"La peur était pour le peuple iranien une compagne de chaque instant, la moitié fidèle d'une vie. Les Iraniens vivaient avec dans la bouche le goût sablonneux de la peur. Seulement, depuis la mort de Mahsa Amini, la peur était mise en sourdine : elle s'effaçait au profit du courage."
Fin 2022, au plus fort de la répression contre les manifestations qui suivent la mort de Mahsa Amini, François-Henri Désérable passe quarante jours en Iran, qu'il traverse de part en part, de Téhéran aux confins du Baloutchistan. Arrêté par les Gardiens de la révolution, sommé de quitter le pays, il en revient avec ce récit dans lequel il raconte l'usure d'un monde : celui d'une République islamique aux abois, qui réprime dans le sang les aspirations de son peuple.
"Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.
Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d'une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.
Voilà ce qu'il en restait, j'ai pensé, de son histoire d'amour."
Un numéro de téléphone, un exemplaire de La Peau de chagrin et un briquet de la Légion étrangère. C'est tout ce qui est retrouvé sur le cadavre d'un homme abandonné dans un bassin du jardin des Tuileries. Alors qu'il piétine déjà dans une enquête sur la disparition de trois jeunes femmes, le commandant Julien Delestran est chargé de l'affaire. Le numéro de téléphone est sa première piste : c'est celui du CNAOP, l'organisme permettant aux enfants nés « sous X » de retrouver leurs parents biologiques. Mais tandis que le commandant essaie d'avancer sur cette nouvelle enquête, la précédente se rappelle à lui quand sa hiérarchie lui adjoint l'aide d'une psychologue. Tout d'abord sceptique face à cette « ingérence », Delestran est bien obligé de reconnaître que Claire Ribot sait mettre au jour la vérité aussi bien que le plus fin des limiers. Et qu'elle ne sera pas de trop pour sonder, avec son groupe, les tréfonds de l'âme humaine...
Chimiste de formation, Jean-François Pasques est capitaine de police. Après une quinzaine d'années à Paris, notamment à la Section Criminelle de la 1ère DPJ, il travaille désormais à Nantes en Sécurité Publique. La police satisfait son appétit de curiosité humaine, et Fils de personne met en scène ces personnages hauts en couleurs auxquels il est confronté quotidiennement dans son métier.
En 2007, au CHU de Brest, de nombreux cas d'atteintes cardiaques inexpliquées attirent l'attention de la pneumologue Irène Frachon. Ses recherches mettent en cause le Mediator, coupe-faim des laboratoires Servier, dont le principe actif avait conduit au retrait de l'Isoméride en 1997. Celui du Mediator sera effectif en 2009. Depuis, elle poursuit son combat pour l'indemnisation des milliers de victimes...
« Lorsque j'ai reçu votre première lettre, chère amie, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m'a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu'un cri instantané.
Votre deuxième lettre, que j'ai sous les yeux, je l'ai gardée longtemps avec moi, c'est seulement aujourd'hui que je tente de vous donner une réponse. La raison de ce retard, vous l'avez sans doute devinée, puisque votre missive contient une singulière requête : "Parlez-moi de l'âme"...
Votre phrase : "Sur le tard, je me découvre une âme", je crois l'avoir dite à maintes reprises moi-même. Mais je l'avais aussitôt étouffée en moi, de peur de paraître ridicule. Tout au plus, dans quelques-uns de mes textes et poèmes, j'avais osé user de ce vocable désuet, ce qui surement vous a autorisée à m'interpeller. Sous votre injonction, je comprends que le temps m'est venu de relever le défi... »
Ils sont trois visages et trois têtes de gondole de la littérature française : Michel Houellebecq, Sylvain Tesson, ou encore Yann Moix. Des parcours différents, mais un point commun, ignoré de leurs lecteurs.
Dans l'ombre, tous ont été, et sont restés, des « compagnons de route » de l'extrême droite. Cette enquête sur l'itinéraire de ces trois « stars », révèle comment s'est constitué une coterie littéraire très réactionnaire où se côtoient, depuis les années 1990, de petits et de grands écrivains, des éditeurs, des journalistes, des animateurs TV et des idéologues peu fréquentables.
C'est l'histoire d'une génération qui, par goût de la provocation, mépris de son époque ou pure conviction, a franchi la ligne rouge - ou plutôt, brune.
Sait-on que Michel Houellebecq n'a jamais cessé de prendre sous son aile des royalistes de l'Action française puis des blogueurs stars de la « fachosphère » jusqu'aux dirigeants de Valeurs actuelles ? Sait-on que Sylvain Tesson, l'écrivain-voyageur, a fait ses débuts sur Radio Courtoisie, la station d'extrême droite ? Que son premier voyage, un tour du monde à vélo, se fit sous l'égide d'une association d'anciens de l'Algérie française et du FN ? Qu'il entretient des liens étroits avec la Nouvelle Droite ? Sait-on que les liens de Yann Moix avec des antisémites et même des négationnistes ont été plus étroits qu'il ne veut le dire ? Que ses douteux amis ont joué un rôle dans ses plus grands succès ?
Une enquête implacable sur les dessous d'une histoire méconnue. François Krug est journaliste indépendant. Il collabore régulièrement au Monde et à son magazine M, après avoir été journaliste politique et d'investigation pour le site Rue89. Il est coauteur de Benalla et moi (Seuil, 2020).
Palmarès Le Point - Les 30 livres de l'année 2022
« C'est à l'âge de quinze ans que le chant s'est éveillé en moi. Je m'ouvrais à la poésie et entrais, comme par effraction, dans la voie de la création... » Depuis son premier essai sur l'eau et la soif - unique témoin de son adolescence chinoise qu'il a emporté en France et dont il nous livre aujourd'hui la traduction - en passant par ses rencontres avec Gide, Vercors, Lacan, Michaux, Emmanuel, Bonnefoy et tant d'autres, François Cheng nous fait partager la longue route qui l'a conduit à devenir, lui l'exilé qui ne savait dire ni « bonjour » ni « merci » lorsqu'il est arrivé à Paris, un poète français.
Cette route, malgré les affres de la guerre en Chine, l'extrême précarité matérielle des premières décennies en France, et de cruels tourments intérieurs, mais est toujours éclairée par la poésie française qu'il intériorise au fond de sa nuit solitaire. Elle l'est aussi par un amour passionné pour la langue d'un pays dont François Cheng a fini par épouser le « chant » et le destin. La lumière singulière qui émane de ce récit est celle d'une symbiose qui unit la Voie du Tao et la voie orphique et christique, orientant sans cesse le poète vers l'authentique universel.
" Une merveille." Challenges
Léo ne fiche plus rien à l'école. Il ira en pension, dans un collège à la campagne. Sa grand-mère le prendra en charge et, pour le mois d'août, Léo y part, «à l'essai»... Plein d'appréhensions, il prend le train avec, au fond de sa poche, un billet retour qu'il compte bien utiliser. Léo débarque avec la ferme intention d'en faire baver sa grand-mère un maximum !
Derrière l'épouvantail woke, le vieux monde allié à l'extrême droite s'attaque à la jeunesse et à son combat renouvelé pour la justice, sexuelle, raciale, sociale, climatique - en fustigeant une génération de fanatiques qui menaceraient la civilisation. Or, la violence et l'intolérance, le cancel et le shaming, sont en face : là où on fait la guerre aux minorités, hurle au racisme anti-blanc et à l'hystérie féministe, ridiculise les transitions de genre et punit les écolos radicaux. Contre ces retours de bâton, quelque chose d'inédit est en train de se lever, qui a ses tics de langage mais aussi ses ruses, ses affects, son ancrage et son intelligence critique, en quête d'une civilité nouvelle et d'un horizon d'émancipation commun.
En 1938, Blaise Cendrars a cinquante et un ans. Il est "le bourlingueur", et l'un des écrivains les plus connus du temps. Pourtant il est triste, et n'arrive plus à écrire. Un soir, un ami lui présente Élisabeth Prévost. Elle a vingt-sept ans, a déjà traversé l'Afrique plusieurs fois ; elle est belle, riche, c'est une aventurière.
Pendant un an, Cendrars part vivre avec elle dans la forêt des Ardennes, où elle élève des chevaux. Auprès d'elle, il puise l'enthousiasme et se remet à l'oeuvre. Ils forment le projet d'un tour du monde à la voile, s'organisent. Mais c'est la guerre : Cendrars la quitte presque sans un mot, pour s'engager à nouveau. Ils ne se reverront pas.
Nul ne sait ce qu'il y a eu entre eux pendant cette année hors du temps, mais cette rencontre fugace, magique, fut importante pour tous deux.
Dans des notes trouvées après sa disparition, Élisabeth Prévost écrit : "Blaise Cendrars est l'homme qui a le plus marqué mon coeur et mon esprit."
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d'échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Il entendra ainsi le poète, au soir de sa vie, s'exprimer sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Le voici se livrant comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmettant une parole à la fois humble et hardie.
Il n'a pas la prétention de délivrer un « message » sur l'après-vie, ni d'élaborer un discours dogmatique, mais il témoigne d'une vision de la « vie ouverte ». Une vision en mouvement ascendant qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande Aventure en devenir.
Alors que Max et le manchot sont à la recherche de Baïa, en fuite à
travers la jungle avec le capitaine Rego, ceux-ci sont eux-mêmes
poursuivis par les hommes du chef du camp de travailleurs, Hermann,
qui cherche à faire la lumière autour de la mort de sa fille. Les
course-poursuites se croisent et se multiplient dans la jungle
luxuriante mais toujours plus dangereuse. Sans compter que Max et le
manchot - autrement dit le fils et le père - partagent désormais un
autre secret : le trésor retrouvé dans l'épave de l'avion dans lequel
la fille d'Hermann trouva la mort et que le manchot pilotait.
Falsifiant des ordonnances, Thérèse a tenté d'empoisonner Bernard, son mari, un homme respectable mais froid, buté. Pour préserver sa famille du scandale, ce dernier a déposé en faveur de sa femme; Thérèse a obtenu un non-lieu. Sur le chemin qui la ramène du tribunal vers son mari, la jeune femme fait défiler sa vie, les blessures qui l'ont poussée à commettre ce crime démoniaque. Peut-être la plus belle, la plus violente prière romanesque de Mauriac.
"Le silence qui recouvre l'histoire de cet homme-là vient moins de la honte d'avoir un ancêtre fou, suscitant la peur d'une tare héréditaire, que d'une profonde mauvaise conscience de l'avoir abandonné."
En 1911, fuyant les persécutions contre les Juifs en Lituanie, Chaïm, le grand-père du narrateur, s'engage dans l'armée française dans l'espoir d'obtenir la nationalité. Blessé par une bombe chimique pendant la Grande Guerre, il passe vingt ans interné et meurt dans l'anonymat à l'hôpital psychiatrique de Cadillac, en Gironde. En 1940, Albert, le père du narrateur, est à son tour dénoncé comme Juif. Après la libération des camps, il rejoint la France à pied depuis la Pologne, au péril de sa vie.
À travers cette bouleversante épopée familiale, François Noudelmann nous emporte dans les tumultes des deux conflits mondiaux et rédime les ' fous ' abandonnés par la France.
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté ... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. »Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng livre ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
Joey le cheval de ferme, devenu cheval de guerre, en 1914, nous raconte son histoire, avec simplicité. Témoin de la Grande Guerre, il va vivre l'horreur des combats auprès des Britanniques, des Allemands, ou du côté des Français. Pour lui, les soldats, les paysans, les officiers,les vétérinaires ne sont pas des ennemis, mais des hommes, chez qui il rencontre la bonté comme la méchanceté. Joey partage leurs souffrances et leurs peurs, et sait leur redonner de l'espoir.
Max, qui vient d'enterrer sa mère, se retrouve avec pour héritage deux photos d'elle et lui enfant quand ils vivaient au Brésil. Sur chacune d'elles, un homme différent. L'un d'eux serait-il son père ? Il plonge sur les traces de son passé, vers un camp forestier en Amazonie. Mais ses rêves d'aventure et d'exotisme buteront vite sur la réalité de cette jungle des années 70. Il découvre un territoire gangréné par la violence, les réseaux de prostitutions, et la loi du plus fort. Il s'appuiera sur un joyeux trio déluré dont deux infirmières françaises, et surtout sur une jeune brésilienne muette, Baïa, indispensable guide. Dans la moiteur tropicale de cet environnement hostile, chacun poursuit ses buts et tente de survivre.
S'il a d'abord été connu du public français par ses ouvrages sur la pensée, l'esthétique et la calligraphie chinoises, ses méditations et ses romans, François Cheng a commencé par publier des poèmes et la poésie n'a cessé d'être l'alpha et l'oméga de son oeuvre. Le succès éditorial exceptionnel de ses deux derniers recueils (La vraie gloire est ici et Enfin le royaume s'explique assurément par l'évidence de leur lyrisme généreux, l'élan et la limpidité de l'écriture, son chant profond qui donne accès à une haute spiritualité imprégnée du taoïsme et cependant proche du coeur et des préoccupations de tout un chacun. «Car vivre / C'est savoir que tout instant de vie est rayon d'or / Sur une mer de ténèbres, c'est savoir dire merci», ces vers par exemple qui expriment un optimisme foncier et lucide résument parfaitement une position existentielle qui apparaît comme un point d'appui pour la conscience occidentale égarée par ses doutes.
Pour échapper aux hommes de main du camp minier, Max et Baia se
perdent dans la jungle. Qu'importe, Baia guide, nourrit et soigne
Max. En s'enfonçant toujours davantage dans cette forêt tropicale,
Baia arrive jusqu'à l'épave d'un avion écrasé il y a quelques années.
À son bord, le squelette d'une enfant dont les poignets sont encore
ligotés. Serait-ce l'épave de cette vieille histoire de kidnapping de
la fille du patron de la mine ? De leur côté, Christelle et Charlotte
prennent la fuite en direction de chez Corinne. Elles quittent le
dispensaire où elles abandonnent un cadavre. Recherchées, les deux
infirmières pourront compter sur l'aide de Rego, un vieux flic de la
région au passé douteux. Croisant malfrats, chasseurs de trésors, et
vieux secrets enfouis, chaque pas dans la jungle amazonienne semble
réduire les chances de survie de nos héros.
Morgan's Moore, au nord de l'Angleterre. Ses villageois, ses notables, son unique auberge et ses crimes épouvantables... Un crime non élucidé reste à ce point mystérieux que Scotland Yard a dépêché sur place le superintendant Tanyblwch et son jeune adjoint, Pitchum Daybright, tout juste diplômé de la Royal School of Studies in Criminology. Ce dernier voit d'un mauvais oeil les interventions de Flannery, la fille des aubergistes, qui est convaincue de pouvoir les aider dans leur enquête. Non seulement, Miss-Je-sais-Tout-sur-Tout a la langue bien pendue, mais elle a le chic pour lui faire monter le rouge aux joues. Il faut dire que la demoiselle est une peste fort charmante...
Tandartsen worden in hun praktijk vaak geconfronteerd met bruxisme: dagelijkse en nachtelijke parafunctionele activiteit, zoals knarsen, wrijven, klapperen en persen van de elementen. Het behandelen van bruxisme is complex, want de tandarts heeft te maken met zowel esthetische als functionele factoren. De juiste behandeling kiezen is dan ook niet gemakkelijk. 'Bruxisme beteugelen'geeft de tandarts een handleiding voor het maken van deze keuze. Het boek gaat in op de zorgwekkende gebitsslijtage die wordt veroorzaakt door bruxisme. De laatste jaren is de wetenschappelijke kennis over bruxisme sterk toegenomen. In dit van oorsprong Franstalige boek worden de nieuwe ontwikkelingen uitgebreid besproken. Hierbij worden de volgende vragen behandeld. Welke factoren veroorzaken bruxisme? Wanneer moet er behandeld worden?Welke rol speelt de occlusie?Kan bruxisme worden gestopt?Zijn vergaande therapeutische maatregelen noodzakelijk? De auteurs maken duidelijk hoe belangrijk het voor de tandarts is om bruxismepatiënten te herkennen en hun bijbehorende risicos op tijd te onderkennen. Daarnaast besteedt 'Bruxisme beteugelen' ruime aandacht aan de functie en vervaardiging van de harde geperste opbeetplaat, een hulpmiddel dat de patiënt tegen nachtelijk bruxisme beschermt. Alle onderwerpen worden met veel beeldmateriaal geïllustreerd. De talloze langdurig gevolgde casussen, variërend van 3 tot 18 jaar, maken dit boek uniek.
Après La Sacrifiée du Vercors, François Médéline fait entendre l'assourdissant silence de l'après-Guerre.Pourquoi déterrer les secrets de la guerre ?1951. Il est un peu plus de quinze heures quand l'inspecteur Michel pose son vélo et entre dans une silencieuse ferme de la Drôme : un couple de retraités y a été assassiné quelques semaines plus tôt. La scène de crime est implacable : les époux Delhomme ont été tués au fusil de chasse. Et Juliette, leur fille de onze ans, s'est volatilisée.
L'inspecteur enquête et questionne : pourquoi assassiner ces paysans sans histoire ? La fillette a-t-elle été enlevée par un mystérieux rôdeur qui connaissait cette ferme isolée ?
De Crest à Grenoble, de Pigalle au Havre, et jusqu'aux couloirs d'Auschwitz, l'homme de loi devra affronter les silences entêtés des uns, la soif de rédemption des autres. Et surtout les tourments d'une guerre dont plus personne ne veut parler.
Après
La Sacrifiée du Vercors, François Médéline renoue avec les vallées sauvages de la Drôme pour dépeindre bourreaux et victimes dans toute leur banalité, jusqu'à un final assourdissant.
Les mécanismes, les causes, les thérapies et tout ce qui peut vous aider à comprendre et à surmonter le burn-out.
Anna, Théo et Lucie sont tous les trois frappés par un mal sournois. Il est venu à bas bruit, par accumulation : surcharge de travail, manque de reconnaissance, absence de contrôle, etc. Cela finit par affecter leur humeur, leurs relations, leurs désirs. Et leur santé. Ils finissent à terre, même s'ils aiment leur métier.
Dans cette BD novatrice, on suit ces personnages dans leur quotidien, on décrypte les mécanismes du burn-out, ses causes, les conséquences... Et la façon dont on peut s'en sortir, du diagnostic au parcours de soin. C'est éclairant, parfois drôle et toujours utile. Quels sont les signes du burn-out ? Faut-il changer de travail ? de vision du travail ? de vie ? Quel est le rôle de l'entreprise ? Comment choisir le bon psy ? etc.
Depuis dix ans qu'il y a élu domicile, les États-Unis n'ont pas été à la hauteur des attentes de Zaroff. Quelques criminels, des vagabonds... menu gibier, bien indigne du plus grand chasseur du monde. Mais l'oncle Sam lui offre un nouveau terrain de chasse : sa Russie natale, envahie par les nazis. Zaroff devra y retrouver une physicienne perdue au beau milieu de ces prédateurs du IIIe Reich, dont la sauvagerie n'a d'égale que la sienne. Car plus le jeu est dangereux, plus Zaroff le devient...