La chair et la pierre sont de vieilles compagnes. Depuis des millénaires, la chair modèle la pierre, la pierre abrite la chair. Elle prend la forme de ses désirs, protège ses nuits, célèbre ses dieux, accueille ses morts. Toute l'histoire de l'humanité est liée à la pierre.
Quand on a 25 ans, un master en communication, une mère à charge et un père aux abonnés absents, on ne fait pas la difficile quand un boulot se présente.
Myriame a été embauchée pour faire de la veille réseaux dans une entreprise du côté de Bercy, et elle découvre une organisation hiérarchique qui la fait grincer des dents : locaux délabrés, logiciel de surveillance installé sur les ordinateurs, supérieurs très supérieurs dans le style british vieille école.
Mais quand un de ces supérieurs s'intéresse à elle via Internet au point de lui obtenir un CDI et lui trouver un logement, elle accepte, semi-révoltée, semi-séduite...
Mauvaise idée ? Pas pire que le secret qu'elle porte.
Myriame est abonnée aux jeux dangereux dans tous les cas, et sa relation avec Duncan Algernon Vane-Tempest, comte d'Angus, décédé il y a un siècle et demi, est à sa mesure. Du moins le croit-elle.
Catherine Dufour, éprise de légendes urbaines, nous offre avec ce roman un « anti-Twilight » tout en humour et une ode à Paris bouleversante.
Génie précoce, Musset écrit tout ce qu'il a à écrire avant ses trente ans. Ensuite, il sombre. L´ensemble de son oeuvre tient toute entière sur une trame étroite : un jeune homme de bon milieu tente en vain de concilier de hautes aspirations existentielles, spirituelles et amoureuses avec une furieuse envie d'aller se bourrer la gueule au bordel. Son nom n'aurait probablement pas passé deux siècles si, un beau jour de 1834, il n'avait décidé d'écrire Lorenzaccio. Faites le test. Demandez autour de vous : « Musset ? » On ne vous répondra pas : « Qui ? » Ni même : « Quel ennui ! », mais « Lorenzaccio. » Pourquoi un tel succès ? Moi aussi, comme tant d'autres, j´ai lu et relu Lorenzaccio, je l´ai vu et revu, en live et en différé, au parterre et en baignoire... J´ai lu toute la littérature sur la pièce. Jamais nulle part je n´ai lu ce qui, pourtant, m'a toujours crevé les yeux : si Lorenzaccio a autant de succès depuis sa publication,c´est parce qu´il parle de sexe. Quasiment que de sexe. Et quand il ne parle pas de sexe, il parle de violence érotisée. En clair : avec du sexe. Catherine Dufour relit de manière torride et décapante le chef-d´oeuvre de Musset. INEDIT.
Cette nouvelle est extraite du recueil L'Accroissement mathématique du plaisir
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