Comme l'attestent de multiples récits autour de la mort, il n'y a pas de sujet plus humain et plus constant, pas d'obsession ou de fascination plus impérieuses que cette anticipation soucieuse de la mort, vécue dans l'angoisse, la dénégation, ou au contraire dans la rencontre, voire la jouissance. Écrire la mort, c'est explorer ses différentes modalités d'expression, tantôt comme un devoir d'acceptation de sa finalité, tantôt comme un combat à finir avec elle, ou encore comme la fiction du déni de sa condition. Promesse de survivance ou de recommencement, l'espace littéraire est ce lieu de mémoire, passé ou anticipé, où cherche à se réaliser le deuil de soi et de l'autre.
Cet ouvrage rassemble les textes de vingt spécialistes qui mettent en dialogue la littérature et la mort. Au fil de la lecture, la littérature y apparaît comme le lieu d'une inquiétude, peut-être même d'un inconfort, l'écriture exprimant cette troublante intranquillité qui anime plusieurs d'entre nous lorsque l'idée de la mort se fait jour. La littérature, qui n'est jamais simplement une solution, peut cependant mener vers un espace d'apaisement dont elle seule possède le secret.
L'écriture philosophique de Sarah Kofman a eu pour enjeu «?la vie comme texte?». De L'enfance de l'art (1970) à L'imposture de la beauté (1995, posthume), la philosophe a exploré cette question dans un geste de lecture audacieux par lequel elle confronte philosophes anciens (Empédocle, Héraclite, Platon), modernes (Descartes, Kant, Rousseau, Kierkegaard, Comte, Marx) et contemporains (Sartre, Blanchot, Derrida). Sarah Kofman convoquait aussi dans toutes ses analyses deux interlocuteurs privilégiés, Freud et Nietzsche. La littérature, l'idéologie, le féminin, le rire, les rapports à l'art et à la psychanalyse, l'autobiogriffure furent les «?voies de traverse?» par lesquelles celle qui, enfant, avait survécu à la Shoah, reconduisit la philosophie «?au coeur de la vie?». Plus de vingt-cinq ans après la parution de Rue Ordener, rue Labat et du Mépris des Juifs en 1994, n'est-il pas temps de prendre la mesure de cette oeuvre philosophique??
Cet ouvrage réunit, dans une perspective transdisciplinaire et internationale, philosophes, littéraires, historiens, historiens de l'art et psychanalystes autour du travail de la philosophe. Multipliant les approches et les interprétations, faisant droit aux questions historiographiques et archivistiques liées à son oeuvre, ces lectures entendent donner toute son actualité critique à la voix unique de Sarah Kofman.
Pancreatitis: medical and surgical management provides gastroenterologists and GI surgeons, both fully qualified and in training, with a focused, evidence-based approach to the most exciting developments in the diagnosis and clinical management of pancreatitis. Focusing mainly on the rapidly changing and innovative medical and surgical strategies to manage the disease, new surgical procedures such as endoscopic biliary intervention and minimally invasive necrosectomy to exciting new medical therapies like Antiprotease, Lexipafant, probiotics and enzyme treatment are all discussed. Full colour throughout, with over 250 colour illustrations and with reference to the latest clinical guidelines from the AGA, ACG and UEGW at all times, it is an essential consultation tool for all those managing patients with this increasingly common condition.
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