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Anonymes
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Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les ! Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
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Que tous les hommes généreux, les seigneurs vertueux et glorieux le sachent, le but de ce livre exquis et passionnant est d'instruire. Ce que l'on y raconte forme l'esprit, ce que l'on y comprend le fortifie. Il s'adresse aux Grands de ce monde. On y apprendra l'éloquence, on y recueillera la chronique des premiers rois du monde, on y suivra de nobles récits. Écoutez-les ! Vous y découvrirez comment déjouer les ruses en lisant sur les visages. Vous vous divertirez et vous vous réjouirez. Vous chasserez le souci qui dure et tout malheur qu'endure l'homme aux troubles du temps livré.
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«Pendant tout ce temps où elle avait raconté, Shahrâzâd avait donné au roi trois garçons. Quand elle eut terminé l'histoire de Ma'rûf le savetier, elle se leva, baisa le sol aux pieds du souverain et lui dit : - Ô roi de ce temps, unique en son siècle et jamais égalé, je suis ta servante et depuis mille et une nuits je te rapporte les récits des Anciens et les enseignements de ceux qui nous ont précédés. Puis-je espérer que, dans ta grandeur, tu me permettes de formuler un souhait ? - Oui et tu seras exaucée, Shahrâzâd.»
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Il n'y aura pas de salut social universel. Il n'y aura qu'une série de prises de parti, sensibles et situées, partielles et partiales, dans un contexte de guerre civile mondiale. L'Appel, publié clandestinement il y a vingt ans et diffusé de la main à la main à des milliers d'exemplaires depuis lors, vise cela : la constitution en force d'une sensibilité non réconciliée. Appel, donc, à la désertion, à la sécession, à s'extraire de la temporalité de l'urgence, celle de la catastrophe comme celle de l'activisme, à s'organiser par-delà cette civilisation. Matrice secrète de l'Insurrection qui vient, l'Appel était devenu curieusement introuvable. Nous le remettons à disposition du plus vaste public accompagné d'un bouquet de textes contemporains de son écriture, et qui en éclairent la genèse. Plus actuel que jamais, ce texte qui a marqué toute une génération est enfin accessible à celle qui surgit à présent.
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«Bon Dieu ! ma soeur, dit alors Dinarzade, que votre conte est merveilleux ! - La suite est encore plus surprenante, répondit Scheherazade, et vous en tomberiez d'accord, si le sultan voulait me laisser vivre encore aujourd'hui et me donner la permission de vous la raconter la nuit prochaine.» Schahriar, qui avait écouté Scheherazade avec plaisir, dit en lui-même : «J'attendrai jusqu'à demain ; je la ferai toujours bien mourir quand j'aurai entendu la fin de son conte.» Première nuit
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Sindbâd de la mer
Anonyme
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior ; Textes Classiques
- 27 August 2009
- 9782070627622
" Sache que j'ai derrière moi une histoire merveilleuse : j'ai fait sept voyages aussi extraordinaires et stupéfiants les uns que les autres... ". Sindbâd, riche commerçant de Bagdad, a tout pour être heureux. Quelle folie le pousse à tout quitter pour prendre la mer ? Ile-baleine, oiseau géant, cannibales : d'innombrables dangers l'attendent sur la route de l'aventure...
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«Je me suis acquis le titre glorieux de silencieux. C'est ainsi qu'on m'appelle pour me distinguer de six frères que j'ai eus. C'est le fruit que j'ai tiré de ma philosophie ; enfin, cette vertu fait toute ma gloire et mon bonheur. - J'ai bien de la joie, me dit le calife en souriant, qu'on vous ait donné un titre dont vous faites un si bel usage. Mais apprenez-moi quelle sorte de gens étaient vos frères : vous ressemblaient-ils ? - En aucune manière, lui répartis-je : ils étaient tous plus babillards les uns que les autres ; et, quant à la figure, il y avait encore une grande différence entre eux et moi : le premier était bossu ; le second, brèche-dent ; le troisième, borgne ; le quatrième, aveugle ; le cinquième avait les oreilles coupées ; et le sixième, les lèvres fendues. Il leur est arrivé des aventures qui vous feraient juger de leurs caractères, si j'avais l'honneur de les raconter à Votre Majesté. Comme il me parut que le calife ne demandait pas mieux que de les entendre, je poursuivis sans attendre son ordre.»
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En traduisant ce classique au XVIe siècle, Galland a récrit le texte, supprimé ou modifié les épisodes scabreux et introduit de nouveaux contes.
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L'Épopée de Gilgames : Le grand homme qui ne voulait pas mourir
Anonyme
- Gallimard
- L'Aube Des Peuples
- 23 October 1992
- 9782070725830
Contient deux cartes
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«Il y a un homme au pays d'Outs. Il s'appelle Job. C'est un homme bien, un homme droit. Il craint Dieu. Il évite le mal. Il a eu sept fils, trois filles. Il a sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de boeufs, cinq cents ânesses. Il a beaucoup de domestiques. C'est l'homme qui compte le plus parmi les Orientaux. Chacun son jour, l'un de ses fils invite les autres à un banquet. Ils font venir leurs trois soeurs pour qu'elles mangent et qu'elles boivent avec eux. Quand les jours des banquets sont révolus, Job fait venir ses fils pour les sanctifier. Il se lève tôt. Il fait monter des offrandes pour tous. Il se dit : Mes fils ont pu commettre une faute. Ils ont peut-être mal béni Dieu intérieurement. Job est comme ça.» (Job, I, 1-5).
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Présentation du traducteur
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" marcel a réussi là oú tout un chacun a essayé.
"
(dries meddens) " [. ] et si vous leur demandez [aux trois auteurs] quel refuge ils cherchent dans l'anonymat, vous lirez aussitôt sur leur visage malicieux un sourire entendu, satisfait,
contagieux. c'est agaçant. " (laurent d'ursel)
" un ouvrage qui, à n'en pas douter, fera parler de vous. " (françois de coninck).
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DE LA MISERE EN MILIEU ETUDIANT CONSIDEREE SOUS SES ASPECTOS ECONOMIQUES, POLITI
ANONYME
- ALLIA
- PETITE COLLECTION
- 1 January 1900
- 9782844859389
La di usion de ce pamphlet anonyme, paru en 1966, a enfl ammé l'université de Strasbourg, avant de se propager dans les campus du monde entier. Plusieurs centaines de milliers d'exemplaires ont vu le jour. La brochure fut imprimée avec l'argent du syndicat étudiant qui a été détourné. Le scandale en fut d'autant plus grand. Si les professeurs y sont traités de crétins, les étudiants sont qualifi és d'êtres serviles, réfugiés dans une université qui n'est qu'une « usine d'élevage hâtif de petits cadres et de cadres moyens ». Tous ne sont que les serviteurs du système marchand. Pour la présente réédition, Mustapha Khayati, situationniste dans la phase la plus politique du mouvement, signe une préface et des annotations révélant les conditions de publication de ce brûlot à l'origine de Mai 68.
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Qu'est-ce qu'une frontière ? Tant de frontières disparaissent ou deviennent incertaines, tant d'autres que l'on aurait pu croire effacées refont surface, tant de nouvelles surgissent, délimitant des territoires nationaux, « ethniques », culturels ou les champs de la pensée, de la recherche, de l'invention. La question se pose donc plus que jamais et avec une singulière urgence.
Qu'est-ce qu'une limite, une ligne de démarcation ou de partage ? Qu'est-ce que passer ou traverser ? Et traduire ? Qu'est-ce qu'un pas ? Une aporie ? Quel schibboleth marque le partage, l'appartenance ou l'exclusion et leur toujours possible réversibilité ? Dans leur extrême complexité et leur extension sans limite, ces questions n'ont cessé d'orienter le travail comme les démarches de Jacques Derrida, en France et à l'étranger, tout particulièrement au cours de ces dernières années.
Les Actes de ce colloque montrent qu'ils furent nombreux et de nationalités, de langues, de disciplines fort diverses, ceux qui vinrent en témoigner et travailler avec lui.
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Je ne porte pas de costume et les limousines ne m'impressionnent pas. Je ne dîne pas dans des restaurants quatre étoiles. Je ne porte pas de casquette avec le logo de mes employeurs car je n'ai ni tête ni visage, et depuis la crise économique mondiale de 2007 je n'ai cessé d'envahir les marchés financiers.
Je travaille au 1 700 MacArthur Boulevard, à Mahwah, une banlieue endormie du New Jersey située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Wall Street. Mon bureau est grand comme sept stades de football américain, mais je n'en occupe pas la totalité : l'espace où je travaille ne fait que quelques centimètres carrés, loués tout spécialement à Mahwah par mes employeurs pour une somme que j'estime entre entre 10 000 et 25 000 dollars par mois. Comme certains étudiants je vis en colocation. Ceux qui partagent le réfrigérateur avec moi s'appellent Dagger, Sniffer, Guerrilla, Shark ou Razor, et tous sont autant de concurrents potentiels que je scrute attentivement à longueur de journée.
Je travaille de 9h30 à 16h00, sans relâche et si vite que je prends des décisions en bien moins de temps qu'il n'en faut à un être humain pour cligner de l'oeil.
Bienvenue dans le monde du trading à haute fréquence.