdits, il se révèle un photographe du corps et de l'intime. Une fascination qu'il exprimera aussi dans ses images de mode pour Jardin des modes, Vogue, Harper's Bazaar ou dans les vibrations hallucinées d'un tour du monde effectué en 1962-1963, resté largement inconnu.
Publié à l'occasion de l'exposition au Jeu de Paume-Tours, ce catalogue se concentre sur les quinze premières années de la carrière de Frank Horvat, période durant laquelle il affirme une personnalité hors norme d'auteur-reporter et de photographe de mode. Cet ouvrage constitue la première monographie historique sur l'oeuvre de Frank Horvat, renouvelant la vision et l'analyse de son travail, à travers un ensemble de photographies, de documents inédits et de textes de spécialistes.
Un livre enrichi de flaps et de découpes d'une finesse saisissante pour ausculter cette incroyable machine qu'est le corps humain. Hélène Druvert, avec son talent d'illustratrice et d'ingénieur papier, compose des doubles pages dans la plus grande tradition des planches anatomiques du XIXe siècle. Les textes sont précis, accessibles, passionnants et techniques à la fois. Le corps se trouve disséqué et magnifié pour en comprendre son mystérieux fonctionnement.
Au sommaire : les muscles, le système nerveux, le cerveau, le squelette, l'appareil respiratoire, le système circulatoire, le coeur, l'appareil digestif, l'appareil urinaire, les organes des cinq sens, les systèmes reproducteurs et la grossesse.
Un beau livre somme, le plus complet jamais publié sur l'oeuvre magistrale d'August Sander - photographe attaché à révéler son époque (le XXe siècle), et qui fait date dans l'histoire de la photographie.
Né en Allemagne, le photographe portraitiste August Sander (1876-1964) s'est attaché dans sa pratique artistique à transmettre une image fidèle et objective de son époque. Au milieu des années 1920, il s'attelle à un ambitieux projet intitulé « Hommes du XXe siècle » : dresser à grande échelle une chronique documentaire la plus exacte possible de la société. Ainsi, sur plusieurs décennies, August Sander réalise des centaines de portraits de ses contemporains, seuls ou à plusieurs, classés par profession ou selon des critères sociaux ou familiaux et visant à représenter les différentes strates de la société classées en sept groupes différents : « le paysan », « l'artisan », « la femme », « les catégories socioprofessionnelles », « les artistes », « la grande ville », et enfin, sur les thèmes du grand âge, de la maladie et de la mort, « les derniers des hommes ». Remaniée à maintes reprises au fil des années, cette entreprise monumentale l'occupa jusqu'à la fin de sa vie. Elle fut partiellement publiée mais resta inachevée. Dans cette nouvelle édition en un seul volume, la plus complète jamais publiée, sont rassemblés 619 portraits en noir et blanc ainsi qu'une nouvelle analyse de l'oeuvre. Un travail magistral sans équivalent considéré comme un classique de la littérature photographique, unique dans l'histoire de cet art - aussi bien sur le plan du concept que du projet lui-même.
Un livre d'une beauté renversante, enrichi de découpes laser et de rabats, pour découvrir les océans dans tous leurs états.
Après une présentation des océans, de leur faune et une explication du cycle de l'eau, le lecteur part à la découverte de ces immensités, du rivage aux abysses.
Il découvre la marée et les coquillages, la naissance d'une vague, le théâtre corallien, la chaîne alimentaire, les fumeurs noirs, les animaux bioluminescents...
Puis remonte à la surface pour croiser un iceberg des océans polaires avant de s'intéresser au réchauffement climatique.
Les textes savent se faire précis et accessibles. Hélène Druvert, avec son immense talent d'illustratrice et d'ingénieur papier, compose de magnifiques pages.
Parler de racisme, c'est parler d'une histoire-monde, celle de la xénophobie, de l'antisémitisme, des préjugés, de l'esclavage ou celle de la ségrégation. Mais c'est aussi parler d'images : la caricature, les objets, l'affiche politique ou de propagande, la publicité ou le tract, la photographie ou la peinture... Nombreux sont les supports qui ont véhiculé la représentation de l'« autre » comme un être inférieur, stigmatisé dans sa différence, que celle-ci soit ethnique, religieuse, culturelle ou sexuelle. Ils relèvent d'une culture visuelle qui a contribué pendant des siècles à façonner des relations tronquées, marquées par une violence pouvant aller jusqu'à l'extermination ou au génocide. En analysant près de 250 images, l'historien Pascal Blanchard et l'anthropobiologiste Gilles Boëtsch décryptent les différentes strates de cette haine de l'autre dans une perspective à la fois historique, culturelle et thématique. Car comprendre la construction de ce discours racial sur le temps long, c'est participer à sa déconstruction. Les auteurs donnent aussi la parole à une quinzaine de personnalités : chacune livre ici un éclairage à hauteur de sa propre expérience, de ses convictions et de ses engagements. Une saisissante histoire visuelle et mondiale du racisme pour en maîtriser désormais tous les codes et représentations.
La collection Thomas Walther du Museum of Modern Art (New York) est un fonds photographique réunissant près de 350 photographies. Elle s'avère unique non seulement au regard de la qualité exceptionnelle des tirages, exclusivement d'époque, mais aussi parce qu'elle reflète un moment clé de l'histoire de la discipline, à travers une centaine de figures emblématiques de l'avant-garde européenne des années 1920 et 1930 comme Berenice Abbott, Manuel Alvarez Bravo, Claude Cahun, André Kertész, Germaine Krull, Alfred Stieglitz, Paul Strand ou Edward Weston, pour ne citer que les plus connues.
Noémie Goudal travaille à la fois la photographie, la vidéo et les installations ; elle construit des images où un élément architectural qui semble archétypal - et pourtant réinventé - vient s'inscrire dans un vaste paysage. Ces architectures en trompe-l'oeil, souvent en deux dimensions, jettent un trouble sur l'image : à l'ambiguïté de la perception répond un sentiment d'étrangeté, encore renforcé par l'absence de présence humaine directe. L'homme n'y est que trace, architecte invisible et bientôt oublié. Ainsi, les images de Noémie Goudal laissent place aux interprétations multiples autant qu'elles interrogent la fragilité de notre présence sur Terre. En parallèle, le philosophe Guillaume Logé livre ses réflexions sur l'articulation du regard avec l'art et l'écologie.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
Plongez dans l'univers kaléidoscopique des grandes maisons qui ont animé la mode depuis ses début. Découvrez quantité d'anecdotes sur les coulisses des défilés. Partagez le quotidien des mannequins et des grandes égéries. Apprenez les parcours, les techniques et les sources d'inspiration des plus grands créateurs.
En un mot, entrez dans le cercle privilégié du monde de la mode avec ce nouvel opus à la mise en page très carnet de tendances.
L'enseignement de Jacques Lacan a eu lieu en Séminaires de 1951 à 1980. " Je n'aurais manqué un Séminaire pour rien au monde " a déclaré Philippe Sollers. Pour que tous, ceux qui y étaient eux aussi comme ceux qui n'y étaient pas, nous puissions profiter de la parole du grand psychanalyste, Jacques-Alain Miller s'emploie à faire revivre cette voix en détordant et éclairant la phrase de Lacan. Cela devra donner existence à 25 livres dont 15 ont jusqu'ici été publiés aux Éditions du Seuil. Voilà le seizième, le Séminaire 6 qui correspond à l'année 1958-1959 ; " Nous allons parler cette année du désir et de son interprétation " ainsi débute ce livre. Le Séminaire, livre VI est composé de vingt-sept chapitres, eux-mêmes répartis en quatre parties que sont : " Du désir dans le rêve ", " Sur un rêve analysé par Ella Sharpe ", " Sept leçons sur Hamlet " et " La dialectique du désir ".
En 2009, l'artiste Thomas Sauvin se lance dans une aventure hors du commun : collecter des négatifs destinés à être détruits dans une zone de recyclage au nord de Pékin. Il achète des sacs au kilo qu'il trie, classe et restaure. Il sauve ainsi de l'oubli près d'un demi-million de photographies anonymes, réalisant à lui seul l'un des travaux d'archive photographique les plus importants en Chine. Sa collection, qu'il nomme «Beijing Silvermine», rayonne depuis au travers de multiples expositions, collaborations et publications. Elle offre ici encore matière à une nouvelle exploration : montrer la vie des Chinois et des Chinoises au fil des âges de la vie. L'artiste et romancier François Durif accompagne ces images anonymes d'un texte sur la trace et la mémoire.
Percevoir (verbe tr.) : saisir, prendre connaissance par les sens, l'intuition ou l'entendement. Les Éditions de La Martinière encouragent les nouveaux talents de la photographie et des arts visuels à travers « Percevoir », une collection de livres qui porte un autre regard sur l'image : mouvante, fragmentaire et multiple, comme le monde qui nous entoure. À chaque artiste, une réponse singulière. Une collection dirigée par Simon Baker, directeur de la maison européenne de la photographie.
Lorsque Diane Arbus meurt en 1971, à l'âge de quarante-huit ans, elle exerce déjà une influence significative - qui tient même de la légende - sur les passionnés de photographie, alors même qu'un nombre encore relativement limité de ses photos les plus importantes ont été publiées. La parution de Diane Arbus (publié en français par les Editions du Chêne en 1973), tout comme la rétrospective posthume du Museum of Modern Art de New York, permet au grand public de découvrir la portée et la puissance de son oeuvre. La réaction est sans précédent. La publication de cette monographie de quatre-vingts photos a été dirigée et conçue par un ami et collègue de Diane Arbus, le peintre Marvin Israel, et par sa fille, Doon Arbus. En créant ce livre, leur objectif était d'être aussi fidèle que possible aux critères utilisés par Diane Arbus pour juger sa propre oeuvre et à la manière dont elle espérait qu'on la verrait. Le livre est devenu un classique universel. Diane Arbus: une Monographie, un chef-d'oeuvre intemporel traduit en cinq langues, demeure à la base de sa réputation internationale. Près d'un demi-siècle plus tard, les photographies d'Arbus suscitent toujours la même fascination, et les mêmes controverses. Elles pénètrent au plus profond de nous-mêmes avec la force d'une rencontre personnelle et, ce faisant, elles transforment la manière dont nous voyons le monde et les gens qui nous entourent.
Nelson Mandela dit qu'il faut écrire tous les jours de sa vie. Voici pour la première fois le recueil de ses propres notes et correspondances. La publication mondiale des Conversations avec moi-même, de Nelson Mandela, est un évènement historique. Ce document inédit nous livre la face inconnue, personnelle, de l'un des plus grands héros du 20ème siècle. Madiba - comme l'appellent ses compatriotes - nous ouvre ses carnets tenus pendant les années de la lutte contre l'apartheid au début des années 1960; ses journaux intimes et ses lettres écrites depuis Robben Island et d'autres prisons au cours de ses 27 années d'incarcération; ses carnets de notes de la période de transition post-apartheid; les retranscriptions de ses conversations privées; les brouillons de ses discours et les correspondances écrites sous sa présidence... Présentés sous une forme narrative profonde et intense, ces documents illustrent la vie de Nelson Mandela, depuis son éveil à la conscience politique et jusqu'à son rôle galvanisant sur la scène mondiale.Les Conversations avec moi-même, de Nelson Mandela, sont une véritable leçon de vie.
Le livre-rétrospective de 50 ans de voyages du photographe dans l'empire du Milieu.
Chines retrace, sur plus de cinquante ans, les nombreux séjours que fit le photographe Marc Riboud dans l'empire du Milieu. Dès son premier voyage en 1957, les avertissements n'ont pas manqué: "Vous ne verrez que ce que les Chinois voudront bien vous montrer, [...] un décor préparé à l'avance..." Il est vrai qu'un Européen ne se déplace pas en Chine comme il le ferait ailleurs, surtout dans ces années-là. Mais à force d'insistance polie, de patience, de diplomatie, le photographe a obtenu de pénétrer dans les habitations, les écoles, les musées, de déambuler de jour comme de nuit à Pékin ou à Shanghai, d'assister au spectacle qu'offrent les campagnes ou les usines... Les images incroyables livrées ici témoignent du quotidien des Chinois avant que n'ait lieu le "Grand Bond en avant" instauré par Mao Zedong en 1958. S'ensuivirent d'autres séjours sur plusieurs décennies jusqu'en 2010 et avec eux, bien entendu, d'innombrables photographies, témoins aujourd'hui des promesses de l'Histoire. À travers plus de 350 clichés en noir et blanc et en couleurs, Marc Riboud dresse un portrait passionnant, car vivant, de ces Chine(s) multiples. Des images chargées de beauté, de force et de vérité.
Nés avec le cinéma à la fin du XIXe siècle, les flip books ont pour particularité de se feuilleter du pouce, le défilement des pages faisant surgir une séquence animée. Il en existe de toutes sortes : petits, grands, tête-bêche ; conçus à partir de dessins ou de photographies ; touchant au cinéma, au sport, à la bande dessinée, au livre d'artiste ; vendus comme livres jouet ou offerts en cadeau publicitaire... Le flip book est partout ! Il ne lui manquait qu'un ouvrage de référence qui raconte tant son aventure éditoriale que l'émerveillement du public pour l'image animée. Pascal Fouché, grand collectionneur de flip books et historien, propose de retracer l'histoire de ces objets, souvent éphémères et peu considérés. À tort, car ils sont une réserve inépuisable d'inventivité et un terrain d'expression artistique sans limites.
Avec des entretiens avec les artistes Scott Blake, Böller und Brot, Paul Cox, Alain Fleischer, George Griffin, Ruth Hayes, William Kentridge et Mohiken.
Sabine Weiss est la dernière représentante de l'école humaniste française d'après-guerre, courant qui rassemble des photographes comme Robert Doisneau, Willy Ronis et Édouard Boubat. Réalisée à l'aide des archives personnelles de Sabine Weiss et à l'occasion de l'exposition présentée au Château de Tours, ce catalogue (français - anglais) s'attachera à retracer le parcours et le métier de cette femme d'exception, à travers photographies et documents originaux.
Cet ouvrage de référence, qui accompagne la rétrospective se déroulant conjointement à La Cinémathèque française et à la Maison de la culture du Japon dans le cadre de « Japonismes 2018 », retrace cent ans de cinéma japonais, des premiers films muets à aujourd'hui, en passant par son âge d'or. Il est est préfacé par Hirokazu Kore-eda, lauréat de la Palme d'or du Festival de Cannes 2018 avec Une affaire de famille.
Ce travail photographique invite les tout-petits à découvrir les joies du bord de mer. Nathalie Seroux donne une vision personnelle et sensible de ses sujets pour apprendre à l'enfant à reconnaître et nommer les choses.
La photographe jour avec la lumière et les matières et crée ainsi des images épurées qui dégagent une grande vitalité.
Sont présents les objets incontournables sur la plage ou dans l'eau, les différents états de la mer, les matières variées que le baigneur trouvera sous ses pieds, les activités à pratiquer... et beaucoup de tendresse pour montrer l'environnement immédiat du tout-petit !
Depuis 2002, Sebastião Salgado s'est intéressé aux lieux de collecte des grains de café dans le monde. Il a ainsi visité de nombreuses exploitations qui privilégient des échanges et une croissance équitables, qui s'attachent à perfectionner la qualité du produit pour améliorer la qualité de vie. Les vibrantes photographies de Salgado visent à transmettre l'idée que, pour ces cultivateurs, la culture, la récolte, le séchage et la sélection du café relèvent moins de simples activités que de rituels profondément ancrés dans la tradition. D'Afrique (Tanzanie et Éthiopie), d'Asie (Inde et Chine) et d'Amérique (Brésil, Guatemala, Nouvelle-Guinée, Colombie, Costa Rica), Salgado nous fait voyager dans de magnifiques paysages ruraux où la présence humaine est aussi respectueuse que discrète.
Sebastião Salgado est né en 1944 à Aimorés, dans l'État de Minas Gerais au Brésil. Il vit actuellement à Paris. Après des études d'économie, Salgado débute une carrière de photographe professionnel dès 1973, pour les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, il crée, avec sa femme Lélia Wanick Salgado, sa propre agence : Amazonas images.
Infatigable témoin de la détresse et de la beauté du monde, Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé ces dernières années comme un des plus grands photographes contemporains. Depuis 2004, il travaille sur son ambitieux projet, Genesis, rassemblant des images de paysages naturels intacts et sauvages, ainsi que de communautés attachées à des modes de vie ancestraux. Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière, dont La Main de l'homme (1993), Terra (1997), Exodes (2000) et Les Voies du bonheur (2010).
Une mise en scène innovante et un véritable tour de force graphique pour redécouvrir l'histoire de France !
Nayel Zeaiter nous raconte l'histoire de France en mettant en lumière des événements célèbres ou méconnus.
Le lecteur suit les flèches et les méandres du récit tout en lisant les explications et les commentaires teintés d'humour de l'auteur.
Ainsi «La première Croisade» côtoie «La guerre des farines», «La dernière tonte des rois chevelus», «le massacre de la Saint-Barthélémy».
Nayel Zeaiter agence plus de 1000 saynètes, pictogrammes, cartes et portaits, en traçant des chemins entre chacun.
Caspar est un jeune neurone qui doit décider quel travail il fera quand il sera grand. Pour découvrir les différents métiers, il part en voyage à Cerveauville, accompagné de Maître Camilo.
Quel est le système nerveux ? À quoi servent les neurones ?
Le lecteur le découvre avec Caspar en explorant les quartiers de Cerveauville. Pendant le voyage du thalamus au cortex, en passant par le cervelet, l'amygdale et l'hippocampe, le lecteur en apprendra davantage sur le rôle de chaque zone du cerveau et découvrira l'existence des neurones qui traitent des mouvements, des émotions, des souvenirs...
Un ouvrage ludique où la science se sert de la bande dessinée pour expliquer le fonctionnement du cerveau.
Comment pousse un ananas? Un avocat? Un chou? Une cacahuète? Sur un arbre, sous la terre, de manière spectaculaire ou en toute discrétion... Un très beau livre pour connaître tous les secrets de ces fruits et légumes que les petits citadins ne croisent que dans leur assiette.
- Jacques Demy (1931-1990) est l'auteur d'une oeuvre unique dans l'histoire du cinéma français. Contemporain de la Nouvelle Vague, amoureux des mots, de la musique et de la poésie, sa passion du cinéma naît adolescent à travers la découverte des oeuvres de Robert Bresson, Jean Cocteau et Max Ophuls, mais aussi de la comédie musicale hollywoodienne.De Lola (1960) à Trois Places pour le 26 (1988), ses films, traversés par une vision romanesque et tragique de la vie, abordent les thèmes du destin et du hasard, de l'amour fou, des barrières sociales entre les êtres. Il demeure le seul cinéaste français à avoir réinventé la comédie musicale, avec les célèbres Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort, Une chambre en ville, et exploré les récits merveilleux, mythologiques et légendaires ( Peau d'âne, Le Joueur de flûte ). Il a mis en scène nombre d'actrices et d'acteurs parmi les plus renommés : Anouk Aimée, Jeanne Moreau, Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Danielle Darrieux, Delphine Seyrig, Dominique Sanda, Françoise Fabian, Jean Marais, Gene Kelly, George Chakiris, Michel Piccoli, Jacques Perrin, Marcello Mastroiani ou Yves Montand.Premier beau livre consacré à ce cinéaste au style si personnel et original, cet ouvrage préfacé par Rosalie Varda et Mathieu Demy, riche d'une très belle iconographie (photos de films, de tournage, manuscrits et partitions des chansons écrites avec Michel Legrand...), propose des analyses des films (douze longs métrages pour le cinéma, un téléfilm et quelques courts métrages), des focus sur des thématiques chères au cinéaste (les marins, les forains, les contes de fées, le féminisme...), ainsi que des extraits de dialogues, de propos de Jacques Demy, des témoignages inédits d'amoureux de ses films et de ceux qui ont joué un rôle essentiel dans la création de son univers.