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Festival paysages mouvants
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Tina Barney
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- RENVERSER SES YEUX - AUTOUR DE L'ARTE POVERA
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- Editions du Jeu de Paume
- Editions du Jeu de Paume à prix réduit
- Tirages limités - Jeu de Paume
Aernout Mik
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Aernout Mik: refraction
Andrea Inselmann, Dan Cameron
- Distributed Art Publishers
- 15 August 2005
- 9780915557899
Aernout Mik's work forcefully combines video and architecture to transform exhibition spaces into vivid, unsettling tableaux of irrational human behavior. In Refraction, the viewer comes upon an accident the moment after it has occurred: An overturned bus fills a screen, rescue workers are scrambling, and traffic appears backed up for miles. No victims of the accident are depicted, although their absence does not seem to strike anyone as peculiar. As the camera shifts its perspective from the inside of the bus to the backup of cars to the ditch in front of the bus, an unspoken antagonistic energy slowly builds between various players in the scene. Refraction is presented as a rear-screen projection on a slightly bent wall, the shape of which visually echoes the jackknifed carriage of the bus.
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Elias Canetti (1905-1994) parle de Masse, comme Michelet du Peuple ou Tocqueville de la Démocratie. Il propose une théorie des rapports qui unissent les phénomènes de masse à toutes les manifestations de la puissance.Poussée d'irrationnel ? Explosion d'un fond primitif mal avoué ? Résurgence d'une panique collective jamais analysée ? C'est tout cela à la fois : Masse et puissance - Masse und Macht dans le titre original - est l'oeuvre d'une vie. Non celle d'un universitaire ou d'un savant, mais celle d'un écrivain dont le style, par la force et l'éclat de ses formules, parvient à convaincre le lecteur de la réalité quasi biologique de sa démonstration.Quel contemporain des guerres mondiales et des révolutions, des fascismes et du national-socialisme, ne sentira à quel point cette intuition nourrie de forte érudition anthropologique et psychanalytique s'enracine au plus intime, au plus charnel des bouleversements du siècle ?
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Les idées exposées dans cet ouvrage, publié pour la première fois en 1895, semblèrent alors fort paradoxales.
Pourtant, ce texte qui n'a en rien été modifié dans les éditions successives, est devenu un classique, traduit dans de nombreuses langues. sa lecture et son étude sont toujours d'actualité et font partie de la formation de toutes les nouvelles générations de jeunes sociologues.
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" je veux montrer comment baudelaire est enchâssé rigoureusement dans le xixe siècle ", écrit walter benjamin à gershom scholem.
Dans cette lecture très novatrice, qui se situe aussi bien à l'écart de la critique littéraire que d'une analyse sociologique, il ne s'agit pas de décrypter dans les thèmes baudelairiens les bouleversements économiques et sociaux mais, par un effet de miroir, d'éclairer les uns par les autres. le développement d'une société industrielle de masse, l'avènement d'un prolétariat, l'expérience de la foule dans la grande ville, celle du choc, la marchandise, la " perte d'auréole " du poète : autant de situations exemplaires à partir desquelles baudelaire - le premier à avoir appréhendé la force productive de l'homme réifié -, ici rapproché de blanqui et de nietzsche, invente, selon benjamin, un héroïsme moderne.
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Née de la volonté de proposer pour la première fois en France l'intégralité du texte freudien dans une nouvelle traduction, cohérente d'un volume à l'autre, et totalement fidèle à la langue freudienne, l'édition des Oeuvres complètes de Freud permet désormais de revisiter en profondeur l'Oeuvre de Freud.
C'est aujourd'hui l'édition de référence en France.
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Court traité Tome 2 ; pour une politique des êtres parlants
Jean-Claude Milner
- Verdier
- Philosophie
- 3 February 2011
- 9782864326373
Pour qu'il y ait politique, il faut que les êtres parlants parlent politique.
À partir de là, on peut soulever diverses questions : depuis quand, comment, pourquoi parle-t-on politique ? Premier élément de réponse : la politique commence avec la découverte qu'un être parlant peut en asservir d'autres sans avoir besoin de les mettre à mort. Le langage peut suffire. Deuxième élément de réponse : la politique permet à des êtres parlants de vivre dans le même espace, sans avoir à s'entretuer.
Mais vivre, mourir, tuer, cela concerne le corps. Parler politique, c'est donc aussi une technique du corps. Cette technique n'existe pas partout et, là où elle existe, elle n'use pas partout des mêmes procédés. En Europe, de nos jours, parler politique, c'est discuter politique. La discussion politique est une coutume locale, dont il convient de restituer le système. Elle repose d'abord sur une croyance : il faut que celui qui ne décide pas fasse semblant de se mettre dans la position de quelqu'un qui décide.
De là un rapport essentiel au théâtre et à la mimétique. Toutefois, il serait insupportable à ceux qui discutent d'admettre qu'ils sont uniquement des mimes. Par chance, certains événements historiques semblent attester que ceux qui ne décident pas peuvent matériellement prendre la place de ceux qui décident. On parle alors de révolution. Prise entre mimétique et révolution, la discussion politique entre au labyrinthe.
Un mot historique peut servir de fil d'Ariane. On l'attribue à Napoléon, s'entretenant avec Goethe: " Que nous importe aujourd'hui le destin ? Le destin, c'est la politique. " Analyser ce mot, vocable par vocable, cela permet de construire une grille de déchiffrement. On peut alors sortir des mirages et commencer d'affronter, en être parlant, le réel de la politique.
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Que nous reste-t-il de la communauté ? De ce qui a été pensé, voulu, désiré sous le mot de communauté ? Il semble qu'il ne nous en reste rien. Ses mythes sont suspendus, ses philosophies sont épuisées, ses politiques sont jugées. On pourrait dire aussi : la communauté, c'était le mythe, c'était la philosophie, c'était la politique - et tout cela, qui est une seule et même chose, est fini. Ce livre essaie de dire ceci : il y a, malgré tout, une résistance et une insistance de la communauté. Il y a, contre le mythe, une exigence philosophique et politique de l'être en commun. Non seulement elle n'est pas dépassée, mais elle vient au devant de nous, elle nous reste à découvrir. Ce n'est pas l'exigence d'une oeuvre communautaire (d'une communion ou d'une communication). C'est ce qui échappe aux oeuvres, nous laissant exposés les uns aux autres. C'est un communisme inscrit dans son propre désoeuvrement.
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Communauté, immunité, biopolitique : Repenser les termes de la politique
Robert Esposito
- Amsterdam
- 4 March 2010
- 9782350960234
De l'impact des biotechnologies sur le corps à l'omniprésence de la sécurité dans les programmes de gouvernement ; des guerres dites préventives à la centralité de la question sanitaire, innombrables sont aujourd'hui les symptômes qui témoignent d'une obsession létale pour l'immunisation. Selon Roberto Esposito, notre monde globalisé s'apparente de plus en plus à une bulle protégée de l'« extérieur » : il est dominé par le paradigme immunitaire. Or la communauté suppose au contraire une instabilité : tous les êtres humains ont en commun une exposition permanente à autrui. Pour stabiliser ce processus sans fond, sans fin, de la vie, les régimes politiques modernes ont mis en place des systèmes d'immunisation dont l'efficacité tend à se retourner contre les populations. Conjurer cette politique mortifère est la principale ambition de ce livre.
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L'actuelle aphasie du langage politique, son incapacité à représenter la réalité, ne naît pas simplement des changements qui ont caractérisé le siècle.
Elle vient d'une difficulté qui investit la catégorie même de " représentation ", aussi bien au sens, théologico-politique, de la représentation-image du Bien par le pouvoir, qu'au sens, moderne, de la représentation-délégation du plus grand nombre par une instance souveraine unique. Aussi la perspective " impolitique " n'est-elle pas une attitude apolitique ou antipolitique. L'impolitique est le politique considéré depuis sa frontière extérieure.
Il est sa détermination, au sens où il en définit les " termes " - les mots et les confins. Selon cette acceptation, tout le grand réalisme politique, c'est-à-dire la pensée non théologique sur la politique, aura donc été impolitique.
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Il semble désuet de parler de communauté. Notion vague qui renvoie nostalgiquement à un passé lointain où des groupes restreints constituaient l'essentiel du fait social. Et les temps modernes témoignent ou paraissent témoigner non seulement de la perte définitive de l'idée de communauté, mais de l'oubli de ce qui s'est perdu avec cette perte et cependant de ce qui s'est maintenu dans cette perte même. Ce qui s'est maintenu et qu'il est nécessaire de redécouvrir, c'est une exigence ancienne et nouvelle qui concerne l'avenir. Qu'un écrivain, aussi important et, il faut le dire, aussi méconnu que Georges Bataille, ait été fasciné par cette recherche où se jouait, avec son propre sort, le destin de la communauté, du communisme et de la communication, voilà ce qu'on a en général négligé et que Maurice Blanchot, à partir d'un essai de Jean-Luc Nancy, s'est efforcé de retrouver, puis de mettre en lumière en montrant (en essayant de montrer) les voies qui nous ont été ouvertes par l'échec de plusieurs tentatives qu'il a suscitées et qui n'étaient pas destinées à réussir (Contre-attaque, Acéphale, le Collège socratique). Mais de quelle communauté s'agit-il ? Qu'est-ce qui se cache ou se dérobe sous ce nom de communauté ? Et comment un événement aussi singulier que celui de Mai 68 et aussi apparemment banal que la manifestation de Charonne peuvent-ils nous aider à poser cette question et à concevoir certaines réponses possibles ? Enfin, comment un récit, tel que celui que Marguerite Duras a intitulé La Maladie de la mort et qui semble, du moins à une lecture superficielle, le plus éloigné des enjeux dont nous apprenons ici à reconnaître l'importance, peut-il à son tour nous ouvrir des perspectives nouvelles, dans la mesure où il nous met en présence de la plus inavouable des communautés, par le biais d'une écriture surprenante où la communication littéraire s'expose en même temps qu'elle s'abolit ? Voilà quelques-unes des interrogations, parmi d'autres, que nous impose la lecture de ce livre. Car c'est finalement notre temps lui-même qui est interrogé dans son avenir menacé, avenir énigmatique où vacille la possibilité d'un futur. La Communauté inavouable est paru en 1984. La Maladie de la mort, de Marguerite Duras, est également disponible en numérique.
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La communauté qui vient ; théorie de la singularité quelconque
Giorgio Agamben
- Le Seuil
- La Librairie Du Xxe Siècle
- 8 November 1990
- 9782020123761
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La question de la " communauté " est en travail depuis vingt ans (ouverte par la " fin du communisme ").
Aujourd'hui, elle nous est à nouveau adressée sous la forme la plus dure : le monde se déchire (que fait-il d'autre depuis vingt ans ?). Ce n'est pas une guerre entre civilisations, c'est la guerre civile d'une improbable communauté mondiale, traduite dans l'appel à une communauté suressentielle contre le commun du commerce et de la communication. Des deux manières, suressence et suréchange, on évite la difficulté véritable de l'être-en-commun, voire son impossibilité, à partir desquelles seulement on pourrait commencer à comprendre ce que c'est qu'être-avec et comment l'être ou ne pas l'être.
Prendre en compte cette difficulté, c'est ce qui doit rouvrir le chantier d'une question en vérité jamais disparue. Ce n'est pas seulement affaire de " géopolitique " ni d'" économie ", et ce n'est pas seulement affaire de " religion " ni de " culture ". L'événement engage le tout de la forme de vie et de pensée qui se " mondialise ". Il engage et il ébranle le schème général de toutes nos métaphysiques, de toutes nos ontologies et théologies, de toutes nos éthiques, de toutes nos politiques ou esthétiques.
L'événement est aujourd'hui immédiatement philosophique.
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La crainte des masses ; politique et philosophie avant et après Marx
Etienne Balibar
- Galilee
- 14 January 1997
- 9782718604626
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La vie en miettes ; expérience postmoderne et moralité
Zygmunt Bauman
- Pluriel
- 10 February 2010
- 9782012793286
Temps accéléré, rencontres décousues, engagements momentanés, obsession de la forme, recherche de la sensation vraie, déplacements incessants, rencontre de l'étranger faite dans le tourisme ou la xénophobie, commerce de la violence, surveillance de la vie et toute-puissance technique : voilà ce qui compose notre vie contemporaine décomposée, « en miettes ».
Comment vivre sans codes ni règles sans tomber dans le chaos ? Zygmunt Bauman, influencé par Levinas, place comme repère dans cette vie éclatée l'urgence que fait naître la rencontre d'autrui.
Un livre étonnamment lucide, démystificateur et, paradoxalement, optimiste.
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DRAMAS, FIELDS, AND METAPHORS : SYMBOLIC ACTION IN HUMAN SOCIETY
TURNER, VICTOR
- CORNELL UNIVERSITY
- 3 February 2011
- 9780801491511
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THE FOREST OF SYMBOLS : ASPECTS OF NDEMBU RITUAL (PAPERBACK)
TURNER, VICTOR
- CORNELL UNIVERSITY
- 18 February 2011
- 9780801491016