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Léon Paul Fargue
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Le piéton de Paris ; d'après Paris
Léon-Paul Fargue
- Gallimard
- L'imaginaire
- 5 October 1993
- 9782070734399
Poète amoureux de l'âme parisienne, éternel flâneur qui sait trouver des trésors au coin de la rue la plus anonyme, Fargue raconte sa ville dans ce livre célèbre, qui aujourd'hui nous restitue le parfum du Paris de l'entre-deux-guerres. Le quartier de prédilection de Fargue, peu exploré par d'autres écrivains, c'est le boulevard Magenta, Belleville, le boulevard de la Chapelle, la gare de l'Est et la gare du Nord, «vastes music-halls où l'on est à la fois acteur et spectateur». Le titre de ce livre est devenu le nom que l'on donne à Fargue. C'est lui qui est à jamais «le piéton de Paris».
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Poésies :Tancrède, Ludions, poèmes, pour la musique
Léon-Paul Fargue
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 24 November 1967
- 9782070301010
«Sur Fargue, les anecdotes abondent, plus ou moins amusantes, plus ou moins improbables. Certaines, qu'il a connues sinon provoquées, l'ont sans doute diverti, mais le personnage qu'elles faisaient de lui l'attristait franchement, sur le tard:Ce ne sont que taxis abandonnés avec des ardoises importantes, propos qui n'ont jamais été tenus, bonnes intentions transformées en machiavélisme... écrit-il dans Dîners de Lune. Les anecdotes seront effacées. Les poèmes sont là, dans toute leur réalité. Mais si Fargue nous est extraordinairement présent à travers eux, sa vie telle qu'elle fut reste bien cachée. Point de drame éloquent, peu d'activité notable au service d'une cause publique, nulle fonction. Les lettres qui nous instruiraient - elles sont nombreuses, souvent pathétiques - ne changeront pas, je crois, la figure de ce destin où les échecs, les hésitations, les bizarreries de l'homme sont autant de façons de ne pas quitter le domaine profond, celui d'où naissent les poèmes. Ce domaine personnel, Fargue n'a pas à le chercher; il lui est donné dès sa jeunesse, dès l'enfance; il est sa propre vie, dont son coeur et son esprit n'épuiseront jamais les richesses - souffrance et joie, solitude et tendresse. On ne guérit jamais de sa jeunesse, écrit-il.» Henri Thomas.
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Héritier du symbolisme, parent du surréalisme, inventeur verbal extraordinaire, Fargue se révèle un visionnaire dans ses poèmes en prose. Il dit que Haute solitude est un «diorama d'états d'âme». Dans cette oeuvre qui date de 1941 , il revit aussi bien la nuit des temps préhistoriques que celle de la fin du monde. Et, entre les deux, cet univers fantastique lui aussi, ce Paris qu'il a tant aimé et dont il fut l'inoubliable Piéton. Paris dont il trace la géographie secrète, en compagnie des fantômes de ceux qui lui étaient chers. Paris des nuits blanches, des gares, des cafés. Mais chaque route, chaque rue mène à ce haut lieu, unique:la solitude. «Je travaille à ma solitude, cherchant à la diriger dans la mer d'insomnie où nous a jetés la longue file des morts...»
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Les vingt arrondissements de Paris ; une ville au bonheur des rues et des souvenirs
Léon-Paul Fargue
- Parigramme
- 7 September 2017
- 9782373950250
Ce n'est que plusieurs années après la mort de l'auteur que ce panorama des vingt arrondissements de Paris a été publié pour la première fois. Le voici à nouveau, illustré de photographies et de cartes postales anciennes qui donnent à voir un Paris à jamais révolu.
Dans ces Vingt arrondissements, Fargue brosse le climat de chacun, nourri de mille souvenirs et de l'évocation d'une foule de personnages de tous les âges de l'histoire - il en résulte un portrait sensible qui invite le lecteur au voyage et à la rêverie.
Défilent sous nos yeux les lingères des bords de Seine, les badauds sur les boulevards, les étudiants du Quartier Latin, les comtesses du Faubourg Saint-Germain, ou du moins leur souvenir, les artistes de la Nouvelle-Athènes, les héritiers de la Commune à Belleville, les Vins et charbon un peu partout, les natifs et les apatrides... Mille mondes qui ne font qu'un et dont les contours sont ici révélés en mots et en images. -
Le ton des textes de Fargue est à la fois intemporel et délicieusement désuet. Comment ne pas sourire devant ses réflexions sur les automobiles qui crachotent, sur la naissance du métro à laquelle il assista, sur les cadeaux de Noël des enfants où il n'est question que de trains électriques et de jeux de patience ? En ces années de guerre (ces textes ont paru en 1942), il s'attache au difficile quotidien des Parisiens, aux bouleversements que connaît la capitale. Mais l'écrivain évoque aussi des thèmes intemporels comme le bavardage, le printemps, la neige... Et dans ces pages le chroniqueur rejoint souvent le poète.
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Les vingt arrondissements de Paris (édition 2011)
Léon-Paul Fargue
- Fata Morgana
- 21 October 2011
- 9782851947949
Pas de meilleur guide à travers la capitale que l'infatigable "piéton de Paris" : Léon-Paul Fargue. Plus encore qu'à une visite systématique, arrondissement par arrondissement, c'est au pays du verbe folâtre que nous convient ces pages. Ce livre, l'un des derniers de Fargue, ne fut publié qu'après sa mort en 1951, à tirage limité.
Commentaires de Blaise Cendrars et Louis Jouvet.
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On trouvera dans ces chroniques, écrites dans la période 1943-1947, de belles pages sur Paris, sur Mallarmé, des réflexions politiques, puis quantité de passages soudain ébouriffants d'invention ou de virtuosité, et, partout, une «signature» qu'on ne peut confondre avec aucune autre.
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«Tout, dans cette oeuvre, est souvenir. Habitée, soulevée par une véritable folie, un véritable raz de souvenir, comme on parle d'un raz de marée. Fargue est cet homme à la mémoire inflexible, grouillante, proliférante, qui n'a rien oublié jamais de ce qu'il a une fois vécu, mais même de la plus mince sensation une fois éprouvée, celui-là même qui rêvera un jour d'une étrange machine à conserver du passé les minutes apparemment les plus dépourvues, les gestes machinaux, les pensées et les impressions les plus banales ou les plus anodines ; mais, cette machine, il n'a pas besoin d'elle ; elle est en lui, elle est lui-même ; et même quand il semble dériver ailleurs, dans une de ces houles puissantes et concertées de l'imaginaire où, de plus en plus, il se complaira, avec une délectation un peu trop appuyée, un peu trop évidente parfois, et où l'on ne sait trop si c'est l'imaginaire qui entraîne le déferlement toujours plus déchaîné du verbe ou la prolifération monstrueuse du verbe, le déferlement de l'imaginaire, - visitation préhistorique, enivrement d'une évocation entomologique suscitée ou choisie tout autant pour l'aspect, la rareté, la saveur des vocables, souvent réels, parfois inventés, que pour l'image des insectes à demi fabuleux ou incongrus que ces vocables font surgir, - de nouveau se font jour les lames de fond du souvenir, de nouveau elles gauchissent ou font brusquement tourner court le long délire cultivé et peut-être un instant entrevu comme sauveur.» Jacques Borel.
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Méandres, publié en 1946, est un texte brillant, subtil, d'une prose pittoresque truffée de trouvailles. Des chroniques s'enchaînent librement, décrivant l'ambiance particulière de Paris à la Libération, et, par un va-et-vient du souvenir, évoquent Paris en 1920, les les fêtes, les rues, les rencontres. Léon-Paul Fargue est un observateur raffiné, il visite son époque en promeneur inspiré.
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Léon-Paul Fargue naît à Paris en 1876, traverse les systèmes et les chapelles. Il n'a que faire de dieux et de maîtres. Il ne sera jamais l'homme d'un club : aux clubs, il préfère les cafés. De très vieux cafés au fond de vieilles rues. Des rues qui grimpent ou descendent à travers Montmartre ou Montparnasse. Dans ce volume, il évoque sa jeunesse, ses amis, un Paris pouilleux ignoré des voyageurs, les chambres d'étudiants, les guinguettes, toute une géographie lentement modelée et que soudain chambardent les urbanistes. Naguère, lui-même s'appelait le piéton de Paris, mais que faire dans cette ville où le dernier refuge croulera tantôt sous la dernière marée ?
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Lanterne magique ; chroniques littéraires de Paris occupé
Léon-Paul Fargue
- Seghers
- 22 January 2015
- 9782232124136
" Donc, je me promène, et, naturellement, je rêve en me promenant. Si Paris, le soir, s'enroule de deuil, il rayonne le jour comme si l'enfan-tement de l'Histoire ne lui travaillait pas, à lui aussi, les tripes. Il y a dans les pas, le guet des yeux, l'ondulation des hanches, la grâce des cous, le choix des cravates et des écharpes, une allégresse quand même et le voeu de revivre. " L.-P. F.
Max Jacob le saluait comme "un grand ingénieur du rêve", Claudel qualifi ait son style de "jet de cocasserie splendide", Proust affi r-mait son "admirable talent" et Rilke le considérait comme l'une des plus belles plumes de son temps. Léon-Paul Fargue était à la fois aristocrate et artisan, individualiste et humaniste, vagabond ami du confort et farouchement anti-bourgeois.
De 1941 à 1943, au plus sombre des années noires, ce maître de la chronique poursuit son travail de mémorialiste amorcé depuis le mythique Piéton de Paris. Avec sa lanterne magique, il projette ses souvenirs et raconte les fi acres des boulevards, les causeries chez Mallarmé, la mode féminine, les impressionnistes ou la tendresse des soirs de printemps. Grâce à la fulgurance de ses images et à l'acrobatie de ses inventions, Fargue nous entraîne dans une fête où la rêverie intime se confond avec la vie réelle. -
Dîners de lune est en quelque sorte le tome II de Déjeuners de soleil.On y retrouve le merveilleux et grand poète qui jetait sur les choses les plus humbles ou les plus insolites un regard qui les transfigurait. Avec l'agilité d'un ludion, la grâce d'un ange et la cocasserie d'un clown génial, il évolue au Musée Grévin, au Bal des Petits Lits Blancs ou dans les Maisons Tellier ; il nous entretient de magie, explique comment le stylographe est une parure, découvre un humour, un nouveau mal du siècle, dévoile ce que lisent les femmes, codifie les rapports entre les sexes...
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