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Henry James
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Le Motif dans le tapis
Henry James, Pierre Fontaney
- Folio
- Folio 2 Euros
- 4 January 2018
- 9782072761539
Un soir, l'écrivain Hugh Vereker fait une révélation à un critique littéraire. Son oeuvre tout entière serait traversée et guidée par une «chose particulière» qui, bien qu'elle y soit «contenue aussi concrètement qu'un oiseau dans une cage», n'aurait jamais été aperçue. C'est pourtant elle, explique-t-il, qui «commande chaque ligne», «choisit chaque mot», «met le point sur chaque i», «place chaque virgule» ! Le jeune critique ne cessera dès lors de chercher, désespérément, cet énigmatique oiseau, ce motif caché... Une fascinante méditation sur la lecture par l'auteur du Tour d'écrou.
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Le huis clos d'une vieille demeure dans la campagne anglaise. Les lumières et les ombres d'un été basculant vers l'automne. Dans le parc, quatre silhouettes - l'intendante de la maison, deux enfants nimbés de toute la grâce de l'innocence, l'institutrice à qui les a confiés un tuteur désinvolte et lointain. Quatre... ou six ? Que sont Quint et Miss Jessel ? Les fantômes de serviteurs dépravés qui veulent attirer dans leurs rets les chérubins envoûtés ? Ou les fantasmes d'une jeune fille aux rêveries nourries de romanesque désuet ? De la littérature, Borgès disait que c'est « un jardin aux sentiers qui bifurquent ». Le Tour d'écrou n'en a pas fini d'égarer ses lecteurs.
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Comment Isabel Archer, jeune femme romantique et éprise de liberté, tient les rennes de son destin... contre vents et marées.
Belle, libre, intelligente, Isabel n'en reste pas moins orgueilleuse et naïve. Cette Américaine en mal d'aventure va découvrir la vie en accéléré sur les bords de la Tamise. Entre passion et confusion des sentiments, elle entame un voyage initiatique dans la haute société de la fin du XIXe siècle. Parcours intemporel et tragique, Portrait de femme est le monument d'Henry James.
Traduit de l'anglais par Claude Bonnafont -
« Pâle comme cire, avec sur le visage des marques et des signes aussi nombreux et fins que s'ils avaient été gravés par une aiguille, elle était l'image même d'un sphinx serein et raffiné ».
Henry James sonde l'équivoque de l'attrait entre un homme et une femme, qui ne peut s'accomplir que dans la mort ou par le culte des disparus que l'on va bientôt rejoindre. Inspirations pour Marguerite Duras (La Maladie de la mort), François Truffaut (La Chambre verte) ou encore Bertrand Bonello et Patric Chiha qui ont adapté La Bête dans la jungle au cinéma, ces nouvelles continuent de hanter le monde contemporain.
Henry James (1843-1916) est reconnu comme le grand précurseur du roman moderne. L'Autel des morts (1895) et La Bête dans la jungle (1903) sont parmi ses écrits les plus célèbres, ayant frappé la génération des auteurs du Nouveau Roman.
« La connaissance de l'histoire, vous la posséderez comme les héros de Henry James, quand elle sera terminée. » Marguerite Duras, Emily L. (1987). -
Maisie vit en alternance chez son père et sa mère qui font d'elle le témoin de leur haine mutuelle depuis leur tumultueux divorce. Et quand chacun s'engage dans une nouvelle relation, la petite fille se trouve emportée dans une valse d'intrigues, de haines et de trahisons.
À travers le regard innocent de Maisie, Henry James compose une peinture des passions humaines. Ce roman, publié en 1897, est le tour de force d'un maître en psychologie, dont l'analyse minutieuse des sentiments laisse le lecteur émerveillé.
" La singularité de ce magnifique roman est d'avoir fait se réfléchir les passions des adultes dans les yeux de l'enfant. " Raymond Manuel, Magazine Littéraire Traduit de l'anglais par Marguerite Yourcenar? -
Le romancier américain lui-même considérait ce grand roman, paru en 1903, donc appartenant à sa dernière période, comme son chefd'oeuvre.
Il l'écrit en 1909 dans la préface qu'il rédige pour l'édition dite de New York de ses oeuvres, et qui ne figurait pas dans la précédente édition française : « Par bonheur, je me trouve en mesure de considérer cet ouvrage comme franchement le meilleur, «dans l'ensemble», de tous ceux que j'ai produits. » Et de fait, c'est un de ses romans les plus brillants, les plus séduisants aussi. L'intrigue en est simple, même si l'analyse de ce qui va se jouer entre les divers personnages est, comme toujours chez James, extrêmement subtile. L'auteur la résumait ainsi : « En tout cas, cela me donne la petite idée d'un personnage d'homme âgé qui n'a pas «vécu», pas du tout, dans le sens des sensations, des passions, des élans, des plaisirs - et qui, en présence de quelque grand spectacle humain, quelque grande organisation pour l'Immédiat, l'Agréable, la curiosité, l'expérience, la perception, en un mot, la Jouissance, s'en rend, sur la fin ou vers la fin, tristement compte. » Ce personnage, ce sera Lambert Strether, un Américain envoyé comme « ambassadeur » à Paris pour y récupérer Chad, le fils d'une riche amie, dont on craint qu'il soit en perdition morale. S'il parvient à ramener le jeune homme en Amérique pour qu'il se voue à l'entreprise qui lui est destinée, sa récompense sera d'épouser ladite amie qui, déjà, finance la revue littéraire qui est la seule identité de cet homme incapable d'action.
Mais l'on comprend très vite, dès les premières pages du livre, que Strether va faire des rencontres susceptibles de modifier le sens de sa mission.
Et qu'il ne sera lui-même pas insensible aux séductions du « grand spectacle humain » qu'est Paris - « le Paris des boulevards, contemplés du second étage des balcons haussmanniens et des toiles impressionnistes » (Mona Ozouf) - merveilleusement évoqué ici par James.
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La colombe c'est Milly Theale, une jeune orpheline qui a hérité d'une fortune immense. Face à elle, Kate, réfugiée chez sa tante, amie de Milly Theale. Entre ces femmes, quelques hommes, dont Merton Densher, amoureux de Kate, et Lord Mark, qui doit l'épouser. Une intrigue complexe, que Henry James a su animer avec une virtuosité inégalée. Les secrets des amoureux, la jalousie, les sentiments contradictoires du désir et de la haine, de la confiance et de la trahison sont décrits d'une manière minutieuse et si pittoresque que le lecteur s'attache immédiatement à ces singuliers personnages. De leur première apparition jusqu'à leur dernière invective, le roman tout entier nous apprend à aimer et à craindre, à espérer et à douter, à comprendre à coup sûr un peu mieux la richesse que tout homme recèle au fond de son âme.
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Londres, années 1870-1880. Le héros, Hyacinth Robinson, est un jeune homme d'origine modeste, engagé politiquement dans les milieux anarchistes. Un soir où il se rend au théâtre avec sa fiancée, il rencontre la belle princesse Casamassima, une aristocrate qui a tourné le dos à son milieu d'origine, vit séparée de son mari et fréquente désormais les radicaux. Il en tombe amoureux. Au même moment, il se retrouve impliqué dans un complot terroriste. Il est alors face à un dilemme : doit-il se consacrer à son amour pour la princesse, ou aller jusqu'au bout de son engagement politique et commettre l'assassinat politique qu'il projette ?
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« Est-ce que Charlotte Stant va nous rendre plus grandioses ? ? Oui, je pense. Parce qu'elle est grandiose. Grandiose par sa nature, par son caractère, par son esprit. Grandiose par sa vie. » Prince romain ruiné, Amerigo espère sauver la réputation familiale grâce à son mariage avec Maggie, héritière du richissime collectionneur d'art Adam Verver. Mais l'union d'Adam avec Charlotte risque de briser cet arrangement. Seule leur confidente, Fanny Assingham, sait qu'Amerigo et Charlotte ont eu une relation aussi passionnée qu'impossible. Elle va observer, impuissante, les tourments de ce quatuor amoureux qui s'enfonce dans le drame avec tout le raffinement et la discrétion dont les gens de leur condition sont capables.
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La tour d'ivoire
Henry James
- Rivages
- Rivages Poche : Bibliotheque Etrangere
- 27 January 2016
- 9782743634797
Au début du XXe siècle, en plein surgissement de l'énorme puissance financière des Etats-Unis, un jeune américain européanisé est rappelé au pays natal par un oncle mourant qui lui lègue son immense fortune. Désemparé par un monde cupide dont les règles lui sont étrangères, l'absent de retour se trouve pris au piège par son propre héritage, et soumis aux manigances cyniques et sentimentales d'amis d'enfance retrouvés. Conçu dès 1909, publié en 1917 - un an après sa mort -, «La Tour d'ivoire »est le dernier "grand roman américain" de Henry James, destiné à faire pendant à La Coupe d'or en sondant "les choses noires" qui se cachent derrière l'éclat de la vie des riches.
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Pourquoi james, replié à la campagne au bord de la mer, s'est-il pris soudain d'amitié et d'intérêt pour une petite demoiselle des postes enfermée dans un bureau de londres ? quelle curieuse inclination l'a poussé à tisser la trame d'une histoire autour de quelques télégrammes indéchiffrables ?
C'est que james, pour se moquer de ses détracteurs, sous couvert d'écrire un roman social et peut-être même socialiste, nous offre, à côté d'une peinture d'une précision réaliste, l'histoire cocasse et poignante des aventures initiatiques d'une pure imagination.
C'est une histoire oú l'on respire autant les vapeurs du whisky que les effluves des meilleurs parfums, et oú flotte l'air du temps, comme celui des vérités éternelles.
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