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Bernard Plossu, tirages Fresson
Jeanne Fouchet-Nahas
- Textuel
- Textuel Photographie
- 28 October 2020
- 9782845978423
Ce livre est conçu comme la rétrospective de l'oeuvre en couleur de Bernard Plossu sur tirages Fresson : des années 70 à nos jours, depuis les paysages du grand ouest américain à la gare de la Ciotat ou les jardins de Giverny. Quatre-vingt images, dont certaines inédites, sont reproduites dans leur épaisseur et leur matité, chaque tirage Fresson étant unique. La longévité de la collaboration de Plossu avec la famille Fresson sur trois générations est partie prenante de l'oeuvre elle-même.
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Memories are made of this
Bernard Plossu
- Lamaindonne
- Poursuites Et Ricochets
- 2 October 2024
- 9782492920189
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En Inde, en Italie, en Andalousie, en Grèce, en France, Plossu dérobe des fragments du monde. Faisant alterner scènes urbaines et paysages majestueux, le photographe pose sur les oiseaux un regard à la fois tendre et curieux que souligne la qualité onirique et « surréelle », comme l'a précisé le critique Francesco Zanot, de ses images. Partout où il promène son appareil, Plossu s'impose une seule et même règle : la sobriété, obtenue grâce à un objectif de 50 mm. « C'est mon seul style, précise-t-il, ce qui me permet d'affirmer que mon style, c'est de ne pas faire de style ». Les oiseaux de Bernard Plossu nous semblent parfois bien familiers, peuplant cours d'immeubles, toits des campagnes ou fils électriques, d'autres, les ailes déployées, jouent avec les vents ascendants qui sifflent en altitude et attisent la fascination et le désir qu'ont depuis toujours les hommes de voler.
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Le voyage mexicain, livre mythique de Bernard Plossu paru en 1979 est enfin réédité dans sa version originale accompagné de Jungle, un livre inédit de photographies couleurs qu'il réalisa à la même époque lors d'une expédition dans la jungle du Chiapas mexicaine.
L'ensemble ainsi constitué révèle comment un jeune homme d'à peine vingt ans, amateur de cinéma d'auteur et de films grand public met spontanément en place dès ses débuts de photographe une esthétique personnelle sans rien connaitre des photographes importants de son époque. Et dans le même temps, que ce soit sur la route à travers l'approche poétique du Voyage mexicain ou narrative de Jungle, on sent que tout est déjà en place : la conscience de son devenir d'auteur et son approche conceptuelle à travers les livres conçus comme des oeuvres à part entière.
Les deux ouvrages tirés à 1000 exemplaires vendus exclusivement ensemble sont présentés dans un fourreau.
Le voyage mexicain, préface de Denis Roche
C'est un témoignage optimiste de la beat génération, une rupture dans l'histoire de la photographie avec des cadrages à l'opposé de la tradition française, des images qui nous en disent autant sur le photographe que sur le pays traversé. La critique fut enthousiaste à la sortie de ce petit livre en 1979, et son auteur qualifié de « Robert Frank heureux ». Dans sa mémorable préface Denis Roche explique ce qu'est la liberté de la photographie qui permet qu'un savoir et une esthétique soient mystérieusement spontanés comme chez Bernard Plossu.
Jungle, textes de Bernard Plossu et Claude Nori
Début 1966, Bernard Plossu qui n'a que vingt ans est engagé comme photographe dans une expédition anglaise à la recherche d'un temple maya. Ce sera pour lui une façon d'améliorer sa technique mais aussi l'art de la débrouille et de la survie au contact d'une nature souvent hostile avec les quatre autres jeunes membres de l'expédition. Il tiendra tout le long de cette expérience, un journal dont des extraits sont publiés dans l'ouvrage, donnant à cette approche de son périple mexicain une dimension aventurière.
" Dans la vieille Packard 50, on file vers Guanajuato, dans l'infini de l'espace, des routes, dormant n'importe où autour d'un feu sous les étoiles, réveillés par les paysans, déjeunant dans les marchés ou les cantinas, dansant, chantant partout, bavardant avec des vieillards aux chapeaux de paille esquintés par le temps... ». -
Les sixties... un air de liberté flotte, l'émancipation devient un sujet central, les guerres coloniales françaises s'achèvent enfin, les hippies clament la paix sur terre. Les fleurs deviennent un motif de puissance, inondant de couleur les robes, les chemises et les jupes qui raccourcissent. [...] On découvre le blues, le folk et le rock : on chante, danse et bouge autrement. La Nouvelle Vague déferle avec force, changeant le regard sur le cinéma et la vie. Bernard Plossu, jeune photographe qui se rêve aussi cinéaste, arpente la capitale, projetant sans doute de la mettre en scène comme savent si bien le faire Godard ou Truffaut. Entre 1961 et 1968, il filme Paris en 8 mm, sous tous les angles, dans divers quartiers, captant l'ancien comme le nouveau - et même ce qui est en cours de construction ! De ces films ont été tirés des photogrammes ; arrêts sur image comme autant d'instantanés parvenant jusqu'à nous avec leurs ailes de papillon pour nous souffler doucement au visage ce que fut l'air de ce temps...
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La collection 36 vues invite un photographe à raconter, avec ses mots, l'histoire de trente-six de ses images.
On ne présente plus Bernard Plossu.
De Mexico City à La Ciotat, en passant par Delhi, cet infatigable voyageur traque la poésie depuis plus de cinquante ans. Toujours entre deux trains, l'homme au Nikkormat s'est laissé convaincre de raconter l'histoire de trente-six de ses images. Certaines ont fait comme lui le tour du monde, d'autres sont montrées ici pour la première fois.
Vous allez voir, personne ne raconte Plossu comme Plossu ! -
In Arles
Christophe Berthoud, Pierre Parlant, Laëtitia Talbot, Jean Chalandas
- Arnaud Bizalion
- 22 June 2023
- 9782369801764
Depuis 50 ans, le photographe Bernard Plossu pose son regard sur la ville d'Arles deux fois millénaire. Un regard contemporain sur l'illustre passé et sur les deux siècles traversés : 20ème et 21ème. Bernard Plossu nous livre cette moisson faîte de petites choses du quotidien et d'illustres beautés propres à cette ville : lieux sacrés, lumière unique, ombres et lumière jouent à cache cache dans cet écrin. Le centre ancien, les Alyscamps, le musée réattu, le musée arlaten, les bords du rhône, les grands monuments, mais aussi, l'Arles d'aujourd'hui ainsi que l'abbaye de Montmajour et les plaines de la Camargue. Des textes d'écrivains, romanciers, historiens accompagnent cette symphonie.
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Lire / écrire
Bernard Plossu, Bernard Noël
- Yellow Now
- Cote Photo - Images
- 15 March 2019
- 9782873404420
Cet ouvrage s'inscrit dans la collection Les carnets, une collection - mise au point avec Bernard Plossu - qui se propose de revisiter les archives d'un photographe ou d'un collectionneur et d'en extraire des séries thématiques (des faits, des objets, des situations, des évocations...).
Bernard Plossu a extrait de ses archives des images montrant des lecteurs ou des lectrices - au Mexique en 1966, en Inde en 1989 ou à Paris en 2017 - en train, en rue (souvent) ou au lit (parfois) ; des écrivains au travail - Perec, Butor, Bailly ou Noël ; des librairies et des bibliothèques - à Palerme, à Berkeley ou à Delhi ;
Des hiéroglyphes et des graffitis - en Égypte ou à Toulon. Pour notre plus grand bonheur de lecteur.
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La Belgique : l'air de rien
Bernard Plossu, Bernard Marcelis
- Yellow Now
- 22 October 2021
- 9782873404789
Bernard Plossu est un photographe français parmi les plus importants et les plus influents. Cet ouvrage, en forme de bilan, montre une sélection des photographies effectuées au cours de ses nombreux voyages en Belgique, au fil des années (des années 1980 à aujourd'hui).
Photographies prises en passant, l'air de rien, à Anvers, à Gand, à la côte, à Bruxelles, à Liège - et même à Crisnée -, en Ardennes... pour y rencontrer son « galeriste » et ami Jean-Louis Godefroid, son éditeur belge Guy Jungblut ou son « collègue » Marc Trivier.
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Paris, encore et toujours, pour cet amoureux de la capitale, Paris qu'il a tant photographiée... Mais Paris-Matic... photographiée - en 1970 puis 1990 - à l'Agfamatic, cet appareil jetable, presque un jouet, qu'un photographe pourrait ne pas prendre au sérieux... Pourtant, Bernard Plossu joue avec les possibilités de l'appareil, si différentes de celles de son Nikkormat professionnel, et nous offre ici un nouveau regard "instantané" sur la ville...
"Photos faites à l'Agfamatic, "pour enfants" c'est-à-dire d'une "technique enfantine"... Rien à régler, on met juste sur le petit dessin de nuages ou de soleil. Un rêve I Et en fait d'enfantin, ce sont les appareils les plus révolutionnaires I Pensez, il n'y a même plus à régler, il suffit d'appuyer : on peut photographier avant même qu'on ait eu le temps de se demander si on allait prendre la photo ou pas ! On n'a même plus le temps d'hésiter Plus rapide que du reportage ! " B.P.
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Le musée Granet a conçu une exposition consacrée à l'artiste Bernard Plossu sur le thème de l'Italie. Une centaine de photographies seront exposées, la plupart inédites, couvrant la période de la fin des années 70 à 2017. Si l'artiste est célèbre pour ses clichés utilisant de façon quasi exclusive le noir et blanc dès 1965, il a pu expérimenter la couleur au gré de ses voyages à travers un procédé pigmentaire particulier, le tirage Fresson, découvert en 1967. Ces tirages mat au charbon, connus dans le monde entier, donnent un rendu granuleux, doux et presque poudré à ses photographies. Ce magnifique ensemble sera mis en regard avec une soixantaine de lavis, aquarelles, différentes vues de la ville de Rome et de ses alentours réalisées par le peintre emblématique de la ville d'Aix, François-Marius Granet (1775-1849) dans la première moitié du XIXe siècle.
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Plossu en quelques mots-clés :
La Cinémathèque française, Bergman, Dreyer, Antonioni, Bunuel, Jessua, Bresson, le western, la Nouvelle Vague, le néo-réalisme, la contre-culture, la Beat Generation, les hippies, le Mexique, San Francisco, les Chiapas, le Nevada, l'Inde, l'Afrique, le Niger, les déserts, la route, la poussière l'Andalousie, l'Italie, la Turquie, le Nord, la pluie, la brume, Paris, Bruxelles, les chiens, Charleroi, les chats, la Haute-Provence, Hyères, Marseille, le Jura, Almeida, Madrid, Françoise, Joaquim, Manuela, en bus, en train, à pied, la couleur Fresson.
Des premières photos en 1965 à aujourd'hui, des dizaines de milliers de clichés, autant d'instants capturés dormant dans des boîtes. Une petite partie émerge. Dans des expositions parfois, dans des livres souvent, ou en cartes postales.
Avec la complicité de Bernard Plossu nous projetons de mettre en oeuvre une nouvelle collection de recueils de ses images - pour la plupart inédite - privilégiant une approche thématique (les 2CV, les inscriptions dans l'image, la pluie, la brume, Magritte, le néo-réalisme.) et transversale (toutes les époques, tous les lieux, toutes les techniques.).
Chaque volume, de petit format (12 x 17 cm), comprendra, suivant les thèmes abordés, entre 60 et 100 photographies. Il sera accompagné d'un texte rédigé par un critique ou un écrivain.
Rythme de parution : 2 volumes par an.
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Né de la rencontre - pas du tout fortuite - entre le photographe Bernard Plossu depuis longtemps apprécié par les deux écrivains, sa série de photos de chambres d'hôtel, (Palerme et Gênes) a donné vie à ce livre à trois « voix ». Chacun d'eux a écrit en vis à vis de chacune des photos un petit texte fictionnel formant une sorte de récit énigmatique. Le livre se compose donc de deux parties : « Palerme Fonction Silence » de Liliane Giraudon et « Gênes Fonction Basilic » de Jean-Jacques Viton.
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Des millions d'années... la réserve géologique de Haute-Provence
David Le Breton
- Yellow Now
- Cote Photo - Images
- 14 September 2010
- 9782873402631
C'est parce qu'il est marcheur et photographe que j'ai invité Bernard Plossu en 1994 avec le désir de lui faire connaître les monts et vals de Haute-Provence, sur les pas des géologues qui, comme moi, les ont arpentés, depuis plus d'un siècle.
Depuis cette date, comme eux, parfois avec eux ou d'autres amis marcheurs, Bernard Plossu parcourt à pied cet immense territoire protégé dont il fait l'inventaire des paysages ; ceux de la vallée du Bès, du plateau de Chine, des Glues du Péouré, du pic de Couard, du pas de Labaud, de la montagne de Coste-Longue, de la barre de Géruen, des Terres noires, de la montagne du Cheval blanc et tant d'autres.
En photographiant ces lieux Bernard Plossu procède à leur invention paysagère. Ainsi son travail vient-il rejoindre l'action du musée Gassendi de Digne, musée à ciel ouvert qui propose à des artistes contemporains d'inscrire leurs productions au coeur du territoire naturel. C'est ce musée qui, en 2010, a souhaité que les photographies de Bernard Plossu deviennent aussi un livre, avec l'apport d'un texte de David Le Breton sur la marche, la Réserve et le lointain Ouest.
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Au début des années soixante-dix, passage à Rome, pendant un hiver froid et pluvieux? aucune photo de bonne, j'avais un grand-angle?! sauf deux ou trois à Pompéi silencieuse et vide sous la pluie merveilleuse... Plus tard, en 1979, ayant enfin compris la force discrète du 50 mm, venant des hauts plateaux de Taos au Nouveau-Mexique ou j'habitais, je retrouve à Rome Claude Nori, et là, c'est le choc visuel : est-ce le fait d'habiter dans le désert qui fait que cette ville me fascine en comparaison?? Disons que les images de l'Ouest américain sont souvent horizontales et que celles des rues de Rome sont souvent verticales?! et que m'imprègne aussi très fortement l'oeuvre romaine de Corot, auquel je pense si souvent là-bas... Corot qui m'a marqué définitivement par sa sobriété. BP''
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Far out ! les années hip : Haight-Ashbury, Big Sur, India, Goa
Bernard Plossu
- Médiapop
- Sublime
- 25 May 2011
- 9782918932024
Bernard Plossu découvre la Californie en 1966, un an avant le Summer of Love. En pleine période hippie, il fréquente la City Lights Bookstore, croise Joan Baez et ses soeurs, rencontre Henry Miller et photographie sans arrière-pensée ses amis artisans, écrivains et artistes (certaines de ces photographies sont inédites, notamment les images en couleurs de 1966 à Haight-Ashbury). En 1970, attiré par l'Inde, Bernard Plossu se rend à Ceylan puis à Goa. Sincèrement hippie, il vit son époque intensément non sans une certaine naïveté.
Dans les deux reportages publiés par Rock & Folk en 70 et 71 et intégralement repris ici (textes et photos de Bernard Plossu), il raconte sa quête d'amour et son aspiration à la paix à travers ses voyages et ses rencontres puis ses premières désillusions quand il se rend compte que l'anticonformisme est devenu une mode et que le rêve hippie est en passe d'être recyclé en business lucratif. Quarante ans après, Bernard Plossu revient sur ses années hip, ses débuts dans la photographie, son goût puis son dégoût pour le "grand angle" qu'il finira par abandonner définitivement. Ce livre touchant témoigne d'une époque qui marqua à jamais Bernard Plossu et nous rappelle que pendant quelques années, les hippies crurent sincèrement qu'un monde meilleur et une vie plus proche de la nature étaient possibles.
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Une ville marquée par l'Histoire : cela se dit de beaucoup d'entre elles, mais à Berlin qui, pour l'histoire récente - celle des deux siècles passés - devrait être l'emblème même d'une telle empreinte, le paradoxe est que, plus de vingt ans désormais après la réunification, cela ne se voie plus tellement. Certes, les traces, pour qui s'en ferait le sourcier, restent nombreuses, et plus particulièrement dans certains quartiers, mais dans ce que l'on pourrait appeler le centre et, par conséquent, là même où les destructions puis la visibilité de la division furent extrêmes, l'impression majeure que ressent le visiteur est celle d'une ville neuve et moderne, en partie transparente, où il semble que la volonté d'oubli (mais est-ce vraiment une volonté, ou un réflexe vital ?) ait triomphé.
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Bernard Plossu parcourt l'Ouest américain de 1966 à 1985. Du Nouveau Mexique à la Californie, via le Nevada, l'Utah, l'Arizona, il photographie les signes, signaux, néons, panneaux et façades sur lesquels apparaissent cowboys et Indiens le long des routes qui traversent le désert. Par dérision, il appelle la série « De Buffalo Bill à Automo Bill ». Sous le regard amusé du photographe, les anciens ennemis, le cowboy, avec ses colts à la ceinture et son chapeau, et l'Indien, avec son tomahawk et sa coiffure en plumes, se livrent désormais une guerre commerciale en étant investis comme enseignes de boutiques rivales. Selon David Le Breton, ces photographies témoignent de la nostalgie inguérissable d'un monde amérindien disparu dont Bernard Plossu a longtemps rêvé. L'ombre des populations indiennes ayant vécu dans sa proximité continue à hanter le désert. Il y a là dans ces rochers et dans la nostalgie de la mesa, l'image possible d'une existence où la fêlure serait atténuée, où une hospitalité serait enfin pensable. Mémoire d'un monde sans séparation mais voué au dépouillement, à l'essentiel, à l'élémentaire.
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Deux voix, deux personnes qui se rencontrent, qui s'entretiennent, qui se connaissent depuis longtemps. Max Pam, photographe Australien et Bernar Plossu son ami, grand photographe français.
Max Pam (né à Melbourne en 1949) est un photographe australien.
Son oeuvre majeure est Going East, récit photographique de ses voyages en Asie durant les années 1970 et 1980.
Adolescent Pam durant l'après-guerre vit dans une banlieue de Melbourne qu'il trouve sombre, oppressante et culturellement isolé.
Il trouve alors refuge dans la contre-culture du surf et produit des images pour le National Geographic et Surfer Magazine, il décide alors de voyager.
Pam a quitté l'Australie à 20 ans, après avoir accepté un emploi en tant que photographe auprès d'un astrophysicien. Ensemble, ils partent en Volkswagen de Calcutta à Londres. Cette aventure a été une source d'inspiration, et le Voyage est resté un maillon essentiel et continu dans son développement créatif et personnel.
Comme Gary Dufour l'a noté dans son essai sur l'océan Indien (Steidl, 2000): «Chaque photographie est façonnée par les incidents vécus par le voyageur. Chaque photo est l'enregistrement d'une expérience, l'histoire personnel d'une rencontre quelque part dans le monde. Chaque séquence fait partie d'une histoire qui se développe plutôt qu'un simple enregistrement d'un lieu observé.
Chaque voyage enrichit sa production, les photographies de Pam ne sont pas les images accidentelle d'un touriste».
Pam emmène le spectateur dans des voyages à travers le monde, et l'on retrouve dans ses photographies une intensité souvent surréaliste, correspondant à la prise de conscience sensorielle accrue de ses voyages. Son travail implique souvent un voyage intérieur, qui correspond avec le voyage physique.
Son travail dans les pays asiatiques, en Europe et en Australie à été largement publié par les magazines ainsi que ses images sur les cultures de l'océan Indien Rim : l'Inde, le Pakistan, le Myanmar, le Yémen, la République de Tanzanie, Maurice, Madagascar. Les images laissent le lecteur, comme le dit Tim Winton dans l'ouvrage Going East (Marval, 1992), «reconnaissant d'avoir été pris si mystérieusement par surprise et embarqué si doucement à l'étranger.»
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Né au Vietnam en 1945, nourri de la contre-culture américaine et de l'esthétique de la Nouvelle Vague, Bernard Plossu souhaitait devenir cinéaste.
C'est en photographe atypique, inclassable qu'il trace ainsi depuis le début des années 1960 son parcours en solitaire, en marge du reportage, de la photographie plasticienne et des modes, « pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe. » Pour ce cinéaste de l'instant donné, photographe du mouvement, la photographie est le moyen d'arrimer la pensée à une connaissance personnelle et physique du monde. Rencontres fortuites, stratégies furtives et rapides des sentiments... Bernard Plossu nous montre à quel point on saisit le monde à travers le corps et le corps à travers le monde.
La carte «25_Lisbonne» rassemble plus de 30 photographies en noir et blanc prises par Bernard Plossu à l'occasion de plusieurs séjours à Lisbonne, ville pour laquelle il a une affection toute particulière.
Bernard Plossu a fait l'objet de nombreuses expositions et de nombreuses publications, mais c'est la première fois que ses images font l'objet d'une carte !
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Le musée des Confluences de Lyon a choisi de faire appel à Bernard Plossu, célèbre photographe spécialisé dans les voyages, pour mettre en avant ses collections. Plossu a travaillé non pas en studio, mais directement dans le musée encore en préparation. L'oeil acéré de l'artiste a permis de créer des parallèles entre ces objets que tout oppose, sauf leur emplacement parmi les réserves du Centre d'études et de restauration du musée des Confluences. À la seule lumière des néons, Plossu semble réanimer ces objets qui quitteront les réserves pour s'exposer au grand public. Cédric Lesec parle d' « abouchement », de mise en « bouche à bouche » d'objets qui, naturellement, ne seraient pas tentés de le faire.
D'un angle, d'une forme, Plossu tire des photographies où réel et imaginaire se mêlent, donnant vie à ces collections surprenantes.