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Prix
Gabriel Bauret
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Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition La Trame de la vie, à la Fondation Artea de Cuneo en octobre 2024. Constitué de 3 sections, ce livre présente un aspect moins connu du travail du photographe : ses clichés des usines Renault, alors qu'il y était salarié (1934-1939), la série des clichés pris pour le magazine J (magazine destiné à la jeunesse communiste, 1945) dont le sujet traite des «gueules noires» de Lens. Le reportage sur les tapisseries d'Aubusson conclut cet opus (1945).
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La chronologie de l'oeuvre de Capa, grande figure de l'histoire de la photographie, rythme les pages de ce livre à l'iconographie très riche. Trois cents photos, qui donnent une idée de l'étendue de l'oeuvre, et exposent la façon particulière qu'avait Capa de travailler sur le terrain.
Ses reportages de guerre ont façonné sa légende, comme l'affirme Michel Lefebvre dans son essai ; mais Capa, tout en étant souvent « le premier et le plus proche » de son sujet, nous montre aussi la réalité sous d'autres angles : ses images décrivent parfois des moments qui évoquent l'homme qu'il a été, sa sensibilité envers les victimes et les migrants, en écho à son propre parcours depuis sa Hongrie natale. Ce livre nous donne un aperçu de quelques-unes des facettes d'un personnage complexe, épris de liberté et sans doute jamais entièrement satisfait, qui n'a pas hésité à prendre tous les risques. Capa a su se mettre en jeu, jusqu'au bout, sans concessions. -
Infinis d'Asie
Jean-baptiste Huynh, Sophie Makariou, Maria Morris Hambourg, Gabriel Bauret
- Skira Paris
- 13 February 2019
- 9782370741158
Une grâce intemporelle.
Pour sa prochaine exposition, le musée Guimet a invité le photographe autodidacte franco-vietnamien Jean-Baptiste Huynh a exposer au sein de l'institution.
L'esthétique épurée et intemporelle de ce lauréat de la Villa Médicis lui permet de décliner son oeuvre à travers des sujets et thématiques variés : le portrait, le nu, l'univers minéral ou végétal ou les oeuvres d'art emblématiques.
Le catalogue invite à un parcours personnel à travers l'Asie, les collections du musée et l'image de la femme. Il explore les thèmes du regard, de la lumière, du reflet, de l'image de soi et de la relation à l'infini.
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Troisième biennale des photographes du monde arabe contemporain
Gabriel Bauret, Collectif
- Silvana
- 20 September 2019
- 9788836642816
L'Institut du monde arabe et la Maison Européenne de la Photographie élaborent la troisième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain. Fort de l'intérêt manifesté par les nombreux visiteurs des expositions en 2015 et 2017, mais aussi de l'accueil très positif que la presse française et internationale a réservé à ces manifestations, la Biennale poursuit donc l'exploration de la création photographique dans cette partie du monde.
L'exposition réunit des oeuvres qui offrent un regard sur le Liban d'aujourd'hui, pour l'essentiel réalisées dans les années 2010. Elle met en lumière des artistes qui ont progressivement émergé après la guerre civile de 1975 - 1990 (certains travaux exposés portent la mémoire de cet épisode).
Il s'agit majoritairement de photographes libanais, même si certains ont décidé de vivre ailleurs, tout en continuant de produire des oeuvres dans et sur leur pays. Quelques-uns sont des « étrangers » de passage et ont donné une vision du Liban marquée par une écriture et une culture différentes. D'autres encore ont choisi de venir s'y installer.
C'est cette diversité de motifs et d'approches qui nourrit l'esprit de l'exposition. Le propos pourrait se scinder en deux parties. Sa restitution trouvant une réponse dans une répartition de l'exposition sur deux niveaux distincts (600m2). Une première séquence est en prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l'histoire, le devoir de mémoire, le mélange des communautés, l'exil . la seconde réunit des artistes qui nous entraînent dans d'autres paysages, rêvés ou inventés, elle exprime la quête d'un ailleurs, le désir d'évasion. Si la première partie est marquée par une démarche photographique à caractère documentaire, la seconde réunit des travaux qui échappent aux contraintes du réalisme, abordent le registre de la fiction, cultivent l'imaginaire, et développent des formes telles que le photomontage ou le collage numérique.
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Visages de naples - t05 - mimmo jodice - naples intime
Gabriel Bauret
- Silvana
- 5 May 2010
- 9788836616213
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« Je préfère travailler en studio, car la relation à l'autre est beaucoup plus intime. La personne ne peut plus se rattacher à un décor. Elle est obligée de se livrer à l'objectif qui lui fait face, sans possibilité de fuite. Je préfère alors le regard dans l'appareil qui accentue la présence et la communication ».
Ll aura fallu deux ans de travail pour réaliser un livre qui retrace pour la première fois l'ensemble du parcours de ce grand photographe, disparu en 2014, et considéré comme l'un des plus audacieux de son époque.
Cette monographie reproduisant ses meilleures photographies replace la vie et l'oeuvre de Jean-François Bauret dans le contexte de la création photographique française de ces quarante dernières années.
Dans le bouillonnement de la fin des années soixante, il fit scandale bien malgré lui et contribua à changer les mentalités dans une société alors sclérosée. Il apporta un vent de liberté dans la publicité en faisant poser des hommes nus, des femmes enceintes, aussi bien que des gens ordinaires. Il fit le portrait de nombreuses figures de l'art, du spectacle et de la littérature comme Klaus Kinski, Dominique Sanda, Nathalie Baye, Michel Tournier ou Laurent Terzieff, auxquels il demandait de « lâcher prise ».
Dans son studio de la rue des Batignolles à Paris, il poursuivit toute sa vie une oeuvre profonde et solitaire et il n'a cessé, en marge de ses commandes, de réaliser des portraits, d'entreprendre des recherches de plus en plus personnelles sur le corps et la nudité qui tendaient chez lui à se confondre, comme en témoignera le livre Portraits nus publié chez Contrejour en 1984. Celles-ci l'amèneront entre autres à développer plusieurs séries de prises de vue dans lesquelles il invitait ses sujets à se mettre en mouvement et à dessiner une forme de chorégraphie devant l'appareil, au lieu de poser de façon statique.
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Ce livre accompagne la deuxième exposition programmée au cours de l'année 2009 par l'Institut culturel italien de Paris, faisant partie du cycle "L'or de Naples. Baroque underground", un portrait tous azimuts de la creativité napolitaine d'hier et d'aujourd'hui.
L'exposition présente le travail de la photographe Norma Rossetti (Naples, 1984) dont la jeunesse et l'audace lui ont permis de mener à bien ce travail documentaire concerné sur l'un des quartiers les plus sensibles de la périphérie nord de la ville del Naples, Scampia.
Elle y cotoie, avec autant de respect que de prudence, des figures que l'on retrouve dans le livre et le film «Gomorra». L'atmosphère est saisissante, Norma Rossetti ne triche pas avec ses sujets, quels qu'ils soient.
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Tout au long de l'année 2009, l'Institut culturel italien de Paris programme, avec le soutien de la Regione Campania et de l'Istituto Nazionale per il Commercio Estero, le cycle "L'or de Naples. Baroque underground", un portrait tous azimuts de la creativité napolitaine d'hier et d'aujourd'hui: une rétrospective de films, de Vittorio De Sica à Paolo Sorrentino, de rencontres littéraires et théâtrales, de conférences, d'expositions de photographie et d'art contemporain, de concerts. En particulier, quatre parcours photographiques qui dressent des portraits intenses de Naples, dont les catalogues sont publiés par Silvana Editoriale.
La première exposition, accompagnée par ce livre, sera consacré à Federico Garolla: Federico Garolla: Naples années 50.
Ce photographe quitte Naples pour rejoindre les rédactions des grands magazines de Milan et se fait connaître avec des photos prises dans les milieux de la mode et du cinéma.
Mais il restera attaché à sa ville natale où il fait ses débuts de reporter. Il montre la rue animée par la présence d'enfants souvent livrés à eux-mêmes. Il croise également des figures de l'art et du cinéma comme le très élégant Vittorio de Sica. C'est la première exposition personnelle de Federico Garolla à Paris.
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« Il y a l'instant retenu par la photographie, mais il y a aussi l'image qui apparaît instantanément et que l'on doit au Polaroid, l'instant camera. Ce procédé, le photographe a choisi de le dédier aux images qu'il fait de sa fille. Sans doute parce qu'il a quelque chose de magique, donc de ludique, et qu'il amplifie le plaisir du moment partagé. [...] Et le livre qui va naître de cet ensemble de prises de vue prend la dimension d'une oeuvre en même temps qu'il acquiert son autonomie. L'objet se libère en quelque sorte de l'auteur et des protagonistes de l'histoire qui est racontée : la photographie n'est plus seulement regardée pour son lien avec des êtres, des circonstances et des lieux particuliers. Elle nous parle aussi de l'enfance en général. C'est alors au spectateur ou à la spectatrice des images de s'approprier cette histoire, de s'identifier au père ou à sa fille, de se laisser gagner par la tendresse et la fragilité de ce monde. »