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Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'oeuvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.
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Enlevé à l'affection de son maître, Buck devient chien de traineau dans le Grand Nord. Il découvre la cruauté des hommes et la rude loi de l'attelage. Sa vie n'est plus qu'une course interminable entrecoupée de combats de chiens. Un nouveau maître gagne de nouveau sa confiance et son affection, mais son instinct sauvage se réveille... Buck pourrra-t-il résister à l'appel de la forêt ?
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: Le Talon de fer (The Iron Heel, 1908) appartient au patrimoine littéraire mondial.
Francis Lacassin le désignait comme un « classique de la révolte ». Dans ce récit d'anticipation publié durant la période la plus créative de sa vie (soit juste avant Martin Eden), Jack London imagine la société future : révolte ouvrière, grève générale et...
Impitoyable répression.
Roman socialiste à thèse, récit d'amour (la narratrice Avis Everhard relate la geste de son compagnon Ernest Everhard, un double de Jack London), ce texte a été lu comme une préfiguration de la société capitaliste poussée à sa forme extrême : le fascisme.
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La route en question, c'est le libre et dur chemin du hobo, ce vagabond sans feu ni lieu qui voyage sur l'essieu des wagons, dort au creux des fossés, mange ce qu'il chaparde, ou ce que lui offrent les bonnes âmes - il y en a (pas beaucoup) -, et ne connaît bien souvent d'autre toit que celui de la prison.
Pendant l'année 1893-94, london (il a alors 18 ans) parcourt de la sorte quelque 20 000 km à travers les états-unis, à la barbe de la police. malgré la faim, les dangers, les humiliations. il en tire un récit à la chaplin : soulevé de bout en bout par un formidable appétit de vivre, un humour et un culot également désarmants. l'un des plus beaux hymnes jamais dédiés à la jeunesse et à la liberté.
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Jack London photographe
Philippe Adam, Campbell London Jack, Sara S.Hodson
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 13 October 2011
- 9782752905796
Jack London, tête brûlée éprise de liberté a, en quarante années d'une existence intense, semé sur sa route de nombreux romans, récits ou essais comme autant de témoignages de sa soif de vivre. Curieusement, on ignore souvent que cet aventurier des mers et des mots était également un photographe de génie qui, par l'image, a reflété son temps. Et de quelle manière ! Avec plus de 12 000 clichés, le petit gars des rues de San Francisco a porté sur le monde le regard des grands humanistes. Miséreux de l'East End londonien, soldats lors du conflit russo-japonais, lépreux de l'île de Molokaï, cet homme en empathie avec ses sujets a partagé ses émotions sans jamais se départir d'une sensibilité loin des images d'Epinal attendues. Grâce au travail de Jeanne Reesman, Sara S. Hodson et Philip Adam qui ont sélectionné les 200 photos les plus marquantes de ce grand reporter s'il en est, un hommage est enfin rendu au Jack London photographe, tant chacune de ses prises de vue déborde d'humanité, de tendresse et de beauté. L'oeuvre littéraire de Jack London est restée dans les mémoires. Gageons qu'il en sera de même de ses photos.