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octave debary
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Retourner le monde : Arts, anthropologies, ressemblances
Octave Debary
- Créaphis
- Poche
- 13 November 2025
- 9782354282202
Ce livre rassemble des réflexions fondamentales sur les arts, l'anthropologie, les écritures de l'histoire, en relation avec la mémoire. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, Octave Debary a étudié en particulier l'art contemporain en prenant le cas de plusieurs artistes "enquêtés.
Ce livre rassemble des réflexions fondamentales sur les arts, l'anthropologie (que l'auteur accorde au pluriel), les écritures de l'histoire, en relation avec la mémoire.
En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, les recherches de l'anthropologue Octave Debary l'ont particulièrement conduit à l'étude de l'art contemporain en prenant le cas de plusieurs artistes "enquêtés" - dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle.
Sa recherche entreprise depuis presque vingt années sur les "artistes de la mémoire" constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception.
D'autre part, ses réflexions sur les objets et les déchets présentent un autre aspect de sa recherche. Par exemple, dans son chapitre sur l'artiste allemande Swaantze Güntzel, se rejoignent les deux pôles de sa recherche. "Depuis l'avènement de la société industrielle, la ressemblance entre le destin des objets et celui des humains pose question" s'interroge l'auteur.
Cet ouvrage est écrit à la première personne mêlant subjectivité du récit personnel aux fondamentaux de la pratique anthropologique. Il s'agit là d'un texte propre à faire avancer la pensée et l'interrogation sur la place des arts plastiques, les rapports avec les artistes, mais aussi la confrontation avec les objets, leur sens et leur devenir dans une pratique d'anthropologue. -
Après. conversation avec Christian Boltanski
Octave Debary
- Créaphis
- Poche
- 20 April 2023
- 9782354281847
Depuis plusieurs années Octave Debary, professeur à l'université Sorbonne-Paris-Cité et directeur du centre d'anthropologie culturelle (Paris-Sorbonne), développe un projet d'anthropologie comparée de la mémoire et du temps. En s'intéressant à la façon dont une société met en mémoire (et en musées) son histoire, ses recherches l'ont conduit à l'étude de l'art contemporain dans ses rapports à la mémoire collective et individuelle. Au-delà de sujets, il s'agit de construire une posture et une analyse qui promeuvent une dimension collaborative, comme avec les artistes allemands Jochen Gerz et Swaantje Güntzel et comme ici avec l'artiste français Christian Boltanski. Ce livre s'inscrit dans une recherche entreprise depuis presque vingt années sur les « artistes de la mémoire » et constitue une contribution originale et importante au développement d'une anthropologie de l'art et de la réception.
Ce livre a comme sujet principal les relations entre l'anthropologie et l'art contemporain. Il s'est construit pendant toute une année en intelligence et en connivence avec Christian Boltanski. Figure centrale de l'art contemporain dont les oeuvres sont présentes dans le monde entier, Boltanski parle de son travail en évoquant les tracés d'un art fragile, d'un art de l'ordinaire et du commun mais aussi de la musicalité, de la mémoire... Ses oeuvres d'abord présentées sous forme d'objets (inventaires, photographies, documents, pièces à conviction, vitrines de références...) ont établi autant l'existence d'une histoire individuelle que leur ressemblance à celle des autres. L'artiste a poursuivi son travail autour d'objets de plus en plus fragiles, davantage reliés à une existence en suspens, à une transmission parlée, sonore, du mot à la note, dont sa dernière grande exposition Faire son temps (Centre Georges-Pompidou, 2019), comme son opéra comique Fosse (2020) et l'exposition Après (2021) sont les ultimes expressions.
La raison d'être de cet ouvrage est marquée par la volonté (au-delà d'un apport documentaire, journalistique ou critique...) de promouvoir une anthropologie dialogique, où la prise de parole n'est pas le seul fait du chercheur. Octave Debary suit le chemin d'une pensée qui laisse une place à ses « enquêtés » à l'intérieur même de son propre texte, offrant ainsi au lectorat la matière première d'énonciation du discours de l'artiste. -
Montrer les violences extrêmes
Annette Becker, Octave Debary
- Créaphis
- 29 November 2012
- 9782354280611
Comment notre société traite-t-elle de son passé à travers les souvenirs de ses drames? Comment aborde-t-elle le difficile travail d'historicisation des souffrances causées par les violences des guerres en particulier ? Comment les dire, comment les montrer, peut-on les dire en les montrant ? Est-il possible de créer à partir de ce qui reste, d'Auschwitz aux poignées de terres rapportées du Viet Nam ? Peut-on faire une théorie de la violence, théoriser l'existence ? Peut-on prétendre partager ce qui relève dans nos sociétés aujourd'hui, la plupart du temps d'un non-vécu ?
Pour tenter de répondre à ces questions, cet ouvrage rassemble les travaux d'artistes, muséographes, scénographes, conservateurs, architectes, historiens, anthropologues et philosophes, autant de confrontations de mots, de sons, de sensations, d'objets et d'images. -
De la poubelle au musée, une anthropologie des restes
Octave Debary
- Créaphis
- Poche
- 7 March 2019
- 9782354281380
Cet ouvrage traite de la difficulté à nous séparer des objets et de leur histoire. De la poubelle à l'usine, des marchés de vide-greniers aux puces , du théâtre d'objets au mémorial, du patrimoine au musée et à l'objet comme reste, Octave Debary cherche à interroger le pouvoir de faire autre chose des objets. Il questionne des manières de rendre compte de l'histoire. S'agit-il de dettes ? De devoirs de mémoire ? Ou d'arts du souvenir qui placent au coeur de leur pratique un art de l'oubli ?
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Cet ouvrage problématise la notion de culture en tentant de rendre compte de ses enjeux dans le cadre d'une réflexion sur l'art et la mémoire. Il s'agit, à travers un véritable essai, de se demander ce qu'un anthropologue, travaillant sur les notions de mémoire et de restes, peut arriver à dire, à échanger avec un artiste contemporain qui lui aussi travaille sur la mémoire, en particulier dans l'espace public.
En suivant l'analyse d'une trentaine d'ouvres de Jochen Gerz, artiste allemand internationalement connu, né à Berlin en 1940, ce livre s'interroge sur cette tendance qu'une partie de l'art contemporain entretient avec la notion d'ouvres ouvertes, d'ouvres participatives, pensées dans et pour l'espace public. Les processus de création de nombre de ses ouvres, dispositifs ou mémoriaux, invitent à faire du moment de réception de l'art un temps constitutif de l'oeuvre. En proposant aux gens de participer, en creusant un « déficit des ouvres », Gerz laisse une place vacante, des objets partiels, une mémoire que le spectateur s'oblige à revisiter à partir de lui-même. Dans cette perspective, son travail propose à l'art de se défaire du rôle passif qu'il réserve souvent à ses spectateurs et engage la mémoire à s'énoncer à partir du présent. De Dachau (1972), Harburg (1986), Sarrebruck (1993), Biron (1996), Berlin (1997), Paris (2000), Coventry (2004), jusqu'aux rues de Dortmund (2010), à travers l'Europe, qu'il compare à « un arbre sans ombre », Gerz conçoit des ouvres dédiées aux vivants. Pour qu'à la suite des monuments dédiés aux morts, à l'art funéraire, succède un art de revenir à la vie. Il dresse la liste des noms des vivants, parfois de leurs signatures, d'autre fois de leurs mots. Ces inventaires s'invitent dans les rues, consignent la vie, ordinaire, discrètement. Comme une ressemblance.
Cet ouvrage est la première monographie consacrée entièrement à cet artiste conceptuel et de l'espace public. Le livre se construit autour de nombreux entretiens menés par l'auteur avec Jochen Gerz, pendant plus deux ans (entre 2013 et 2015). Il propose une réflexion sur la place des objets dans l'ouvre de Gerz mais également en référence à d'autres artistes (comme Duchamp, Sarkis, Boltanski, Christo.) ou écrivains (Primo Levi, Marcel Cohen.).
En plus du texte (français/anglais), l'ouvrage présente, dans un cahier descriptif, l'ensemble des oeuvres auxquelles le texte fait référence ainsi que leurs photographies. Il est également accompagné de documents (photographies couleurs et noir et blanc) réalisées en Irlande, dans le lieu où vit Gerz depuis 2008, par Pierre Gaudin/Créaphis.