Autobiographique autant qu'historique, cet ouvrage pousse la réflexion bien au-delà de la simple anecdote sur le parcours somme toute unique de son auteur. Celui-ci fut recteur d'une des plus grandes universités de recherche du Canada pendant sept années et professeur de sciences économiques pendant 35 ans. Il témoigne de plusieurs questions primordiales sur la place de l'université dans notre société, outre celles de l'éducation, de la recherche ou du leadership. Ce faisant, il passe au crible le fonctionnement de cette organisation complexe en analysant ses liens nécessaires avec les partenaires externes et les fonctions souvent méconnues de chacun de ses acteurs. Il explore au détour les notions de philanthropie dans un contexte francophone, de syndicalisme ou d'engagement envers l'excellence.
Écrits sur un ton personnel, mais gardant une saine distance envers son sujet, ses souvenirs et ses réflexions viennent enrichir le patrimoine historique québécois en offrant un regard inédit sur l'une de ses institutions les plus fondamentales.
Au cours des soixante-quinze dernières années, dans un grand nombre de pays industrialisés, trois phénomènes remarquables se sont produits dans le monde de l'éducation. D'abord, la diplomation universitaire des femmes a rattrapé celle des hommes pour ensuite, contre toute attente, la dépasser. Enfin, malgré ce rattrapage et ce renversement de tendance, les différences dans les choix disciplinaires et de profession des femmes et des hommes se sont cristallisées.
À l'aide de diverses données statistiques nationales et internationales, les auteurs de cet ouvrage analysent non seulement l'évolution de ces phénomènes, mais ils tentent d'en expliquer les causes profondes ainsi que leurs nombreuses conséquences économiques et sociales. Ils proposent aussi de mettre en place, de la périnatalité à l'université, des mesures éprouvées pour réduire la sous-scolarisation croissante des hommes - de plus en plus néfaste dans une société de la connaissance et une économie du savoir -, tout en continuant d'encourager la performance scolaire des femmes. Enfin, toujours de façon mesurée et réfléchie, ils remettent en cause les nombreuses politiques publiques qui veulent modifier les choix disciplinaires et professionnels des femmes sans tenir compte de leurs habiletés, de leurs préférences et des contraintes diverses imposées par le marché du travail et les exigences d'une carrière réussie selon les règles du jeu actuelles. Ces politiques passent aussi sous silence les choix disciplinaires des hommes et leur faible participation aux études universitaires qu'il serait urgent de prendre en compte.
« Quiconque se soucie des universités de recherche et de leurs rôles multiples,
et occasionnellement contradictoires, en ce qui a trait à l'avancement des
connaissances doit absolument lire ce livre. » - Alan Bernstein, Président de l'Institut canadien pour la recherche avancée
« Dans un monde où le savoir et l'innovation sont essentiels pour la croissance économique et la compétitivité des pays, la recherche universitaire joue un rôle déterminant. Ce livre est un bijou d'information ; il nous force à réfléchir
aux défis de l'avenir. » - Robert Giroux, ancien Président de l'Association des collèges et universités du Canada
« Ce livre montre comment un leadership efficace et audacieux, associé à des
politiques imaginatives et au soutien du public et de l'industrie, peut améliorer
le positionnement des universités et bénéficier à la société entière. Dans
l'ensemble, un livre réfléchi et courageux. » - Howard Alper, Président du Conseil des sciences, de la technologie et de l'innovation du Canada
« Cette étude riche et rigoureuse s'impose à un moment où les universités de
recherche doivent faire face à des pressions croissantes. » - Michèle Lamont, Robert I. Goldman, Professor of European Studies, Harvard University
« La publication des classements internationaux des universités à partir de 2003 a fait l'effet d'une bombe dans les universités de recherche du monde entier. Ce livre devrait provoquer une explosion deux fois plus forte encore. Je souhaite
vivement qu'il ait des effets positifs importants pour mon propre pays. » - Alain Touraine, sociologue, Directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
« Les auteurs expliquent particulièrement bien l'importance incontournable pour les universités d'avoir une mission claire, l'autonomie institutionnelle et
une reddition de comptes transparente comme mode efficace de gouvernance. » -
Heather Munroe-Blum, Présidente émérite de l'Université McGill
Économiste, Robert Lacroix est spécialiste de l'économie des ressources humaines et
de l'innovation et recteur émérite de l'Université de Montréal.
Sociologue et professeur émérite de l'Université de Montréal, Louis Maheu se spécialise
notamment dans l'étude du fonctionnement des systèmes universitaires.
Cette nouvelle parution de Voix et images nous propose un réexamen de « La révolution littéraire des années 1940 au Québec ». Voulant éclairer autrement le récit officiel, ce dossier cherche à déterminer les interactions qui existent entre le centre et la marge, entre les oeuvres reconnues et les discours trop souvent délaissés par la critique. En tenant compte des productions populaires et médiatiques, les articles réunis ici proposent une saisie inédite des bouleversements de la décennie 1940, marquée par la Seconde Guerre mondiale, le déploiement des grands journaux et de la presse spécialisée, l'essor de la radio, etc. En somme, ce dossier souhaite faire voir la complexité du choc qui provoque l'exceptionnelle ébullition des années 1940 et qui offre l'occasion de saisir la façon dont le littéraire fait sens de l'ensemble de la société de l'époque, où à la fois le pôle littéraire, le pôle médiatique, le marché, la critique savante et les institutions acquièrent d'un coup une maturité sans précédent.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.