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Sciences humaines & sociales
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Dénonçant un illusoire droit au travail qui n'est pour lui que droit à la misère, Lafargue soutient qu'une activité proprement humaine ne peut avoir lieu que dans l'oisiveté, hors du circuit infernal de la production et de la consommation, réalisant ainsi le projet de l'homme intégral de Marx.
Un classique toujours autant lu, plus que jamais d'actualité.
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Schizophrénie numérique : de l'intelligence artificielle à l'exploitation attentionnelle
Anne Alombert
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 April 2023
- 9791030429671
Les technologies numériques ont envahi nos existences à travers des dispositifs que leurs créateurs ne semblent plus maîtriser. Et si le mythe d'une intelligence artificielle réalisée par la révolution numérique ne servait qu'à dissimuler ses conséquences désastreuses ? Comment sortir de cette schizophrénie numérique ? Ce ne pourra être en opposant une fois de plus humain et machine.
Au contraire : il nous faut prendre soin de nos milieux numériques et ne pas laisser une poignée d'acteurs privatisés s'en emparer. Cet essai nous invite à transformer les technologies qui contrôlent nos cerveaux connectés en technologies réflexives et contributives. Pour, enfin, transformer le poison en remède. -
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le «réfugié» préfère en général l'appellation de «nouvel arrivant» ou d'«immigré», pour marquer un choix, afficher un optimisme hors pair vis-à-vis de sa nouvelle patrie. Il faut oublier le passé : sa langue, son métier ou, en l'occurrence, l'horreur des camps. Elle-même exilée aux États-Unis au moment où elle écrit ces lignes dans la langue de son pays d'adoption, Hannah Arendt exprime avec clarté la difficulté à évoquer ce passé tout récent, ce qui serait faire preuve d'un pessimisme inapproprié.
Pas d'histoires d'enfance ou de fantômes donc, mais le regard rivé sur l'avenir. Mais aux yeux de ces optimistes affichés, la mort paraît bien plus douce que toutes les horreurs qu'ils ont traversées. Comme une garantie de liberté humaine.
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Vivre écartelé entre une multiplicité de temps, de vies, de milieux. Naître et mourir plusieurs fois : telle est l'existence de l'homme déraciné. Dans ce texte inédit, paru en 1962 dans la revue allemande Merkur, Günther Anders livre sa vision déchirante de la condition de l'émigrant. Comme dans une lettre imaginaire, il s'adresse à un destinataire indéfini et saisit le lecteur. Menace de l'annihilation par l'assimilation, honte, infantilisation, impossibilité de partager la douleur du monde : Anders, lui-même juif émigré, donne toute sa dimension universelle et atemporelle à ce drame intime et le rend ainsi accessible au lecteur. Entre philosophie, histoire et témoignage, L'Émigrant fait entendre les échos d'un mal qui ne cesse de hanter notre époque.
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«Si la police peut paraître partout semblable jusque dans les détails, il ne faut pas finalement se méprendre : son esprit est moins dévastateur dans la monarchie absolue, où elle représente la violence d'un souverain qui réunit en lui l'omnipotence législative et exécutive, que dans les démocraties, où son existence, soutenue par aucune relation de ce type, témoigne de la plus grande dégénérescence possible de la violence.»
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Et si je suis desespéré que voulez-vous que j'y fasse ?
Günther Anders
- Allia
- Petite Collection
- 4 February 2016
- 9791030400922
Avec la spontanéité propre à l'oralité, Günther Anders livre dans cet entretien quelques anecdotes significatives, notamment l'étonnement du philosophe quand il s'aperçut que lui, juif, pouvait faire le poirier plus longtemps que ses autres disciples, tous grands et blonds. Mais ce livre est surtout le récit d'un parcours philosophique et politique, où l'on croise également Brecht et Husserl et qui révèle en France une personnalité comparable à celle de George Orwell par son courage intellectuel et sa lucidité.
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Que faisons-nous quand nous voyons ? C'est ce que Bonnard et Giacometti peuvent nous aider à comprendre parce qu'ils ont eux-mêmes cherché à le comprendre.
Quant à P., il est l'auteur du récit de la création sur lequel s'ouvre la Bible. Il a eu l'intuition du pouvoir créateur du langage mais, en le réservant à Dieu, il a commis un impair dont les conséquences se sont étendues jusqu'à nous. En remontant son histoire, nous découvrons quelque chose d'important sur une part de nous-mêmes. -
Au-delà de Blade Runner ; Los Angeles et l'imagination du désastre
Mike Davis
- Allia
- Petite Collection
- 1 March 2024
- 9791030418453
Véritable laboratoire social et urbanistique, Los Angeles préfigure le modèle à venir des mégapoles modernes : destruction de toute mixité sociale par le cloisonnement strict des populations dans des quartiers réservés, laissés, pour certains, à l'abandon et à la domination des gangs, tandis que les couches les plus aisées se "bunkerisent" grâce à la généralisation de la vidéo-surveillance et des milices de sécurité privées. La ville vit désormais dans un état perpétuel de "guerre sociale de faible intensité", susceptible à tout moment d'éclater. À la fois sociologique, urbanistique et politique, l'essai de Mike Davis offre, au-delà du cas de Los Angeles, un portrait poignant de l'Amérique contemporaine et présage de l'évolution qui menace les sociétés occidentales.
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Un paradigme
Jean-François Billeter
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 13 September 2024
- 9791030430905
Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses. Le mot signifie modèle ou exemple mais aussi ce qui est central dans la pensée. Après des décennies consacrées à l'analyse et à la traduction du Tchouang-tseu, oeuvre centrale de la pensée chinoise, Jean François Billeter s'attaque à la Weltanschauung, la vision du monde. Il décrit un ensemble d'expériences qui influencent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit à cette perception. Il aborde notamment avec une grande lucidité et une grande clarté le phénomène de la dépression, défaillance de la perception du monde, et donc de la relation à soi. Apologie de l'observation, de ce qu'elle provoque comme de la manière dont elle agit, dans une réconciliation inédite et prometteuse du corps et de la pensée.
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En 1960, Francis Gary Powers, pilote américain, est arrêté en mission en URSS en pleine Guerre froide. Günther Anders, inquiet des conséquences de cette arrestation et du risque de guerre nucléaire, écrit au pilote incarcéré. Sa «Lettre sur l'ignorance» reste sans réponse. Il en écrit alors une seconde : «Le rêve des machines», inédite en français comme en allemand.
Le Rêve des machines rassemble ces lettres qui éclairent l'évolution de la pensée d'Anders. En exposant à Powers comment il est devenu le rouage d'un système inhumain, il dénonce la toute-puissance de la technique et le monde des machines, produit d'un capitalisme qui annihile notre humanité. Anders déroule ainsi une pensée habitée par un souffle qui, à défaut d'être atomique, est d'une puissance philosophique sans équivalent.
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Leçons sur Tchouang-Tseu
Jean-François Billeter
- Allia
- Petite Collection
- 7 January 2014
- 9782844857934
Dans ces cinq leçons prononcées au Collège de France sur l'oeuvre de Tchouang-Tseu, figure tutélaire de la pensée taoïste, Jean François Billeter, en partant chaque fois du texte même, qu'il traduit de façon scrupuleuse et sans a priori philosophique, parvient à faire émerger le sens d'une pensée qui n'a rien d'abscons, déconcertante parfois mais toujours précise et profonde.
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Kulturindustrie
Theodor W. Adorno, Max Horkheimer
- Allia
- Petite Collection
- 8 September 2022
- 9791030415032
Dans ce texte, Adorno et Horkheimer démontrent que toute manifestation culturelle et tout moyen de diffusion - film, radio, magazine - forment un système et que, face à ce système, nulle voix ne peut se faire entendre. Obéissant aujourd'hui à une logique extensive, l'industrie culturelle devient, dans le capitalisme avancé, une industrie du divertissement. L'amusement n'est en outre que « le prolongement du travail ». Aussi, celui qui en jouit, s'il échappe alors au travail automatisé, ne crée que les conditions pour être en mesure de s'y confronter à nouveau.
Texte extrait de La Dialectique de la raison, paru chez Gallimard, sous le titre « La production industrielle des biens culturels ». -
Court traité du langage et des choses : tiré du tchouang-tse
Jean-François Billeter
- Allia
- Petite Collection
- 6 January 2022
- 9791030415124
Le Tchouang-tseu, l'ouvrage que l'on appelle ainsi parce qu'on en attribue la paternité à un certain Tchouang-tseu, contient les textes les plus étonnants que nous ayons de l'Antiquité chinoise. Le Court Traité, conservé dans son chapitre 2 et dont on ne connaît pas l'auteur, offre du sujet humain et de son rapport au langage, aux choses et à la réalité une vision qui mérite à plusieurs titres notre attention. Elle coïncide, dans son principe, avec celle du philosophe Héraclite. Un intérêt supplémentaire tient au fait que la vision du Court traité est restée incomprise en Chine comme celle d'Héraclite en Europe. Cela fournit un point de vue critique sur l'une et l'autre tradition et permet d'envisager leur dépassement par une véritable connaissance du sujet.
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Simmel démontre ici le mécanisme psychologique qui a permis de transformer l'argent de moyen en fin. Or, en servant quantité de fins, l'argent devient «incolore», privé de valeur en soi. Simmel analyse des cas pathologiques, allant de l'avare au dépensier compulsif, aspects psychologiques complétés par de passionnantes observations d'ordre historique et sociologique. Il se penche également sur les liens générés par l'argent, source paradoxale de l'individualisme moderne. Si la possession d'argent procure une liberté personnelle, elle engendre une insatisfaction croissante, tant la dimension qualitative, inexprimable en termes économiques, s'efface au profit du quantitatif. L'argent n'en reste pas moins pour l'homme moderne un aiguillon de son activité, une promesse illusoire de bonheur.
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La gloire posthume est le lot des inclassables. On n'a mesuré l'importance de Walter Benjamin qu'après sa mort. Au croisement de la biographie, de la philosophie politique et de la critique littéraire, Hannah Arendt retrace ici le destin et l'itinéraire spirituel d'un homme pris dans "les sombres temps". Elle analyse ses rapports tourmentés avec la judéité et le marxisme, son amour de Paris et de la flânerie ainsi que ses relations complexes avec les intellectuels de son temps. Plongeant au plus intime de l'oeuvre, elle décortique la façon, unique, que Benjamin avait de "penser poétiquement". Philosophe elle-même inclassable, Hannah Arendt était la plus apte à saisir la subtilité de cette figure.
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La mentalité de marché est obsolète !
Karl Polanyi
- Allia
- Petite Collection
- 19 August 2021
- 9791030415698
De tous temps, l'économie a fait partie des sociétés humaines. Sa place est naturelle. Nous n'avons pas de prise sur son développement. D'ailleurs, le marché satisfait tous nos besoins... Vraiment ?
Karl Polanyi bat en brèche cette « légende ». Depuis le XIXe siècle, l'omniprésence du marché et, par conséquence, de l'industrie et de la technique, n'a cessé de croître. « L'Ère de la machine » a vu cet ensemble s'étendre à toutes les sphères de nos existences. Elle nous impose ses valeurs et son fonctionnement.
Polanyi plaide pour une refondation de notre rapport à l'économie afin d'en retrouver le contrôle. Il affirme la nécessité de nouveaux principes directeurs. C'est à cette seule condition que nous pourrons nous extraire d'un engrenage qui ne peut mener qu'au totalitarisme.
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Dans cet ouvrage formé de deux essais qui se complètent l'un l'autre, Jean François Billeter éclaire doublement ce qui se passe en Chine aujourd'hui :
D'abord du point de vue de l'histoire du capitalisme, de cette «réaction en chaîne non maîtrisée" dont il retrace l'histoire depuis son début en Europe, à l'époque de la Renaissance ; ensuite du point de vue de l'histoire chinoise, dont il offre également une synthèse dense, mais claire. Cet ouvrage intéressera les lecteurs qui s'interrogent sur la Chine actuelle, mais aussi ceux qui réfléchissent sur le moment présent de l'histoire et ses suites possibles. -
Le caractère fétiche de la marchandise et son secret
Karl Marx
- Allia
- Petite Collection
- 5 April 2018
- 9791030408713
Dans le monde de l'économie, le caractère fantasmagorique de la marchandise est nommé fétichisme par Karl Marx. Afin d'analyser les formes que prennent les rapports sociaux engendrés par l'échange marchand, l'auteur cherche à décrypter le secret de la valeur. De ces pages géniales, qui appartiennent au premier chapitre du livre I du Capital, sont directement issues la théorie de la réification de Luckacs et celle du spectacle de Debord.
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L'Europe ne sait plus où elle va. Les Européens ne se reconnaissent plus dans l'Union, au point que la plupart d'entre eux se replient sur leurs nations respectives. S'ils veulent un avenir, ils doivent se proclamer citoyens d'une République européenne. Qu'ils fassent comme les Français en 1789 : une révolution, non au sens d'un renversement du pouvoir établi au profit d'un autre, ni de la victoire d'une classe sociale sur une autre, mais un acte «politique», né de la décision des uns et des autres d'exercer leur liberté en commun, ce dont le capitalisme les prive.Avec la primauté du politique sur l'économique, sera aboli «l'assujettissement de la vie sociale à l'accroissement sans fin du capital», tandis que la République pourra satisfaire les besoins et désirs essentiels de chacun.
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À mi-chemin du récit et de l'étude sociologique, Anthropologie est une enquête en creux, née de l'impression suscitée par le regard d'une jeune Rom mendiant devant un centre commercial. Troublé par ce visage, l'auteur évite d'abord la rencontre. Il décide finalement de rencontrer celle qui est à l'origine de son trouble. Mais elle disparaît à ce moment-là. Il tente alors de la retrouver et de percer le secret de cette figure devenue obsédante. À la façon du héros de Mr. Arkadin de Welles, il part à la recherche de tous ceux qui ont pu la croiser. De cette quête minutieuse, traque d'une absence, se dégage un tableau sociologique de la France contemporaine et de ses «exclus». Avec cet ouvrage, Éric Chauvier jette les bases d'une nouvelle façon de concevoir et de pratiquer l'anthropologie.
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George Orwell est connu pour avoir écrit 1984 ou La Ferme des animaux, satires du totalitarisme. Il l'est moins pour la réflexion qu'il a menée sur la condition des gens ordinaires.
Bruce Bégout rend ici hommage à l'humanisme d'Orwell. Il y a, dans sa pensée, la combinaison inédite d'une lucidité pessimiste et d'une joie de vivre. En parcourant son oeuvre, il cherche à définir la notion de «décence ordinaire». La «common decency» serait ce «sens moral inné» qui incite les gens simples à bien agir. Orwell se demande quel rôle politique elle peut jouer.
Partisan de l'engagement, il déplore la résignation des gens ordinaires. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme à la Dickens, il défend l'idée d'un socialisme utilisant cette décence comme arme politique. Il dénonce, par contraste, l'indécence extraordinaire des intellectuels qui s'affilient au pouvoir et les dérives d'un socialisme coupé du quotidien. S'ensuit une critique de l'évolution technique de la société occidentale et une analyse de la dérive du langage vers une novlangue.
Bégout dissèque ici un nouvel aspect du monde de la vie quotidienne qui nourrit toute sa réflexion. En mettant en évidence la place majeure de cette préoccupation chez Orwell, il nous offre une nouvelle lecture de son oeuvre et met en valeur la finesse de son jugement politique.
C'est qu'il y a dans cette vie, si banale soit-elle, une certaine justesse, voire parfois de vrais moments de grâce.
Disons-le clairement : ce n'est pas par simple intérêt que l'homme ordinaire répugne à faire le mal (l'éthique ne relève pas d'un calcul), mais parce qu'il a en lui certaines dispositions morales qui l'incitent à prendre soin spontanément de ses semblables.
De plus en plus, les gouvernements dépêchent des psychologues sur tous les lieux du drame social afin de masquer ses origines non psychologiques.
Ce n'est pas Orwell qui est désespéré, c'est le monde qui est, de plus en plus, désespérant.
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En une cinquantaine d'esquisses, qui ont la valeur de motifs aisément mémorisables, Jean François Billeter éclaire le moment historique actuel, la crise que nous traversons et le moyen pour tenter d'en sortir : la critique ne suffit plus, il faut des idées neuves, en particulier une façon juste de se représenter l'être humain et ses besoins. Ces esquisses forment un essai philosophique (car c'est de l'homme en tant que sujet qu'il s'agit) et politique. Elles s'inscrivent dans le prolongement des travaux précédents de l'auteur, mais constituent une proposition nouvelle, présentée avec la limpidité, la sobriété et la clarté dont Billeter est coutumier. Comme Un paradigme, c'est un outil de compréhension de soi et du monde, un livre à conserver, en toutes circonstances.
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L'art d'enseigner le chinois
Jean-François Billeter
- Allia
- Moyenne Collection
- 4 February 2021
- 9791030413571
«L'élève doit se souvenir des mots nécessaires, les mettre dans le bon ordre (c'est ce qui compte le plus en chinois), prendre son élan pour les mettre en mouvement afin que de leur suite résulte un geste signifiant. Il doit donner de la voix, veiller à ce que les sons soient chinois, à ce que les tons soient justes et s'enchaînent naturellement - tout en me regardant comme on le fait lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, car parler, c'est cela?: dire quelque chose à quelqu'un. Pour l'enseignant, la première règle de l'art est le respect absolu du travail qui s'accomplit à ce moment-là dans l'esprit de l'étudiant. Je ne bouge pas tant que ce travail est en cours.» Le sinologue Jean François Billeter publie simultanément Les Gestes du chinois et L'Art d'enseigner le chinois, deux brefs essais indépendants, mais jumeaux.
Dans celui-ci, il tente de faire, sous une forme brève, la synthèse de l'expérience qu'il a acquise au fil des années en enseignant les premiers éléments de cette langue, tâche qui lui a toujours paru la plus importante et la plus intéressante. Il parle d'un «art» parce que, pour bien enseigner cette langue, dit-il, il ne suffit pas d'appliquer une méthode. Il faut développer une activité plus subtile et plus complète, fondée sur une intuition juste de ce que sont le langage, la parole et la conquête de la parole en général. C'est donc aussi de cette intuition juste qu'il s'agit ici.
Mais, pas plus qu'on ne peut parler de musique sans faire de la musique, on ne peut traiter de la forme que la parole prend en chinois sans faire un peu de chinois. C'est pourquoi le lecteur est invité à s'approprier quelques phrases caractéristiques et à comprendre par là comment on entre dans cette langue.
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Les derniers jours d'Emmanuel Kant
Thomas De Quincey
- Allia
- Petite Collection
- 26 May 2004
- 9782844851512