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Virginia Woolf
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Une journée dans la vie d'une femme. Vivant dans la haute société anglaise, au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'héroïne s'interroge sur ses choix - pourquoi n'a-t-elle pas épousé l'homme qu'elle aimait vraiment, qui lui rend visite ce jour-là ? -, ses souvenirs, ses angoisses - pourquoi est-elle si frappée par la mort d'un ancien militaire qui ne s'est pas remis de la guerre, pourtant un parfait inconnu pour elle ? Crise existentielle qui mène à un dédoublement de personnalité, aux portes de la folie. Ce grand monologue intérieur exprime la difficulté de relier soi et les autres, le présent et le passé, le langage et le silence, mais aussi de se reconnaître soi-même. Comment s'émanciper du carcan social, comment assumer son identité ? Publié en 1925, Mrs Dalloway est le chef-d'oeuvre de Woolf et l'un des piliers de la littérature du XX? siècle. Dans ce roman poétique, porté par la musique d'une phrase chantante et d'une narration incisive, les impressions deviennent des aventures.
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Tandis que les vagues déferlent sur le rivage, six voix s'élèvent en contrepoint, celles de trois filles et de trois garçons, qui parlent dans la solitude, se racontent, s'entrelacent, et pleurent la mort de leur ami Percival.Bouleversante élégie, Les Vagues (1931) est un poème en prose où alternent souvenirs d'enfance sombres et heureux, communions éphémères, rencontres manquées, amour de la vie et fascination pour la mort. Chaque image fait surface un bref instant, à la manière de cet aileron entrevu un jour sur la mer vaste et vide, source de terreur et d'extase, que Virginia Woolf s'efforce ici de capturer. Et les vagues, de leur grondement sourd et éternel, referment le livre comme elles l'avaient ouvert.
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Virginia Woolf raconte la vie d'un héros dont l'existence s'étend du milieu du XVI? siècle jusqu'à nos jours, et qui change de sexe. D'abord poète à l'époque élisabéthaine, puis ambassadeur à Constantinople, Orlando devient au XVIII? siècle bohémienne; s'habituant à sa condition de femme, il traverse ainsi l'époque victorienne puis atterrit dans les années 1920 où, toujours femme et devenu poète à succès, Orlando est à la recherche du sens du temps. Paru en 1928, ce roman est marqué par l'innovation formelle de Virginia Woolf, son intérêt pour l'histoire de son pays, l'Angleterre, enfin sa passion pour Vita Sackville-West, aristocrate, romancière, poète, dont Orlando est la transposition fantasmée. Mêlant tous les genres littéraires - biographie, roman historique, autobiographie -, cet extraordinaire roman questionne, de manière très actuelle, l'instabilité des identités.
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Le nom de Virginia Woolf est indissociable du quartier de Bloomsbury. Mais ses promenades dans Londres dépassaient de loin ce cadre étroit. On se souvient des rues bruyantes parcourues par Clarissa Dalloway pour aller chercher - elle-même - ses fleurs, et des cloches de Big Ben que l'on entend, de près ou de loin, sonner les heures, de Westminster à Bond Street. On trouvera ici réunis tous les écrits que Woolf consacra à sa ville de Londres.
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Une soirée d'été sur une île au large de l'Écosse. Pôle de convergence des regards et des pensées, Mrs Ramsay exerce sur famille et amis un pouvoir de séduction quasi irrésistible. Un enfant rêve d'aller au Phare. L'expédition aura lieu un beau matin d'été, dix ans plus tard. Entretemps, mort et violence envahissent l'espace du récit. Au bouleversement de la famille Ramsay répond le chaos de la Première Guerre mondiale. La paix revenue, il ne reste plus aux survivants désemparés, désunis, qu'à reconstruire sur les ruines.Des bonheurs et des déchirements de son enfance, Virginia Woolf a fait la trame d'une oeuvre poétique, lumineuse et poignante qui dit encore le long tourment de l'écriture et la brièveté de ses joies:visions fragiles, illuminations fugaces, «allumettes craquées à l'improviste dans le noir.»
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Écrire pour les femmes
Virginia Woolf
- Editions de la variation
- (dis)continuites
- 20 October 2023
- 9782383890355
Écrire pour les femmes réunit huit essais parus entre 1905 et 1927 dans lesquels Virginia Woolf s'impose en tant que critique féministe : elle écrit et pense à contre-courant. Par la finesse de ses analyses, son mordant et son ironie, l'écrivaine montre bien que l'écriture doit permettre de renverser les préjugés formulés à l'égard des femmes. Woolf écrit pour prendre la défense des femmes, en particulier des écrivaines quelle admire et des féministes qui se sont battues pour l'émancipation des femmes. Quatre des textes recueillis dans ce volume sont traduits pour la première fois en français.
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De la lecture et de la critique ; les fruits étranges et brillants de l'art
Virginia Woolf
- Belles lettres
- Domaine Etranger
- 3 March 2023
- 9782251454061
Jane Austen, Charlotte et Emily Brontë, Katherine Mansfield et Dorothy Richardson osèrent tour à tour entrer en un jardin interdit, afin de cueillir à l'arbre de la connaissance les fruits étranges et brillants de l'art.
Leurs oeuvres offrent, telle la grenade, sous une écorce parfois âpre, une chair douce et succulente emprisonnant en grains transparents la quintessence même de la vie ensoleillée, la substance sublimée de l'expérience.
Les essais réunis en ce recueil attestent qu'outre une grande romancière, Virginia Woolf fut aussi la plus brillante des pamphlétaires et la lectrice idéale de toutes celles qui cherchèrent un autre phrasé plus androgyne que féminin. -
La société des marginales
Virginia Woolf
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 15 September 2022
- 9782264081087
Ces extraits de ces deux textes emblématiques de la pensée féministe de Virginia Woolf regroupent les chapitres 3 4 et 5 d'Une chambre à soi et une vingtaine de pages de Trois guinées. Il s'agit d'extraits extrêmement féministes qui expliquent comment et pourquoi les femmes n'ont pu se développer intellectuellement et artistiquement au cours des siècles passés avec quelques pointes d'une grande modernité sur la société patriarcale, et la manière dont elle a elle-même créé les monstres qu'elle essaie aujourd'hui (nous sommes en 1938) de combattre : le fascisme et le nazisme. Virginia Woolf crée des parallèles entre luttes féministes et luttes contre le fascisme.
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Être femme est un recueil d'essais littéraires, féministes et politiques. Il réunit deux essais de Virginia Woolf, « Les femmes et la fiction » et « Des professions pour les femmes ». Dans « Les femmes et la fiction », Woolf nous fait redécouvrir les figures marquantes de la littérature féminine anglaise qui lui permettent de questionner les libertés acquises par les femmes. « Des professions pour les femmes » est la transcription d'un discours prononcé par l'écrivaine en 1931. Les deux textes de l'écrivaine anglaise sont accompagnés d'une préface, « Que signifie être une femme ? » qui les replace dans leur contexte et montre que leur lecture est aujourd'hui encore indispensable.
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Ces six courtes nouvelles, qui s'étendent sur toute la carrière de Virginia Woolf, condensent tout son génie littéraire. Avec une absolue liberté d'écrire, allant à l'essentiel, elle revendique l'autonomie morale, affective et sociale des femmes, et affirme leur droit à désirer. Pour elle le désir est un «moment d'être»:une expérience sensorielle totale, qu'elle saisit dans une écriture impressionniste. Il en résulte une atmosphère de rêverie langoureuse, de sensibilité érotique qui englobe tout, les êtres, les paysages et le temps. Woolf capture ici superbement l'intimité des femmes entre elles, qui s'affirment comme sujets pensants et désirants.
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Voyage au phare
Virginia Woolf
- Le livre de poche
- Le Livre De Poche Biblio
- 23 February 1983
- 9782253031536
Fera-t-il beau demain pour la promenade au phare ? Cette question plane sur la famille réunie un soir de mi-septembre dans la grande maison de vacances des îles Hébrides.
Tout au long du livre s'insinue la pulsation de la mer. L'eau entrave les pensées. La vie se déverse et la mort surprend. Les années passent. La maison est abandonnée. Demeurent les petits miracles quotidiens, ces «allumettes inopinément frottées dans le noir». Ce sont eux qui donnent un sens aux choses, un mouvement à la vie. -
Le temps, Virginia Woolf n'a pas d'autre sujet. Les années passent, de 1880 à 1918 et au temps présent, dans ce roman de 1937. Il raconte l'histoire d'une famille en trois générations, où tout change, conditions économiques, valeurs spirituelles et morales. Les faits ne sont rien sans la vision, l'histoire sans le sentiment de la durée, l'extérieur sans l'intériorité. Le présent est pénétré de souvenirs, et le passage du temps marque les corps et les coeurs. Le miracle est que le lecteur se sent à chaque instant touché, englobé dans une histoire qui devient la sienne propre. L'angoisse est la forme extrême de cette interrogation de la vie qui constitue comme la fondation du roman. Et son sujet, plus que la destinée de tel ou tel personnage, est bien la vie - la vie intérieure, bien sûr, et la contemplation.
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La vie de Roger Fry
Virginia Woolf
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 6 January 2021
- 9782743650742
C'est en 1910 que Virginia Woolf rencontra Roger Fry pour la première fois. Leurs liens amicaux, intellectuels et même familiaux furent dès lors très étroits. Au cours d'une de leurs conversations, Roger Fry avait lui-même suggéré à son amie qu'elle donne l'illustration de ses théories sur l'art du biographe en dressant son portrait littéraire. Ainsi, dans une oeuvre de maturité qui navigue entre la biographie, le portrait et le roman, Virginia Woolf a recréé la vie d'un artiste peintre et critique qui, comme elle, fut un personnage central du groupe de Bloomsbury. «La Vie de Roger Fry» est le dernier texte de Virginia Woolf publié de son vivant.
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Mêlant comédie de moeurs et satire de la société anglaise à la veille de la Grande Guerre, ce deuxième roman de Virginia Woolf, paru en 1919, raconte l'éducation sentimentale de jeunes gens qui doivent choisir entre une existence confortablement ancrée dans le passé et l'aventure dans l'inconnu. Il met en scène leurs hésitations devant l'amour et le mariage, leurs interrogations sur les relations entre les sexes et la condition des femmes, leurs rapports complexes au milieu familial et aux aînés. D'une surprenante drôlerie, entre ironie et nostalgie, il dépeint un monde, celui de l'avant-guerre, qui paraissait déjà lointain en 1919. À la violence et à la confusion du réel, Virginia Woolf oppose la sécurité d'un univers fictif familier et la cohésion d'un récit bien agencé. Oeuvre d'un sujet en miettes dans un monde en chaos, Nuit et jour est la tentative, désespérée et superbe, de réconcilier «la part de soi qui agit à la lumière du jour, et la part contemplative et sombre comme la nuit».
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Oeuvres romanesques Tome 2
Virginia Woolf
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 23 April 2012
- 9782070132249
Cette édition propose, dans des traductions pour la plupart nouvelles, tous les livres de fiction publiés par Woolf ou, pour Entre les actes, au lendemain de sa mort : dix romans, et un recueil de nouvelles, Lundi ou mardi, qui n'avait jamais été traduit dans notre langue en l'état. S'y ajoutent les nouvelles publiées par l'auteur mais jamais rassemblées par elle, ainsi qu'un large choix de nouvelles demeurées inédites de son vivant. Les nouvelles éparses qui présentent un lien génétique ou thématique avec un roman sont réunies dans une section Autour placée à la suite de ce roman. On trouvera ainsi, Autour de «Mrs. Dalloway», un ensemble de textes dans lequel Woolf voyait «un couloir menant de Mrs. Dalloway à un nouveau livre» ; ce «nouveau livre» sera un nouveau chef-d'oeuvre, Vers le Phare.
Romans et nouvelles, donc, mais ces termes ne s'emploient ici que par convention. Woolf en avait conscience : «Je crois bien que je vais inventer un nouveau nom pour mes livres, pour remplacer «roman». Un nouveau ... de Virginia Woolf. Mais quoi? Élégie?» L'élégie, qui a partie liée avec la mort, est une forme poétique, et le roman, chez Woolf, emprunte en effet à la poésie («Il aura une part de l'exaltation de la poésie»), aussi bien qu'à l'essai et au théâtre («Il sera dramatique»), jusqu'à un certain point («mais ce ne sera pas du théâtre»). Play-poem, «poème dramatique», qualifiera Les Vagues ; essay-novel, «roman-essai», désigne Les Années ; Flush et Orlando partagent la même indication de genre: a Biography, ce qui ne dit à peu près rien de ces deux livres, mais confirme qu'il faut ici renoncer aux catégories reçues et, plus largement, considérer d'un oeil neuf tout ce qui semblait définir le romanesque: «Le récit peut-être vacillera; l'intrigue peut-être s'écroulera; les personnages peut-être s'effondreront. Il sera peut-être nécessaire d'élargir l'idée que nous nous faisons du roman.» Élargir : rompre avec la continuité chronologique, en finir avec l'hégémonie de la représentation, faire du vécu subjectif de la conscience la véritable matière du roman. Woolf le reconnaissait, elle n'avait pas le don de la réalité: «J'immatérialise le propos...» Il s'agissait moins pour elle de bâtir des intrigues que d'isoler des «moments d'être», déchirures éclairantes dans l'obscur tissu d'une existence, témoignant «qu'une chose réelle existe derrière les apparences». «Je rends [cette chose] réelle en la mettant dans des mots. Ce sont mes mots et eux seuls qui lui donnent son intégrité; et cette intégrité signifie qu'elle a perdu le pouvoir de me faire souffrir.»
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Comment saisir la vérité d'un être? Jacob Flanders n'est-il pas à la fois cet enfant innocent qui joue sur une plage de Cornouailles, le brillant étudiant de Cambridge, le jeune homme séduisant, entouré d'amis et pourtant seul? Il est aussi un être condamné et qui l'ignore. En souvenir de son frère mort trop jeune, Virgnia Woolf compose ce roman en forme de kaléidoscope mêlant images, impressions et fragments de dialogues. Publié en 1922, La Chambre de Jacob inaugure la série des romans qui feront de Virginia Woolf la romancière anglaise la plus célèbre du XX? siècle. «J'ai trouvé comment commencer (à 40 ans) à dire quelque chose en parlant de ma propre voix», écrit-elle dans son Journal. Ce roman expérimental et poétique, empreint d'un lyrisme toujours contenu, portrait de l'Angleterre à la veille de la Grande Guerre, est une ode à l'insouciance perdue.
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Au début du XXe siècle, un groupe de passagers londoniens embarque pour l'Amérique du Sud. Parmi eux, la fille de l'armateur, Rachel, s'éloigne pour la première fois de la bonne société anglaise et part à la rencontre du monde et d'elle-même. Au cours de ce voyage, elle découvre des paysages exotiques et des lieux inconnus, mais elle reste poursuivie par l'univers étriqué qu'elle cherche à fuir. Buvant le thé et dissertant de littérature, ce beau monde cultivé ne parvient jamais à voir au-delà des règles de la bienséance qui oppressent Rachel.Ce premier roman de Virginia Woolf est un miroir de l'évolution de son auteure, jusque dans la fascination pour l'eau et la mort, qui finira par la rattraper tragiquement. Mais au-delà de l'autobiographie, La Traversée des apparences pose un monde qui restera celui de Woolf tout au long de son oeuvre : un univers régulé dans lequel une héroïne, qu'elle s'appelle Rachel ou Clarissa Dalloway, étouffe et cherche sans cesse à trouver du sens, à regarder autrement pour se sauver.
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Dans ce court texte écrit en 1926 pour la revue de T. S. Eliot, Virginia Woolf s'interroge sur cette expérience particulière dont personne ne parle, dont le langage peine à rendre compte mais que tout le monde connaît : la maladie. Lorsqu'on tombe malade, constate-t-elle, la vie normale interrompt son cours réglé pour laisser place à un état de contemplation où le corps reprend ses droits et où l'univers apparaît soudain dans son indifférence totale à la vie humaine.
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A Room of One's Own est né d'une conférence que donnée par Virginia Woolf au Girton College de Cambridge en 1928 et est devenue depuis un ouvrage phare de la pensée féministe. Analysant différents aspects de la vie d'une femme ainsi que le travail d'autrices telles que Jane Austen, Aphra Behn et les soeurs Brontë, en passant par l'histoire tragique de la soeur fictive de Shakespeare, Judith, cet essai reste une affirmation passionnée de la créativité et l'indépendance des femmes dans un monde en prévalence dominé par les hommes.
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Si Virginia Woolf est connue avant tout pour ses grands romans, tels Les Vagues ou La Promenade au phare, elle fut également une critique littéraire hors-pair.
Dans ce recueil d'articles et de conférences, qui rassemble des textes écrits tout au long de sa vie, celle qui admirait autant Jane Austen et Emily Brontë que Proust et Montaigne, réfléchit sur son art en adoptant à la fois le point de vue de l'écrivain et celui du critique ou du simple lecteur.
Une promenade littéraire aux côtés d'un auteur majeur du XXe siècle, qui donne envie de se replonger dans ses classiques !
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ENTRE LES ACTESUne représentation théâtrale donnée à l'occasion d'une fête paroissiale un jour d'été1939 dans la paisible campagne anglaise, révèle les tendances cachées, les penchants inavoués, les aspirations, les espoirs, les rêves de ceux que l'amitié rassemblés là, autour de la famille Olivier. Virginia Woolf glisse son regard à la surface de ces êtres, pour mieux capter ensuite, comme à leur insu, ces moments d'émotions brisées qu'elle arrache aux obscures profondeurs de leur conscience. A la fin de la journée, que rest-t-il du spctacle et de ce qui s'est passé "entre les actes" ? Alors que chacun reprend ses occupations comme si de rien n'était; tout est pius secrètement remis en question. Isabelle, le double de Virginia Woolf, à la recherche inquiète de son identité, aspire au silence, à la tranquilité, au repos. "Puisse l'eau me recouvrir", dit-elle. Ce souhait prémonitoire, Virginia Woolf le mettra à exécution quelques mois plus tard, le 28 mars 1941, en se noyant dans une rivière. Entre les actes, dernier roman de Virginia Woolf offre sans doute la meilleure synthèse des tecniques, des thèmes, et des recherches de la romancière anglaise. La compréhension poétique du monde qu'elle y manifeste l'apparente aux deux grands phares du XXème siècle. Proust et Joyce
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Quand Virginia Woolf déambulait sur les quais de la Tamise, dans les boutiques d'Oxford Street ou dans la maison de Dickens, elle aurait pu donner des leçons aux adeptes du " nouveau journalisme ", qui n'a jamais été que celui du talent et de l'écriture. Publiés en 1931-1932 dans Good Housekeeping, ces cinq articles ont été réunis pour la première fois aux Etats-Unis en 1975 par Frank Allman et édités en Angleterre par Hogarth Press en 1982 pour le centenaire de la naissance de Virginia Woolf. Le sixième chapitre, paru en décembre 1932 dans Good Housekeeping, ne figurait pas dans les éditions américaine et anglaise de The London Scene et a fait l'objet d'une publication inédite par Christian Bourgois en 1984.
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Elegantly interweaving her characters' complex inner lives in an unbroken stream of consciousness, Virginia Woolf's Mrs Dalloway continues to enthral readers with its exploration of the human experience; of time, space, madness and regret. Past, present and future are brought together one momentous June day in 1923. Clarissa Dalloway, elegant and vivacious, is preparing for a party while reminiscing about her childhood romance with Peter Walsh, and dwelling on her daughter Elizabeth's rapidly-approaching adulthood. In another part of London, war veteran Septimus Smith is shell-shocked and on the brink of madness, slowly spiralling towards self-annihilation. Their experiences mingling, yet never quite meeting, Virginia Woolf masterfully portrays a serendipitous unity of inner lives, converging as the party reaches its glittering climax.
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A gorgeous clothbound edition of Woolf's fantastical and enchanting novel, designed by the acclaimed Coralie-Bickford Smith. Orlando has always been an outsider... His longing for passion, adventure and fulfilment takes him out of his own time. Chasing a dream through the centuries, he bounds from Elizabethan England and imperial Turkey to the modern world. Will he find happiness with the exotic Russian Princess Sasha? Or is the dashing explorer Shelmerdine the ideal man? And what form will Orlando take on the journey - a nobleman, traveller, writer? Man or... woman? A wry commentary on gender and history, Orlando is also, in Woolf's own words, a light-hearted 'writer's holiday' which delights in ambiguity and capriciousness. This clothbound Penguin edition is edited by Brenda Lyons with an introduction and notes by Sandra M. Gilbert. 'I read this book and believed it was a hallucinogenic, interactive biography of my own life and future' Tilda Swinton