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FRANCK
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FRANCK LEIBOVICI, FILIBUSTER (UNE LECTURE) 2012
LEIBOVICI, FRANCK , COPELAND, MATHIEU
- JEU DE PAUME
- 7 April 2013
- 9782915704402
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Martine Franck : 100 photos pour la liberté de la presse
Martine Franck
- Reporters Sans Frontieres
- 7 November 2024
- 9782362201011
Pour la première fois, la collection 100 photos pour la liberté de la presse met à l'honneur Martine Franck, photographe belge et cosmopolite. Épouse et égale d'Henri Cartier-Bresson, amie d'Ariane Mnouchkine, membre de Magnum Photos, elle a su imposer son regard, sa douceur et son talent, visibles dans ce numéro engagé et lumineux.
Qui d'autre que Robert Doisneau, le grand photographe humaniste, pour résumer la manière si particulière de travailler de Martine Franck ?
« Voici Martine Franck pratiquant, ce n'est pas banal, le regard amical, seule attitude établissant l'échange confiance-respect que l'on peut lire sur ses images. »
La photographe née à Anvers s'attache aux enfants, aux femmes, aux habitants de la lointaine île irlandaise de Toraigh et aux sans-papiers de l'Église Saint-Bernard à Paris, aux pêcheurs de Long Island...
Avec son appareil, Martine Franck les soustrait au temps et les replace dans le champ du visible. Curieuse sans être indiscrète, la photographe ne tombe jamais dans le sordide et le pathos. La distance est juste, le regard bienveillant et doux, comme un appel à réfléchir à notre humanité, et à prendre le temps. Si elle ne se revendique pas militante, son oeuvre porte pourtant la marque d'un engagement fort et sincère, le plus souvent en noir et blanc, et toujours servi par une composition parfaite.
Le portfolio d'une centaine de pages propose une déambulation dans l'oeuvre de Martine Franck et s'ouvre sur un avant-propos de sa grande amie Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil.
Il est ponctué des contributions de Clara Bouveresse, historienne de la photographie, Robert Doisneau, photographe, Sarah Moon, photographe, Agnès Sire, commissaire d'exposition et ancienne directrice de la Fondation Henri Cartier-Bresson et Matthieu Ricard, humanitaire, auteur et photographe.
Cet album rend hommage à Christophe Deloire. Décédé brutalement le 8 juin dernier à l'âge de 53 ans, Christophe Deloire était le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) depuis 2012. Par son action, il a profondément transformé l'organisation, marquée par une croissance et un impact renouvelés. Le journalisme était le combat de sa vie et il l'a mené avec une conviction inébranlable. Confrères, anciens collègues et proches lui rendent dans ces pages un hommage à la hauteur de l'engagement qui était le sien.
Avec les textes de Stella Assange, avocate, Perrine Daubas, rédactrice en chef, Christophe Dubois, journaliste, Can Dündar, journaliste, Camille Grenier, directeur du Forum sur l'information et la démocratie, António Guterres, secrétaire général des Nations unies, Pierre Haski, journaliste et président de Reporters sans frontières, Bruno Patino, président d'Arte France et président du comité de pilotage des États généraux de l'information (EGI), Henri Pigeat, ancien président-directeur général de l'Agence France-Presse, ancien président du Centre de formation des journalistes.
Cet album a été réalisé avec le soutien de la Fondation Henri Cartier-Bresson. -
Toto Tome 1 : et ça vous fait rire...
Franck Girard, Serge Bloch
- Tourbillon
- Globulle
- 22 March 2017
- 9791027602278
Qui connaît Toto ? Roi de la cour de récré, maître en l'art du zéro pointé, tout le monde connaît Toto ! Une histoire drôle en BD par page pour retrouver l'univers plein d'humour et de blagues de Toto et de sa bande de rigolos !
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«Pourquoi jouer tant de notes alors qu'il suffit de jouer les plus belles?»Miles Davis (1926-1991), trompettiste au son bouleversant, a profondément marqué l'histoire du jazz, de la musique. Sa vie, c'est la musique. Sa voix unique, fragile et puissante, intense, c'est la trompette.Son père l'éclaire dès le plus jeune âge sur le racisme auquel il sera confronté tout au long de sa vie. Son combat, Miles décide de le mener à travers la musique, en devenant un artiste noir respecté.Au fil de sa carrière, celui que l'on présente comme le «Picasso du jazz» n'a de cesse d'innover, de se réinventer:les albums se suivent mais ne se ressemblent pas. Même si l'homme derrière la trompette est réputé difficile et colérique, le musicien fascine et hypnotise, au point de devenir l'une des rares icônes du jazz au succès planétaire.
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«Francis Bacon incarne, plus que tout autre artiste, "la" peinture. Il est l'homme le plus extraordinaire qu'il m'ait été donné de connaître. Dans les années 1980, je l'ai rencontré à plusieurs reprises. À Londres, tout d'abord, dans son atelier de South Kensington, puis en diverses occasions, lors de ses passages à Paris. Nous conversions aussi parfois au téléphone, tôt le matin. Il parlait en toute liberté, sans tabou, de tout et de choses sans importance. Bacon adorait parler, parler l'excitait.
Je l'observais, l'enregistrais, prenais des notes, rien ne le gênait.
Rendez-vous dans son atelier, dans les restaurants, les bars londoniens ou parisiens, de jour comme de nuit, à discuter, boire, manger, jouer : ce livre retrace ces moments rares partagés avec Bacon, joyeux nihiliste, et éclaire l'homme exquis qu'il fut, loin de sa réputation de "monstre"».
Franck Maubert.
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Entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, Madrid, la Suisse et l'école du Louvre à Paris, Martine Franck, belge d'origine, a connu des années de formation et d'études qui ont forgé sa vision transculturelle du monde et de sa diversité. De là, peut-être, son aptitude naturelle à appréhender l'universalité des conditions mais aussi, dans l'acception sartrienne du terme, la spécificité des situations.
La photographie, qu'elle commence à pratiquer dans sa vingt-cinquième année, comble et exacerbe cette disposition aux voyages, à l'observation et aux enquêtes. Dès cette période s'engage aussi son indéfectible complicité avec Arianne Mnouchkine et le Théâtre du Soleil dont elle partagera photographiquement les aventures en en construisant la mémoire visuelle. Après avoir été l'assistante de plusieurs photographes, elle entame une carrière de photographe indépendante et publie régulièrement dans la presse internationale avant de rejoindre Magnum en 1980.
Si l'on évoque parfois le classicisme de son style, c'est pour en souligner l'évidente rigueur comme l'exigence formelle qui s'y déploie. C'est dans ses célèbres portraits d'artistes, d'intellectuels ou de moines tibétains (univers avec lequel elle entretient de longue date une proximité revendiquée), et dans ses paysages d'Inde ou d'Irlande que s'affirme cette sérénité construite qui semble signer sa manière.
Réservée, elle confesse dans une correspondance avec l'écrivain John Berger : " J'ai souffert d'être timide... parler aux gens me coûtait ; tenir un appareil m'a donné une fonction, une raison d'être quelque part comme témoin " et précise : " L'appareil est en lui-même une frontière, une barrière telle qu'on la brise constamment pour se rapprocher du sujet. " Cette pudeur, adossée à une forte conviction, confère à ses reportages humanitaires - on pense par exemple à son exemplaire collaboration avec l'association Les petits frères des pauvres - une dimension particulière où Martine Franck, en évidente empathie avec les êtres qu'elle photographie, nous les restitue dans la digne plénitude de leur humanité.
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« Il existe un moment commun, dans certaines manières de faire de la sociologie ou de l'art, où les pratiques se recoupent. dans notre réflexion consistant à re-décrire les sciences sociales et les arts non plus en tant que disciplines constituées, mais en tant qu'ensembles de pratiques à inventer, bricoler, le découpage entre arts et sciences est alors peut-être à rejouer, des frontières peuvent se déplacer. » Ce cahier rassemble 32 exercices - instruments pour se former a` l'observation sociologique autant qu'instructions de performance - propose´s par Howard S. Becker et discute´s avec franck leibovici, pour mettre en oeuvre ces pratiques communes. Tous niveaux.
L'ouvrage contient e´galement :
« Des usages de ces exercices », par Howard Becker « comment en vient-on a` publier un tel livre ? », par franck leibovici « e´change´s a` la naissance », entretien avec les deux auteurs -
Après Bohèmes et Libertad !, Dan Franck poursuit son histoire des artistes et des intellectuels. Il évoque ici la période de la Seconde Guerre mondiale, de la débacle de 1940 à la Libération, avec des traîtres et des héros, des petites mains et des grandes plumes. André Malraux, Sartre, Aragon, Picasso, Marguerite Duras, Drieu la Rochelle... Une grande partie de la France qui peint, écrit, dessine, qui parfois trahit, et souvent collabore.
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Joanna Hogg, regards intimes sur l'imaginaire
Franck Garbarz
- Carlotta Editions
- 23 May 2023
- 9791093798196
ALORS QUE LE CENTRE POMPIDOU LUI CONSACRERA UNE RÉTROSPECTIVE EN MARS 2023, IMMERGEZ-VOUS DANS LE CINÉMA DE JOANNA HOGG, FIGURE MAJEURE DU CINÉMA INDÉPENDANT ANGLO-SAXON, MÉCONNUE EN FRANCE JUSQU'À LA SORTIE DE SON DIPTYQUE THE SOUVENIR.
POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE, L'ENSEMBLE DE SON OeUVRE SE DEVOILE DANS UN LIVRE INÉDIT.
Auteur d'une oeuvre aussi personnelle que singulière, Joanna Hogg a été révélée tardivement au public français grâce au diptyque The Souvenir sorti en salles début 2022. Pourtant, la réalisatrice anglaise a déjà signé quatre autres longs métrages, dont son dernier opus, The Eternal Daughter, présenté à la Mostra de Venise cette année. Une oeuvre passionnante dont la singularité méritait qu'on lui consacre ce livre qui s'appuie essentiellement sur des documents visuels esquissant, en creux, un portrait de l'artiste. -
Aux dires de l'obscur : sur la théorie en architecture
Franck Rambert
- Deux-Cent-Cinq
- 1 February 2023
- 9782919380619
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Quelle heure est-il ? histoire de la peinture, de l'ombre et du soleil
Franck Leibovici
- Jbe Books
- 6 January 2023
- 9782365680691
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Lorsqu'on lit les définitions du paysage, comme celles du Robert : « Partie d'un pays que la nature présente à un observateur » ou « Tableau représentant la nature », on est surpris par la limitation, l'absence même, conceptuelle, philosophique et poétique. Le rapport au vivant y est inexistant. L'histoire peut expliquer - mais non excuser - cette douloureuse carence, dans la mesure où la notion de paysage apparaît à la fin du XIVe siècle en France avec la peinture des primitifs italiens, intégrant des paysages en arrière-plan. En Chine, c'est au IVe siècle que le paysage est littéralement définit par « les monts et les eaux », empreint d'une spiritualité et d'une philosophie du vivant. L'Indéfinition du paysage s'insurge, réenchante l'illimité et dévoile 365 définitions. Une par jour. En voici quelques-unes : « Le paysage est une surimpression intégrée aux contingences du réel, un état de sensation en connivence avec le vivant, d'où émane une fiction transformant la réalité » « Le paysage est une tentative de perfection de la pensée, sa perfection n'est lisible ni dans l'artifice, ni dans le limité, mais dans son expression insaisissable de l'illimité » « La sensation de paysage est un mouvement éprouvant la manifestation d'un débordement » « Le paysage est un art d'habiter qui multiplie les mondes » « Le paysage naît d'une tension entre l'immersion et le détachement » « Une par jour, comme autant de tentatives de saisir toutes ses variations. »
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Correspondances dans le labyrinthe des sons
Alexandre Castant, Philippe Franck
- Lettre Volee
- 4 June 2024
- 9782873176310
Ce recueil de textes critiques (2005-2022) constitue une correspondance - au sens propre comme au figuré -, entre Alexandre Castant et Philippe Franck autour des arts sonores. Ce sont des parcours mais aussi des écoutes actives en dialogue avec des oeuvres et des artistes contemporains dont le commun dénominateur est cette matière sonore mise en espace, mais aussi en images, en réseaux et en formes diverses. Le champ exploratoire principal en est le festival international des arts sonores City Sonic, créé en Fédération Wallonie-Bruxelles en 2003 par Transcultures sous la direction artistique de Philippe Franck, et qu'Alexandre Castant a suivi et commenté depuis ses débuts. De manière plus générale, cet ouvrage propose une vision ouverte et hybride des arts sonores d'aujourd'hui considérés dans leur grande diversité de pratiques et d'esthétiques. L'acquisition de ce livre donne également accès à une compilation de pièces sonores extraites du catalogue City Sonic (label Transonic).
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Livre de poissons 1580
Adriaen Coenen, Franck Guyon
- Éditions Marguerite Waknine
- Le Cabinet De Dessins
- 19 June 2020
- 9791094565674
Il est certains ouvrages qui sont des mondes à part entière. Le Livre des poissons (Visboeck, en néerlandais) d'Adriaen Coenen (1514-1587) fait partie de l'espèce. Après avoir vécu toute son existence de la mer, comme pécheur, puis comme commissaire-priseur à la criée de Scheveningen, Adriaen Coenen, à l'âge de 63 ans, entreprend la création, entre 1577 et 1580, de son Livre de poissons, une oeuvre unique, au sens plein du terme, exceptionnelle, où chaque page laisse découvrir des spectacles étonnants où se côtoient images et textes augmentés de bandes et de cartouches réalisés à l'aquarelle comme autant de décors colorés à même de mettre en valeur les merveilleuses planches qu'ils encadrent. Au total, le volume comptera quelque 410 pages. Sans jamais s'enfermer dans le cadre strict de l'activité de la pêche, il fait place également à bien d'autres curiosités, comme des dragons, des animaux exotiques, des phénomènes naturels et des miracles. En outre, par la qualité de ses détails, l'ouvrage demeure pour les recherches modernes une source inépuisable d'informations sur les activités de la pêche et ses conditions au xvie siècle, au Nord de l'Europe. De la vie d'Adriaen Coenen, nous ne connaissons que peu, sinon qu'il fréquenta l'école élémentaire, eut deux épouses dont la seconde lui donnera un fils. Enfin, l'histoire rapporte aussi qu'Adriaen Coenen n'était sans doute pas sans ignorer la valeur de son ouvrage puisqu'il fit en sorte de pouvoir l'exposer à la foire annuelle de la ville, accompagné de sa collection de poissons séchés : ouvrage alors consultable moyennant quelques pièces de monnaie.
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De l'amour de Franck Leibovici est une tentative d'organisation de la production littéraire amoureuse à l'heure numérique. Le premier volet reprend le genre épistolaire de la « prisonnière espagnole » qui sévit depuis le 16ème siècle en Occident et qui se retrouve de nos jours sous la forme de ces sollicitations non-désirées de jeunes femmes qui envahissent les boites mail. Franck Leibovici s'emploie ici à répondre systématiquement à ces e-mails en s'imposant un protocole d'écriture. Les trois autres chapitres trouvent leur matière première dans une application de rencontres, un forum de compte-rendu de rencontres amoureuses, ou dans la retranscription phonétique d'une scène de sexe. Franck Leibovici trouve dans ces plateformes la matière à une écriture non créative ambitieuse et souvent drôle.
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Chacun sait que la « critique sociale » n'a pas son origine au cinéma et qu'elle est née quelque part du côté de chez Marx. Mais, dans une période où se multiplient des films comme It's a free world! (K. Loach), Louise Wimmer (C. Mennegun), Une vie meilleure (C. Kahn), Dans la tourmente (C. Ruggia) ou La mer à boire (J. Maillot), la question du rapport entre le cinéma et la critique sociale retrouve une actualité qu'elle n'a plus eue depuis les années 70. Dans ce contexte, Franck Fischbach montre que la critique sociale n'est ni un genre, ni un style cinématographique, mais une fonction que certains films mettent en oeuvre parmi d'autres fonctions et quel que soit leur genre d'appartenance. Mais comment situer alors la fonction de critique sociale par rapport au genre du cinéma politique? Et quels sont les instruments et les dispositifs proprement filmiques d'une critique sociale cinématographique?
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Ulysse ou les constellations
Franck Pourcel, Gilles Mora
- Le Bec En L'Air
- 3 October 2013
- 9782367440354
Depuis quelques années, Franck Pourcel voyage sur les traces d'Ulysse. Cette relecture contemporaine du texte d'Homère, qui l'a mené dans plus de 15 pays (Albanie, Algérie, Égypte, Grèce, Israël, Italie, Libye, Maroc, Palestine, Turquie.), interroge une Méditerranée en mouvement que parcourent les enjeux de notre monde. Sur la carte, il a réalisé des tracés subjectifs qui suivent les étapes de son périple et forment des constellations imaginaires le guidant au-dessus d'un territoire confus et mouvant. Il explore ainsi une mémoire enfouie, des paysages méditerranéens qu'il saisit dans leurs aspects d'immuabilité, de modernité ou de changements. Avec ce travail conséquent, commenté par Gilles Mora, Franck Pourcel élabore de nouvelles géographies, plus humaines et plus personnelles.
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(des formes de vie) ; une écologie des pratiques artistiques
Franck Leibovici
- Questions Theoriques
- 7 November 2012
- 9782917131206
« ...face à une oeuvre d'art, je me demande souvent quelle forme de vie se trouve derrière. C'est-à-dire, quelle forme de vie son auteur a mis en place pour que la production d'une telle pièce soit rendue possible. Je me demande aussi, inversement, quelle forme de vie découle de l'oeuvre qui est devant mes yeux... » Franck Leibovici a entamé en 2011 une recherche portant sur les « formes de vie » et les « écosystèmes » que produit une pratique artistique. Avec l'aide des Laboratoires d'Aubervilliers, il a contacté près de 200 artistes et leur a demandé de produire un document, sans contrainte de support, qui rende compte de cette « écologie de l'oeuvre ». Les éléments ainsi collectés et rassemblés sont rendus publics sous la forme d'un atlas bilingue et d'une série d'événements.
Un des postulats de l'enquête est en effet qu'une « forme de vie », un « écosystème » ou une pratique artistique, ne relèvent jamais du privé, mais sont toujours publics, dans le sens où ils impliquent, même involontairement, une forme de collectif hétérogène. Afin d'éviter qu'elle soit un simple catalogue illustratif mais pour qu'elle reconduise plutôt ce processus collectif, il a été décidé que la présente publication prenne la forme singulière d'un atlas conçu comme un album à autocollants de type « Panini ».
Les lecteurs devront donc entrer en contact les uns avec les autres pour se livrer à des échanges, ou trocs, en vue de compléter l'album de l'enquête. Ils formeront ainsi le collectif des lecteurs.
La publication a par ailleurs pour objet d'organiser et de classer les réponses afin de dégager une taxinomie, souple et utile, des « formes de vie » des artistes. Ainsi, à la suite du traitement des réponses, a été mise au jour une série de tags, ou mots-clés, issus de l'analyse des matériaux qui permettront, par l'intermédiaire d'un index, de naviguer très librement parmi les contributions.
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Après la publication des Poèmes déjeuner, matrice de leur collection américaine, les éditions Joca Seria publient donc le premier recueil publié 7 ans auparavant. Il ne s'agit pas ici de poèmes écrits sur le pouces pendant la pause déjeuner d'O'Hara à Manhattan, bien que la ville n'en soit pas absente. Le livre naît de la rencontre du style post-surréaliste d'O'Hara avec la rapidité de la peinture des années cinquante (l'expressionnisme abstrait) dans laquelle le poète « baigne », la vitesse imbattable de la musique et la force irrésistible du cinéma.
« Nerve » : du nerf, voilà ce qui pourrait résumer ces méditations dans l'urgence qui s'accommodent du rythme trépidant de la vie moderne pour en goûter et transcrire l'intensité.
Déjà, dans ce livre, O'Hara ne s'arrête pas pour méditer : les méditations sont en plein dans l'urgence, portées par l'instant et le moment. Une extension d'un présent qui déroule, de vers en vers. C'est un livre jeune, non un livre de jeunesse. Jeune au sens où il est vigoureux. Plein de l'élan qui va donner les chefs d'oeuvre que sont les poèmes comme « A l'industrie cinématographique en crise », longue liste de stars de cinéma à qui O'Hara déclare son amour, « Méditations dans l'urgence », « Pour James Dean », « Dormir en plein vol » et « Maïakovski ».
L'urgence n'enlève rien aux méditations, au contraire, elle leur donne leur force. Et c'est une voix, une sensibilité, une personne qui émergent de ce livre, de ce remue ménage de peinture, films, musiques, livres cités : une personnalité se constitue de page en page, un « moi » qui nous parle et qui (se) tient parce qu'il va vite - immédiateté de l'urgence - et qu'au milieu de tout cela il trouve le temps, si infime soit-il, de réfléchir, de regarder son image se constituer.
Mais c'est aussi un appel au regard du lecteur, une invitation à ce qu'il ou elle se retrouve dans ce reflet ou vienne y mêler sa propre image.
Il n'est à ce sujet pas étonnant que le 2e épisode de la saison II de la série américaine Madmen se termine sur une lecture par le personnage principal, Don Draper, en proie à une crise personnelle, des derniers vers du poème « Maïakovski », qui sont aussi les derniers du livre.
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Des opérations d'écriture qui ne disent pas leur nom
Franck Leibovici
- Questions Theoriques
- Forbidden Beach
- 28 January 2020
- 9782917131459
Franck Leibovici s'intéresse ici aux écritures ordinaires, liées à des routines qui échappent à notre attention ou à notre champ de vision et, pour cela, demeurent innommées. Partant d'exemples tirés de la poésie des vingt dernières années, des literacy studies, des media studies, de l'anthropologie ou du droit international pénal, le présent ouvrage traite de l'écriture comme action : écrire (noter, transcrire, récrire, indexer, republier), c'est activer un écosystème social composé non plus de textes, mais de documents.
Plutôt que d'observer des objets d'écriture tenus a priori pour littéraires, Franck Leibovici examine leurs relations avec la documentalité la plus ordinaire. Quel type de fonctionnement et d'usage ces objets partagent-ils avec des pièces dont l'établissement, la production et la circulation déterminent l'ordre présent de nos sociétés ? La dimension politique et éthique de la littérature réside dans sa capacité à concentrer, redistribuer, reconsidérer les marques de pouvoir qui circulent dans les documents que nous visons, paraphons, signons chacun quotidiennement. Le présent ouvrage esquisse, par là, une reconception radicalement non essentialiste de l'« art » et de la « poésie ».
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« La photographie était ma raison d'être. J'étais photographe. J'ai été extrêmement photographe, passionnément photographe, hanté par la photographie.
Mon amour immodéré s'est mué en une haine qui n'a d'égale que celle d'un amant trahi. » Avant son entrée remarquée en littérature (Autorisation de pratiquer la course à pied, Lattès, 2013), Franck Courtès a été photographe de presse pendant vingt-six ans. Hommage vibrant à l'art de la photographie, mais aussi récit initiatique nourri de ses voyages et de ses rencontres, La Dernière photo révèle ce qui se cache sous la surface sensible des êtres. -
Inspiré par l'engouement récent pour les cahiers de coloriages mais aussi déçu par la qualité quelque fois médiocre des dessins proposés au public, Semiose éditions a eu l'envie de faire appel à des artistes confirmés pour dessiner spécialement des motifs à colorier pour les enfants - et les grands enfants, évidemment ! Ces albums color me s'inscrivent dans la plus pure tradition du cahier de coloriage : petit format (A5), pelliculage brillant de la couverture sur papier cartonné, dessin en ligne claire.
La série a débuté en octobre 2016 avec 6 premiers albums. Chaque dessin est une création originale et véhicule une histoire, un trait d'esprit, dans un goût partagé pour l'humour, l'absurde et l'imaginaire. Un court texte en quatrième de couverture situe l'oeuvre de l'artiste et le rend familier au jeune public. Surtout, la valeur pédagogique de l'exercice n'est plus à démontrer : en exprimant leur libre talent pour la couleur, les enfants observent et se familiarisent avec la manière dont un dessin est construit.