Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien.
Puceron aspire la sève d'une fleur... avant d'être grignoté par Coccinelle ! Oh, mais attention, voici Araignée...
Sous la pluie il disparait et, attablé devant une gamelle de spaghettis, impossible de savoir qui mange qui. Pas facile de vivre avec un lévrier afghan.
Duc est un chat et nous parle de son quotidien avec Iggy, son animal de compagnie, lévrier afghan de son état. De sa manière de toujours faire pipi au pied du saule pleureur. De son amour pour les spaghettis. De sa manière de disparaître quand il pleut. Des longues heures qu'il passe dans la salle de bain et chez le coiffeur. Et de sa folie des balles.
Le texte d'Alex Cousseau est comme toujours parfait. Mais cette fois, il l'a écrit pour que Janik puisse renouer avec le dessin au crayon et s'amuser comme une folle avec ce grand échalas aux longues rayures (nous parlons d'Iggy, pas d'Alex Cousseau et de son pull breton). Rien n'est plus graphique et comique qu'un lévrier afgan. Particulièrement quand il court à 90 km/h derrière une balle, tous ses poils à l'horizontale. Vous visualisez la scène ou vous voulez un dessin ? Ouvrez le livre et réjouissez-vous devant ceux de Janik Coat !
Janik est graphiste et amoureuse des chiens. Alex est auteur et amoureux des chiens. Et tous les deux forment un merveilleux duo qui se régale et nous régale à chaque album.
Duc, le chat noir, et « son » chien Iggy vont vous faire hurler de rire.
Après L'oiseau sur la branche, ses cinquante-deux semaines et sa ribambelle d'oiseaux, Anne Crausaz s'intéresse à la diversité des fleurs et à leus techniques de pollinisation. Saviez-vous que l'orchidée sauvage prend l'apparence d'une abeille afin d'attirer les mâles ? Ces derniers, tombés dans le panneau, repartiront déçus mais chargés de pollen, prêts à polliniser d'autres fleurs... Quant au Lys martagor, il diffuse une odeur suave qui attire les sphinx, qui repartiront eux aussi avec leur lot de pollen à partager !
Dans de grandes double-pages, au plus près des fleurs, Anne Crausaz dévoile les stratagèmes ingénieux de la flore.
Pendant l'hiver, les écureuils Fauve et Jaune d'or se réveillent affamés, ils partent alors à la recherche des provisions enterrées l'été dernier mais malheureusement, plus aucune trace de leurs noisettes !
Tant pis, les pauvres bêtes rentrent bredouilles et se redorment le ventre vide. À leur réveil, la forêt est magnifique, les perce-neiges ont fleuri et la nature toute entière bourgeonne. Guidés par la faim, Fauve et Jaune d'or s'empiffrent de trèfles et de graines jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus rien avaler ! Mais la nonchalance est de courte durée, le souvenir de la faim l'hiver dernier les a marqués et pas question de se laisser surprendre cette fois-ci ! Mais comment faire ? Un album comme une véritable ode à la nature, où l'on peut lire en filigrane un vrai message de partage.
Nous retrouvons les personnages de la série, évoluant parmi les rues, les magasins et le parc dans une ambiance estivale. Les enfants ne manqueront pas de remarquer toutes les transformations dues au changement de saison et au passage du temps.
Mille détails à observer et, si l'on a les quatre livres, à comparer.
Rotraut Susanne BERNER est née à Stuttgart en 1948. Elle a fait des études de graphiste à l'Ecole supérieure des Arts et Métiers de Munich. De 1975 à 1977, elle a travaillé dans la publicité et comme graphiste. Aujourd'hui, elle exerce son métier d'illustratrice à Heidelberg. Elle a reçu le Deutscher Jugendliteraturpreis de l'illustration (prix de l'illustration jeunesse allemand).
Michka Assayas a raconté aux auditeurs de France Inter la vie de David Bowie en neuf épisodes.Ce livre réunit toute la matière de ce récit, remaniée et enrichie.
En me plongeant dans la vie et l'oeuvre de David Bowie, j'ai tout écouté d'une oreille neuve.
J'ai beaucoup lu aussi : ses interviews et de nombreux témoignages sur lui. Et j'ai eu un choc : l'oeuvre de Bowie est l'une des plus captivantes, inventives, libres et audacieuses de la fin du siècle dernier, tous arts confondus. Et j'ai compris aussi que ce qui m'avait longtemps gêné chez lui était une forme particulière de folie : l'incapacité de savoir qui l'on est vraiment, la nécessité de se mettre perpétuellement en scène pour échapper à un vertigineux sentiment de vide.
Ce livre raconte comment, tout simplement, je me suis converti à David Bowie.
L'hiver arrive dans la petite ville. Les premiers flocons tombent, Noël se prépare, et malgré le froid, nous retrouvons les personnages familiers de la série, dans des situations à commenter et à imaginer.
Joyeuse et hétéroclite,voici une sélectiondes grandes et despetites merveillesdu monde ! Faune, flore,monuments et personnagescélèbres, coutumes, spécialités... Les décors de 64 payssont plantés au travers des 6 000 vignettes qui peuplentcet album foisonnant, à la manière des cartes d'autrefois.
Quelle place pour la sexualité dans la réflexion féministe ? Comment les rapports de genre conditionnent-ils les pratiques et l'identité sexuelles des individus ? La Déferlante prend pour thème de dossier BAISER, avec un grand récit signé Wendy Delorme.
Au sommaire aussi : une grande rencontre entre deux personnalités engagées ; un portrait de l'autrice Jana Cerna, qui a secoué la Tchécoslovaquie communiste de l'après-guerre ; une bande dessinée inédite d'Elisabeth Holleville ; un retour sur la création du Planning familial ; des reportages à l'international (Hong Kong, Guyane), des chroniques de Manon Garcia qui analyse l'actualité avec un regard de philosophe féministe, et de Nora Bouazzouni, qui parle politique et pop culture ; un débat sur les liens entre masculinité et écologie...
1951, Baldwin est le premier Noir qui séjourne à Leukerbad (Haut Valais, Suisse).
Les enfants crient «Neger!», les gens le dévisagent : qui est cet Américain qui ressemble aux indigènes d'Afrique dont on finance la conversion, à l'église? Dans «Un étranger au village», texte virtuose et puissant, Baldwin décrit la rage et l'humiliation que les Noirs ressentent aux États-Unis et qui trouvent leur écho dans le racisme primaire de ce village au bout du monde.
2014, les émeutes de Ferguson viennent d'éclater après l'assassinat d'un Noir par un policier blanc. Depuis Leukerbad, Teju Cole dialogue avec Baldwin: les choses ont bien changé, mais le racisme persiste : «On est d'abord un corps noir, avant d'être un ado qui marche dans la rue, ou un professeur de Harvard qui a perdu ses clefs.»
Les technologies numériques ont envahi nos existences à travers des dispositifs que leurs créateurs ne semblent plus maîtriser. Et si le mythe d'une intelligence artificielle réalisée par la révolution numérique ne servait qu'à dissimuler ses conséquences désastreuses ? Comment sortir de cette schizophrénie numérique ? Ce ne pourra être en opposant une fois de plus humain et machine.
Au contraire : il nous faut prendre soin de nos milieux numériques et ne pas laisser une poignée d'acteurs privatisés s'en emparer. Cet essai nous invite à transformer les technologies qui contrôlent nos cerveaux connectés en technologies réflexives et contributives. Pour, enfin, transformer le poison en remède.
Le célèbre cinéaste iranien Abbas Kiarostami était aussi photographe, peintre et poète... Voici une petite pluie de ses gouttes de poésie qui disent aux enfants - et aux plus grands - comment la beauté simple du monde est à saisir. Entre grenades et chevaux, la grande illustratrice iranienne Hoda Hadadi lui offre la liberté de ses couleurs
Au choeur de la forêt, un lynx est traqué par un chasseur.
Au coeur de la forêt, un chasseur est sur la piste d'un lynx.
Les animaux de la forêt, apeurés, veulent sauver le lynx. « Nous partons voir la couturière.
Elle saura quoi faire. » La couturière bâtira pour le lynx un manteau de paysage, qui le rendra invisible aux yeux du chasseur.
Chasseur viendra pleurnicher, parce que les animaux le détestent et que le lynx reste introuvable, chez sa soeur... la couturière !
Et notre chasseur déprimé s'apaisera en tricotant et cousant.
La peau du lynx est un album choral de facture a priori classique, avec les ingrédients typiques des contes traditionnels, mais qui bascule sans prévenir dans une narration très contemporaine, pleine d'humour et très réjouissante.
Alors que la grève installée à Wakonda étrangle cette petite ville forestière de l'Oregon, un clan de bûcherons, les Stampers, bravent l'autorité du syndicat, la vindicte populaire et la violence d'une nature à la beauté sans limite. Mené par Henry, le patriarche incontrôlable, et son fils, l'indestructible Hank, les Stampers serrent les rang... Mais c'est sans compter sur le retour, après des années d'absence, de Lee, le cadet introverti et rêveur, dont le seul dessein est d'assouvir une vengeance. Au-delà des rivalités et des amitiés, de la haine et de l'amour, Ken Kesey, auteur légendaire de Vol..., réussit à bâtir un roman époustouflant qui nous entraîne aux fondements des relations humaines. C'est Faulkner. C'est Dos Passos. C'est Truman Capote et Tom Wolfe. C'est un chef-d'oeuvre.
L'automne arrive : sortons le livre des saisons !
La petite ville se pare de teintes automnales. Les feuilles tombent, les nez rougissent, mais tout le monde est là pour participer au grand défilé des lampions !
Mille détails à observer et à commenter en compagnie des tout-petits qui retrouvent les personnages, les rues, les magasins et le parc désormais familiers de la série.
Quel est le point commun entre un sextoy, un taser et une bombe lacrymo ? Ils existent en forme de rouge à lèvres - comme si cet objet si innocemment féminin était un camouflage parfait.
On ne peut pas lui échapper : le maquillage se glisse partout, il est omniprésent dans la vie des femmes. Que l'on en mette ou pas, il est un symbole de nos obsessions et de notre rapport au corps. D'ailleurs, on ne cesse de lui attribuer des pouvoirs contradictoires : outil d'émancipation, il permettrait d'avoir confiance en soi, d'affirmer son identité ou de s'exprimer artistiquement, mais il serait aussi le signe ultime de la superficialité et de la soumission au désir masculin.
Du pink marketing aux formules green, du culte de la beauté à celui de la wellness, des concours de drag queens à l'émergence du maquillage pour hommes, Valentine Pétry analyse l'évolution et les enjeux contemporains (inclusivité, santé, respect de l'environnement...) d'une industrie cosmétique qui inspire autant la méfiance que la fascination.
Le printemps arrive dans la petite ville. Nous retrouvons la maison, la ferme, la gare, les rues et magasins et surtout les personnages de la série dans un décor printanier.
Mille détails à observer.
Que faisons-nous quand nous voyons ? C'est ce que Bonnard et Giacometti peuvent nous aider à comprendre parce qu'ils ont eux-mêmes cherché à le comprendre.
Quant à P., il est l'auteur du récit de la création sur lequel s'ouvre la Bible. Il a eu l'intuition du pouvoir créateur du langage mais, en le réservant à Dieu, il a commis un impair dont les conséquences se sont étendues jusqu'à nous. En remontant son histoire, nous découvrons quelque chose d'important sur une part de nous-mêmes.
36 questions-réponses pour se demander si les renards regardent la lune, s'il y a une frontière entre les pêcheurs et les poissons ou s'il existe un président des poètes du monde. Et peut-être pour poursuivre le jeu...
Maria Montessori est connue sous toutes les latitudes pour la méthode éducative qu'elle a inventée, qui défia les conventions corsetées de son temps et est aujourd'hui adoptée dans plus de 60 000 écoles à travers le monde. Dans cette sélection, Simone Lanza réunit quelques lettres rares, publiques et privées, de l'extraordinaire savante qui a contribué à l'émancipation des femmes et à la formation de milliers d'enfants. Un témoignage lucide, inspirant, nécessaire.
Chaque double page présente les silhouettes noires au coeur d'un jardin : fleur, caillou, oiseau, escargot, entre autres, ainsi que le détail de ces derniers avec la coquille de l'escargot ou le coeur de la fleur par exemple. Colette les arrose avec son arrosoir vert mais rien ne bouge. Tout s'anime lorsque la pluie tombe.
Depuis un siècle, Le Livre du thé qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Et de sagesse.
Car la voie du thé est bien plus qu'une cérémonie : une façon de revenir à l'essentiel et de découvrir la beauté au coeur de la vie.
C'est la Me`re Michel qui a perdu son chat... Sur l'air du tralalalala, le chat ne revient pas.
Mais la Me`re Michel a trouve´ un chien. Et quel chien ! Quand la vieille dame l'accuse d'e^tre trop paresseux, le coquin, qui a une façon bien a lui de voir le sport, va la faire tourner en bourrique...