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Sebastião Salgado
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Sebastião Salgado n'a cessé de montrer sa foi en l'homme, une solidarité sans faille ni mièvrerie devant la douleur, une compétence dans l'analyse des situations extrêmes, une farouche énergie, enfin, pour affirmer ce qu'il est, un photographe humaniste. L'ampleur de chacun de ses travaux, véritables inventaires de la condition humaine contemporaine, de la famine, de l'homme au travail ou de l'exode, suffit à faire sa réputation et justifie tous les prix qu'il a reçus.
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Fidèle à ses principes esthétiques et à ses engagements d'acteur environnemental, Sebastião Salgado est aujourd'hui l'un des plus grands noms de la photographie contemporaine.
Depuis plus de cinquante ans, le photographe brésilien parcourt tous les continents sur les traces d'une humanité en pleine mutation. Tout en témoignant des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente - confl its internationaux, famine, exode, exploitation de l'homme par l'homme -, il n'a cessé de nous faire découvrir des territoires vierges et des paysages grandioses. Sa signature est une
iconographie proche du sacré : lyrisme des grands espaces, ciels incandescents, cadrages purs, contrastes saisissants. Ses photographies puissamment construites, aux nuances de blancs, de noirs et de gris nimbées d'une lumière hypnotique, et ses tirages d'une qualité unique ont imposé un style singulier apprécié du plus grand
nombre. La faune et la fl ore, dans leur univers originel, ont toujours tenu une place à part dans son oeuvre. À travers elles, Salgado met en exergue la préciosité de la vie et la préservation de la nature qui lui sont si chères.
Pour la collection Des oiseaux, Sebastião Salgado s'est replongé récemment dans ses imposantes archives afi n de nous révéler des espèces rares - manchots, albatros, pétrels, urubus, toucans, et autres aras - qu'il n'a cessé de photographier, depuis des décennies, sur terre
comme en mer, et dans des contrées reculées, que ce soit en Amazonie, en Antarctique ou en Afrique. Ce livre, qui présente de nombreuses images jamais publiées, est une véritable ode à la beauté de notre planète. -
Devenue une référence dans l'histoire du livre de photographie, la collection Photo Poche poursuit son travail de dévoilement des grands noms, courants et écoles de l'histoire de la photographie. Première collection de livres de photographie au format de poche, elle propose des ouvrages soigneusement imprimés, maniables par leur format, accessibles par leur prix, à tous ceux que passionne un moyen d'expression dont on reconnaît aujourd'hui l'importance. Ses différentes déclinaisons (histoire, société...) couvrent tous les champs de la photographie et constituent une iconographie d'une exceptionnelle richesse et diversité.
En cent quarante-quatre pages et soixante-quatre photographies reproduites en couleur et duotone, Photo Poche donne à voir l'essentiel d'une oeuvre de Nadar à Henri Cartier-Bresson, des pictorialistes aux grands noms du photoreportage. Les monographies des grands maîtres du médium alternent avec les sujets thématiques essentiels qui de La Nature morte au Nu déploient les différentes approches d'une esthétique du XIXe siècle à nos jours. Chaque titre est préfacé de manière didactique par un spécialiste du sujet abordé et enrichi de notices biographiques et bibliographiques régulièrement remises à jour.
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Pendant six ans, Sebastião Salgado a sillonné l'Amazonie brésilienne et photographié la beauté sans égal de cette région extraordinaire: la forêt, les fleuves, les montagnes, les gens qui y vivent - cet irremplaçable trésor de l'Humanité où la puissance immense de la nature se ressent comme nulle part ailleurs sur Terre.
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Sebastião Salgado ; gold
Sebastião Salgado, Lelia Wanick salgado, Alan Riding
- Taschen
- 21 October 2019
- 9783836575089
«Qu'est-ce qui, dans ce métal jaune et sans éclat, pousse des hommes à abandonner leur foyer, vendre leurs biens et traverser un continent pour risquer leur vie, leurs membres et leur santé mentale au nom d'un rêve?» - Sebastião Salgado Quand Sebastião Salgado est finalement autorisé à visiter Serra Pelada, en septembre 1986, après six années de refus des autorités militaires brésiliennes, il n'est pas préparé au spectacle ahurissant qui l'attend en bordure de forêt amazonienne, aux confins meurtris de cette montagne pelée: un trou béant, profond et large de 200 mètres, où grouillent des dizaines de milliers d'hommes presque nus. La moitié remonte des sacs qui pèsent jusqu'à 40 kilos par des échelles en bois, les autres glissent sur les pentes boueuses pour replonger dans la gueule sale de la mine. Leurs corps et leurs visages sont ocres, oxydés par le minerai de fer comme cette terre qu'ils excavent. Lorsqu'on trouva de l'or dans un des ruisseaux de Serra Pelada, en 1979, le petit village devint un temps l'Eldorado tant promis, la plus grande mine d'or à ciel ouvert du monde, où quelque 50.000 hommes s'épuisaient dans des conditions épouvantables. Aujourd'hui, la ruée vers l'or la plus sauvage qu'ait connue le Brésil appartient à la légende, qu'on entretient avec quelques souvenirs heureux, des regrets amers, et les photos de Sebastião Salgado. Au moment où Salgado prit ces photos, la couleur régnait en maître dans les pages glacées des magazines. Si le noir et blanc était un parti pris risqué, la série consacrée à Serra Pelada inaugura un retour en grâce de la photo monochrome, s'inscrivant dans une tradition dont les maîtres, d'Edward Weston à Brassaï en passant par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson, définirent la grande première moitié du XXe siècle. Quand le New York Times Magazine reçut les photos de Salgado, il se produisit quelque chose d'extraordinaire: un silence complet. «De toute ma carrière au New York Times, se souvient le rédacteur photo Peter Howe, je n'ai jamais vu de rédacteurs en chef réagir ainsi à un ensemble de photographies.» À l'heure où la photo est absorbée par le monde de l'art et la manipulation numérique, le travail de Salgado est investi d'une qualité quasi-biblique et génère une sensation d'immédiateté qui le rend éminemment contemporain. La mine de la montagne pelée est certes fermée depuis longtemps, pourtant l'intensité dramatique de la ruée vers l'or jaillit toujours de ces images. Cet ouvrage rassemble le portfolio de Salgado sur Serra Pelada dans son intégralité, reproduit selon les techniques les plus perfectionnées, accompagné d'un avant-propos du photographe et d'un essai d'Alan Riding. Également disponible en Édition collector limitée et signée et en Édition d'art
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À l´occasion de la grande exposition Amazonia qui se tiendra du 7 avril au 22 aout 2021 à la Philharmonique de Paris et à la galerie Polka en avril de la même année, nous vous annonçons la nouvelle édition du premier livre de Sebastião Salgado. Livre mythique, Autres Amériques publié en 1986 aux éditions Contrejour puis en 2015 est épuisé depuis plusieurs années. Cet ensemble de photographies, fruit de nombreux voyages entre 1977 et 1984 revisitait l´Amérique Latine en évoquant la persistance des cultures paysannes et indiennes. La force de conviction des photographies en noir et blanc, leur puissance formelle, la maquette de Lélia Wanick Salgado présentant la plupart des images en doubles pages participèrent au succès de ce livre qui reçut le Prix du Premier Livre Photo en 1986. Par son oeuvre monumentale en noir et blanc sur des projets pensés sur le long terme, par la puissance esthétique de ses photographies, son engagement auprès des populations opprimées et son combat en faveur de la planète, Sebastião Salgado est aujourd'hui le maître incontesté du reportage dans la tradition humaniste.
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À chaque situation de crise, les principales victimes sont les enfants. Physiquement fragiles, ils sont souvent les premiers à succomber à la faim, la maladie et la déshydratation. Impuissants devant les rouages du monde et ses défaillances, ils ne peuvent comprendre l'origine du danger, les raisons pour lesquelles certains leur veulent du mal ou les causes de leur fuite, parfois si brutale, et pourquoi ils doivent laisser derrière eux leur école, leurs amis et leur foyer.
Dans ce recueil complémentaire à Exodes, Sebastião Salgado dévoile 90 portraits de très jeunes exilés, migrants et réfugiés. Ses sujets sont issus de différents pays, victimes de crises diverses, mais un point commun les unit: tous sont en exil, tous ont moins de 15 ans. Dans ce vaste projet sur les réfugiés, ce qui a frappé Salgado face à ces garçons et ces fillettes ne fut pas tant leur innocence muette face à leurs souffrances que leurs ressources inépuisables en énergie et en enthousiasme, y compris dans les situations les plus désespérées. Des réfugiés sur le bord des routes en Angola et au Burundi aux bidonvilles du Brésil et aux camps tentaculaires au Liban et en Irak, les enfants n'en demeurent pas moins des enfants: aussi prompts à rire aux éclats qu'à fondre en larmes, jouer au football, patauger dans l'eau sale, échafauder mille bêtises entre amis, le plus souvent ravis d'être photographiés.
Pour Salgado, leur exubérance traduit un curieux paradoxe. Comment un enfant qui sourit peut-il incarner une situation précaire et extrême? Ce qu'il a toutefois remarqué, c'est que lorsqu'il demandait aux enfants de former une file pour faire leur portrait un à un, le tumulte du groupe s'apaisait. Face à l'appareil photo, chaque enfant devenait bien plus sérieux. Ils ne le regardaient pas comme des enfants parmi une foule bruyante, mais comme des êtres uniques. Leur pose se faisait plus grave. Ils regardaient l'objectif avec une intensité soudaine, comme pour faire état d'eux-mêmes et de leur situation. Et dans l'expression de leur regard, dans le tremblement nerveux de leurs petits doigts, dans la façon dont leurs vêtements déchirés pendaient sur leur corps chétif, Salgado a compris qu'il tenait là une série de portraits de réfugiés qui méritait une tribune en soi.
Les clichés n'essaient pas de rendre compte des sentiments de leurs sujets ou de témoigner en détails de leurs carences en matière de santé, d'éducation et de logement. Au contraire, le recueil permet à 90 enfants de poser leur regard sur le spectateur dans toute l'innocence de leur jeunesse et face à l'incertitude de leur avenir. Beaux, fiers, mélancoliques et tristes, ils sont immortalisés à un moment de leur courte existence, et posent les questions qui reviennent et reviendront sans cesse dans les années futures. Vont-ils demeurer en exil? Auront-ils toujours un ennemi à fuir? Grandiront-ils dans l'idée du pardon ou de la vengeance? Et tout simplement, deviendront-ils un jour adultes? -
Terres de café ; voyage au pays de l'arôme
Sebastião Salgado
- Éditions de la Martinière
- 1 October 2015
- 9782732471495
Depuis 2002, Sebastião Salgado s'est intéressé aux lieux de collecte des grains de café dans le monde. Il a ainsi visité de nombreuses exploitations qui privilégient des échanges et une croissance équitables, qui s'attachent à perfectionner la qualité du produit pour améliorer la qualité de vie. Les vibrantes photographies de Salgado visent à transmettre l'idée que, pour ces cultivateurs, la culture, la récolte, le séchage et la sélection du café relèvent moins de simples activités que de rituels profondément ancrés dans la tradition. D'Afrique (Tanzanie et Éthiopie), d'Asie (Inde et Chine) et d'Amérique (Brésil, Guatemala, Nouvelle-Guinée, Colombie, Costa Rica), Salgado nous fait voyager dans de magnifiques paysages ruraux où la présence humaine est aussi respectueuse que discrète.
Sebastião Salgado est né en 1944 à Aimorés, dans l'État de Minas Gerais au Brésil. Il vit actuellement à Paris. Après des études d'économie, Salgado débute une carrière de photographe professionnel dès 1973, pour les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos. En 1994, il crée, avec sa femme Lélia Wanick Salgado, sa propre agence : Amazonas images.
Infatigable témoin de la détresse et de la beauté du monde, Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé ces dernières années comme un des plus grands photographes contemporains. Depuis 2004, il travaille sur son ambitieux projet, Genesis, rassemblant des images de paysages naturels intacts et sauvages, ainsi que de communautés attachées à des modes de vie ancestraux. Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière, dont La Main de l'homme (1993), Terra (1997), Exodes (2000) et Les Voies du bonheur (2010).
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Près d'une génération a passé depuis que Sebastião Salgado a publié Exodes pour la première fois. Pourtant le récit qu'il fait, celui des mouvements de populations dans le monde entier, n'a que peu changé en seize ans. Les facteurs d'attraction et de répulsion de certains territoires ont certes évolué, le coeur du conflit s'est certes déplacé du Rwanda à la Syrie, les peuples qui quittent leur foyer n'en racontent pas moins la même histoire: une histoire faite de dénuement, d'épreuves et de lueurs d'espoir, tissée au fil d'une longue errance au prix d'efforts psychologiques autant que physiques. Salgado a passé six ans aux côtés des migrants, parcourant plus de 35 pays pour témoigner des déplacements de population sur la route, dans les camps et dans les bidonvilles surpeuplés où les nouveaux arrivants achèvent le plus souvent leur voyage. Son projet évoque le périple des Latino-Américains vers les États-Unis, celui des juifs abandonnant l'ex-Union soviétique, des Kosovars fuyant l'Albanie, des réfugiés hutus venus du Rwanda, ainsi que des premières «embarcations» d'Arabes et d'Africains originaires du Sud du Sahara tentant d'atteindre l'Europe par la mer Méditerranée. Ses clichés montrent autant ceux qui savent où aller que ceux qui sont simplement en fuite, déjà soulagés d'être sain et sauf et physiquement capables de marcher. Les visages qu'il a rencontrés révèlent dignité et compassion dans les situations les plus âpres, mais aussi les nombreux ravages de la violence, de la haine et de l'avidité. Grâce à son regard singulier, attentif aux moindres gestes et détails, Salgado saisit chaque événement marquant des mouvements migratoires, autant que les flux de masses: des camions surchargés, des bateaux surpeuplés et des camps s'étirant à perte de vue, vers un horizon assombri par les nuages, une jambe maigre, entourée d'un bandage, l'empreinte d'un doigt imprimé sur une feuille, une discussion avec un garde des frontières, une mère serrant avec force son bébé et son balluchon sur sa poitrine. Insistant sur l'ampleur du phénomène des migrants, Salgado n'oublie pas aussi, avec son humanisme caractéristique, les histoires personnelles derrière les chiffres impressionnants. À la différence des visages noyés dans le flot de séquences des reportages télévisés ou des foules illustrant la une du journal, ce sont là les portraits d'individus, de personnes dont l'identité demeure, y compris dans le gouffre provoqué par la perte d'une patrie, d'un foyer, parfois même d'êtres chers. Dans le même temps, Salgado montre les similarités des situations des migrants, qui partagent une expérience commune et universelle. Il nous implique, non comme simples témoins des souffrances des réfugiés ou des exilés, mais comme acteurs des évolutions sociales et politiques que constituent l'information mondialisée, l'urbanisation et les dommages écologiques, ainsi que les profonds écarts de richesse, autant de facteurs qui provoquent les phénomènes migratoires. Au moment où les embarcations flottant en direction des côtes grecques et italiennes amènent vers l'Europe une migration d'une ampleur sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, Exodes lance un appel, non seulement pour une prise de conscience accrue, mais en faveur de notre responsabilité et de notre engagement. En voyant les corps meurtris, les centaines de pieds nus sur le macadam brûlant, notre devoir n'est pas de leur porter un regard compatissant, mais, selon les mots mêmes de Salgado, de modérer nos comportements en matières politique, économique et environnementale, pour un «nouveau mode de coexistence».
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Les voies du bonheur
Jean-marie Pelt, Sebastião Salgado
- Éditions de la Martinière
- 14 October 2010
- 9782732441412
- D'un côté le regard aiguisé, humaniste et parfois implacable de Sebastião Salgado, et de l'autre la voix d'un des plus grands écologistes français, voici le défi de ce livre : mettre en regard deux visions du monde.Jean-Marie Pelt nous parle d'écologie, mais avec une nouvelle approche toute empreinte de spiritualité. Un retour aux origines de l'écologie, c'est-à-dire aux grands textes fondateurs de notre civilisation. En effet, qu'il s'agisse du bouddhisme, de l'Islam ou bien des religions animistes, les grands textes et paroles recueillies de ces différentes traditions sont unanimes : l'homme se doit d'être proche de la nature, de la Terre-mère, c'est elle qui l'a fait naître et le nourrit. Un message envoyé par nos ancêtres, qui mériterait d'être écouté. Jean-Marie Pelt appelle à l'avènement d'une nouvelle civilisation, qui serait à l'écoute de la nature et de la voix des anciens. Les images de Sebastião Salgado, un des plus grands photographes contemporains, montrent une nature brute, animale, parfois grandiose ou dévastée... des accords textes et images puissants qui poussent à l'introspection.
- Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'Université de Metz et président et fondateur de l'Institut européen d'écologie à Metz. Il est une des références françaises dans le domaine de l'écologie et a publié quantité d'ouvrages chez différents éditeurs dont La Loi de la jungle (Fayard, 2003), Ces plantes que l'on mange (Chêne, 2006) et Écologie et spiritualité (Albin Michel, 2006).Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé, ces dernières années, comme un des plus grands photographes contemporains. Cet infatigable témoin porte un regard sur le monde dont le réalisme n'exclut pas la grandeur, pour lequel la détresse n'exclut pas la beauté. Depuis quelques années, il travaille à un grand projet d'envergure internationale, Genesis, où il part à la recherche des derniers espaces vierges et des peuples qui y résident, mettant ainsi au jour le lien intime qui relie ces peuplades à la terre-mère.Il a déjà publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière dont La Main de l'homme, Exodes et Une certaine grâce.
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Sebastião Salgado a révélé au monde incrédule la condition des garimpeiros, véritables forçats de cette mine d'or à ciel ouvert d'Amazonie.