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Sciences humaines & sociales
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Combattre l'antisémitisme
Theodor Wiesengrund Adorno, Armand Croissant
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 February 2025
- 9791030431360
Dans cette conférence prononcée en 1962, Adorno constate la persistance de l'antisémitisme dans la société allemande. Inavoué, celui-ci se propage par rumeurs et insinuations, par un réflexe de déculpabilisation collective. Les moyens de lutte sont selon lui la pédagogie et la prévention, ainsi qu'une loyauté inébranlable envers la raison.
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Dénonçant un illusoire droit au travail qui n'est pour lui que droit à la misère, Lafargue soutient qu'une activité proprement humaine ne peut avoir lieu que dans l'oisiveté, hors du circuit infernal de la production et de la consommation, réalisant ainsi le projet de l'homme intégral de Marx.
Un classique toujours autant lu, plus que jamais d'actualité.
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Schizophrénie numérique : de l'intelligence artificielle à l'exploitation attentionnelle
Anne Alombert
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 7 April 2023
- 9791030429671
Les technologies numériques ont envahi nos existences à travers des dispositifs que leurs créateurs ne semblent plus maîtriser. Et si le mythe d'une intelligence artificielle réalisée par la révolution numérique ne servait qu'à dissimuler ses conséquences désastreuses ? Comment sortir de cette schizophrénie numérique ? Ce ne pourra être en opposant une fois de plus humain et machine.
Au contraire : il nous faut prendre soin de nos milieux numériques et ne pas laisser une poignée d'acteurs privatisés s'en emparer. Cet essai nous invite à transformer les technologies qui contrôlent nos cerveaux connectés en technologies réflexives et contributives. Pour, enfin, transformer le poison en remède. -
«Si la police peut paraître partout semblable jusque dans les détails, il ne faut pas finalement se méprendre : son esprit est moins dévastateur dans la monarchie absolue, où elle représente la violence d'un souverain qui réunit en lui l'omnipotence législative et exécutive, que dans les démocraties, où son existence, soutenue par aucune relation de ce type, témoigne de la plus grande dégénérescence possible de la violence.»
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Que faisons-nous quand nous voyons ? C'est ce que Bonnard et Giacometti peuvent nous aider à comprendre parce qu'ils ont eux-mêmes cherché à le comprendre.
Quant à P., il est l'auteur du récit de la création sur lequel s'ouvre la Bible. Il a eu l'intuition du pouvoir créateur du langage mais, en le réservant à Dieu, il a commis un impair dont les conséquences se sont étendues jusqu'à nous. En remontant son histoire, nous découvrons quelque chose d'important sur une part de nous-mêmes. -
Au-delà de Blade Runner ; Los Angeles et l'imagination du désastre
Mike Davis
- Allia
- Petite Collection
- 1 March 2024
- 9791030418453
Véritable laboratoire social et urbanistique, Los Angeles préfigure le modèle à venir des mégapoles modernes : destruction de toute mixité sociale par le cloisonnement strict des populations dans des quartiers réservés, laissés, pour certains, à l'abandon et à la domination des gangs, tandis que les couches les plus aisées se "bunkerisent" grâce à la généralisation de la vidéo-surveillance et des milices de sécurité privées. La ville vit désormais dans un état perpétuel de "guerre sociale de faible intensité", susceptible à tout moment d'éclater. À la fois sociologique, urbanistique et politique, l'essai de Mike Davis offre, au-delà du cas de Los Angeles, un portrait poignant de l'Amérique contemporaine et présage de l'évolution qui menace les sociétés occidentales.
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Un paradigme
Jean-François Billeter
- Éditions Allia
- Petite Collection
- 13 September 2024
- 9791030430905
Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses. Le mot signifie modèle ou exemple mais aussi ce qui est central dans la pensée. Après des décennies consacrées à l'analyse et à la traduction du Tchouang-tseu, oeuvre centrale de la pensée chinoise, Jean François Billeter s'attaque à la Weltanschauung, la vision du monde. Il décrit un ensemble d'expériences qui influencent la façon dont un individu perçoit la réalité et réagit à cette perception. Il aborde notamment avec une grande lucidité et une grande clarté le phénomène de la dépression, défaillance de la perception du monde, et donc de la relation à soi. Apologie de l'observation, de ce qu'elle provoque comme de la manière dont elle agit, dans une réconciliation inédite et prometteuse du corps et de la pensée.
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Leçons sur Tchouang-Tseu
Jean-François Billeter
- Allia
- Petite Collection
- 7 January 2014
- 9782844857934
Dans ces cinq leçons prononcées au Collège de France sur l'oeuvre de Tchouang-Tseu, figure tutélaire de la pensée taoïste, Jean François Billeter, en partant chaque fois du texte même, qu'il traduit de façon scrupuleuse et sans a priori philosophique, parvient à faire émerger le sens d'une pensée qui n'a rien d'abscons, déconcertante parfois mais toujours précise et profonde.
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Une réflexion passionnée et passionnante qui ravira les break dancers, les valseurs du dimanche, les amateurs de tango musette, de cucaracha, de bourrée bretonne, de boogie woogie, les noctambules de la zumba, mais aussi ceux qui n'aiment pas danser, les indécollables de la tapisserie comme les amateurs de philosophie.
Adoptant un rythme qui n'est pas celui de l'utile, la danse est une action poétique.
L'homme a découvert le plaisir pris dans le rythme, dans l'enivrement des sens jusqu'à épuisement. Observez le ballet des doigts du pianiste, le mouvement de la toupie, tout est danse. La sensibilité particulière du conférencier nous fait sentir cette poésie de l'arbitraire. On assiste en acte autant à une philosophie de la danse qu'à une danse de la philosophie. -
Court traité du langage et des choses : tiré du tchouang-tse
Jean-François Billeter
- Allia
- Petite Collection
- 6 January 2022
- 9791030415124
Le Tchouang-tseu, l'ouvrage que l'on appelle ainsi parce qu'on en attribue la paternité à un certain Tchouang-tseu, contient les textes les plus étonnants que nous ayons de l'Antiquité chinoise. Le Court Traité, conservé dans son chapitre 2 et dont on ne connaît pas l'auteur, offre du sujet humain et de son rapport au langage, aux choses et à la réalité une vision qui mérite à plusieurs titres notre attention. Elle coïncide, dans son principe, avec celle du philosophe Héraclite. Un intérêt supplémentaire tient au fait que la vision du Court traité est restée incomprise en Chine comme celle d'Héraclite en Europe. Cela fournit un point de vue critique sur l'une et l'autre tradition et permet d'envisager leur dépassement par une véritable connaissance du sujet.
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Dans cet ouvrage formé de deux essais qui se complètent l'un l'autre, Jean François Billeter éclaire doublement ce qui se passe en Chine aujourd'hui :
D'abord du point de vue de l'histoire du capitalisme, de cette «réaction en chaîne non maîtrisée" dont il retrace l'histoire depuis son début en Europe, à l'époque de la Renaissance ; ensuite du point de vue de l'histoire chinoise, dont il offre également une synthèse dense, mais claire. Cet ouvrage intéressera les lecteurs qui s'interrogent sur la Chine actuelle, mais aussi ceux qui réfléchissent sur le moment présent de l'histoire et ses suites possibles. -
L'Europe ne sait plus où elle va. Les Européens ne se reconnaissent plus dans l'Union, au point que la plupart d'entre eux se replient sur leurs nations respectives. S'ils veulent un avenir, ils doivent se proclamer citoyens d'une République européenne. Qu'ils fassent comme les Français en 1789 : une révolution, non au sens d'un renversement du pouvoir établi au profit d'un autre, ni de la victoire d'une classe sociale sur une autre, mais un acte «politique», né de la décision des uns et des autres d'exercer leur liberté en commun, ce dont le capitalisme les prive.Avec la primauté du politique sur l'économique, sera aboli «l'assujettissement de la vie sociale à l'accroissement sans fin du capital», tandis que la République pourra satisfaire les besoins et désirs essentiels de chacun.
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À mi-chemin du récit et de l'étude sociologique, Anthropologie est une enquête en creux, née de l'impression suscitée par le regard d'une jeune Rom mendiant devant un centre commercial. Troublé par ce visage, l'auteur évite d'abord la rencontre. Il décide finalement de rencontrer celle qui est à l'origine de son trouble. Mais elle disparaît à ce moment-là. Il tente alors de la retrouver et de percer le secret de cette figure devenue obsédante. À la façon du héros de Mr. Arkadin de Welles, il part à la recherche de tous ceux qui ont pu la croiser. De cette quête minutieuse, traque d'une absence, se dégage un tableau sociologique de la France contemporaine et de ses «exclus». Avec cet ouvrage, Éric Chauvier jette les bases d'une nouvelle façon de concevoir et de pratiquer l'anthropologie.
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L'art d'enseigner le chinois
Jean-François Billeter
- Allia
- Moyenne Collection
- 4 February 2021
- 9791030413571
«L'élève doit se souvenir des mots nécessaires, les mettre dans le bon ordre (c'est ce qui compte le plus en chinois), prendre son élan pour les mettre en mouvement afin que de leur suite résulte un geste signifiant. Il doit donner de la voix, veiller à ce que les sons soient chinois, à ce que les tons soient justes et s'enchaînent naturellement - tout en me regardant comme on le fait lorsqu'on s'adresse à quelqu'un, car parler, c'est cela?: dire quelque chose à quelqu'un. Pour l'enseignant, la première règle de l'art est le respect absolu du travail qui s'accomplit à ce moment-là dans l'esprit de l'étudiant. Je ne bouge pas tant que ce travail est en cours.» Le sinologue Jean François Billeter publie simultanément Les Gestes du chinois et L'Art d'enseigner le chinois, deux brefs essais indépendants, mais jumeaux.
Dans celui-ci, il tente de faire, sous une forme brève, la synthèse de l'expérience qu'il a acquise au fil des années en enseignant les premiers éléments de cette langue, tâche qui lui a toujours paru la plus importante et la plus intéressante. Il parle d'un «art» parce que, pour bien enseigner cette langue, dit-il, il ne suffit pas d'appliquer une méthode. Il faut développer une activité plus subtile et plus complète, fondée sur une intuition juste de ce que sont le langage, la parole et la conquête de la parole en général. C'est donc aussi de cette intuition juste qu'il s'agit ici.
Mais, pas plus qu'on ne peut parler de musique sans faire de la musique, on ne peut traiter de la forme que la parole prend en chinois sans faire un peu de chinois. C'est pourquoi le lecteur est invité à s'approprier quelques phrases caractéristiques et à comprendre par là comment on entre dans cette langue.
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Lieu Commun constitue le deuxième volet d'une trilogie entamée avec Zéropolis, vaste entreprise d'archéologie des significations du monde quotidien et urbain. L'essai de Bruce Bégout parvient à restituer la poésie de cet élément essentiel de l'imaginaire contemporain qu'est le motel, tout en en décortiquant le mythe. Loin de n'être qu'un échantillon de l'american way of life, le motel concrétise en effet de nouvelles formes de vie urbaine où la mobilité, l'errance et la pauvreté prennent une place prépondérante. À la croisée de l'économie, de l'architecture et de la fiction, ce qui se dévoile ici, c'est que cette forme particulière d'architecture a donné naissance à un homme du motel, dont les comportements annoncent de nouvelles formes de vie.
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Dans ces entretiens, Jean-Michel Mension évoque les années qui le menèrent à participer, de 1952 à 1954, à l'existence chaotique et alcoolisée de l'Internationale Situationniste. Dans un Saint-Germain-des-Prés aujourd'hui disparu, en compagnie de Guy Debord, mais aussi d'autres figures moins connues et souvent fascinantes, on découvre un Paris interdit : celui des marges, des bistrots et des truands. Dans le récit de cette avantgarde subversive, entre art, liberté sexuelle et dérèglements de tous les sens, on assiste à la naissance d'une révolte qui embrasera, plus d'une décennie plus tard, la jeunesse de Mai 68. Il paraît dans une nouvelle édition, illustrée d'une iconographie renouvelée et augmentée de documents inédits.
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Rien n'est fini, tout commence
Gérard Berréby, Raoul Vaneigem
- Éditions Allia
- 2 October 2014
- 9782844859266
Dès son enfance dans le territoire minier du Hainaut en Belgique, Raoul Vaneigem développe une forte conscience prolétarienne et un esprit de révolte insatiable. Sa rencontre avec Guy Debord en 1961 servira d'exutoire à la rage qu'il contient. Il entre dans les rangs de l'Internationale situationniste, dont il relate avec entrain les fêtes, les déboires et les dérives. De cette épopée truffée d'anecdotes et illustrée de documents inédits, éclate la clairvoyance de ces jeunes fossoyeurs du vieux monde qui, entre autres, dénoncèrent, à rebours de l'opinion, les dérives des révolutions castristes et maoïstes. Vaneigem ne se départit jamais de son humour, encore moins quand il décrit l'échec de la drôle d'Internationale à laquelle il a participé avec une conviction chevillée au corps.
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Berlin est aujourd'hui le pôle sentimental d'un pèlerinage culturel alimenté par un folklore de la révolte et de la création. Jadis au coeur même de la guerre civile européenne, elle est devenue l'avant-poste d'une capitulation généralisée à la fiction de l'individu autonome comme « forme abstraite toute prête », structure qui pourrait endosser tous les contenus. La subjectivité fictive a trouvé là l'environnement idéal aux épanchements festifs de son ego hypertrophié. C'est ici que la culture absolue, avec sa production d'événements interchangeables, a fini par se substituer entièrement à la densité politique du territoire, à ses contradictions, à ses oppositions latentes. L'ordre et l'obéissance s'y confondent alors avec la liberté et le chaos.
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Sur le modèle des Documents relatifs à la fondation de l'Internationale situationniste, ce volume rassemble, présentés et annotés par Gérard Berréby, tous les écrits, tracts, documents, monographies publiés entre 1957 et 1960 par les membres de l'Internationale situationniste et qui ne figurent pas dans la revue du même nom. On y trouve plusieurs textes de Debord restés jusqu'à présent inaccessibles comme les Remarques sur le concept d'art expérimental ou Préliminaires pour une définition de l'unité de programme révolutionnaire, ainsi que les tracts dont la violence est une des marques de l'IS (Aux producteurs de l'art moderne, Défendez la liberté partout). Mais surtout, ce volume permettra de découvrir quelques aspects ignorés de la production situationniste comme la revue de la section allemande de l'IS Spur, dont le graphisme révolutionnaire annonce tous les fanzines underground et les réalisations artistiques situationnistes, particulièrement importantes au cours de ces trois années, en particulier l'étonnante tapisserie d'Asger Jorn intitulée Le Long Voyage.
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J. Péladan (1859-1918) se disait mage et imperator de la Rose-Croix, ordre cabalistique dont il forma un groupe dissident imprégné de catholicisme. Dans ce texte paru en 1891, celui qui se faisait appeler Sâr Mérodak, développe une théorie de la beauté et aborde les représentations plastiques de l'androgyne, mythe primordial dans les civilisations égyptienne, grecque et chrétienne.
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Le Consul, livre d'entretiens avec Gérard Berréby, retrace la vie du peintre Ralph Rumney : son enfance en Angleterre, sa découverte du marxisme, de la peinture... et ses innombrables rencontres. Dandy nomade, sa route croisera celles de Debord et des lettristes, de Marcel Duchamp, Max Ernst, Georges Bataille, Peggy Gugghenheim, William Burroughs, Cobra et l'Oulipo... Dans cette nouvelle édition abondamment illustrée, les anecdotes se mêlent aux réflexions théoriques et aux souvenirs sur Guy Debord, Asger Jorn ou Yves Klein. On retrouve intacte l'élégance d'un artiste dont le talent fut aussi de se trouver toujours là où bouillonnaient idées et agitateurs : une existence à l'image de son art, comme une expérimentation perpétuelle.
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Dans ce court essai, Joseph Gabel, se propose d'intégrer un concept clé de la pensée marxiste, la réification, à l'analyse psychopathologique d'une forme de schizophrénie. L'application du concept de réification, issu de la philosophie politique, au domaine de la psychiatrie, apparaît comme une tentative de l'auteur visant à jeter des ponts entre des disciplines distinctes. Par son élaboration d'analogies fécondes, Joseph Gabel espère parvenir à l'élargissement des champs de recherche respectifs de chacune des disciplines auxquelles il fait appel.
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Un virus antimoderne se niche au coeur même de la modernité. Il s'attaque à la production d'images, ce que Masci nomme «la culture absolue», autre force propulsive, aux côtés de la technique, de la modernité. À l'essor effréné de la technique fait écho la promesse réitérée par les images d'un «homme nouveau». Or, le virus antimoderne réintroduit dans les images un contenu et donc de la croyance, aussi bien sentimentale que morale. Il ébranle leur statut d'artefact, de faux-semblant. Or, que devient une société où les images ont cessé de faire «comme si» ? Où elles invitent à croire en leur réalité ?
D'autant lorsque nous assistons, aujourd'hui, aux premiers balbutiements d'une fusion entre la technique et cette réalité imaginaire, source d'une superstition nouvelle.
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C'est un fait que ni les hommes ni les femmes ne sont aujourd'hui satisfaits les uns des autres.
La question est de savoir si c'est le fait d'une malédiction originelle qui les condamne à s'entre-déchirer, ou si les conflits qui les opposent n'expriment qu'un moment transitoire de l'histoire humaine. alors, partons du début.
Asger jorn.