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Arts et spectacles
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Pour cet ouvrage, Érik Bullot s'est inspiré de notes et de fragments sur le devenir du cinéma du poète Saint-Pol-Roux (1861-1940), écrits dans les années 1930, réunis et publiés par Gérard Macé en 1972 sous le titre Cinéma vivant.
L'ouvrage d'Érik Bullot est composé en trois parties : un essai principal sur le cinéma mental et imaginaire en vingt-quatre images ; un portfolio de 12 images produites par l'IA et un court essai sur l'anti-cinéma. L'auteur emmène son lecteur avec beaucoup de finesse de la préhistoire du septième art (Daguerre) à son histoire (Lumière), pour terminer avec une proposition de post-histoire du cinéma. Par l'insertion de la série de douze photographies, produites en 2024 avec l'intelligence artificielle générative, Erik Bullot se propose d'illustrer le programme visionnaire de Saint-Pol-Roux et ouvre ainsi un dialogue entre les générations et les techniques.
Une certaine actualité en 2025 permettra d'accompagner la sortie de l'ouvrage. En janvier, s'ouvrira une exposition personnelle, Voyages en kaléidoscope, de l'artiste au centre d'art contemporain Le Tanneries, Amilly, où sera présentée sa série de photographies générées par l'intelligence artificielle. Cette série sera également montrée dans l'exposition, Le Monde selon l'IA, au Jeu de Paume du 11 avril au 21 septembre 2025. -
Issu de la rencontre entre le travail d'Eric Kessels sur la photographie vernaculaire et une incroyable collection de téléphones vintage, ce jeu d'association et de mémoire ravira les amateurs du style rétro. 25 téléphones au design singulier sont associés à 25 images anonymes, qui leur répondent par la couleur, la forme ou la texture. Qui réussira le premier à recomposer le maximum de paires ?
Ce memory est l'occasion de découvrir de nombreux projets d'Eric Kessels grâce au livret d'accompagnement, et d'assouvir sa curiosité pour une époque où le téléphone était loin d'être un objet discret et formaté.
Il peut se jouer comme un simple jeu d'association ou bien comme un memory, selon diverses variantes. -
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La figure du ventriloque accompagné de sa marionnette sur les genoux est contemporaine de l'invention du cinéma. Simple coïncidence ? Son art, remarquons-le, s'inscrit dans l'histoire des médias techniques qui ont dissocié le corps de la voix, qu'il s'agisse du phonographe ou du téléphone, actualisant les puissances de la voix acousmatique. Curieusement le ventriloque apparaît à l'écran dès l'âge du muet en jouant sur le registre de l'étonnement et de l'inquiétude par des effets de dissociation et de dédoublement. Nombreux sont les films qui explorent sa personnalité insolite, ambivalente, en proie au larcin, à la simulation, au désordre psychique.
Au-delà de la présence littérale du ventriloque, on peut observer un usage plus métaphorique de la ventriloquie dans les effets fantastiques de la voix dissociée, le rôle du bonimenteur ou du traducteur, le contrepoint du visuel et du sonore. Autant de stratégies qui permettent, en dénudant le procédé cinématographique, en renversant le principe d'autorité, de donner à entendre des voix dissidentes.
Sans doute la ventriloquie trouble-t-elle l'opposition par trop schématique de la lettre et de la métaphore au gré de ses jeux de symétrie et de réversibilité. Qui est le ventriloque de qui ? Le critique est-il le ventriloque du film, ou l'inverse ? Ne sommes-nous pas devenus désormais les ventriloques de l'histoire du cinéma ?
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Conçu comme un abécédaire de plus de 300 artistes, le « Livre d'Images » est avant tout un recueil d'histoires et de mises en scène. Il raconte par ses notices et illustrations les savoureuses anecdotes qui se cachent derrière chacune des séries photographiques présentées par Images Vevey en extérieur comme en intérieur entre 2008 et 2018, en révélant les liens entre les intentions artistiques et le mode de présentation.
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George Brecht, vers un art transdisciplinaire
Erik Avert
- Les presses du réel
- L'ecart Absolu
- 6 October 2021
- 9782378961930
Tentant d'explorer les aspects transdisciplinaires de la pratique artistique, cet ouvrage revient sur un point de bascule de l'histoire de l'art : l'invention de formes d'art préconceptuelles et minimales par George Brecht, à la fois ingénieur chimiste et artiste.
S'aidant du manifeste de Basarab Nicolescu ainsi que des implications esthétiques de la transdisciplinarité par René Berger, l'auteur tente de mettre en avant un paradigme de l'art qui, ayant passé la période révolutionnaire initiée par Duchamp, Cage et Brecht, continuerait à se développer aujourd'hui.
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Cinéma Roussel : pour un cinéma roussellien
Erik Bullot
- Yellow Now
- Cote Cinema
- 22 October 2021
- 9782873404796
L'univers singulier d'un écrivain rencontre parfois des échos inattendus dans des films qui lui sont a priori étrangers. C'est la thèse paradoxale de ce livre, inspiré par l'oeuvre énigmatique de Raymond Roussel, admiré des surréalistes. Révélés de façon posthume, ses procédés d'écriture, basés sur la stricte permutation des lettres, favorisent curieusement un imaginaire visuel féerique et fabuleux.
Si ses livres ne connurent pas d'adaptations au cinéma, leur influence secrète et latente transparaît en revanche, à la manière d'un fil rouge, dans de nombreux films. Il suffit pour l'observer de prêter attention à l'affleurement de figures poétiques chez des cinéastes qui opèrent des courts-circuits entre les mots et les images sous les motifs de la permutation (Buñuel, Greenaway, Ruiz), du rébus (Frampton, Smith, Snow), du double (Chaudouët, Duras, Fitoussi, Rivette) ou de la métamorphose (Maddin, Ottinger, Quay, Švankmajer).
D'où l'hypothèse d'un cinéma roussellien, à la croisée de l'expérimentation plastique et de l'invention narrative, caractérisé par une certaine dissipation figurative, quasi pyrotechnique.
« Et je me réfugie, faute de mieux, dans l'espoir que j'aurai peut-être un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de mes livres », écrivit Roussel, ingénu, en guise de consolation.
Cinéma Roussel se propose d'offrir à l'écrivain un peu d'épanouissement posthume à l'endroit de ses films virtuels.
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Franz Erhard Walther : l'autre conception de l'oeuvre
Thierry Davila, Erik Verhargen
- Musee D'Art Moderne Et Contemporain De Geneve
- 13 February 2020
- 9782940656028
Une analyse détaillée d'un corpus majeur de l'artiste allemand par Erik Verhargen, accompagnée d'un historique de la pièce établi par Thierry Davila.
Présentée quasiment en continu depuis l'ouverture du MAMCO au public, l'oeuvre de Franz Erhard Walther y occupe une place singulière. Celle-ci est structurée par l'Ensemble d'oeuvres no 1 (1. Werksatz), soit 58 objets en tissu cousu et activables, dont l'impact historique est unique sur la scène de l'art depuis les années 1960.
Cet ouvrage s'attache à l'étude systématique et détaillée de ce corpus à travers une ample analyse d'Erik Verhagen. Elle est complétée par un historique, rédigé par Thierry Davila, de la présentation de l'oeuvre de Franz Erhard Walther au MAMCO. Au total, cette publication est l'une des toutes premières, disponible en français, à être consacrée à une figure majeure de l'art actuel.
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Roussel et le cinema
Erik Bullot
- Nouvelles Editions Place
- Le Cinéma Des Poètes
- 4 March 2020
- 9782376280613
Découverte et louée par les surréalistes, l'oeuvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Étudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image à travers un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant.
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Mohamed Bourouissa
Mohamed Bourouissa, Alice Cherki, Olivier Marboeuf, Johny Pitts, Marie-Amélie Senot, Erik Verhagen
- Dilecta
- 15 September 2023
- 9782373721874
Coédition Dilecta / LaM
À l'occasion des expositions de Mohamed Bourouissa au LaM (Villeneuve-d'Ascq, 29 septembre 2023-21 janvier 2024) et au Palais de Tokyo (Paris, 2024), les Éditions Dilecta publient une monographie de l'artiste, soulignant pour la première fois l'importance de l'oeuvre dessiné de l'artiste au sein de sa pratique.
Né en 1978 à Blida (Algérie), Mohamed Bourouissa vit et travaille à Paris. L'artiste décrit la société contemporaine par ses contours et porte un regard critique sur les représentations stéréotypés. Au-delà de sa pratique de prédilection qu'est la photographie, l'artiste explore également le dessin, la sculpture et la vidéo. Son travail, qui brouille les frontières entre fiction et documentaire, tend à rendre compte des réalités sociales de notre temps à travers l'observation de la société par ses marges. Depuis 2010, il est représenté par la galerie Kamel Mennour.
Son travail a été exposé dans de nombreuses expositions personnelles : Rencontres d'Arles, musée d'art moderne de la ville de Paris, Centre Pompidou, le BAL (Paris) ; Barnes Foundation (Philadelphie) ; Stedelijk Museum (Amsterdam) ; basis (Francfort) ; Haus der Kunst (Munich). Il a participé aux Biennales de Sydney, Sharjah, La Havane, Lyon, Venise, Alger, Liverpool, Berlin et à la Triennale de Milan. En 2018, il est nommé pour le Prix Marcel Duchamp. Ses oeuvres font partie de collections de premier plan, dont celles du LACMA, du Stedelijk Museum, du Centre Pompidou, du musée d'art moderne de la ville de Paris, de l'Art Gallery of Ontario, du Philadelphia Museum of Art, de l'Istanbul Modern et de la maison européenne de la Photographie à Paris. -
Avec Image Tsunami, Erik Kessels tente d'appréhender l'abondance des images disponibles sur le net, partagées des milliers de fois par des inconnus sur des sites comme Flickr. Selon Kessels : « Image Tsunami présente une énorme collection d'images avec lesquelles je vis, que je mélange et édite. C'est une représentation de l'overdose d'images que j'ai dans la tête. Mon souhait serait que ce livre pousse d'autres personnes à faire leur propre sélection et editing de ces images. »
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Avec Muddy Dance, Erik Kessels manifeste à nouveau son goût pour la photographie vernaculaire et poursuit son travail de réappropriation. Son geste célèbre cette fois avec humour la beauté du football : il prend une sélection de photos amateur sur des joueurs de foot et enlève le ballon, changeant les mouvements de jeux en chorégraphies drôles et poétiques exécutées sur terrain boueux. Muddy Dance est à la fois le livre de foot pour amateurs d'art et le livre d'art pour amateurs de ballon rond.
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Le film et son double ; boniment, ventriloquie, performativité
Erik Bullot
- Musee D'Art Moderne Et Contemporain De Geneve
- 1 October 2017
- 9782940159932
Le Film et son double explore l'hypothèse du cinéma performatif, à savoir la façon dont le cinéma peut s'actualiser en dehors de son dispositif technologique traditionnel, notamment par la parole. L'ouvrage s'essaie à définir des catégories comme celles du film papier, du film script ou du film conférence, à l'aide d'oeuvres du cinéma moderne, expérimental, du lettriste et de l'art contemporain.
Déplacé de la salle à l'écran de l'ordinateur, dissocié de son dispositif technologique traditionnel, le film rencontre aujourd'hui de subtiles métamorphoses. Il semble persister sous son avatar numérique à la manière d'une promesse, d'un fantôme ou d'un double. On observe en effet dans le champ du cinéma expérimental et de l'art contemporain de nombreuses stratégies artistiques qui tentent de remplacer le film par un simple énoncé sous la forme de conférences illustrées, de lectures ou de performances. Peut-on faire un film avec des mots ?
Faisant suite à Sortir du cinéma, publié par le MAMCO en 2013, Le Film et son double se propose d'étudier le devenir performatif du cinéma à travers cinq catégories spéculatives : le film papier, le film script, le film conférence, le film boniment, le film mouvement. Un film peut-il exister sous la forme d'un collage ou d'une suite visuelle ? Le script peut-il se substituer à l'oeuvre ? Une conférence est-elle un film performatif ? Peut-on pénétrer dans l'écran pour raconter une fable ? Les mouvements sociaux d'occupation des places relèvent-ils du cinéma vivant ?
Au fil de cet ouvrage sont étudiées des oeuvres du cinéma classique (Sacha Guitry) ou moderne (Marguerite Duras, Jean Eustache, Marcel Hanoun), du champ expérimental (Hollis Frampton, Isidoro Valcárcel Medina) ou du mouvement lettriste (Isidore Isou, Roland Sabatier) ainsi que des performances d'artistes contemporains (Tony Conrad, Rabih Mroué, Peter Miller). Deux études consacrées respectivement aux apports du lettrisme et à la disparition du projectionniste complètent cette enquête. Le cinéma à venir sera-t-il performatif ?
Cinéaste et théoricien, Erik Bullot (né en 1963) a réalisé plus d'une vingtaine de films, à mi-chemin du film d'artiste, du documentaire et du cinéma expérimental.
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De nombreuses performances artistiques aujourd'hui se proposent de remplacer le film par son énoncé sous la forme d'une conférence illustrée ou d'une lecture. Des fragments d'un film à venir (photographies, documents, fragments de scénario) sont présentés en guise du film lui-même. On peut s'interroger sur ces nouveaux formats. De quoi sont-ils le symptôme ? S'agit-il d'un futur performatif du cinéma ?
Proposons cette définition du film performatif : un événement, unique ou susceptible de reprises, qui actualise, à travers une série d'énoncés, verbaux, sonores, visuels, corporels, émis par un ou plusieurs participants en présence de spectateurs, un film virtuel, à venir ou imaginaire. Situé entre les différents médiums - conférence, film, théâtre, performance -, le film performatif en exacerbe chacune des puissance. Réduit à son simple énoncé, le film s'actualise sous les yeux des spectateurs en exposant l'ensemble de la chaîne de fabrication, de la simple intuition à sa cristallisation plastique, renvoyant l'artiste à la fonction de producteur.
Du film performatif esquisse une cartographie de ces nouvelles pratiques en proposant à des artistes et des cinéastes de livrer des documents relatifs à leur expérience performative : textes, comptes-rendus, suites visuelles ou entretiens.
--- Sous la direction d'Érik Bullot.
Avec Filipa César, Esperanza Collado, Thomas Clerc, Alexis Guillier, Franck Leibovici, Silvia Maglioni & Graeme Thomson, Peter Miller, Rabih Mroué, Uriel Orlow, Simon Ripoll-Hurier, Roland Sabatier, Clara Schulmann.
Direction artistique : Ludovic Burel.
Conception graphique : Camille Garnier.
Traduction : Zoé Baraton, Érik Bullot, Thibaut Gauthier, Marie-Laure Lapeyrère.
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Erik kessels / paul kooiker higly uncomfortable photo books
Kessels Erik
- Ape Art Paper
- 1 June 2019
- 9789493146303
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Cette monographie présente le travail d'un jeune photographe de mode américain basé à New York, Erik Madigan Heck. Il collabore avec de grandes marques comme Etro, Kenzo ou Adidas, et est à l'origine de Nomenus Quarterly, une luxueuse publication en édition limitée. Allant à l'encontre des tendances actuelles, il propose un travail élégant et qui assume un certain romantisme, se revendiquant à la fois de la mode, de la peinture et de l'esthétique du portrait classique.
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Si Fernando Pessoa a laissé dans sa malle prodigieuse quelques esquisses de films, mené des projets chimériques de production, au bord de la rêverie, son oeuvre reste assez éloignée du cinéma au sens strict. Les allusions sont rares et ténues. Pourtant une lecture attentive nous permet d'observer les relations fulgurantes entre sa poétique et le septième art, révélant combien la multiplicité des hétéronymes, sa conception prophétique du temps, le rappel du rêve rencontrent des coïncidences troublantes avec l'art des images animées. Ces points de contact, ces fusées, montrent à quel point le cinéma est chez lui le lieu d'une sorte de cristallisation ontologique paradoxale dont la figure la plus troublante est celle de la négation.
Tout en ménageant une « légère aura poétique d'incompréhension », selon le conseil donné par le poète lui-même au critique, cet essai, qui alterne interprétation du texte et analyse de films tirés de son poeuvre, propose une réflexion sur les possibles et les impossibles du cinéma. -
Figure majeure et incontournable de la scène artistique du dernier tiers du XXe siècle, l'artiste néerlandais Jan Dibbets, né en 1941, est l'un des principaux créateurs à avoir intégré, et ce dès la deuxième moitié des années soixante, la photographie au sein des arts plastiques. Cet ouvrage qui couvre quarante années de création est la première monographie exhaustive dédiée à son oeuvre photographique.
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Renversements Tome 2 ; notes sur le cinéma
Erik Bullot
- Paris Experimental
- Sine Qua Non
- 16 February 2013
- 9782912539465
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Sayat nova, réalisé en 1968 par le cinéaste arménien serguei paradjanov, est apparu comme un météore dans le ciel des étoiles fixes du cinéma.
Ses tableaux vivants, ses poses hiératiques, son recours à l'allégorie en font, au-delà de sa beauté plastique frappante, une oeuvre teintée d'énigme qui déjoue la possibilité de son exégèse. la frontalité exacerbée des plans et le regard des modèles adressé au spectateur imposent le face-à-face. au fil d'une relation précise de ses images, l'auteur de cet essai s'exerce à déplier le film en privilégiant différentes lignes d'interprétation comme l'enfance, la magie ou le présage, en vue d'instruire son extrême singularité.
Sous le langage d'objets, la circulation des offrandes, le tissage complexe des motifs, le jeu des métamorphoses se révèle un film à la beauté cristalline qui actualise, entre cinéma primitif et modernité, une puissance poétique du cinéma.
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Jan dibbets, the photographic work
Erik Verhagen
- Leuven University Press
- 22 August 2014
- 9789058679918
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