Edition enrichie de Roger Borderie comportant une préface et un dossier sur le roman.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, Le Dernier Jour d'un Condamné, roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort.
Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu'il a commis. Car le propos de l'auteur n'est pas d'entrer dans un débat mais d'exhiber l'horreur et l'absurdité de la situation dans laquelle se trouve n'importe quel homme à qui l'on va trancher le cou dans quelques heures.
Ce roman - aux accents souvent étrangement modernes - a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s'identifier au narrateur dont il partage tour à tour l'angoisse et les vaines espérances. Jusqu'aux dernières lignes du livre, le génie de Victor Hugo nous fait participer à une attente effarée : celle du bruit grinçant que fera le couperet se précipitant dans les rails de la guillotine.
Quiconque aura lu ce livre n'oubliera plus jamais cette saisissante leçon d'écriture et d'humanité.
Faut-il, peut-on résumer Les Misérables? Ce qu'en dit Hugo a de quoi intimider : «La destinée et en particulier la vie, le temps et en particulier ce siècle, l'homme et en particulier le peuple, Dieu et en particulier le monde, voilà ce que j'ai tâché de mettre dans ce livre, espèce d'essai sur l'infini.» Un essai? et sur l'infini? Infini et roman ne font pas toujours bon ménage. Mais ce roman-là, Baudelaire l'a bien vu, est «construit en manière de poème». Même idée chez Rimbaud : «un vrai poème». Et chez Hugo déjà : «le poème de la conscience humaine», «une épopée supérieure et définitive».
Un livre à part, bien sûr. Une somme, à la fois montagne et océan. Commencé par un pair de France en 1845, interrompu «pour cause de révolution» en 1848, repris par un proscrit en 1860, c'est un roman de l'exil. «Parole enchaînée, c'est parole terrible.» Mme Rimbaud mère s'inquiète du pouvoir de cette parole devenue action. Elle reproche à Izambard de l'avoir mise sous les yeux de son fils. Ce faisant, elle rejoint Lamartine, qui jugeait le livre faux et dangereux. En 1862, il n'était pas le seul. Mais la ferveur des lecteurs ne cessera de croître et donnera aux Misérables un statut d'oeuvre populaire, «au sens où Homère est de la littérature populaire : une littérature qui s'adresse aux hommes de tous les temps et de toutes les cultures» (Simon Leys).
Trop tard pour Mme Rimbaud : Arthur admire le «forçat intraitable», dont Une saison en enfer se souviendra. Un siècle et des poussières plus tard, le rimbaldo-hugolien Pierre Michon enfonce le clou : «Méfiez-vous des types bien. Fiez-vous aveuglément à tout forçat évadé.» Entré au catalogue de la Pléiade en 1951, le roman du forçat évadé se joue du temps. Il est ici proposé dans une présentation toute nouvelle. Nouveau texte : bien que le livre ait été publié du vivant de Hugo, il est difficile (et passionnant) à éditer. Nouvel appareil critique : il fallait tisser des liens avec le reste de l'oeuvre, et rendre le lecteur du XXIe siècle sensible à l'image du XIXe qui, du 18 juin 1815 (Waterloo) à l'insurrection des 5 et 6 juin 1832, se dégage de la narration. Un appendice offre des ébauches, des pages écartées, des projets de préface : c'est l'atelier de l'oeuvre. Une Note sur la scène et l'image retrace l'histoire de l'illustration et des adaptations. Elle s'adosse à un dossier iconographique : dessins de Hugo, portraits des protagonistes par Brion, caricatures de presse, éditions illustrées...
Mais peut-être les images les plus authentiques sont-elles celles que se forme le lecteur. «Des buissons chétifs et difformes» : le bois de Montfermeil. Une fillette soulevant à deux mains un seau plein d'eau, tandis que «le tragique masque de l'ombre semblait se pencher vaguement sur cet enfant» : Cosette. Tout à coup, le seau ne pèse plus rien. «Une grande forme noire, droite et debout, marchait auprès d'elle dans l'obscurité» : Jean Valjean. Qui ne sent que Hugo est son propre illustrateur et que pour lui, dire, c'est aussi faire apparaître? Les Misérables, Henri Scepi le souligne, ce n'est pas seulement un drame, mais «une façon de dire, de figurer l'humain dans les profondeurs du temps et de la conscience».
Édition d'Henri Scepi avec la collaboration de Dominique Moncond'huy. Nouvelle édition.
Paris et ses prisons, ses égouts. Paris insurgé : le Paris des révolutions, des barricades sur lesquelles fraternisent les hommes du peuple. Paris incarné à travers la fi gure de Gavroche, enfant des rues effronté et malicieux. Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolise quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
Les Contemplations, que Hugo fait paraître en 1856, sont à un double titre marquées par la distance et la séparation : parce quele proscrit qui, dans Châtiments, vient defustiger Napoléon III, est en exil à Guernesey ;mais aussi parce que le recueil, en son centre, porte la brisure du deuil, et ses deux parties - « Autrefois », «Aujourd'hui» -sont séparées par la césure tragique de l'année 1843 où Léopoldine, la fille de Hugo, disparut noyée. La parole poétique prend naissance dans la mort, et « ce livre », nous dit l'écrivain, « doit être lu comme on lirait le livre d'un mort ».
Mais Les Contemplations construisent aussi une destinée. Il se peut qu'elle emprunte à la biographie de l'écrivain ; on se tromperait pourtant à la confondre avec la sienne. Car si le lyrisme de Hugo touche à l'universel, c'est que le poète précisément dépouille ici l'écorce individuelle pour atteindre à l'intime : le sien propre et celui du lecteur qui saura ainsi se retrouver dans le miroir que lui tendent ces Mémoires d'une âme.
Paris et ses prisons, ses égouts. Paris insurgé : le Paris des révolutions, des barricades sur lesquelles fraternisent les hommes du peuple. Paris incarné à travers la fi gure de Gavroche, enfant des rues effronté et malicieux. Hugo retrace ici avec force les misères et les heures glorieuses des masses vivantes qui se retrouvent. Les événements se précipitent, les personnages se rencontrent, se heurtent, s'unissent parfois, à l'image de Cosette et de Marius. L'histoire du forçat évadé et de la petite miséreuse symbolise quelque chose de plus grand : avec Les Misérables, Hugo réalise enfin l'esprit du peuple.
Nouvelle édition en 2009
"Il faut puiser aux sources primitives. C'est la même sève, répandue dans le sol, qui produit tous les arbres de la forêt, si divers de port, de fruits, de feuillage. C'est la même nature qui féconde et nourrit les génies les plus différents. Le vrai poëte est un arbre qui peut être battu de tous les vents et abreuvé de toutes les rosées, qui porte ses ouvrages comme ses fruits... À quoi bon s'attacher à un maître ? se greffer sur un modèle ? Il vaut mieux encore être ronce ou chardon, nourri de la même terre que le cèdre et le palmier, que d'être le fungus ou le lichen de ces grands arbres. La ronce vit, le fungus végète."
Dans cette préface-manifeste, composition de jeunesse (1827), Victor Hugo délimite les formes du drame romantique.
Édition enrichie (Présentation, notes, annexe, chronologie et bibliographie)« ...Un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris en 1831. Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse et un enfant de cette fille... Il était capable, habile, intelligent, fort mal traité par l'éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire mais sachant penser. Un hiver, l'ouvrage manqua. L'homme, la fille et l'enfant eurent froid et faim. L'homme vola. Il en résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l'enfant et cinq ans de prison pour l'homme. Il fut envoyé faire son temps à la Maison Centrale de Clairvaux. On va voir ce que la Société en a fait. »
Relation allégorique d'un drame individuel, cet ardent plaidoyer contre la peine de mort et contre la prison met à nu le mécanisme de la brutalité sociale qui ne sait répondre à la détresse que par la répression. Avec Claude Gueux, Victor Hugo n'est plus simplement romancier ou poète. Il conquiert une place éminente auprès des plus grands orateurs de la Liberté.
Présentation et notes par Emmanuel Buron.
D'abord destiné à la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé Les Fleurs, ce texte a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, 'mon travail sur L'Âme', note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre. Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant.'
Henri Scepi.
'Prostitution, vice, crime, qu'importe! La nuit a beau s'épaissir, l'étincelle persiste. Quelque descente que vous fassiez, il y a de la lumière. Lumière dans le mendiant, lumière dans le vagabond, lumière dans le voleur, lumière dans la fille des rues. Plus vous vous enfoncez bas, plus la lueur miraculeuse s'obstine.
Edition enrichie de Roger Borderie comportant une préface, des notes préparatoires et un dossier sur le roman.
L'Angleterre a connu, cent quarante ans avant la France, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes. Victor Hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de Gwynplaine, l'Homme qui Rit.
À la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. C'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. On a cru pouvoir, à son propos, citer Freud et le surréalisme.
Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'Ursus, les machinations du traître Barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'Hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la Chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie.
Le Rhin est un voyage imaginaire où la littérature prend une dimension monumentale. Se présentant sous forme de lettres adressées "à un ami", le récit invite le lecteur à un voyage sur le Rhin qui, en réalité, ne s'est jamais déroulé ainsi. Hugo y décrit des paysages et des sites qu'il n'a pas toujours vus, mais qu'il a découverts dans les livres ou grâce à la peinture. Qu'importe la vérité ! L'invention est sublimée pour composer un parcours où les voix des grandes figures historiques se mêlent à celles des héros du folklore local. Entre récit de voyage et poème épique, Hugo se joue du lecteur pour mieux l'émerveiller. En explorant villages, châteaux, cathédrales et ruines, il rend vivante l'histoire du continent européen.
Hugo s'est voulu historien, philosophe, poète, politique, épistolier, diariste, romancier, dramaturge : Le Rhin est le livre où il occupe tour à tour chacun de ces rôles. Tel le voyage de Delacroix en Afrique du Nord ou celui de Nerval en Orient, Le Rhin a tout d'un texte mythique. Cette première édition en poche est l'occasion de le découvrir.
93 conclut le dialogue que Hugo a poursuivi toute sa vie avec la Révolution. 93, c'est la Convention, «assemblée qui a eu un duel avec la royauté comme Cromwell et un duel avec l'univers comme Annibal» et qui a «tranché le noeud gordien de l'histoire».Immense fresque épique, 93 est aussi l'histoire de trois hommes. Lantenac, l'homme du roi et de tout l'honneur de l'ancienne France. Cimourdain, le génie austère et implacable de la Révolution. Entre eux Gauvain, neveu de Lantenac et fils spirituel de Cimourdain, aristocrate passé au peuple, que Cimourdain fera guillotiner pour avoir permis la fuite de Lantenac et qu'il suit aussitôt dans la mort. «Au moment où la tête de Gauvain roulait dans le panier, Cimourdain se traversait le coeur d'une balle... Ces deux âmes s'envolèrent ensemble, l'ombre de l'une mêlée à la lumière de l'autre.»
«Gilliat se rejeta en arrière, mais put à peine remuer. Il était comme cloué. De sa main gauche restée libre il prit son couteau qu'il avait entre ses dents, et de cette main, tenant le couteau, s'arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer son bras. Il ne réussit qu'à inquiéter un peu la ligature, qui se resserra. Elle était souple comme le cuir, solide comme l'acier, froide comme la nuit... Brusquement une large viscosité ronde et plate sortit de dessous la crevasse... On distinguait au côté opposé de ce disque immonde le commencement de trois autres tentacules, restés sous l'enfoncement du rocher. Au milieu de cette viscosité il y avait deux yeux qui regardaient.Ces yeux voyaient Gilliat.Gilliat reconnut la pieuvre.»
Racontant la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, le premier roman de Hugo est un roman d'aventures visionnaire, foisonnant et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l'affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l'esclavage des conventions littéraires. Un livre sur la révolte doit s'écrire dans une langue révoltée. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.
En 1877, Victor Hugo publie 27 poèmes qu'il dédie à ses « marmots ». On y découvre l'homme avant l'écrivain ou la personnalité politique, attendri par les rires et les jeux des enfants bien-aimés, lucide sur le monde qui les entoure et les voit grandir, mais toujours rajeuni par cette « aurore » qu'est l'âme enfantine.
27 arts d'être grand-père pour célébrer un amour simple et pur, pour rendre hommage à cette tendre complicité entre deux générations.
Nous pensions avoir tout lu de Victor Hugo. Ses vers, appris par des générations d'élèves. Ses pièces, jouées par des générations d'acteurs. Ses romans, lus par des générations de lecteurs à travers le monde. Et sans doute un grand écrivain français, qui eut droit aux honneurs nationaux, appartient à chacun. Mais nous connaissons moins le Victor Hugo intime. Nous l'avions vu en père inconsolable après la mort de sa fille en 1843, en grand-père débonnaire en 1877. Nous le découvrons ici, à trente et un ans, en amant passionné.
Cette édition regroupe pour la première fois des documents en grande partie inédits, tous conservés dans des collections privées, qui témoignent des deux premières années de l'extraordinaire relation entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Le volume comprend également un choix de poèmes et de scènes théâtrales inspirés à l'écrivain par son amante.
Les deux carnets rédigés par Victor Hugo et le cahier tenu par Juliette Drouet sont intégralement reproduits en fac-similés et en transcription.
BnF collection ebooks - "LA TROMPETTE DU JUGEMENT - Je vis dans la nuée un clairon monstrueux. Et ce clairon semblait, au seuil profond des cieux, Calme, attendre le souffle immense de l'archange."BnF collection ebooks a pour vocation de faire découvrir en version numérique des textes classiques essentiels dans leur édition la plus remarquable, des perles méconnues de la littérature ou des auteurs souvent injustement oubliés. Tous les genres y sont représentés : morceaux choisis de la littérature, y compris romans policiers, romans noirs mais aussi livres d'histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou sélections pour la jeunesse.
En imposant Hernani, chef-d'oeuvre du drame romantique, à la Comédie-Française, temple du classicisme, Victor Hugo fut à l'origine de l'une des plus célèbres batailles de l'histoire littéraire. « Tissu d'extravagances », fruit d'un « esprit humain affranchi de toute règle et de toute bienséance », selon la censure, Hernani marquait l'avènement d'un théâtre mariant le sublime au trivial et investi par le lyrisme, l'épique et la politique.
Drame historique retraçant l'accession à l'Empire de Charles Quint, comédie d'intrigue mettant en scène un roi, un vieillard et un bandit épris de la même femme, tragédie héroïque sous-tendue par la loi de l'honneur aristocratique, Hernani incarne le mélange des genres. Consacrant le triomphe de l'avant-garde artistique, la création de cette pièce flamboyante, au printemps 1830, entérinait la révolution française du goût.
Dossier
1. La réception de l'oeuvre
2. Fortune d'Hernani à la scène
3. Le vers hugolien
4. Histoire et politique dans Hernani
Les livres I à IV d'un recueil poétique majeur de Hugo, suivi d'un parcours littéraire « Les Mémoires d'une âme ». Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac.
L'oeuvre
À cinquante-quatre ans, Victor Hugo fait un premier bilan de sa vie: il est exilé, brisé par la mort de sa fille Léopoldine, hanté par le mystère de l'univers.
Tour à tour, lyrique, satirique, visionnaire, le poète amorce avec ce recueil une véritable révolution poétique.
Le parcours « Les Mémoires d'une âme »
10 poèmes pour analyser comment le poète romantique épanche son âme dans ses vers et y exprime les interrogations et les tourments de toute conscience.
La réflexion est organisée selon ce plan :
1. L'intimité d'un moi
2. L'attention aux autres
3. La tentation de l'ailleurs
Le dossier
Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes :
o un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte
o au fil du texte, la rubrique « Des clés pour vous guider »
o après le texte :
- des repères sur l'oeuvre
- un groupement de textes complémentaires « Survivre à la mort d'un enfant »
- des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français
Des prolongements artistiques et culturels
Sur le thème du romantisme en peinture, une sélection de 7 oeuvres, et des outils pour les analyser.
Et sur www.classiques-et-cie.com, en accès gratuit
o le guide pédagogique (réservé aux enseignants), avec des informations complémentaire et tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images
o des extraits de l'oeuvre sonore réalisée avec HistOdio
Edition enrichie (Préface, notes, commentaires sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)L'histoire ne marche pas à reculons. On ne fonde pas un empire bourgeois sur les ruines d'une république. Pour l'avoir clamé, Victor Hugo est exilé par celui qu'il appelait Napoléon le Petit, caricature de l'autre, celui d'Austerlitz. La République, croit-il, c'est le progrès moral, la vertu individuelle, la légitimité, le peuple justement représenté. « Dix millions, cent millions de voix scrutinant en masse ne comptent pas devant cet atome, devant cette parcelle de Dieu, l'âme du juste. » Victor Hugo sera ce juste qui se dresse devant le coup d'Etat du prince Louis-Napoléon. « Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée. » Ils résonnent encore dans ces vers grandioses et passionnés, pleins d'un rêve de justice et d'égalité.
Préface, commentaires et notes de Jean-Marie Gleize
et Guy Rosa.
C'est un recueil du souvenir, de l'amour, de la joie mais aussi de la mort et du deuil.
Le souvenir y prend une place prépondérante, puisque Victor Hugo y expérimente le genre de l'autobiographie versifiée.
Nous publions ici l'intégralité des 4 premiers livres des Contemplations.
Edition enrichie (Commentaires, biographie, bibliographie et notes)
« ... Quel miracle que ta pièce, mon pauvre bien-aimé... jamais je n'avais rien entendu de si magnifique... mon esprit en est encore plus obscurci, comme quand les yeux ont trop longtemps fixé le soleil... »
Juliette Drouet.
« À propos, Ruy Blas est une énorme bêtise, une infamie en vers... »
Balzac.
« Quelle brusque et prodigieuse fanfare dans la langue que ces vers de Victor Hugo ! »
Zola.
« ... ou Ruy Blas est une gageure contre le bon sens, ou c'est un acte de folie. »
Gustave Planche.
Cette section des Contemplations contient certains des textes les plus connus de la poésie française.
En pleurant la disparition de sa fille Léopoldine, Hugo interroge la condition humaine et, pathétique, interpelle Dieu : il atteint à l'universalité et à l'intemporalité.
Notions littéraires abordées : le vers.
Contextualisation : le discours autobiographique, depuis Rousseau jusqu'au XXIe siècle.
Histoire des arts : Les Contemplations, une nouvelle conception de la poésie ; le romantisme ; la représentation de la mort.
OEuvre d'art étudiée : Chatillon
Avec en plus, dans cette édition :
o le texte intégral et des notes de bas de page
o une présentation de Victor Hugo et de son époque
o des séances thématiques avec des questionnaires progressifs
o des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves
o un grand nombre de documents iconographiques exploités
o des questions de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire
o des encadrés Méthode
o un lexique adapté à l'oeuvre.
Les Contemplations de Victor Hugo est un recueil de poésies écrites entre 1834 et 1855. Regroupés en deux tomes, ces poèmes se divisent entre Autrefois et Aujourd'hui, une période heureuse où l'auteur contemplait la richesse de l'amour et de la nature, et des jours plus sombres frappés par le deuil de sa fille Léopoldine. Michaêl Lonsdale et Denis Podalydès lisent en alternance les six livres que composent Les Contemplations, l'un des écrits les plus connus de la langue française.