« J'ai épousé la plus belle paire de seins des Beaux-arts, j'ai une situation stable, ce qui est rare pour un artiste, je suis employé comme sculpteur pour un musée de cire. Je modèle des hommes et des femmes politiques, quelques savants et, de temps en temps, un nageur ou un footballeur. Chaque fois que je façonne un de mes personnages, je me sens empli de fierté et d'un sentiment de puissance. Le « syndrome de Gepetto ».Et puis un beau jour, moi, dont la seule aventure était le trajet entre mon appartement et mon atelier, je me suis retrouvé projeté au coeur de l'un des plus ahurissants complots de l'Histoire ! Gepetto était devenu Pinocchio. »Avec son sens de l'humour et son goût pour la fantaisie, Jean-Pierre Richard, l'auteur de La Fille tombée d'un rêve, nous entraîne dans une comédie pétillante où il épingle joyeusement les travers de notre société spectacle...
Qu'ont-ils donc en commun tous ces personnages : piquante danseuse dans un bar à touristes, voisin de bar roublard, acteur sans emploi à cause de sa petite taille, copain de classe retrouvé par hasard, vieille dame suavement indigne au passé sulfureux ?
Une invisible étincelle qui court de l'un à l'autre et qui va réveiller un passé enfoui, déclencher un amour, faire basculer un destin...
Jean-Pierre Richard, l'auteur du Président du marigot et d'Un ange distrait, nous offre avec ces nouvelles pétillantes et pleines de charme un bouquet d'émotions, une mosaïque d'éclats de vie.
Prisonnier de guerre, Antoine est affecté comme jardinier d'un de ces " lebensborn ", laboratoires de la race chargés de produire de parfaits aryens. Dans ce Jardin en enfer installé dans la villa même du grand écrivain Thomas Mann, contraint de fuir le régime hitlérien, va naître une improbable histoire d'amour entre le jeune homme juif et une infirmière allemande. Un amour fou autant qu'impossible, un grain de sable glissé dans la machinerie nazie.
Journaliste et réalisateur de fictions télévisées, Jean-Pierre Richard signe ici son cinquième roman, où des destins se croisent et font surgir l'espoir au milieu des décombres.
Whisquierda : Contraction composée de Whisky et Izquierda (gauche), utilisée par certains révolutionnaires d'Amérique latine pour définir ironiquement les intellectuels de gauche vivant confortablement dans les pays capitalistes. Quelque part en Amérique du Sud, une montagne, au sommet de laquelle se dresse une tour : le Palacio de las Nubes. Là, vit le dernier dictateur de la planète, Herrera. Près de lui, une jeune femme silencieuse, Eva, et un chien hargneux, Don Miguel. Le Président a fait dynamiter toutes les routes. Le seul lien qui rattache désormais son palais à la capitale est un téléphérique contrôlé par une garde prétorienne, la sinistre Légion Noire. C'est que, dans les forêts d'alentour, se terrent des guérilleros qui ont juré de l'abattre. Un jour, dans ce décor insolite, arrive Paul, écrivain sur commande que le Dictateur a fait venir de Paris pour y recueillir ses mémoires. Dans ce repaire fou, entre ce personnage à la Orson Welles et cette Eva au visage énigmatique, Paul sent basculer son petit univers fait de bonne conscience : à Paris, ses amis, intellectuels de gauche, lui avaient décrit Herrera comme un tyran inculte et brutal : Paul découvre tout le contraire... A la fois roman politique et roman d'aventures, Whisquierda est aussi un conte cruel qui instruit le procès de notre société où l'on se pare d'idéologie comme d'une mode : la Révolution se porte cintrée une année et taille basse l'hiver suivant.
Le jour o Antoine Pezner, photographe, sauve le dernier rhinocros du Cameroun, il ne peut imaginer quel point sa vie va en tre bouleverse. Bless la cuisse, rapatri Paris, condamn rester clotr chez lui, il tourne en rond... jusqu' ce qu'une inconnue, s'abritant derrire un trange pseudo toile furtive , surgisse de l'cran de son ordinateur avant de disparatre aprs cet ultime message : Sachez que tous les soirs cette mme heure, je penserai vous. Vous me manquerez. Antoine dcide alors de traverser le miroir...
Des bords du lac Tchad aux rives de la Garonne, entre manipulation, magie noire et jeu de sduction, toile furtive nous entrane dans un tourbillon hallucinant o se croisent d'nigmatiques et insaisissables personnages. Un vritable plongeon dans un univers hitchcockien, avec la touche de fantaisie de Jean-Pierre Richard.
Personne n'a oublié ce 4 juin 2007, lorsque toutes les télévisions du monde interrompirent leurs programmes pour diffuser l'incroyable nouvelle : «L'avion du président de la République française vient de disparaître des écrans radar au-dessus de l'Afrique équatoriale.»
Au bout de cinq semaines, on abandonna les recherches. Il était évident que le Président et sa suite de ministres, d'hommes d'affaires et de journalistes avaient été engloutis à jamais par la forêt primaire.
On décréta un jour de deuil national et la vie reprit son cours.
Nous sommes en mesure de vous révéler aujourd'hui les singuliers événements qui suivirent le crash de l'avion présidentiel.
À travers le regard goguenard des habitants de la brousse, Le Président du Marigot raconte l'extravagante aventure de ces élites de la nation qui prétendent régir le monde et sont incapables de dépecer un singe...
Imaginez votre stupéfaction en découvrant un beau jour que vos enfants sont la réincarnation de votre grand-père et de votre grand-tante qui sont aux cieux depuis bien longtemps ! Et tout ça par la faute d'un ange stagiaire qui a interverti la mémoire des enfants et celle de leurs aïeux... Les bavures divines existent et cette étrange aventure survenue dans une paisible petite ville des bords de la Gironde en est la preuve...
Avec ce récit original, drôle et tendre, Jean-Pierre Richard brosse un portrait décapant de notre société à travers le regard de deux enfants centenaires.