Berlin le dimanche : quand la plupart dorment, d'autres se lèvent aux aurores pour se rendre à « la messe », donner leur corps à la danse. C'est vers le Berghain qu'ils convergent, une ancienne centrale électrique de Berlin-Est transformée en club techno.
Mais par-delà les fantasmes et les rumeurs de débauche, que nous apprend ce club sur notre rapport au corps ? Ces longues files ne cachent-elles pas un besoin de hors-lieux dans un monde ultranormé ? Cette réflexion sur les pratiques corporelles en milieu techno s'appuie sur trois ans de plongée ethnographique au sein d'une scène qui semble cultiver jusqu'à l'épuisement l'extase dionysiaque.
Cet essai a pour objectif d'expliquer le mouvement lettriste, fondé par Isidore Isou (1925-2007) et s'annonçant comme la dernière avant-garde légitime et prometteuse après l'écroulement du surréalisme. Le mouvement a anticipé ou influencé divers mouvements culturels et artistiques comme le situationnisme, le happening, l'art conceptuel...