"- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ?
- À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.
- Ça date de quand, un dolmen ?
- Environ quatre mille ans.
- Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi.
- Mais parfait pour quoi ?
- Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.
- Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas.
- En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil.
- Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ?
- Je ne sais pas, Johan."
J'ai vécu ce que j'avais à vivre et aimé du mieux que j'ai pu. Si je n'ai pas eu de chance ou si je l'ai ratée d'un cheveu, si j'ai fauté quelque part sans faire exprès, si j'ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite - elles sont la preuve que je me suis battu.
Algérie, 1914. Yacine Chéraga n'avait jamais quitté son douar lorsqu'il est envoyé en France se battre contre les "Boches". De retour au pays après la guerre, d'autres aventures incroyables l'attendent. Traqué, malmené par le sort, il n'aura, pour faire face à l'adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.
Les Vertueux est un roman majeur, la plus impressionnante des oeuvres de Yasmina Khadra.
Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé.
Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter "pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain".
Gaël Kamilindi interprète avec grâce cette longue et belle errance à travers un Paris plein de fantasmes et de vérités trop longtemps cachées.
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un « harki ». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.
«- Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !... - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie... - Il y a l'amour, Bardamu ! - Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.»
Il est 7h30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C'est un de ces lundis de janvier où l'on s'attend à ce qu'il neige, même si ce n'est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l'autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire, sera bientôt le théâtre d'une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu'à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l'écrivain qu'elle a fait venir pour un atelier d'écriture.
Tout au long de cette journée fatidique, chacun d'entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.
Gueule cassée de 14, Édouard Roux trouve refuge dans l'atelier de la sculptrice animalière Jeanne Sauvage. Elle lui redonne un visage et l'introduit dans le milieu des artistes de Montmartre. En échange, Édouard lui fait découvrir la majesté du plateau du Vercors et l'histoire du dernier ours qu'il a vu tué quand il était enfant. Au coeur du Cirque d'Archiane, il lui dévoile la Dernière Reine et incite Jeanne a créer le chef d'oeuvre qui la fera reconnaître.
Dans la veine des grands romans feuilletons du 19e, La Dernière Reine croise les destins du dernier ours du Vercors et d'Édouard Roux gueule cassée de 14.
Comme précédemment dans Le Loup, homme et animal se confrontent dans un récit puissant, mêlant questionnements écologiques, féminisme, histoire d'amour et histoire de l'art.
Il y a Paul et il y a monsieur Cézanne.
Il y a le père et la femme, le jardinier Vallier, le docteur Gachet et les écrivains Flaubert et Zola.
Tout un monde. Il y a les toits rouges sur la mer bleue, les mains, le sucrier, le chapeau, l'argent et les secrets.
Il y a les silences, épais.
Marie-Hélène Lafon est allée vers Cézanne comme on « va au paysage ».
À corps perdu.
Cet essai en est la trace éblouie.
L'Europe compte cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican. J'en ai découvert un sixième, la Principauté de Starkenbach, en suivant la nouvelle enquête d'Aurel Timescu. En effet, sur la recommandation d'un de ses anciens ambassadeurs, notre calamiteux petit Consul de France se retrouve embarqué dans les sulfureuses affaires de ce minuscule territoire.
La Principauté de Starkenbach, nichée au coeur des Alpes, est un beau pays. Vous risquez cependant de chercher en vain le moyen de vous y rendre autrement qu'en lisant ce livre.
Ayant eu le privilège de fréquenter certaines cours princières, je n'y ai rencontré que des personnes d'une haute valeur morale, dévouées à leurs peuples. Aussi, quand il m'a fallu peindre la débauche, les trafics et le crime, c'est ailleurs que je suis allé les chercher.
Ailleurs, c'est-à-dire en moi-même, bien sûr.
J.-Ch.R.
Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu'à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tous les aristocrates de la cour de France se précipitent pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
Quelque part dans la France de l'entre-deux guerres, niché au coeur d'une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d'un sabot de fer par le président Silvio... Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux de peine épuisants pour le bien de la communauté... Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu'à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s'allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l'injustice, la lutte contre les crocs et les griffes par la désobéissance et le rire... Premier tome d'une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles...
« Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation de l´homme. »
« Mon coeur craint de souffrir, dit le jeune homme à l'Alchimiste, une nuit qu'ils regardaient le ciel sans lune.
- Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu'aucun coeur n'a jamais souffert alors qu'il était à la poursuite de ses rêves. »
Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Merveilleux conte philosophique destiné à l'enfant qui sommeille en chacun de nous, ce livre a marqué une génération de lecteurs.
L'hiver a gagné le château. Le climat est rude pour ses habitants, d'autant que le Président Silvio continue de faire régner la terreur... Mais Miss B et ses amis, le lapin César et le rat Azélar, n'ont pas dit leur dernier mot.
Baptisé « les Marguerites », leur mouvement, continue les outrances au taureau dictateur, refusant le port de collier à grelots et exigeant la gratuité du bois pour tous les animaux. Pour être mieux entendus, ces courageux compagnons bravent le froid chaque nuit pour faire un sit-in sous les fenêtres de Silvio. Mais pour Miss B, vaincre la dictature ne peut se faire qu'en évitant le plus redoutable des pièges : la tentation de la violence. Parviendra t-elle à convaincre ses amis de résister pacifiquement ? Le défi semble bien difficile...
Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio...
Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l'entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller les animaux rebelles au donjon. Qu'à cela ne tienne : Miss B et ses amis répondront une nouvelle fois par la ruse... et la solidarité !
"J'étais - je suis - hors d'haleine, bête en course. Qui brise mon élan me blesse, qui l'arrête le mutile, qui me retient l'achève. Qui m'enferme me tue. Je suis animal. Tout est animal en moi, dévoyé."
De l'enfance au coeur de la nature, aux longues errances de la jeunesse, Catherine Poulain, retirée aujourd'hui dans le Médoc, raconte les bêtes, frêles insectes, saumon au ventre ouvert, grands fauves tristes et fauconne borgne. Elle confronte son humanité au silence et à la sauvagerie des animaux, impuissante à les rejoindre, à les accompagner.
"J'ai seulement voulu parler d'une petite fauconne borgne et à travers elle, de tous ces oiseaux partis que j'appelais en pleurant, de la vie que l'on ne peut enfermer, de la liberté fragile du sauvage, du mourir sans nom au bord du chemin ou tué par plus puissant, de cette altérité à tout jamais perdue, part animale, enfuie avec les autres."
"S'il y avait un message diffusé dans des haut-parleurs avant l'entrée en territoire de fiction, il ressemblerait, curieusement, à celui des assurances ou des banques jointes par téléphone : Patientez quelques instants, vous allez être mise en relation... Ce que je cherche, sans doute, depuis le début, en tant que lectrice et en tant qu'écrivaine, ce sont des récits qui me permettent d'entrer en relation avec des êtres qui me sont inconnus et me deviendront proches, tout comme des récits qui leur permettent - à l'intérieur de la fiction - des relations riches, complexes et fragiles."
S'il ne s'agit plus d'expliquer le monde - qui le pourrait ? - il semble urgent de le multiplier, c'est-à-dire de faire rentrer dans le roman, aux côtés des héros et héroïnes bien connus, tous ceux qui n'ont pas encore été suffisamment racontés. Renouveler les formes, habiter de nouveaux personnages pour, in fine, lire et écrire autrement. Affirmer qu'il manque à la fiction toute une moitié du monde qu'il resterait encore à représenter, c'est dire aussi qu'il lui reste cette même moitié du monde à explorer.
"Et ça me paraît le plus beau des programmes" écrit Alice Zeniter dans ce livre hautement stimulant, nourri d'expériences, de lectures, de réflexions et d'idées sur nos manières de lire et d'écrire. Avec autant de gaité que de sérieux, Alice Zeniter ouvre en grand les fenêtres de la fiction à venir.
Les femmes qui ont marqué notre histoire ? Jeanne d'Arc, Olympe de Gouges, Simone Veil, quelques autres... et c'est à peu près tout. Vraiment ? L'Histoire officielle, établie par les hommes, donne l'impression qu'à part quelques seconds rôles d'exception, les femmes n'ont fait que de la figuration. Il est temps de rétablir la vérité car, à toutes les époques, les femmes, connues ou anonymes, ont été bien présentes : elles ont agi, travaillé, créé, résisté, combattu pour leurs droits mais aussi pour leur pays ! Et les rendre enfin visibles, c'est proposer un récit augmenté de notre histoire, permettant de donner une représentation plus complète de la réalité, étape indispensable dans la longue lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes.
Journaliste, Adèle Codreanu ne s'est jamais intéressée aux pays que ses parents ont fuis avant sa naissance. Au hasard d'un reportage à Bucarest, elle découvre que les Roumains ont exterminé 400 000 Juifs pendant la guerre. Pourquoi ses parents n'ont-ils jamais rien dit ?
Elle veut savoir.
Éblouie par la lecture des livres d'Appelfeld et de Hilsenrath, elle se lance sur leurs traces. Village après village, camp après camp, elle va découvrir pas à pas le martyre qu'ont enduré des dizaines de milliers de familles. Partout, malgré les indices qui subsistent, les témoignages qu'elle rassemble, elle se heurte à l'incrédulité des Roumains. Pour eux, cet holocauste n'a jamais existé.
Et pourtant si ! Le pire a été commis. Et probablement par des membres de sa propre famille. Pourquoi tout le monde s'obstine à le nier ? C'est impossible. C'est inacceptable. Elle va l'écrire. Elle va le crier.
Tout commença un dimanche de fête avec un ciel bleu vif, un vent d'automne et... une Célestine en colère.
Après une dispute avec Ernest, Célestine dédice de s'installer dans le monde des souris, chez ses amis Charlotte et Oscar. "Les souris avec les souris, les ours avec les ours !".
Il paraît que tout marche mieux comme ça. Eh bien allons voir...
Que faire quand on apprend que l'on a plus que 3 mois à vivre ?
Martin Henri veut aller voir les baleines au Canada. Un rêve sans cesse repoussé qu'il doit accomplir, mais le voyage ne va pas se passer du tout comme prévu.
Quiproquos improbables, timing impeccable, clins d'oeil aux maîtres de la comédie visuelle, d'Hergé à Tati...
La probabilité que l'on passe un bon moment est très élevée !
Une biographie flamboyante d'Arthur Rimbaud.
Que connaît-on de la vie d'Arthur Rimbaud ? Des fragments sont attestés et vérifiés,
mais une bonne partie ne peut que se réduire à des hypothèses.
Comment raconter la vie d'un homme célèbre qu'on connaît autant et si peu ?
En ne racontant pas « la » vie du poète mais « une » vie d'Arthur. En remplissant les vides avec une rigoureuse imagination.
« Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur. »
Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Quelques lettres et tout change.
À son arrivée, enfant, à Saint-Étienne, au lendemain de la chute de l'URSS, elle se dédouble : Polina à la maison, Pauline à l'école. Vingt ans plus tard, elle vit à Montreuil. Elle a rendez-vous au tribunal de Bobigny pour tenter de récupérer son prénom.
Ce premier roman est construit autour d'une vie entre deux langues et deux pays. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums.
Drôle, tendre, frondeur, Tenir sa langue révèle une voix hors du commun.
Sonita, rappeuse afghane et exilée militante ; Thérèse, bienfaitrice des mamies parisiennes ; Nellie, journaliste d'investigation au XIXe siècle ; Cheryl, athlète marathonienne ; Phulan, reine des bandits et figure des opprimés en Inde...
Les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés. Quinze nouveaux portraits drôles et sensibles de femmes contemporaines qui ont inventé leur destin.