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Nicole Garnier pelle
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Primitifs de la photographie du XIXe siècle ; de Baldus à KLe Gray
Nicole Garnier-pelle
- Faton
- Les Carnets De Chantilly
- 21 November 2018
- 9782878442571
Le musée Condé à Chantilly conserve une importante collection des premiers photographes du XIXe siècle, ou « primitifs de la photographie », grâce à son donateur, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897).
Exilé en Angleterre de 1848 à 1871, le fils du roi Louis-Philippe collectionne des vues du Paris de Napoléon III, alors en pleine transformation : dans les années 1850, Baldus, qui participe à la Mission héliographique, et les frères Bisson réalisent des clichés du Louvre et des Tuileries. Voyageant dans toute l'Europe, le duc acquiert des photographies des sites archéologiques de Rome et d'Athènes, ou des vues de Suisse par Braun. Ancien gouverneur de l'Algérie, il possède un panorama du port d'Alger et des types orientaux. Allié à la plupart des têtes couronnées d'Europe, ses albums de famille réunissent l'empereur François-Joseph et l'empereur Maximilien du Mexique par Angerer, la reine Victoria par Caldesi, et bien sûr les Orléans par le vicomte Joseph Vigier, Camille Silvy et Claudet.
Amateur d'art, mesurant l'apport de la photographie à l'histoire de l'art, il a dans ses cartons les clichés par Louis-Remy Robert des porcelaines de Sèvres présentées à l'Exposition universelle de 1855 et acquiert une des premières photographies en couleurs d'un tableau par Louis Ducos du Hauron (1878). Sensible à la création artistique, le duc d'Aumale réunit enfin une magnifique suite des Marines de Gustave LeGray, qui sont le clou de sa collection.
De 1848 à la fin du siècle, sa collection est représentative des différents courants et des différentes techniques de la photographie à ses débuts.
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Aux origines du reportage de guerre : le photographe anglais roger fenton et la guerre de crimée
Nicole Garnier-pelle
- Faton
- Les Carnets De Chantilly
- 19 November 2021
- 9782878442854
Peintre formé à Paris dans l'atelier de Paul Delaroche avec Gustave Le Gray, Roger Fenton se tourne vers la photographie. De mars à juin 1855, il va en Crimée photographier le siège de Sébastopol où l'Angleterre, la France et le Piémont soutiennent l'Empire ottoman contre la Russie. Il réalise des images aseptisées d'un conflit sanglant et très impopulaire. Son « camion photographique » sert de cible aux tirs russes, la forte lumière et la chaleur de l'été rendent ses conditions de travail difficiles. Il fait les portraits des officiers, correspondants de guerre (dont celui du Times) et participe à la vie quotidienne de l'état-major, assiste au conseil de guerre. Après trois mois d'un reportage éprouvant, malade et déprimé, Fenton rapporte en Angleterre trois cent soixante clichés-verres qui, tirés sur papier salé, sont publiés par l'éditeur Thomas Agnew. Ces tirages, acquis dès l'automne 1855 par le duc d'Aumale alors exilé à Londres, constituent l'un des tout premiers reportages de guerre.
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