Editions du Jeu de Paume
Un vaste catalogue en français pour accompagner une exposition rétrospective de l'oeuvre de Thomas Demand au Jeu de Paume, Paris (février-mai 2023), dans le cadre d'une tournée mondiale.
Comprend des oeuvres réalisées au cours des vingt-cinq dernières années, montrant l'étendue de la pratique multimédia ambitieuse de Demand et son engagement dans l'histoire et la culture visuelle.
Comprend de nouvelles histoires courtes des auteurs primés Ali Smith et Maylis de Kerangal, ainsi que des essais critiques de Douglas Fogle et Margaret Iversen.
Ce catalogue en français accompagne une grande exposition rétrospective de l'oeuvre de Thomas Demand au Jeu de Paume, à Paris, dans le cadre d'une tournée mondiale. Thomas Demand a passé les deux dernières décennies à réunir ses talents de sculpteur et de photographe pour capturer la boucle de rétroaction entre le monde que nous habitons et les documents photographiques qui sont à la base de notre culture contemporaine de l'image. Rassemblant un large éventail de photographies qui couvrent l'ensemble de sa carrière, The Stutter of History offre à la fois une vue d'ensemble de la façon dont l'artiste voit le monde et une leçon sur la façon dont nous pouvons aborder l'assaut d'événements historiques que nous consommons à travers le monde des images.
Ce livre complet montre l'ampleur et la profondeur de l'accomplissement artistique de Demand, démontrant en un seul volume pourquoi il est considéré comme l'un des plus grands artistes contemporains du monde.
L'ouvrage comprend de nouvelles histoires courtes écrites par les auteurs primés Ali Smith et Maylis de Kerangal en réponse à une oeuvre de Demand, ainsi que des essais éclairants de Douglas Fogle, commissaire de l'exposition, et de la critique Margaret Iversen. Tous les textes sont publiés en langue française.
Co-publié avec le Jeu de Paume.
This comprehensive catalogue accompanies a worldwide touring retrospective exhibition of Thomas Demand's work, focussing on four important areas of his oeuvre. Thomas Demand has spent the last two and a half decades bringing together his talents as both a sculptor and a photographer to capture the feedback loop between the world we inhabit and the photographic documents of it which lie at the root of our contemporary image culture. Bringing together a wide-ranging survey of photographs that span the arc of his career, The Stutter of History will provide both an overview of the artist's way of seeing the world and lesson in how we might approach the onslaught of historical events that we consume through the world of images. This extensive book displays the breadth and depth of Demand's artistic accomplishment, demonstrating in one volume why he is considered one of the world's foremost contemporary artists. Includes a new short story by award-winning author Ali Smith written in response to a work by Demand, as well as an illuminating essay by Douglas Fogle, curator of the exhibition, and an essay by Margaret
Published on the occasion of a major solo exhibition of Thomas Demand's work at Belgium museum M Leuven in October 2020, this book focuses on Demand's relationship to architecture and his engagement with architects over almost fifteen years. The starting point is his ongoing series 'Model Studies', in which the concept of the model itself is key, and includes rarely show projects such as Black Label (2009), Embassy (2007), and Nagelhaus (2008).
The book is accompanied by essays from Adam Caruso (Architect and Professor of Architecture and Construction at the ETH Zurich) Maristella Casciato (Curator of Architecture, Getty Research Institute, Los Angeles) and Emily Pugh (Architectural historian, Getty Research Institute, Los Angeles), Aude-Line Duliere (Architect and Professor at the Architectural Association, London), Karen Van Godtsenhoven (Associate curator at the Fashion Institute, Metropolitan Museum, New York), and Valerie Verhack (Curator at M Leuven).
Co-produced with the Fundacion Botin on the occasion of a major solo exhibition at the Centro Botin in Santander, Mundo De Papel demonstrates the elaborate life-sized paper sculptures of internationally renowned artist Thomas Demand in the most ambitious book project of his work yet. Demand's practice is all about paper engineering and the relationship between representation and 'real' events. This extraordinary book takes that dialogue to a new level with the sophisticated use of paper mechanics in the form of pop-ups representing the 8 large pavilions Demand designed to be suspended in the Centro Botin, each of which replicates an urban landscape.
The volume includes a separate book of installation views of the exhibition and a newly commissioned text by Nobel laureate Mario Vargas Llosa.
Entre documentation et fiction, ce catalogue d'une exposition en Allemagne rapproche les travaux de quatre photographes, Tomas Demand, Philip Lorca DiCorcia, Andreas Gursky et Jeff Wall, qui tous situent leur oeuvre à la frontière des différentes disciplines photographiques.
Animations accompanies the first museum exhibition to focus on the films and videos of the acclaimed contemporary German artist and photographer Thomas Demand (born 1964). Demand is best known for his large-scale color photographs of objects or sites taken from images in the popular media, which he painstakingly reconstructs in paper. With these new films and videos, Demand has taken this practice to the next stage, extending his investigations in to real time and space by animating his paper constructions. The primary focus of the volume is the two-minute tour de force video entitled «Pacific Sun,» which takes place in a cruise ship bar during a violent storm at sea. This volume--the first to survey Demand's films and videos--brings these latest works back full circle, but as video stills. Also included is a major essay on the artist by the acclaimed photo critic Michael Fried.
La revue inframince, revue de recherche sur l'image et la photographie, consacre son numéro 11 à une réflexion sur les formes contemporaines de l'archive.
Depuis plusieurs années la notion d'archive occupe une place prépondérante dans l'économie des images. Les moteurs de recherche nous ont donné l'habitude d'évoluer parmi des stocks presque infinis d'images. Artistes et chercheurs utilisent ces ensembles et ces outils comme une nouvelle matière première, mais ceux-ci influencent en retour nos pratiques et nos environnements.
Avec des textes de Lewis Baltz, Boris Groys, Lorraine Audric et Stéphane Grumbach et un long entretien avec Thomas Demand, cette livraison de la revue inframince interroge ces nouvelles formes. Dans le champ de la recherche comme dans celui de la photographie, l'archive telle qu'on la connaît doit être repensées et confrontés aux flux d'images.
Photographes :
Charlotte Moth, Lewis Baltz, Olivier Cablat.
Auteurs : Nicolas Giraud, Stéphane Grumbach, Boris Groys, Lorraine Audric, Thomas Demand.
« Marpa fut très remué lorsque son fils fut tué, et l'un de ses disciples dit : "Vous nous disiez toujours que tout est illusion. Qu'en est-il de la mort de votre fils, n'est-ce pas une illusion ?".
Et Marpa répondit : "Certes, mais la mort de mon fils est une super-illusion." » Pratique de la voie tibétaine.
Lucy De Bourgh, fille d'une des familles les plus en vue de Rhode Island, épouse dans les années 1950 Thomas Snow, fils d'un garagiste alors en pleine ascension sociale grâce à sa réussite foudroyante dans les affaires. Bien des années plus tard, Philip, veuf maintenant âgé, croise par hasard Lucy qu'il a autrefois fréquentée. Elle lui dévoile les détails saisissants de son mariage raté avec le « monstre » et Philip peine à concilier avec ses propres souvenirs ce flot inattendu d'amertume et de ressentiments qui remet en cause tout ce qu'il a pu imaginer jusqu'ici sur ces gens qu'il a connus, admirés ou encore désirés. Entre Paris et Manhattan, Long Island et Newport, Louis Begley pose un regard acéré sur les classes sociales aisées dans un roman intimiste au style élégant.
Au printemps 1940, quelques mois avant de se suicider, Walter Benjamin rédige une suite d'aphorismes denses et étincelants, bouleversants blocs de prose poétique au centre desquels rayonne «Angelus Novus», le tableau de Klee, que le philosophe associe à l'Ange de l'Histoire. Réunis sous le titre "Sur le concept d'histoire", ces aphorismes sont le texte le plus commenté de Benjamin. Leur répondent ici deux autres essais : "Eduard Fuchs, le collectionneur et l'historien" (1937), et le célèbre "Paris, la capitale du XIXe siècle" (1935), traversés par une même question : peut-on sauver le passé ? Avec une préface de Patrick Boucheron, professeur au Collège de France.
Origine du drame baroque allemand : sous ce titre d'allure érudite, se cache, on le sait, le plus important des ouvrages que Walter Benjamin put mener à terme.
Il le publia en 1928, après l'avoir porté plus de dix ans, et après que l'université de Francfort eut refusé de l'accepter comme thèse d'habilitation. Ce n'est pas un livre d'histoire littéraire. C'est un livre qui subvertit la "science littéraire" - après le romantisme et après Nietzsche, mais au nom d'une " autre philosophie à venir" - pour ouvrir à une pensée inédite de la provenance et de la destination de l'art dans le monde moderne
Voici la réédition en poche d'un livre devenu depuis sa première publication (janvier 2011) un « classique » des éditions Nous. Il présente, pour la première fois traduits et rassemblés, l'ensemble des textes de Walter Benjamin consacrés à Proust.
La relation étroite qui lie l'oeuvre de Benjamin à Proust et à ses textes s'étale sur plus d'une décennie, de 1929 jusqu'à sa mort. Parmi les premiers lecteurs allemands de Proust, Benjamin le traduit (À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Du côté de Germantes, Sodome et Gomorrhe) et arrive jusqu'à le « réécrire » - son Enfance berlinoise est une réécriture condensée et fragmentée de la Recherche, revendiquée comme telle par l'auteur.
Les réflexions de Benjamin révèlent une proximité surprenante à la pensée et à l'oeuvre de Proust, sur des sujets aussi fondamentaux que la conception du langage (rejet du contenu communicationnel du langage et de l'arbitraire du signe), de l'oeuvre d'art, de la « judéïté ».
Dans ce volume on trouvera entre autres une analyse de la réception de Proust, à travers son image - à la fois l'image que l'on a de Proust et la sienne, celle que Proust a produit de lui-même. Aussi, les anecdotes, les souvenirs, les récits de conversation autour de Proust (dont celle avec Gide), témoignent de la tentative, toute benjaminienne, de croiser oeuvre et existence.
Constante, multiple, fascinante, la relation de Benjamin à l'oeuvre de Proust donne à voir non seulement les profondes affinités entre les deux auteurs, mais également un Proust inédit.
Si déjà Hegel pouvait écrire que « la connaissance philosophique exige que nous nous abandonnions à la vie des choses », c'est avant tout l'école de la phénoménologie, de Husserl à Merleau- Ponty, qui reconnaît la connexion de vie qui maintient notre corps aux choses et au monde. De Simmel à Bloch, en passant par Heidegger, l'ensemble de la pensée philosophique contemporaine oeuvre à la déconstruction de cette séparation entre sujet et objet qui pousse les choses vers le néant, en récupérant à l'inverse le réseau symbolique qui les place dans l'horizon affectif et cognitif de notre expérience.
Tel est le propos, intense et original, qui préoccupe Remo Bodei dans son dernier livre dédié à La Vie des choses.
The first volume of a collected works, this book covers fifteen years of Caruso St John, one of the most highly acclaimed and influential contemporary architectural practices. Following a thematic course shaped around key phases and aspects of their thinking, this extensive volume offers a detailed reflection on the practice's activities between 1990 and 2005. Through a chorus of voices including critics, clients, and artists, it narrates their early emergence and development through to the international recognition which came with projects such as Nottingham Contemporary, The New Art Gallery Walsall, and the Brick House, with the latter two both being shortlisted for the Stirling Prize.
Detailed accounts of early projects and competition entries, with unseen drawings and new commentaries by Adam Caruso and Peter St John, are presented here accompanied and contextualised by inventories of references from across architecture and contemporary art, together with new and archival texts capturing each project's formation and reception. With an open and reflexive structure, the book offers both an accessible introduction and a detailed, cross-referential constellation of ideas, images, influences, and documentation. Diverse projects such as the progressive reiterations of Peter St John's home at Orleston Mews and the signage system for London's Bankside sit in dialogue with more well-known buildings. Bringing together the renowned and the minor, the peripheral and the spectacular, the ugly and the beautiful, this essential book - the first comprehensive monograph on the practice - embodies Caruso St John's belief that the contemporary world is composed not solely of the new but of everything that has come before. It illuminates a vision of the built environment as a network of culture, memory, construction, and emotion, and articulates an architecture that inhabits and evolves with that fluctuating whole.
La raison technicienne croit savoir comment organiser au mieux les choses et les gens, assignant à chacun une place, un rôle, des produits à consommer.
Mais l'homme ordinaire se soustrait en silence à cette conformation. il invente le quotidien grâce aux arts de faire, ruses subtiles, tactiques de résistance par lesquelles il détourne les objets et les codes, se réapproprie l'espace et l'usage à sa façon. tours et traverses, manières de faire des coups, astuces de chasseurs, mobilités, mises en récit et trouvailles de mots, mille pratiques inventives prouvent, à qui sait les voir, que la foule sans qualité n'est pas obéissante et passive, mais pratique l'écart dans l'usage des produits imposés, dans une liberté buissonnière par laquelle chacun tâche de vivre au mieux l'ordre social et la violence des choses.
Michel de certeau, le premier, restitua, voilà dix ans, les ruses anonymes des arts de faire, cet art de vivre la société de consommation.
Vite devenues classiques, ses analyses pionnières ont inspiré historiens, philosophes et sociologues.