Le numéro de l'été des Cahiers de lecture de L'Action nationale s'ouvre sur deux textes, l'un de Robert Laplante et l'autre de Richard Prieur, directeur de l'ANEL, portant sur les impacts de la pandémie sur la chaîne du livre québécois et l'importance, plus que jamais, de lire local. Dans ce numéro, les collaborateurs et collaboratrices se sont penchés sur les « Rêves et cauchemars des nations », en lisant les ouvrages de Gérard Bouchard et de Jacques Beauchemin, sur « Les lois d'exception », concernant l'anticommunisme d'après-guerre et Octobre 1970, et sur « Le droit de résister » , pour le français et pour la liberté d'expression. Cette édition aborde aussi le sort des Inuits, les transformations de l'agroalimentaire, le territoire et plonge dans les biographies de chercheurs particuliers avec entre autres des recensions de Lettres au frère Marie-Victorin. Correspondance sur la sexualité humaine de Marcelle Gauvreau, Je veux que les Inuits soient libres de nouveau de Taamusi Qumaq ou Splendeurs, misères et ressorts des régions de Marc-Urbain Proulx.
L'édition printanière des Cahiers de lecture de L'Action nationale « Prendre soin du Grand Fleuve » souligne les démarches pour donner un statut juridique au Saint-Laurent en abordant l'essai dirigé par Yenny Vega Cardenais et Daniel Turp, Une personnalité juridique pour le fleuve Saint-Laurent et les fleuves du monde. Cette édition présente aussi un extrait en primeur de La caution verte de Louis-Gilles Francoeur qui relève le désengagement du gouvernement envers la crise climatique. Dans la section « Des idées, des oeuvres, des ruines » les Cahiers se penchent sur la continuité de la culture québécoise jusqu'à aujourd'hui. Aussi dans ce numéro, des ouvrages faisant référence aux guerres et au nazisme, à la nature symbolique du pays et aux curiosités de son histoire, des essais scientifiques au sujet des astres et des microbes, ainsi que sur le transhumanisme.