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Sébastien Van malleghem
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En mars 1986, dans le quartier de la Bourgogne à Tourcoing, une dynamique s'est mise en route suite au cri de souffrance d'un jeune nommé Joao lors d'une rencontre de jeunes chômeurs en JOC (Jeunesse Ouvrière Croyante : musulmans et chrétiens) : « Il faut faire quelque chose contre la came, sinon ils vont tous crever dans ce quartier ! ».Dès son origine, REAGIR a développé une approche communautaire : ce temps permet la rencontre, le dialogue, l'écoute et la prise en charge collective de la problématique liée à l'usage de drogues.
Après la prison, c'est ce terrain que Sébastien Van Mallhegem à décidé d'explorer, il vient de passer une année avec les usagers et l'équipe de l'association, l'objectif étant de produire un ouvrage afin de sensibiliser un large public aux problèmes que rencontre toute une population aujourd'hui face aux addictions.
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Le photographe bruxellois Sébastien Van Malleghem écume les prisons belges depuis trois ans. Dans Police, son précédent travail, il y avait de l'instinct, beaucoup, un truc d'écorché vif avec du noir très noir et du blanc très blanc. Sébastien Van Malleghem, 28 ans, suivait alors les flics belges dans leurs rondes de nuit. Deux ans après la publication de son premier livre, le jeune bruxellois revient avec Prisons et on s'attendait à quelque chose de plus noir encore. Mais plus eut été trop: «La prison, c'est assez noir comme ça, pas besoin d'en rajouter.», dit-il. La prison vous ramène a hauteur d'homme.
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Épris des terres scandinaves depuis une résidence en Norvège, Sébastien Van Malleghem a poussé depuis lors ses pérégrinations du Danemark à l'Islande, en passant par la Finlande et la Suède. Nordic Noir est le récit visuel de ce périple contrasté. Avec ses paysages à couper le souffle et hors du temps, ses scènes de vie ou portraits acides, la série tient davantage de la constellation que du chemin linéaire. Dans l'éclatement des émotions qui la composent, le photographe saisit la juste mesure entre le sublime et le banal, le grandiose et l'intime. Plus enclin à la rêverie dans ce travail, l'oeil de Sébastien Van Malleghem demeure vif et acéré ; aussi bien lorsque le décor se prête à la contemplation pure, à l'ivresse des grands espaces, à l'expérience de la solitude que lorsqu'il capture une jeunesse insouciante et débridée qui s'expose sans pudeur devant son objectif.
Ce jeune photographe compte à son actif déjà plusieurs reportages remarqués par la critique internationale. Son écriture visuelle incisive et sombre, qu'accompagnent un engagement et une détermination à toute épreuve, en font l'un des jeunes talents les plus convaincants de ces dernières années.
Depuis 2008, il enchaîne les projets dans un rythme presque vertigineux.
Parmi eux, Police, aventure au coeur d'une brigade nocturne ;
Prisons, véritable immersion dans l'univers carcéral, The Ruins of the power, incursion dans la Lybie post-Khadafi ; The Last shelter auprès des junkies, sdf et autres laissés pour compte des rues de Berlin ; ou encore Deposito Temporal, dans les morgues de Mexico.
Dans Nordic Noir, série entamée en 2012, parallèlement à ses autres travaux, sa veine documentaire cède le pas à une dimension plus poétique et introspective.