En lien avec Manifesta 13 qui se tiendra à Marseille en août 2020 les bureaux d'architecture MVRDV de Winy Maas ont réalisé une étude pluri-disciplinaire de la ville de Marseille et de ses pratiques urbaines. Entretiens et études d'urbanisme dressent un portrait complexe de la ville et de ses particularités.
Fred Herzog est aujourd'hui considéré comme un pionnier de la couleur, un confrère canadien de Garry Winogrand, Helen Levitt ou Saul Leiter dans les années 50 et 60. Dans les rues de Vancouver, il a travaillé exclusivement au Kodachrome pendant plus de 50 ans. Ce matériel a commencé à être scanné et archivé il y a seulement 10 ans. Cette monographie, réalisée avec la collaboration du photographe et accompagnée d'un texte de David Campany, rassemble 230 images en couleur mais aussi en noir et blanc, dont beaucoup étaient restées inédites. Elle constitue une référence unique sur son travail.
Ce catalogue accompagne l'exposition proposée par la Fondation Beyeler au printemps 2020 sur les paysages de Hopper. Celle-ci, organisée conjointement avec le Whitney Museum qui détient la plus grande collection au monde de ses oeuvres, met l'accent sur les représentations iconiques de Hopper des étendues infinies des paysages naturels et urbains de l'Amérique, un aspect rarement mis en avant dans les expositions du peintre. L'exposition réunit des aquarelles et des huiles des années 1910 aux années 1960, offrant ainsi un large et passionnant panorama des multiples facettes de la peinture hoppérienne.
Catalogue de l'exposition consacrée à l'artiste Wolfgang Tillmans à la Fondation Beyeler (28/05/2017-01/10/2017). Plus de 200 travaux photographiques réalisés depuis 1989 sont présentés, ainsi qu'une installation audiovisuelle. On y retrouve ses portraits, ses natures mortes ou ses paysages, mais également des oeuvres abstraites de l'artiste, qui jouent avec la frontière du visible. Ainsi, ce n'est pas la photographie au sens classique qui occupe le premier plan de son oeuvre, mais la création d'images.
Pourquoi autant de soldats allemands s'habillaient en femme ? L'artiste Martin Damman a collectionné les photographies de ces militaires de la Seconde Guerre mondiale travestis. Elles sont désormais compilées dans cet ouvrage qui permet aussi d'éclairer cette pratique surprenante du quotidien de la Wehrmacht, entre bizutage réservé aux nouvelles recrues et costumes improvisés pour reproduire la scène théâtrale au front, mais aussi un semblant de vie normale.
Fruit d'une résidence artistique d'Andre Serrano en Israël, Salvation rend compte de ses observations de Jérusalem et de ses voyages à travers le pays. Intéressé par les dimensions religieuses, sociales, politiques, culturelles, architecturales et géographiques de son sujet, il photographie des paysages, des lieux de culte, les habitants dans leur quotidien et leur pratique religieuse et réalise de nombreux portraits. Cette monographie est publiée à l'occasion de l'exposition Uncensored Photographs aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (18/03/2016-21/08/2016).
À Nîmes, le Carré d'Art accueille une exposition (07/04/2017-17/09/2017) dans le cadre de la programmation anniversaire du Centre Pompidou. A Different Way to Move propose une histoire des foyers communs où s'entremêlent les arts visuels, la danse et la musique dans les années 1960 et 1970 à New York. Ce livre met sur un pied d'égalité les démarches de Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol LeWitt, Robert Morris et Richard Serra avec ceux des pionnières de la Postmodern Dance comme Trisha Brown, Lucinda Childs, Simone Forti et Yvonne Rainer.
Dans cet ouvrage, l'artiste Taryn Simon joue le rôle de James Bond l'ornithologue (1900-1989), dont le nom inspira Ian Fleming pour son héros, qui inspire à son tour la photographe dans son travail. En effet, elle identifie et photographie tous les oiseaux qui apparaissent dans les vingt-quatre films de la série d'espionnage. Le résultat nous propose une classification qui n'est pas sans ressembler à celle des recherches de James Bond.
Taryn Simon est aujourd?hui l?une des jeunes photographes les plus recherchées par les musées internationaux et les mieux cotées sur le marché de l'art. Cette américaine mène depuis des années des projets complexes qui demandent des trésors de diplomatie et des mois d?enquête. Dans Birds of the West Indies, elle s'intéresse au concept « James Bond » en répertoriant les ingrédients - femmes, véhicules et gadgets - qui font la recette à succès des films de 007.
Le photographe français Emmanuel Georges recherche le rêve américain. Avec un appareil photo grand format et une approche de style documentaire, il a capturé la réalité de l'Amérique rencontrée au cours de son voyage.
Cette rétrospective en français rend hommage au célèbre photographe Frank Horvat et plus particulièrement à ses photos de mode, qui ont révolutionné le genre dans les années 50 et 60. Dès 1959 pour Jours de France, il quitte le studio pour la rue, saisit ses modèles devant les étals du marché parmi la foule des passants. Plus tard, il expérimente des motifs audacieux ou reproduit des scènes de film, travaillant souvent au Leica 35mm.
Ce photographe polonais, lauréat du World Press Photo 2012, livre avec Keiko une série de photographies sur des journaliers bangladais qui démantèlent les épaves des cargos échoués sur les plages de Chittagong pour en recycler les matériaux. Ses clichés noir & blanc très contrastés et au grain épais sont d'une intensité remarquable.
Jochen Raiss, collectionneur de photos anonymes, présente ici un ensemble au charme insolite : des portraits de femmes dans des arbres, parfois en pleine escalade, parfois bien installées et souriantes face à l'appareil.
Revolution est un travail de longue haleine réalisé pendant les années 1980 et 1990 et exposé à Munich jusqu'en février 2013. Le photographe japonais y saisit plusieurs fois des paysages nocturnes en étudiant l'évolution de la lumière lunaire. En plaçant ensuite ses images noir et blanc à la verticale, il les fait basculer dans l'abstraction.
Catalogue de l'exposition au Centre Pompidou à Paris du 18/10/2017 au 08/01/2018 puis au Castello di Rivoli à Turin. Le Centre Pompidou propose la première rétrospective en France et en Italie de Nalini Malani, pionnière du film, de la photographie, de l'art vidéo et de la performance en Inde. Son oeuvre met en tension les mythes, l'imagerie populaire et les stéréotypes culturels pour dénoncer l'exploitation des peuples, soumis à des croyances aux accents nationalistes. L'investigation de la subjectivité féminine et la condamnation de la violence - sous ses formes les plus insidieuses comme les plus ouvertes - est pour elle un constant rappel de la vulnérabilité de l'être et de la précarité de l'existence. Cette exposition retrace 50 ans de création, et propose des oeuvres encore jamais exposées au public.